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Berazachussetts – Leandro Ávalos Blacha

BerazachussettsTitre Original : Berazachussetts
Genre :
  fantastique, roman, zombies
, apocalypse, littérature argentine
Auteur : Leandro Ávalos Blacha
Année :  2007
Nombre de pages : 212

Résumé : Quatre anciennes instits, copines pour la vie et encore pimpantes, trouvent, un soir de balade, une obèse punk répondant au joli nom de Trash (toute ressemblance avec un personnage bien connu est fortuite, évidemment). Elle est à moitié endormie, à l’agonie sur le bord de la route. Comme c’est un quartier assez mal fréquenté et où nombre de femmes se font violer puis filmer, les drôles de dames décident de la secourir. Elles ne vont pas tarder à découvrir qu’il s’agit d’une zombie, même si ça n’a pas l’air de vraiment les choquer. L’arrivée de cette nouvelle dans le groupe va entraîner leur séparation, toutefois Trash n’en étant pas vraiment la cause. On pourra suivre leurs aventures dans cette ville ressemblant étrangement à Buenos Aires, jusqu’à la destruction de celle-ci.

Ce que j’ai aimé : La 4e de couv’ : quand j’ai lu le petit résumé, j’ai tellement pensé à moi qu’il fallait que ce livre intègre ma trashothèque… Je l’ai commencé et lu d’une traite. C’est complètement barré et ça part un peu dans tous les sens, et on s’attache vite aux personnages. En plus, sous couvert de n’importe quoi, l’auteur nous laisse une belle analyse de la société argentine, des plus pauvres aux plus riches. J’ai adoré le personnage de Periquita, l’handicapée que chacun dans la ville doit héberger une journée, et qui détient à elle seule les moyens de faire chanter absolument tout le monde.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, j’ai tout kiffé ma race!

Note : 5/5

DianaCagothe
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Les Chants de Maldoror – Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont

Les Chants de MaldororGenre :  poésie, prose, fantastique, épopée, littérature française
Auteur : Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont
Année : 1869
Nombre de pages : 171

Résumé : Difficile de résumer les Chants de Maldoror. Il s’agit d’une suite de paysages et de scènes. Le fil conducteur de tout ça est le personnage de Maldoror, un être mauvais et malfaisant, qui se moque et se rit de tout. C’est une œuvre complètement barrée. La première phrase du livre nous met tout de suite dans le bain et sert de bon « Parental Advisory/Explicit Content« :
« Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison; car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre. »

Ce que j’ai aimé : Ça ne correspond à rien de ce que j’avais lu auparavant. Je trouve dommage qu’aucun de mes profs de français ne me l’ait mis entre les mains, parce que je pense que c’est à cette époque qu’on peut vraiment le plus savourer cette oeuvre. C’est un livre qui résume bien et est fait pour parler à la révolte adolescente : il est fait pour les ados, ou les goths notoires.
Ce que je n’ai pas aimé : Je suis un peu trop âgée pour m’être complètement laissée emporter par le voyage vertigineux de Lautréamont, ou bien il ma manque un peu de LSD.

Note : 4,5/5

DianaCagothe
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Troisième humanité – Troisième humanité 1 – Bernard Werber

Résumé : Quand on attaque un Werber, on sait à quoi s’attendre : une histoire d’abord plutôt banale et qui décolle ensuite vers un univers psychédélique. son précédent bouquin (le rire du cyclope) n’ayant pas vraiment été captivant, il fallait bien que Bernard reprenne du service et nous donne du Cycle-des-Dieux-like en veux tu en voila.
Et bien la, on est servi, ça démarre tranquillement par une équipe de paléontologues qui va farfouiller sur la calotte glaciaire et on s’attend bien à un truc qui va nous mettre en baleine : ces gugus nous dégotent un squelette congelé d’un homme de 10 mètres de haut. Vous aurez deviné que c’est la première humanité et le titre étant ce qu’il est, on devine le fil conducteur de l’histoire.
L’univers dans lequel nous plonge l’auteur est dans la même veine que dans le Cycle Des Dieux c’est à dire parfois onirique, parfois dramatique et parfois humoristique, c’est riche, ça fait voyager et on aime ça. Aucun détail n’est laissé au hasard ou sans une explication rationnelle, ce qui ne laisse jamais le lecteur dubitatif ou avec une impression de « mange ce que je te donne sans réfléchir et tais toi », bref ça tient la route.
Plusieurs histoires sont menées en parallèle toutes liées les unes aux autres de sorte qu’on n’ai pas le temps de s’endormir sur une histoire toute plate. Ces histoires construisent un scénario qui est plutôt bien bossé et même si les rebondissements sont un peu visibles à mille kilomètres on a envie d’en savoir plus.
En conclusion, ça se lit facilement, les 500 pages passent très vite et on attend impatiemment le tome 2, à réserver toutefois à un public Werberien averti qui peu vite dérouter certains.

Ce que Tristan a aimé : L’univers très particulier de Werber, sa richesse, les émotions véhiculées, la réflexion sur l’Homme et l’avenir de l’humanité.

Ce que Tristan a moins aimé : Devoir attendre le tome 2.

Titre Original : Troisième Humanité
Genre :
  roman, science-fiction, fantastique, littérature française
Auteur : Bernard Werber
Année :  2012
Nombre de pages : 502

Si c’est vert et que ça remue, c’est de la biologie.
Si ça pue, c’est de la chimie.
Si ça ne fonctionne pas, c’est de la physique. S’il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, dites que c’est évident. La théorie c’est quand çà ne marche pas, mais que l’on sait pourquoi.
La pratique, c’est quand ça marche, mais qu’on ne sait pas pourquoi.
Quand la théorie rejoint la pratique, ça ne marche pas et on ne sait pas pourquoi.

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