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Les Animaux Dénaturés – Vercors

les animaux dénaturésGenre :  roman, philosophie, fantastique, littérature française
Auteur : Vercors
Année :  1952
Nombre de pages : 318

Résumé : Doug se promène dans le parc, quand soudain, il aperçoit une blonde auprès de qui il fait bon, fait bon… Pardon, je m’égare. Donc Frances, qui soit-dit en passant m’apparaît de plus en plus être un prénom de merde : je pense à Frances Bean Cobain et Frances des Hauts de Hurlevent, toutes sont maudites. Donc, je disais, Frances et Doug commencent à se tourner autour, en tout bien, tout honneur, tout en se voilant la face. Ils ont la plume en commun, pas dans le cul, évidemment, où je pense qu’ils ont plutôt un balai. Elle est écrivaillone et lui journaleux. Bref, pendant un moment, ça se gausse au salon.
Et puis bon, la nature étant ce qu’elle est, ils se disent qu’il y a baleine sous gravier chacun de leur côté, mais le côté maudit du prénom Frances, fait qu’au lieu de se galocher comme il se devrait, elle l’encourage à partir avec une bonnasse en Nouvelle-Guinée (Alyssa Mylano t’aurait envoyé à Kuala Lumpur) pour faire une expédition paléontologique, avec d’autres compères. Doug y va un peu la mort dans l’âme, mais avec la Benz dans le zlip. Voyage, bla-bla, jeune gueule, Papous pour guides, mais des relents de Lost. Bref, ils se perdent, et là, pimpampoum, ils découvrent une nouvelle créature, qu’on surnomme vite Tropi, dont on n’arrive pas trop à déterminer si ce sont des singes ou des hommes et donc on va débattre de ça dans tout le bouquin, entre quelques giclettes de la braguette de Doug. Mais il va falloir s’y atteler, parce que de gros intérêts économiques en jeu. Et le capital, ça n’attend pas!
Ce que j’ai aimé : Ça se lit relativement vite, et il ne faut pas s’attacher au différentes couv’ moches qui  jalonnent ses éditions. C’est un classique du fantastique à la française, donc il faut l’avoir lu, et c’est super abordable pour un collégien.
Ce que je n’ai pas aimé : Bon, ça n’est du fantastique que parce ça ravive le « chaînon manquant », et en parlant de ça, je repense au « Père de nos Pères » de Werber : c’est une thématique qui est à chaque fois foirée. Ici, la philosophie de la place et la définition de l’Homme prennent le dessus, donc bon, à force, ça devient longuet… Et puis, autres temps, autres mœurs, il faut bien le remettre dans son contexte colonialiste avec ses idées de merde…

Note : 3/5
DianaCagothe

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