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Destination vide – Programme Conscience 1 – Frank Herbert

destinationvideTitre Original : Destination : Void 
Genre :
  roman, science-fiction
, littérature américaine
Auteur : Frank Herbert
Année :  1966
Nombre de pages : 294

Résumé : C’est l’histoire d’un groupe de scientifiques / ingénieurs qui sont en route vers le système de Tau Ceti dans un vaisseau spatial avec 3000 clones qui pioncent et qu’ils sont censés réveiller une fois arrivés à destination. Jusque la c’est plutôt bateau, l’ami Frank ne nous sert pas le scénar du siècle. Sauf que – ben oui quand même il y’a un truc – cette expédition est une vaste supercherie, à Tau Ceti, y’a aucune planète habitable, les pannes à l’intérieur du vaisseau sont déjà programmées depuis le départ. Ils vont donc, pour pouvoir remettre le bousin en route créer une conscience artificielle qui va manager les ordinateurs de bord. Mais pourquoi tant de haine ? Parce que le patron sur terre s’est mis en tête que ça ne peut être que dans des conditions aussi désastreuses qu’ils peuvent créer un truc aussi énorme.
Tout au long du bouquin, au travers de nos joyeux drilles, l’auteur philosophe sur la notion de conscience sur fond de science fiction. Tout y passe, la religion, la mort, la frustration, bref c’est très psychanalytique.
La mise en scène est très bonne au début, le vaisseau est très bien foutu on s’y croirait mais le huis clos n’en termine pas et on se lasse assez vite d’être dans la même cabine de pilotage sans aucune action. Les 294 pages auraient pu tenir en 150 pages et on ne se serait pas ennuyé. À réserver donc à un public amateur d’essais sur la psychanalyse plutôt qu’à des amateurs de science fiction ou ça tire dans tous les coins et ou on visite pleins de planètes.
Ce que j’ai aimé : la mise en scène, l’idée de base du bouquin
Ce que je n’ai pas aimé : trop long

Note : 2/5 

Tristan

4 réponses sur « Destination vide – Programme Conscience 1 – Frank Herbert »

Destination vide est un des pires livres qu’il m’ait été donné de lire. Je me suis rarement autant ennuyé dans ce livre. L’action y est inexistante: Un groupe de clones doit créer un conscience informatique pour gérer l’intelligence informatique du vaisseau à bord duquel elle se dirige vers le néant.
Ce livre est bardé de conceptions mathématiques sensées expliquer ce qu’est la conscience, mais à moins d’être docteur en mathématique où toxicomane plus on lit moins on comprend. Je suis dur surtout avec herbert et croyez moi ce n’est pas agréable pour moi.
Oui on pourrait y retrouver un huis-clos sartrien mais codeiné dans ce livre, qui pourrait ne pas déplaire, avec des discussions à n’en plus finir entre l’aumonier psychiatre, l’informaticien, la biologiste… On en retient qu’une conscience pour fonctionner ne doit pas être conditionné par la morale. Le personnage de Bickel bien suffisant au départ va aller jusqu’au seuil de l’inconscience pour faire aboutir son projet.
http://sfsarthe.blog.free.fr

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