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Journal intime

Et une nouvelle année qui recommence

Bon, lors de la raclette en amoureux du samedi soir, Harry était devant la télé. Et la télé, enfin le lampadaire, c’était moi. Ça faisait longtemps, mais il fallait que je déverse toute ma fange intérieure. Alors, je n’avais aucun, mais alors aucun grief contre mon cher et tendre. Mais en ce moment, j’en ai un peu marre de ma vie. Toute mon énergie est consacrée à aller au travail tous les jours. Métro boulot dodo. En rentrant, je fais le minimum à la kasbah et ça y est, il ne me reste plus rien. Le week-end, la moindre sortie est une souffrance. Je fais mes nuits la nuit et je suis obligée de faire aussi une nuit de jour. Je cours après mon énergie comme un vieux lapin Duracell moisi. J’ai besoin d’autant me reposer pour survivre à la semaine. Je peux pas m’arrêter sinon c’est la débandade financière. Alors oui, que vaut l’argent face à sa santé. Blablabliblablabla. Je n’ai même plus le cerveau disponible pour lire. Productivité zéro. Et paf, voilà que c’est sorti : « Je suis en souffrance » Enfin voilà un début de lueur d’espoir de quelque chose, un chemin de sortie de la vacuité de mon existence ? Mon mec mi-stoïque, mi-panique : « Euh… » Alors il s’est tapé la diatribe sur la souffrance à sublimer pour sortir l’étincelle artistique. Bon ben voilà, j’en suis là. Bref, il est temps que je prenne des résolutions pour m’engager quelque part. On écrit sur le blog, c’est déjà pas mal?