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Elric des Dragons – Elric 1 – Michael Moorcock

Elric des dragonsTitre Original : Elric of Melniboné
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Michael Moorcok
Année :  1972
Nombre de pages : 1972

Résumé : C’est la décadanse (oui, à défaut d’être la Soca Dance) à Melniboné. Ah, il est loin le temps glorieux de la sublime Ile aux Dragons. Bon, ce pays a toujours une terrible aura dans les Jeunes Royaumes, d’abord par sa position imprenable au bout d’un labyrinthe de rochers marins (malin…). Enfin, y’a quand même des dragons, qui pioncent beaucoup, certes, et puis de grands sorciers, et ce fut le pays des légendaires épées Stormbringer et Mournblade, avant qu’elles disparaissent, autant à tout jamais que la Belle dormira au Bois. Matez-moi cet empereur sur la couv’. Il ne paie pas de mine, l’Albinos, hein? Toujours obligé de se défoncer pour avoir un peu d’énergie, un peu femmelette dans ce monde très beuargh-beuargh-coup-de-poing-sur-la-poitrine. Il est amoureux de sa cousine Cymoril, mais le cousin, Yrkoon, préfèrerait consaguiner avec elle. Et tant qu’à faire, il se verrait aussi bien calife à la place du calife.
Forcément, il va profiter d’une bataillounette navale, pour, à défaut de couler mon porte-avions, pichenetter Elric par dessus bord. Mais, mais, comme tu as pu le constater dans le titre, on n’en est qu’au premier tome du cycle…

Ce que j’ai aimé : Je rentre enfin dans ce cycle mythique. Car, oui, il m’a échappé pendant toutes ces années. Si tu aimes que ça aille vie, de l’action, et tout le babouin, c’est fait pour toi. Il y a plein de tomes, mais ils sont gros comme de la peau de chat. Fonce! Si t’es amateur du genre, il y a tout le bazar du style : du dragon (même si on n’en a pas encore trop vu), de la grosse épée, du muscle, de la sorcellerie, du chaos, et toutes sortes d’alignements rôlistiques). Et puis Elric, qui fait beaucoup penser à Lestat, est quand même plutôt pas mal travaillé. Tu ne sais pas tellement comment il va basculer, il te surprend là où tu ne l’attends pas.

Ce que je n’ai pas aimé : Il y a quand même de bons gros clichés du genre, mais forcément, quand tu en es un monument. Sinon, toutes mes malédictions vont à l’auteur et à l’éditeur pour deux raisons :
– La préface : on est d’accord, on débute un cycle pour y passer un bon moment, s’identifier à des persos, vivre leurs aventures, bref, le tourbillon de la vie… Alors pourquoi, mais alors pourquoi RACONTER LA FIN DU CYCLE DANS LA PREFACE???
– La postface : je croyais avoir tout vu dans la préface, mais non, également de TRES GROS SPOILS sur la suite du cycle.
Je vous hais tous…


Note : 3/5
DianaCagothe