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Moins Que Zéro – Bret Easton Ellis

Résumé : On est aux alentours de l’anniv’ de WC, alors j’ai décidé de me replonger dans l’oeuvre d’un auteur que j’ai pas mais pas du tout aimé, souvenez-vous. Là, je reviens aux sources, je me tape le premier roman de Bret Easton Ellis. On y suit les aventures de Clay, un petit étudiant qui rentre passer les vacances de Naël chez pôpa-môman. Alors, Clay et ses copains, ce sont de bons gros gosses de riche. Les parents se branlent un peu de tout, il y a donc du pognon, donc de la coke et des putes (et du bronzage). Enfin, ça tapine beaucoup chez les mecs surtout. On écoute du bon son des années 80, et on erre de fête en fête. Clay participe à tout ça, se dope pas mal mais gère. Il est un peu au-dessus de tout ça, il regarde ça avec un oeil détaché, même des morts dans la rue ou un de ses potes se prostituer, ou une gamine de douze ans se faire droguer et violer.

Titre Original : Less Than Zero
Genre :
  roman, littérature américaine, contemporain
Auteur : Bret Easton Ellis
Année :  1988
Nombre de pages : 250

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Ce que j’ai aimé : L’auteur a soigné sa bande son, le petit Clay, il écoute de la bonne zik d’époque. Le style est facile à lire, ça se survole même.


Ce que je n’ai pas aimé : Qu’est-ce que je me suis emmerdée, c’est pas Dieu possible! Un peu comme Clay, et je crois que c’était la volonté de l’auteur : histoire de nous faire passer le côté désabusé de la première génération post-trente-glorieuses. Sur l’internette, les gens ont adoré ou détesté, comme bien souvent avec cet auteur. Moi j’ai surtout beaucoup baillé… Je ne sais pas si j’aurais un jour la force de m’attaquer à la suite.

Je ne veux pas de l’amour. Si je me mets à aimer des trucs, je sais que ça va être pire, que ce sera encore une chose qui me causera du souci. Tout est moins douloureux quand on n’aime pas.

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American Psycho – Bret Easton Ellis

Résumé : Patrick Bateman est un pur golden boy des années 80, qui ne sort que dans des endroits où tu dois connaître au moins cousin machin pour pouvoir réserver. Ses passe-temps avec ses amis? Boire des bières, manger de la cuisine californienne, sniffer de la coke et avoir des conversations « minute-pétasse » :
« Alors, Bateman, fait Craig (et sa voix révèle qu’il n’en est pas à son premier Martini), peut-on ou ne peut-on pas porter des mocassins à gland avec un costume de ville? »
Pendant ce temps-là, on peut être sûr que Bateman pense à sa mousse de cheveux. D’ailleurs, lorsque Bateman nous décrit quelqu’un, il le décrit par les marques (Armani, Bottega Veneta…)
Dès que la fenêtre sociale de Patrick se referme, on bascule dans son univers. Il aime louer des K7 video porno, regarder le Patty Winters Show, baiser et trucider. Et alors là, ça y va! Il en ramène chez lui, de la prostipute à baiser et à découper. Mais il ne se prive pas non plus pour s’en prendre à la terre entière : des bestioles, des pauvres, des étrangers, des homos et des femmes… Tout le monde en prend pour son grade.

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Ce que j’ai aimé : Que ça se termine!

Ce que je n’ai pas aimé : Une fois la répulsion cadavérique passée, mais que reste-t-il de l’histoire? Un héros que l’on n’arrive pas à aimer, ni détester. Patrick Bateman, on s’en fout, malgré les vaines tentatives de l’auteur de rendre ce psychopathe un peu attachant quand il faiblit.Ce livre a été long comme un jour sans pain, inintéressant au possible, j’ai juste l’impression que mon cerveau est devenu l’arrière boutique d’une boucherie, avec du froid et de la viande sanguinolente. Preuve encore une fois par A+B, un livre qui fait scandale et qui défraye la chronique, best-seller qui plus est, ne vaut pas forcément le coup…

Titre Original : American Psycho
Genre :  roman, littérature américaine, thriller, horreur
Auteur : Bret Easton Ellis
Année : 
1991
Nombre de pages :
520

« La civilisation ne peut exister sans quelques contraintes. Si nous suivions toutes nos impulsions, nous nous entretuerions. »