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Les Infortunes de la Vertu – D.A.F. de Sade

Genre :  roman, littérature érotique, classique, conte, philosophie, littérature française
Auteur : D.A.F. de Sade
Année :  1787
Nombre de pages : 256

Résumé : Hé oui, je suis retournée dans Sade, à mon corps défendant mais pour la bonne cause, c’est à dire toi public! Je l’avais lu il y a moult années et mon seul souvenir, c’était un peu d’excitation, et sinon, Justine qui mange du caca. Apparemment, c’est le plus grand kif de Sade, à part la torture et le viol, cf. les 120 journées. Mais, comme je te l’ai déjà dit, mon mec idolâtre ce gars, alors je cherche à comprendre, tu vois, et je dépasse un peu ma nausée chiottesque pour m’y jeter.
Mais revenons à nos moutons. Donc, deux gamines de bonne famille, sont envoyées au couvent par les darons, parce qu’il faut bien les éduquer pour bien les marier. Pas de bol, les payeurs parents meurent. En bonne charité chrétienne qui n’est bien ordonnée que lorsque ne concerne son propre intérêt, les gamines se font virer du couvent. Toi, tu rentres, toi, tu rentres plus. Elles ont un peu d’argent de poche, parce que, quand même, les parents avaient un peu de pognon, mais pas de quoi mener la grande vie. Les frangines qui ne voient pas l’avenir de la même façon, se séparent donc pour trouver chacune une place. Juliette je t’aime, l’aînée, clairvoyante, se dit que, pour vivre heureuse, l’amour et l’eau fraîche ne suffisent pas, et que du pognon c’est bien aussi. Comme elle n’a que sa petite personne en bien à faire fructifier, elle rentre au bordel, et besogne bien. En grandissant, elle arrive à charmer quelques vieux richards et fait de bonnes épousailles. A elle la belle vie.
Justine, la ch’tiote, se dit que l’amour et l’eau fraîche, c’est bien, mais Dieu c’est mieux. Et elle, n’est pas prête à se servir de sa vertu. A ce moment-là, je me demande pourquoi elle ne devient pas novice. Mais bon, ce serait trop simple. Comme elle ne sait pas plus faire grand chose que sa soeur, elle se cherche une place de servante. De la propale, il y en a, mais que chez des vieux coquins pervers, qui adorent enculer (et dans tous les sens du terme, ma bonne dame). Au départ, elle fait la fine bouche, mais quand le pécule s’épuise, il faut bien accepter les places qui se présentent. Bon, à chaque fois, ça se finit mal pour elle. Et comme Justine est un peu con espère apitoyer quelqu’un dans ce bas monde, à chaque nouvelle opportunité, elle raconte les malheurs qui lui sont arrivés. Et ça, ça excite toujours un peu plus, et elle s’en prend encore plus plein le cul ou la chatte ou la gueule.

Le remords ne prouve pas le crime, il prouve seulement une âme facile à subjuguer.

Ce que j’ai aimé : J’aurais tellement aimé lui foutre des tartes dans la tronche à Justine. Mais j’ai fini quand même par soutirer à mon mec : « Nan, moi ce que j’aime chez Sade, c’est son style d’écriture. Parce que c’est vrai que les scénars, il tourne quand même un peu en boucle… » Un grand mystère de l’univers vient d’être éclairci.

Ce que je n’ai pas aimé : Ah ben, encore une fois, beaucoup de vieux pervers, de caca dans la bouche, toussa, toussa. Bon, à ma première lecture, j’avais trouvé ça un peu fou et génial. Aujourd’hui, et après les 120, j’ai un peu une impression de dents du fond qui baignent. Bon c’est à lire quand même, parce que c’est vachement plus abordable que les 120, et que c’est « Le » bouquin de Sade. Mais moi, j’ai donné, merci…

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