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Indomptable – La Flotte Perdue 1 – Jack Campbell

indomptableTitre Original : Dauntless
Genre :
 
roman, science fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : Jack Campbell
Année :  2008
Nombre de pages : 379

Résumé : Actuellement, à fond dans le space op militaire, je me suis décidé à lâcher ma Honor adorée pour aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs dans ce domaine – challenge élevé quand même vu le niveau de la série des Honor Harrington. Une petite recherche dans les sombres couloirs de ma librairie favorite et je tombe sur la saga « la flotte perdue« . Ca n’est pas un monstrueux pavtard, en plus, uniquement six opus dans la saga, je prends donc le premier et me lance dans l’aventure.
L’histoire est celle d’une flotte de vaisseaux spatiaux qui est un peu paumée dans l’univers parce qu’elle doit passer par plein de chemins pour rentrer chez elle. Le clou du spectacle c’est que le boss c’est un type congelé depuis un siècle et décongelé pour manager tout ça. Et le type en question était – ou plutôt « est » -, un héros national.
Holalala, on est dans un bon vieux nanar à la SAS, ça se lit facilement, le scénar est assez télescopé (c’est le gentil qui gagne toujours) et les psychologies des protagonistes sonnent plutôt bien comme un bon Expandables donc on n’a pas trop de mal à comprendre qui fait quoi. La partie managériale propre au style space op militaire n’est pas aussi avancée que chez Honor, on se concentre plus la sur la tôle froissée de vaisseau spatial, ça évite de trop réfléchir, et aux petits coins, on aime ça.
Un détail spécialement appuyé qui revient dans tout le bouquin : la notion de temps de voyage et de transmission de l’information. On sent que Jack Campbell a bossé bien dur pour maquetter les positions des vaisseaux et calculer les vitesses lumière en fonction des distances. C’est plutôt bien fait et ça ajoute le truc en plus.
Bon, je ne vais pas vous cacher que je ne vais pas me jeter sur le numéro deux, d’autant que j’ai déjà attaqué le premier tome de la saga Vorkosigan et que le suivant sera le troisième Honor Harrington, de belles batailles dans l’espace en perspective.
Ce que j’ai aimé : le côté fastoche à lire, pas compliqué.
Ce que je n’ai pas aimé : le côté un peu télescopé à la « Expandables ».

Note : 3/5 

Tristan

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Mission Basilic – Honor Harrington 1 – David Weber

missionbasilicTitre Original : On Basilisk Station
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : David Weber
Année :  1993
Nombre de pages : 496

Résumé : Lire Mission Basilic c’est un peu comme lire Management Magazine … au détail près que là, ça semble écrit par quelqu’un qui a vraiment managé des équipes en situation de crise. Tout y passe : les rapports humains dans une hiérarchie, le management pyramidal, à l’horizontal, où et à quel moment utiliser l’un ou l’autre et même mêler les deux avec finesse. A mon avis ce bouquin devrait servir de bible – ou carrément de réapprentissage de nos managers de proximité qui ont trop suivi les formations toutes stériles sur le sujet.
C’est donc l’histoire d’un petit bout de femme pas très jolie mais qu’on aime parce qu’elle est trop forte, et en plus, elle a un chat à six pattes à qui elle fait des câlins parce que, oui, on peut être commandant de navire de guerre intersidéral et en même temps garder son côté girly. Ce personnage est bien mis en scène, ses émotions bien retranscrites rendent la lecture magique, on est tenu en haleine du début à la fin.
La pauvre bichette, est affectée à un poste placard à faire la circulation avec son zodiac de guerre de l’espace sur un carrefour d’échange de trous de ver qui lie les quatre coins de la galaxie. Le taf est moisi, avec ses moyens c’est perdu d’avance et pourtant, l’auteur nous prouve qu’avec peu de moyen, peu d’hommes – bref pas grand chose – mais surtout des idées bien placées, on peut déplacer des montagnes.
Elle y arrive donc pas trop mal – et là on se dit « ouf! » – sauf que sans s’en être rendue compte, ce carrefour est le centre d’un méga complot. Pas de spoil, je m’arrête donc là pour le pitch.
L’univers est démentiel, on a le droit à de la guerre intersidérale, avec plein de technologies très bien expliquées par l’auteur, il ne fait pas semblant d’inventer des trucs en nous mettant devant le fait accompli – Poul Anderson si tu m’entends prends-en de la graine. C’est très facile à lire, bien rythmé, dès que j’ai terminé le dernier Werber, je me jette sur le deuxième opus (chouette, y en a plein).
Ce que j’ai aimé : J’en ai encore le souffle coupé, mon dernier coup de coeur : la gestion d’équipe, l’action, le rythme, et surtout Honor, le personnage principal.
Ce que je n’ai pas aimé : rien.

Note : 5/5
Tristan

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L’empire caché – Saga des sept soleils 1 – Kevin J. Anderson

lempirecacheTitre Original : Hidden Empire
Genre :
  
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Kevin J. Anderson
Année : 2002
Nombre de pages : 670

Résumé : L’histoire commence par une expérience réalisée par la race humaine : transformer une géante gazeuse en soleil grâce à un trou noir afin de terraformer ses lunes pour y habiter (fastoche quoi).On découvre les races / factions de l’univers : des humains (classique), les humains à la peau verte (déclinaison de la race précédente sauf qu’il kiffent les arbres, un peu style les elfes), les Vagabonds (les clodos de l’histoire mais ils sont quand même hyper cools), les Ildirans (des vrais extraterrestres à la Star Trek) et les Klikiss (des robots intelligents mais on sait pas trop d’où ils viennent et eux non plus d’ailleurs).
Dans chaque race, on a plusieurs protagonistes, ce qui fait grave du monde dans l’histoire mais l’auteur a plutôt bien géré ce point parce que les chapitres sont courts et ne mettent en scène qu’un seul personnage principal – Le titre du chapitre est d’ailleurs celui du personnage du chapitre.
L’univers et ce qu’il s’y passe est assez classique du space opéra : du commerce, de la politique et de l’exploration. Malheureusement, les scènes de guerre sont trop peu nombreuses à mon gout, même si les combats sont joués d’avance, j’aurais aimé un peu plus de feu de l’action et me régaler avec de la tôle de vaisseau spatial froissée.
Dans l’ensemble, j’ai plutôt bien aimé, on ne se lasse pas du bouquin, chaque chapitre raconte son histoire et la multiplicité des protagonistes et donc des chapitres et donc des histoires reste lisible malgré tout. Le pavé de 670 pages se termine avec une envie de lire le deuxième opus donc pari gagné pour Kevin qui semble t-il n’a pas que des amis dans l’univers impitoyable du best-seller SF.
Ce que j’ai aimé : L’univers, le thème, le scénario
Ce que je n’ai pas aimé : Vous le savez, je n’aime pas les pavés (Pavé pour moi = plus de 400 pages), c’est quand même long 670 pages, il aurait pu ne pas faire figurer certains chapitres sans importance et faire moins de pages. Pour moi un auteur qui n’arrive pas à faire tenir son histoire dans 400 pages, il a du mal à tenir le lecteur en haleine. Bon, la ça passe mais c’est un peu limite.

Note : 3/5
Tristan

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Le livre du voyage – Bernard Werber

Titre Original : Le livre du voyage
Genre :
 « OVNI » c’est un style littéraire ?
Auteur : Bernard Werber
Année :  1997
Nombre de pages : 66

Résumé : Il est tard, vous rentrez du boulot et vous tombez par hasard sur ce petit bouquin intitulé « Le livre du voyage ». Un feuilletage plus tard, toujours impossible à décrypter en diagonale, bon, il n’est pas long, je le commence maintenant et je le terminerais demain matin avant d’aller au taf – au même endroit où je l’ai laissé … sauf que vous allez y passer une heure aux petits coins, parce que vous ne pourrez pas décrocher du bouquin.
L’histoire est celle du lecteur qui devient un oiseau et qui va voyager dans plusieurs mondes : celui de l’air, celui de la terre, celui du feu et celui de l’eau. Dans ce voyage, le livre est soit un guide, soit un compagnon. Le guide nous immerge dans une trame scénaristique pendant que le compagnon nous aide à répondre aux questions posées. Ces réponses ne peuvent en effet pas être données par l’auteur car elle nous sont propres : le voyage est initiatique et embrasse un certain nombre de thèmes comme la peur, la mort, la malchance, le système, …
Alors si il y a bien un livre des WC c’est celui la : 66 pages, juste de quoi traîner une toute petite heure aux petits coins. L’auteur nous emmène dans un voyage et la seule chose que le lecteur ait à faire est de se laisser porter. On réfléchit aux thèmes posés. L’auteur, de son côté essaye de rester spectateur de nos réponses et nous endoctrine un peu mais pas trop de réponses toutes faîtes. On est la dans un univers complètement Werberien, avec un mélange de fantastique, d’onirique et aussi bien réel par les mises en situation.

Ce que Tristan a aimé : L’idée du bouquin, le côté ovni.

Ce que Tristan a moins aimé : Difficile de trouver un point noir au livre, soit on adore, soit on déteste, je suis tombé dans la première catégorie.

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La patrouille du temps – La patrouille du temps 1 – Poul Anderson

lapatrouilledutempsTitre Original : Guardians of time
Genre :
  roman, science-fiction
, time opera, littérature américaine
Auteur : Poul Anderson
Année :  1960
Nombre de pages : 288

Résumé : C’est l’histoire de Manse Everard qui trouve un taf de « patrouilleur du temps », le style de taf hyper secret qui ne se trouve pas à tous les coins de rue. L’idée est simple, le voyage dans le temps a été découvert dans un futur très lointain et dans ce job, Manse doit faire en sorte qu’aucune modification du passé n’arrive afin de préserver le futur. Pour chacune de ces quatre nouvelles, Manse est transporté dans une autre époque avec un collègue à lui , il analyse la situation, se retrouve piégé, emprisonné, bref en difficulté et par une pirouette, retrouve son vélo à voyager dans le temps et parvient enfin à ses fins.
A l’instar du Doctor Who, on a plusieurs nouvelles qui mettent en scène le héros dans différentes époques du temps et qui a une mission à remplir à chaque fois. L’auteur écrit plutôt bien même si l’organisation du bouquin laisse à désirer : les chapitres sont très longs, il est donc un peu difficile de saisir le rythme de l’histoire.
Autant vous prévenir, je suis fan de science fiction alors quand j’attaque un bouquin, c’est ce que j’attends. Et là, je déchante, l’univers n’a rien à voir avec cela. Le time opéra n’est qu’une simple succession de nouvelles à des époques différentes. Les questions relatives aux paradoxes sont écartées et le voyage dans le temps en lui-même n’est pas techniquement expliqué. Ces histoires sont divertissantes pour un amateur de nouvelles d’aventures, mais pas vraiment de science-fiction dedans à mon gout. A réserver à quelqu’un qui veut se mettre à la SF mais qui n’ose pas trop de peur de tomber dans quelque chose de trop technique.
Ce que j’ai aimé : la clarté du bouquin, la facilité de lecture
Ce que je n’ai pas aimé : peu crédible car l’auteur évince d’entrée de jeu la technique du voyage dans le temps ainsi que les problématiques inhérentes au voyage dans le temps (paradoxes, …).

Note : 2/5

Tristan

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La voix des morts – Le Cycle d'Ender 2 – Orson Scott Card

lavoixdesmortsTitre Original : Speaker for the Dead
Genre :
  romanscience-fiction, planet opéra, littérature américaine
Auteur : Orson Scott Card
Année :  1986
Nombre de pages : 464
Résumé : La Stratégie Ender avalée, une décision s’imposait : continuer le Cycle d’Ender à fond les ballons. Et la, le drame : le petit bout de chou à 35 ans, il débarque sur une planète et va y rester jusqu’à la fin, le space opéra du premier opus se transforme en science fiction werberienne mais du Werber, il n’y a que Werber qui sache le faire.
Ender est maintenant une sorte de prêtre / détective / juge, dans le bouquin on appelle ça un porte parole des morts. Il débarque donc sur la planète Lusitania pour enquêter sur la mort d’un gus qui s’est fait découper par des extraterrestres qui ressemblent un peu aux humains. Il se rend vite compte que ça ne va pas être du gâteau parce qu’un secret très secret permettrait de démêler le sac de nœuds mais que si on découvre ce secret on meurt.
L’univers dans lequel nous plonge l’auteur est plutôt beau, la planète nous est décrite avec des détails qui nourrissent correctement l’intrigue, les protagonistes nous apparaissent avec des personnalités crédibles également.
Le thème de la colonisation est décortiqué, l’auteur nous transmet un point de vue qui est que chacun doit rester à sa place en respectant les coutumes des autres sans pour autant être hypocrite et prendre les colonisés pour des barbares demeurés.
L’intrigue marche bien, ça tient la route, et toujours aussi bien écrit que le précédent. Je ne vais ceci dit pas me ruer sur le troisième opus ayant un peu été déçu par celui la.
Ce que j’ai aimé : L’univers, l’intrigue.
Ce que je n’ai pas aimé : Ne pas avoir ce qui m’a fasciné dans le bouquin précédent à savoir un space opéra magistral et mon petit bonhomme auquel je me suis attaché.
Note : 3/5Tristan

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La Stratégie Ender – Le Cycle d'Ender 1 – Orson Scott Card

strategieenderTitre Original : Ender’s game
Genre :
  roman, science-fiction, space opéra
, littérature américaine
Auteur : Orson Scott Card 
Année :  1985
Nombre de pages : 460

Résumé : C’est l’histoire d’un petit bonhomme (Ender) qui a 6 ans et qu’on envoie dans l’espace se former à être commandant de guerre intergalactique. Les débuts sont difficiles, il ne s’intègre pas parce que le colonel qui le suit fait tout pour qu’il ne se sente jamais à l’aise. Il s’avère être un génie, relève les défis avec brio et il s’en sort plutôt pas trop mal même si les brimades se succèdent les unes après les autres. Sa team devient number one dans leur salle de jeu de guerre en apesanteur contre les autres teams. Les choses se gâtent de plus en plus au fur et à mesure que l’histoire avance et le chef de guerre qu’il est se révèle de plus en plus génial même si il est toujours un petit bonhomme qu’on persiste à trouver vraiment adorable tellement il est touchant.
Dès le départ l’auteur nous emmène dans un space opéra à l’intérieur de cette station spatiale de formation militaire qui met en scène les relations entre notre petit chou et ses petits amis ou ennemis. On s’identifie assez facilement à Ender parce qu’il a les mêmes problèmes que n’importe quel enfant, ce qui crédibilise le personnage et du coup l’histoire en général. Ses sentiments sont vraiment bien transmis au lecteur, à la fin on reste scotché on a même l’impression de vivre l’histoire à sa place et on a le souffle coupé.
La stratégie Ender s’inscrit dans le cycle ‘Le Cycle d’Ender‘ en 6 tomes dont le 5e n’est pas traduit en français, dommage parce que je viens d’attaquer le tome 2 et je compte bien tous me les farcir.
Le livre est porté au cinoche pour le 6 novembre 2013, je vous laisse regarder la bande annonce, c’est ici et c’est aussi beau que le bouquin.
Une mention spécialement négative à l’article Wikipédia qui spoil complètement la fin donc contrairement à mon habitude je ne vous donnerai pas ici le lien et vous conseillerai plutôt de lire le livre, il est facile à lire, démentiel et la fin est magistrale. Mon bouquin de l’année.
Ce que j’ai aimé : Le petit chou dans ce space opéra magnifique.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien

Note : 5/5Tristan

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Neuromancien – La Trilogie Sprawl 1 – William Gibson

neuromancien-roman-4749345whsnaTitre Original : Neuromancer
Genre :
  roman, science-fiction, cyberpunk
, littérature américaine
Auteur : William Gibson 
Année :  1984
Nombre de pages : 300

Résumé : C’est l’histoire d’un type qui s’appelle Case et dès les premières pages, on a un peu pitié de lui : le pauvre bonhomme est drogué, un peu mal en point et n’a plus de taf parce qu’il lui a été injecté une neurotoxine qui ne lui permet plus de se connecter aux ordinateurs. C’est ballot parce qu’il est un hacker hyper fort mais c’est quand même tant pis pour lui parce qu’il a cherché à doubler son ancien employeur qui lui a fait payer sa fourberie par la neurotoxine. Bref, heureusement, un autre employeur pointe le bout de son nez et lui permet de rempiler.
L’univers est absolument génial, hyper avant-gardiste (écrit en 1984), des ordinateurs par lesquels on se connecte par des électrodes branchées à la tête, un monde virtuel remplis de firewalls, des intelligences artificielles, des organes bioniques … on se dit que l’auteur à tout compris et le bouquin mérite sont statut de roman fondateur du mouvement cyberpunk. On n’a pas de mal à imaginer que les frères Wachowski ont largement puisé là-dedans, ils sont donc démasqués.
Mais, et oui il y a un mais, l’écriture est à vomir, c’est très brouillon. Les protagonistes sont nombreux, William les appelle parfois par leur nom, parfois par leurs surnoms, les lieux, pareil et du coup, il faut lire le livre d’un trait. Donc, si comme moi, vous êtes un être humain et que vous ne pouvez par lire 300 pages d’un coup d’un seul sans manger, ni dormir ni avoir une vie sociale, vous êtes perdus à chaque réouverture de page. Les pages se lisent, se relisent et se rerelisent encore pour pouvoir suivre le fil du scénario, c’est long, long long.
Ce que j’ai aimé : Le scénario, l’univers.
Ce que je n’ai pas aimé : L’écriture horrible, 300 pages interminables.

Note : 2/5
Tristan

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Destination vide – Programme Conscience 1 – Frank Herbert

destinationvideTitre Original : Destination : Void 
Genre :
  roman, science-fiction
, littérature américaine
Auteur : Frank Herbert
Année :  1966
Nombre de pages : 294

Résumé : C’est l’histoire d’un groupe de scientifiques / ingénieurs qui sont en route vers le système de Tau Ceti dans un vaisseau spatial avec 3000 clones qui pioncent et qu’ils sont censés réveiller une fois arrivés à destination. Jusque la c’est plutôt bateau, l’ami Frank ne nous sert pas le scénar du siècle. Sauf que – ben oui quand même il y’a un truc – cette expédition est une vaste supercherie, à Tau Ceti, y’a aucune planète habitable, les pannes à l’intérieur du vaisseau sont déjà programmées depuis le départ. Ils vont donc, pour pouvoir remettre le bousin en route créer une conscience artificielle qui va manager les ordinateurs de bord. Mais pourquoi tant de haine ? Parce que le patron sur terre s’est mis en tête que ça ne peut être que dans des conditions aussi désastreuses qu’ils peuvent créer un truc aussi énorme.
Tout au long du bouquin, au travers de nos joyeux drilles, l’auteur philosophe sur la notion de conscience sur fond de science fiction. Tout y passe, la religion, la mort, la frustration, bref c’est très psychanalytique.
La mise en scène est très bonne au début, le vaisseau est très bien foutu on s’y croirait mais le huis clos n’en termine pas et on se lasse assez vite d’être dans la même cabine de pilotage sans aucune action. Les 294 pages auraient pu tenir en 150 pages et on ne se serait pas ennuyé. À réserver donc à un public amateur d’essais sur la psychanalyse plutôt qu’à des amateurs de science fiction ou ça tire dans tous les coins et ou on visite pleins de planètes.
Ce que j’ai aimé : la mise en scène, l’idée de base du bouquin
Ce que je n’ai pas aimé : trop long

Note : 2/5 

Tristan

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Troisième humanité – Troisième humanité 1 – Bernard Werber

Résumé : Quand on attaque un Werber, on sait à quoi s’attendre : une histoire d’abord plutôt banale et qui décolle ensuite vers un univers psychédélique. son précédent bouquin (le rire du cyclope) n’ayant pas vraiment été captivant, il fallait bien que Bernard reprenne du service et nous donne du Cycle-des-Dieux-like en veux tu en voila.
Et bien la, on est servi, ça démarre tranquillement par une équipe de paléontologues qui va farfouiller sur la calotte glaciaire et on s’attend bien à un truc qui va nous mettre en baleine : ces gugus nous dégotent un squelette congelé d’un homme de 10 mètres de haut. Vous aurez deviné que c’est la première humanité et le titre étant ce qu’il est, on devine le fil conducteur de l’histoire.
L’univers dans lequel nous plonge l’auteur est dans la même veine que dans le Cycle Des Dieux c’est à dire parfois onirique, parfois dramatique et parfois humoristique, c’est riche, ça fait voyager et on aime ça. Aucun détail n’est laissé au hasard ou sans une explication rationnelle, ce qui ne laisse jamais le lecteur dubitatif ou avec une impression de « mange ce que je te donne sans réfléchir et tais toi », bref ça tient la route.
Plusieurs histoires sont menées en parallèle toutes liées les unes aux autres de sorte qu’on n’ai pas le temps de s’endormir sur une histoire toute plate. Ces histoires construisent un scénario qui est plutôt bien bossé et même si les rebondissements sont un peu visibles à mille kilomètres on a envie d’en savoir plus.
En conclusion, ça se lit facilement, les 500 pages passent très vite et on attend impatiemment le tome 2, à réserver toutefois à un public Werberien averti qui peu vite dérouter certains.

Ce que Tristan a aimé : L’univers très particulier de Werber, sa richesse, les émotions véhiculées, la réflexion sur l’Homme et l’avenir de l’humanité.

Ce que Tristan a moins aimé : Devoir attendre le tome 2.

Titre Original : Troisième Humanité
Genre :
  roman, science-fiction, fantastique, littérature française
Auteur : Bernard Werber
Année :  2012
Nombre de pages : 502

Si c’est vert et que ça remue, c’est de la biologie.
Si ça pue, c’est de la chimie.
Si ça ne fonctionne pas, c’est de la physique. S’il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, dites que c’est évident. La théorie c’est quand çà ne marche pas, mais que l’on sait pourquoi.
La pratique, c’est quand ça marche, mais qu’on ne sait pas pourquoi.
Quand la théorie rejoint la pratique, ça ne marche pas et on ne sait pas pourquoi.

Si tu veux me soutenir, je te file un lien affilié pour acheter le bouquin. C’est un lien affilié Amazon (saymaljesaismaissitasmieuxjeprends), tu peux t’en servir pour aussi acheter autre chose.