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3001 : L'Odyssée finale – Les Odyssées de l'Espace 4 – Arthur C. Clarke

 

3001 L'odyssée finaleTitre Original : 3001 : The Final Odyssee
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : Arhur C. Clarke
Année :  1997
Nombre de pages : 315

Résumé : Après un premier et deuxième volets très bons, un troisième volet plutôt nul, j’attendais impatiemment de voir comment Clarke allait se dépatouiller pour terminer cette odyssée.
A la dérive, dans les confins du système solaire, dans la ceinture de Kuiper, on repêche le corps en hibernation de Frank Poole. Si tu as oublié, c’est le mec qui dérivait dans l’espace depuis que Hal avait pété les plombs. Comme la vie est bien faite, et comme avec la science-fiction on peut te faire avaler (presque) n’importe quoi, on le ramène à la vie mille ans plus tard. Forcément, le gars « constituait une pièce de musée d’une valeur inestimable ». Il est donc choyé par ses contemporains et est un peu en décalage : « il fut flatté de découvrir à quel point ils connaissaient bien l’histoire de Discovery, devenue un grand classique de l’Âge de l’espace. Elle représentait pour eux ce qu’une saga viking pouvait représenter à ses yeux, et il ne pouvait s’empêcher de songer que lui-même se tenait à mi-chemin entre l’époque du Goliath et celle où les premiers navires traversaient l’océan Atlantique. »
Comme il apprend que David Bowman continue à se manifester de temps, il décide d’aller sur Europe malgré l’interdiction pour prendre contact avec lui. Poole va essayer de comprendre ce qu’il se cache derrière les monolithes et comprendre quel est leur but.

Ce que j’ai aimé : Le clin d’oeil à Susan Calvin, la robopsychologue. Sinon, comme dans tous les tomes de ces Odyssées, Clarke est très fort pour nous faire voyager dans le système solaire. On en devient presque des passionnés d’astronomie.
Ce que je n’ai pas aimé : Ben là encore, mes espoirs sont bien déçus sur ce final. Il nous ramène un personnage qu’on avait presque oublié, et donc passe la première moitié du roman à l’adapter à cette société du quatrième millénaire : on s’en fout, que de temps perdu qui ne fait pas avancer l’intrigue. Heywood Floyd, qu’on attendait impatiemment comme fil conducteur, est complètement zappé. Le cycle entier a eu beau être écrit sur trente ans, j’ai l’impression que Clarke ne s’est pas relu avant d’entamer les suivants. Et puis bon, encore une fin qui ne rime à rien, un peu sortie de sous le chapeau. Et puis bon, il s’attendait sûrement à ce que ce soit porté sur le grand écran, car le final est plus digne des studios hollywoodiens : on pète tout et advienne que pourra.

Note : 2/5
DianaCagothe

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