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La Sirène rouge – Maurice G. Dantec

Genre :  roman, thriller, policier, road-trip, littérature française
Auteur : Maurice G. Dantec
Année :  1993
Nombre de pages : 575

Résumé : Keuargh? Je reviens avec de la pas SFFF? Bah oui. Eva Kistrensen, blonde sulfureuse et démoniaque est une riche vilaine (mais du genre très, très) à la tête d’un empire mafio-dégueu. Elle a des délires mystico-carnassiers, et étend sa fortune en tournant et revendant des snuff-movies. Sa fille, Alice, une brillante pré-ado, n’a pas l’air de vouer d’autre sentiment filial que la crainte même si elle est étonnement brillante (en même temps, vlà l’instinct de survie qu’il faut pas développer avec une génitrice pareille). Là, où elle commence à devenir une petite fouineuse, c’est quand sa préceptrice disparaît, et que la ch’tiote découvre une cassette vidéo où la jeune fille se fait charcuter. Et des K7, il y en a plein. Ni une, ni deux, Alice va faire un tour au comico. Confrontée à la lourdeur administrative qui menace de la renvoyer illico presto chez môman, elle s’enfuit et se retrouve à se planquer dans une bagnole, et pas n’importe laquelle, celle d’Hugo Toorop, un mercenaire, qui prend la gamine sous son aile et va traverser l’Europe pour la ramener chez son père, tout en fuyant l’armada lancée à ses trousses par la mère Kristensen.

Ce que j’ai aimé : Alors là, je vous dis tout de suite, Dantec, il est dans le panthéon de mes auteurs chouchous. Bien que très controversé, notamment sur ses positions qui se sont radicalisées et devenues des élucubrations en fin de vie, il a parfaitement décrit un univers millénariste dans l’ensemble de son oeuvre. Je l’ai lu à l’époque de sa sortie, et relu quelques fois depuis. Ce roman ne perd pas de sa superbe, et n’a pas trop subi le passage du temps, si ce n’est l’absence de téléphones portables. C’est un road trip hyper rythmé, avec de très vilains méchants, mais des héros très malins. Bon, je simplifie à outrance, mais on a peur pour eux et ça nous donnerait presque envie de passer une nuit blanche avec eux, au bord de la bagnole.
Pour les détracteurs de Dantec, où pour ceux qui n’auraient aucune idée de qui est ce type, c’est un bon roman pour vous, loin de son univers cyberpunk misanthrope désabusé.
Ce que je n’ai pas aimé : Justement, ça ressemble un peu moins au grand Dantec que je connais.

Note : 4/5
 
Pour une fois, je vous propose également une bande son, et celle-ci, pour son côté fin de siècle, on aura tout compris, même les shérifs ceux qu’on achète on les distingue mal des bandits.  Le 666.667 club de Noir Désir : le destin de Cantat et de Dantec ont quelque chose de similaire, des idoles au destin luciférien.

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Millénium – Stieg Larsson

MilléniumTitre Original : Millenium
Genre :
 
 roman, polar, littérature suédoise
Auteur : Stieg Larsson
Année :  2007
Nombre de pages : 2378

Résumé : Pour le premier tome, Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes, deux personnages vont se retrouver à enquêter sur une disparition vieille d’une quarantaine d’années. D’abord, Mikael Blomkvist, ex-journaliste star déchu après un papier mal fichu sur un magnat industriel. Ensuite, Lisbeth Salander, une femelette anorexique, qui parait avoir dix ans de moins que son âge, un peu Goth sur les bords, complètement asociale mais qui a de la ressource. Un autre vieux magnat de l’industrie les embauche pour enquêter sur la mort de sa nièce. Les deux futurs acolytes vont tomber sur un sacré sac de nœuds : famille/meurtres/business, un combo explosif.
Au début du deuxième tome, Super Blomkvist et Lisbeth Salander ne sont plus en contact, le temps a passé. Les deux derniers tomes se concentrent surtout sur l’histoire de Lisbeth. Elle est accusée du meurtre de Dag Svensson, un nouveau collaborateur de Millénium et de sa femme. Le journaliste était sur le point d’achever une grosse enquête à scandale au sujet de la prostitution : nombre de personnes « bien placées » pourraient être amenées à tomber. Super Blomkvist a un peu du mal à croire à la théorie de la police sur la culpabilité de Lisbeth, alors que l’arme du crime porte ses empreintes et que son tuteur, Nils Bjurman, est lui aussi retrouvé mort, la même nuit que les autres.
L’enquête va se poursuivre le long du troisième tome également. On va découvrir que l’histoire de Lisbeth est intimement liée à un gros scandale d’état, impliquant une partie de la Sapö, le service des renseignements. Blomkvist va enquêter pour blanchir son amie, au risque de sa réputation et aussi sa vie.

Ce que j’ai aimé : Moi qui ne suis pas une très grande fan de polars, j’ai compris pourquoi cette trilogie a été un succès mondial. Il ne faut pas avoir peur de plonger dans les plus de deux milles pages du cycle. Comme j’aime assez rester longtemps dans des univers, je me suis sentie comme un poisson dans l’eau. L’écriture de Stieg Larsson est très détaillée, il aime à nous faire visualiser les scènes comme au microscope. Toutefois, l’action n’en pâtit pas du tout, parce qu’il se passe plein de choses tout le temps et le rythme est assez effréné malgré la longueur des pages. L’auteur a trouvé le bon combo pour happer l’imagination et l’attention. Chaque fois qu’on ferme les bouquins pour reprendre une vie normale, on est un peu déchiré.
Cette œuvre a quelque peu changé ma vision du polar, pour une fois, j’ai l’impression qu’on n’a pas eu de gros persos bien stéréotypés sortis de sous les fagots. C’est frais et sombre à la fois. N’hésitez pas à vous jeter dedans. Mais si vous êtes amateurs de café, préparez les cafetières et les thermos. Non seulement les personnages n’arrêtent pas d’en boire, ce qui met l’eau à la bouche, mais vous n’aurez plus envie de dormir tant que vous ne serez pas arrivé au bout au moins du premier tome.

Ce que je n’ai pas aimé : Que la saga se fasse continuer après la mort de l’auteur, alors que ça aurait pu se terminer comme ici. Mais on verra plus tard pour la suite.

Note : 5/5
DianaCagothe
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Alex – Verhaegen 2 – Pierre Lemaître

AlexTitre Original : Alex
Genre :
 
 roman, policier, littérature française
Auteur : Pierre Lemaitre
Année : 2011
Nombre de pages : 400

Résumé : Alex est une fille qui aime à changer de style. Elle affectionne particulièrement les perruques. Je ne dirais pas qu’elle a de multiples personnalités, non, juste une envie de s’amuser. Devant une vitrine, elle s’aperçoit qu’un mec la regarde avec insistance. C’est marrant, sa tête lui dit quelque chose… Elle s’en souvient maintenant, elle l’a eu en face d’elle dans le métro. Sûrement un mec un peu plus relou que les autres. Tant pis…
En rentrant chez elle, le type l’agresse, la fait monter de force dans une camionnette et l’embarque dans un entrepôt désaffecté de la banlieue. Alex s’attend à tout, le viol, la torture, la mort. Pourquoi elle? Parce que c’est elle et qu’il veut la voir crever. Il l’enferme dans une fillette : une cage où elle ne pourra jamais se déplier correctement, la suspend au plafond, la nourrit de croquettes pour animaux et la laisse en compagnie de gros rats d’égouts.

Ce que j’ai aimé : Sous son apparence de bon gros pitch bien classique, ce petit bouquin est très surprenant. Tout d’abord, il est divisé en trois actes où la victime devient bourreau puis victime, mais d’une manière très originale et inattendue. Du coup, le bon gros manichéisme des familles en prend un coup derrière le ciboulot. Et moi ça j’aime bien, les cinquante nuances de gris. Au final, c’est la justice qui triomphe, mais de quel point de vue?
Ce que je n’ai pas aimé : Les flics hyper stéréotypés. Ok, l’auteur se sert des ficelles du genre pour les nouer et les dénouer à sa guise, le résultat est sympa, mais ça donne quand même un côté lassant avant que l’intrigue se mette complètement en place. Et pour rentrer dans l’histoire, c’est chiant.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Cuentos – Edgar Allan Poe

CuentosTitre Original : Cuentos
Genre :
 
nouvelles, fantastique, horreur, polar, classique, littérature américaine
Auteur : Edgar Allan Poe
Année :  2009
Nombre de pages : 307

Résumé : Lors de vacances cette année, on a fini par trouver une librairie en Espagne, mais ça a été dur. Enfin bref, il fallait que je reparte avec un souvenir. J’ai tourné, retourné et retourné, quand mon chéri est apparu avec cet objet entre les mains, j’ai dit banco! C’était l’occasion pour moi de découvrir Poe (oui, honte à moi).
On retrouve dans cette édition hispanique du bicentenaire de sa naissance quatorze nouvelles assez différentes les unes des autres qui montrent un panel assez varié des thématiques abordées par Poe.
Tantôt, il aime se la jouer Sherlock, en enquêtant sur des des faits réels non élucidés, notamment lorsqu’il met en scène le personnage de Dupin, dans trois nouvelles, où celui-ci est vraiment plus futé que la police. Les autres nouvelles sont plus orientées dans un univers sombre, gothique et fantastique qui ont fait sa grande réputation.

Ce que j’ai aimé : Tout d’abord, je vais parler de l’objet. C’est, je crois, le premier livre neuf à couverture rigide qu’on m’offre. Tout de suite, ça plonge dans des sensations de lecture et un univers bien adapté au contenu.
J’ai donc fait durer ce livre, que j’ai mis des semaines à lire, par pur plaisir.
Concernant le contenu, j’ai découvert vraiment Poe. Oui, bon, c’est un classique, bla, bla. Mais il a vraiment une plume de qualité, et une capacité étonnante à te plonger, toi lecteur, dans des univers parallèles. Bref, j’ai adoré.
Ce que je n’ai pas aimé : Ca faisait très longtemps que je n’avais pas lu en espagnol, il a fallu faire de la gymnastique cérébrale.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Play-back – Didier Daeninckx

Play-backGenre :  roman, polar, littérature française
Auteur : Didier Daeninckx
Année :  1992
Nombre de pages : 240

Résumé : Ce livre m’est tombé dessus par-hasard (entre autres), et à la vue du nom de l’auteur, je me suis vaguement souvenu que Kwaite m’en avait parlé sur les bancs de la fac (autant vous dire, ça pique, il y a une quinzaine d’années). Donc bon, comme c’est quand même un ponte frônçais de la littérature noire, fallait quand même qu’on vienne en parler au WC.
Mais revenons à l’histoire : Patrick Farrel, un écrivaillon en mal de publication, voit un jour débouler un ancien copain de régiment, qui lui propose d’être nègre chez Noséné, une boîte d’édition qui ne marche qu’au scandale. Son job, s’il l’accepte, sera de faire une biographie de Bianca B., La chanteuse à succès du moment. Pas de la grande littérature, un bouquin presque prémâché. Farrel, qui est quand même consciencieux demande à la rencontrer. Pour cela, il se rend dans une petite ville de l’Est, Longrupt, où la chanteuse se terre.
Il va découvrir une région sinistrée depuis la fermeture de l’industrie sidérurgique, des êtres abîmés par l’alcool et la misère chez qui il n’y a plus trop de place pour rêver. Et forcément, à peine Farrel arrivé dans le coin, Prima Piovani, l’ex meilleure amie de Bianca B. va être trouvée morte. L’écriture du bouquin va se compliquer.

Ce que j’ai aimé : Ca se lit vite, pour un roman de gare, c’est un roman de gare… Et puis c’est assez marrant de se replonger dans le monde de la starlette des 80’s.
Ce que je n’ai pas aimé : Malheureusement, ça a un peu trop vieilli et c’est un peu kitsch. J’aurais cru que je le lirais plus vite, mais j’ai un peu galéré quand même.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Le Bréviaire du Crime – Ange Bastiani

 

Le Bréviaire du CrimeGenre :  encyclopédie, polar, nouvelles
Auteur : Ange Bastiani
Année :  1968
Nombre de pages : 443

Résumé : Encore un O.L.N.I (le L. c’est pour « littéraire », au cas où) dans notre petit WC adoré. Je vous avoue que le titre est alléchant, mais le contenu plus encore.
Allez, qui n’a pas eu ses petites envies de meurtre, à l’occase, parce que le conjoint, le patron, le boucher (rayez la mention inutile) nous font chier la bite.
Ange Bastiani, nous a fait un petit listing alphabétique de toutes les manières, des plus banales aux plus originales, de se débarrasser de l’objet du conflit. Alors, on a les bonnes vieilles méthodes traditionnelles, comme l’empoisonnement, mais aussi des originales, comme le bain, aux plus farfelues pour les pratiquants de sorcellerie et autres joyeusetés.
Parce que le meurtre, ce n’est pas que le crime en lui-même, mais aussi que faire du colis encombrant restant? Rassurez-vous, l’auteur vous guidera aussi sans problème là-dessus.
Ange Bastiani a fait un énorme travail de recherche pour nous raconter des méthodes utilisées dans des crimes réels, mais aussi de grands crimes de la littérature. Et puis, parce qu’il faut se détendre parfois, la méthode est jalonnée de quelques nouvelles, qui restent dans le thème, bien sûr, mais qui vous distrairont de vos projets machiavéliques.

Ce que j’ai aimé : Je ne suis pas une grande amatrice de romans noirs, mais quand on me l’a offert, j’ai sauté de joie. Ce bouquin est tout simplement génial : d’une part, son style littéraire rétro (c’est une réédition) nous plonge dans une ambiance d’Agatha Christie et d’Audiard à la fois.
Les nouvelles cassent aussi le côté académique du guide pratique, et ça fait du bien.
Encore une fois, il s’agit d’un bouquin idéal pour vos latrines, à lire d’une traite ou à feuilleter au fil des pages. Et puis, bien mis en évidence, ce livre saura aviser vos convives que vous êtes quelqu’un sur qui on peut compter.
Ce que je n’ai pas aimé : Quelques répétitions parfois.
NDLR : Merci aux mecs de La Bicoque pour ce somptueux cadeau d’anniv’!

Note : 4/5
Nancy
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Malavita – Tonino Benacquista

malavitaTitre Original : Malavita
Genre :
 
roman, humour, polar, littérature française
Auteur : Tonino Benacquista
Année :  2004
Nombre de pages : 375

Résumé : Ici, on est dans le polar un peu pas comme les autres. Le méchant, en fait, c’est le gentil héros. Fred, un repenti de La Cosa Nostra, fait partie du fameux programme de protection des témoins du FBI. Le gars est tellement blacklisté chez les mafieux, que pour la première fois, on envoie un protégé hors du territoire des Etats-Unis.
Fred déboule donc avec sa femme et ses deux ados en pleine Normandie, à Cholong-sur-Avre. Il ne peut plus vivre de ses magouilles, et de son savoir-faire, tuer. C’est pour lui une nouvelle vocation qui naît lorsqu’il découvre dans sa demeure une machine à écrire. Lui qui est limite illettré, décide d’écrire ses mémoires, au grand dam à la fois du FBI et de la mafia. Pendant ce temps-là, sa famille, qui n’est plus à une lubie près, essaye de se reconstruire. Sa femme va se lancer à corps perdu dans le bénévolat; son fils, malgré son petit air d’ado pas fini mal dans sa peau, ne rêve que de laver le nom de son père et grimper à son tour les échelons mafieux. La fille, qui s’appelle Belle, bah, fait la belle. Evidemment, la petite ville de Cholong-sur-Avre ne va pas rester tranquille bien longtemps, avec un écrivain américain, ex-mafioso de surcroît, recherché par tous les criminels de la planète.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit hyper vite. C’est un bon roman de plage, ou de vacances, ou à lire dans le jardin. L’écriture est hyper fluide, les personnages très attachants. On se marre avec ces ricains, nomdidiou! Même le rocambolesque de certaines situations a son charme.
Ce que je n’ai pas aimé : Alors ce n’est pas vraiment du au roman, mais au moment où je l’ai commencé, le film venait de sortir en DVD. Une pub à la télé m’a complètement tout spoilé. Argh, marre des bandes-annonces qui révèlent souvent le film! Ça m’a un peu gâché la lecture, puisque je savais plus ou moins ce qui allait se passer.

NDLR : Merci Dagon pour ce prêt!
Note : 5/5
DianaCagothe
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A Table Avec Les Veufs Noirs – Les Veufs Noirs 4 – Isaac Asimov

A table avec les veufs noirsTitre Original : Banquets of the Black Widowers
Genre :
 
nouvelles, polar, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1984
Nombre de pages : 320

Résumé : Bon, ben c’est le troisième volume des Veufs Noirs que je chronique ici. Si tu n’as pas suivi, c’est que tu es à la ramasse, ou que tu ne sais pas te servir de tes flux RSS (je peux te filer un coup de main dans ce cas) ou enfin que c’est la première fois que tu déboules dans nos WC.
Pas grave, dans un accès de sympathie inconsidéré, je vais te refaire un mini-débrief. Les Veufs Noirs, c’est une bande de potes (enfin je crois, parce qu’ils n’arrêtent pas de s’en envoyer plein la tronche), ils se voient une fois par mois au resto. Et ils s’en paient une bonne tranche sur la tronche de leur invité pas si surprise que ça. Comme d’hab, il y a toujours un mystérieux mystère à résoudre et c’est le serveur, Henry, qui trouve toujours la solution.

Ce que j’ai aimé : Comme dit dans les précédents épisodes, Asimov est vraiment un artiste à nous amuser avec des variations autour du même thème. Toujours le même squelette, c’est la cerise sur le gâteau qui change.
Ce que je n’ai pas aimé : Ca en devient presque un peu lassant. La pause s’impose.

Note : 4/5

DianaCagothe
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Retour au Club des Veufs Noirs – Les Veufs Noirs 2 – Isaac Asimov

Retour au Club des Veufs NoirsTitre Original : More Tales of the Black Widowers
Genre : 
nouvelles, polar, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1989
Nombre de pages : 316

Résumé : Au cas où tu sois dans un monde parallèle, c’est la suite de ma dernière chronique. Donc on récapitule : une fois par mois, une bande de potes se retrouve dans un resto. Les règles :
* pas de gonzesses (faut pas déconner),
* chacun son tour, on ramène un invité qui se fera cuisiner en fin de repas,
* être membre du club te vaut l’attribution du titre « Docteur ». Si tu es déjà docteur, tu deviens docteur docteur.
Toutes les nouvelles suivent invariablement le même schéma : tout le monde s’envoie des mots doux à la tête, on passe au brandy et on pose la fatidique question à l’invité : « comment justifiez-vous votre existence? ». Suite à cela, les Veufs Noirs arrivent toujours à trouver quelque chose qui turlupine l’invité, en général une énigme (quand ce n’est pas carrément le but de l’invitation). Tout le monde commence à tergiverser, mais invariablement, ce sera Henry, le serveur qui trouvera la solution.
Ce que j’ai aimé : Le deuxième tome, c’est comme le premier, je ne l’ai pas vu passer.
Ce que je n’ai pas aimé : Ca commence à en faire des nouvelles à ingurgiter.

Note : 4/5

DianaCagothe
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Le Club des Veufs Noirs – Les Veufs Noirs 1 – Isaac Asimov

Le Club des Veufs NoirsTitre Original : Tales of the Black Widowers
Genre : 
nouvelles, polar, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1989
Nombre de pages : 223

Résumé : Une fois par mois, une bande de potes se retrouve dans un resto. Les règles :
* pas de gonzesses (faut pas déconner),
* chacun son tour, on ramène un invité qui se fera cuisiner en fin de repas,
* être membre du club te vaut l’attribution du titre « Docteur ». Si tu es déjà docteur, tu deviens docteur docteur.
Toutes les nouvelles suivent invariablement le même schéma : tout le monde s’envoie des mots doux à la tête, on passe au brandy et on pose la fatidique question à l’invité : « comment justifiez-vous votre existence? ». Suite à cela, les Veufs Noirs arrivent toujours à trouver quelque chose qui turlupine l’invité, en général une énigme (quand ce n’est pas carrément le but de l’invitation). Tout le monde commence à tergiverser, mais invariablement, ce sera Henry, le serveur qui trouvera la solution.
Ce que j’ai aimé : Même si toutes les nouvelles sont construites sur le même schéma, chacun d’elles est un vrai petit plaisir, on ne s’ennuie jamais. Chaque nouvelle est également ponctué par une remise en situation par l’auteur, et c’est très sympa. C’est ma lecture avant dodo du moment, une nouvelle et hop, Morphée! En plus c’est assez marrant de voir Asimov dans un autre registre que la SF : même si ce n’est pas de la grande littérature, ça se lit bien!
Ce que je n’ai pas aimé : Rien.

Note : 5/5

DianaCagothe