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Les vacances d'un serial killer – Mémé Cornemuse 1 – Nadine Monfils

Les vacances d'un serial killerGenre :  roman, polar, humour, littérature belge
Auteur : Nadine Monfils
Année :  2011
Nombre de pages : 251

Résumé : Fonske, propriétaire d’une fabrique de boulettes sauce lapin, est sur le départ pour des vacances en famille. Sa femme, Josette, la coquette, ne rêve que de strass et de paillettes. Leurs enfants, Steven (en hommage à Seagal) et Lourdes (en hommage à Madonna) sont en pleine adolescence et font preuve d’un entrain, pfiou, déroutant! Mémé, la mère de Josette, est également de la partie, elle embarque dans la caravane accrochée au bijou d’Alfonse (sa bagnole, of course). Sauf que sur la route des vacances, un motard va piquer le sac que Josette avait sur ses genoux avec tout l’argent des vacances. Il va être retrouvé mort par les deux ados dans la station service suivante. Entre-temps, personne n’aura vu que la caravane s’est décrochée. Mémé, qui ne tient pas à rester sur le carreau, décide de braquer un petit couple et de les prendre en otage. La suite du roman raconte l’éclatement de la famille, ainsi que leurs aventures respectives.
Ce que j’ai aimé : La couverture, de Sargologo, avec une jolie petite caravane bien vintage, qui me rappelle bien des souvenirs.
Ce que je n’ai pas aimé : Déjà, faire un chapitre par page et demie (et en recommencer un nouveau sur une nouvelle feuille), écrire gros, pour un si petit livre, je trouve que c’est du gâchis de papier et bon, ça pourrait faire baisser le tarif! Tu me diras, quand je vois le prix de l’epub, j’ai juste envie de chialer pour les futurs acheteurs.
En ce qui concerne l’histoire, je pense que l’auteure s’est posée devant son apéro, s’est demandée qu’est-ce qu’elle pouvait pondre pour que son éditeur arrête de la faire chier. J’imagine qu’elle a commencé à mater le replay pour trouver l’inspiration. Et puis là, elle a dû tomber sur une redif de « Confessions Intimes » et ça a du faire tilt, telle une boule de flipper qui roule, dans sa tête. Vu qu’apparemment, son style, c’est le polar, elle nous a remixé « Confessions intimes » avec Tarantino. Sauf que la mayonnaise a raté. Elle y a mis un oeuf un peu avarié. Bah oui, les persos de « Confessions Intimes » ont un côté attachant, même si on aime à se moquer d’eux. Là, Nadine, elle ne fait rien pour qu’on s’y attache (ou même qu’on les déteste, peu importe). Ses personnages sont tellement stéréotypés qu’ils en viennent à être désincarnés.
En plus, l’histoire n’a ni queue ni tête. Nadine accumule les actions et les rebondissements « à la con », histoire de combler le vide intersidéral de son oeuvre. N’est pas Tarantino qui veut…
De toute façon, ça partait mal entre ce livre et moi, vous savez pourquoi? L’éditeur nous a collé, en début de livre, toute une page de citations de gens célèbres qui nous disent le plus grand bien de l’auteure. Et vas-y, que ça se pourliche les babines! Mais moi, je trouve ça bizarre, cette auto-promo, surtout que, c’est bon, on a acheté le livre, la pub, il n’y en a plus besoin. Ça me fait penser aux DVD que tu achètes plein pot et sur lequel on te colle un message « Pirater, c’est mââââl » (que tu ne peux pas zapper en plus), à tous ces mecs qui adorent se vanter de leur instrument de musique et qui ne font que dans la fausse note. Mais oui, c’est donc ça, l’auteur résume très bien son oeuvre comme elle le fait des relations sexuelles entre Fonske et Josette, c’est « du quick love sans ketchup ni fromage« . T’as tout dit, Nadine!
Spéciale dédicace à Plumpy Cool, qui m’a prêté ce livre (et je suis navrée de cet échec critique!)
Note : 1/5

DianaCagothe

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Pour le Meilleur et pour l'Empire – James Hawes

Pour le Meilleur et pour l'EmpireTitre Original : Speak for England
Genre :
 
roman, littérature anglaise, humour
Auteur : James Hawes
Année :  2007
Nombre de pages : 403

Résumé : C’est l’histoire d’un prof d’anglais, Marley, un peu (beaucoup) looser qui, pour offrir un meilleur futur, à son fils participe à un jeu de téléréalité dont le but est d’être le dernier survivant dans la jungle. Marley va vivre des trucs pas sympas dans la jungle et finit par être recueilli par une tribu de « bons anglais » alors qu’il est à l’article de la mort. Cette tribu est constituée des survivants et descendants de jeunes anglais victimes d’un accident d’avion lors de la Guerre Froide. Ils ont survécu toutes ces années avec la conviction que l’Empire britannique et ses règles étaient la panacée. S’ensuit un choc des générations et des convictions, un retour au pays loin des illusions de la jungle.

Ce que j’ai aimé : A posteriori, ce livre est plutôt intéressant concernant l’histoire de l’empire britannique. J’ai bien aimé aussi la question sous-jacente qui est de savoir qui, finalement, est le sauvage dans l’histoire. C’est toujours sympa de voir les méandres de la pensée humaine.

Ce que je n’ai pas aimé : En revanche, je n’ai pas aimé le style de l’auteur: il m’aura fallu plus d’un an pour le lire tellement j’avais du mal à accrocher! Je n’ai pas aimé du tout les scènes un peu dégueux de bestioles dans la jungle (ça c’est mon côté bébètophobe). Surtout, je n’ai pas aimé la publicité mensongère de ma libraire, à qui j’avais demandé un livre léger et drôle… c’est sans aucun doute pour ça que j’ai eu tant de mal à le lire!

Note : 2/5Cél