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L’œuf de Dragon – Préludes au Trône de Fer 2 – George R.R. Martin

l'oeuf de dragonTitre Original : The Mystery Knights
Genre :
 
 nouvelle, fantasy, médiéval fantastique, littérature américaine
Auteur : George R.R. Martin
Année :  2010
Nombre de pages : 192

Résumé : Nous voici de retour un siècle à peu près avant les aventures de nos chers Stark et Lannister. Les Targaryen sont encore dans la place, même si, comme une fin de race, l’œuf est déjà pourri de l’intérieur.
On retrouve donc nos deux héros : Dunk, le chevalier bon, brute mais pas truand, ainsi que son royal écuyer masqué, Aegon, dit l’Oeuf. Comme bons chevaliers errants, ils parcourent les Sept Royaumes pour mettre à disposition leur chevalerie. Même si ça en a l’air, ce n’est pas une vie trépidante tous les jours, mais plutôt une succession de repas composés de bœuf séché, aussi sympa que du cuir à mâcher. Alors quand un petit tournoi se présente, Dunk s’y jette à corps perdu : il n’espère pas forcément le remporter, juste se faire un peu de maille, pour avoir la cotte (huuu, je me suis déchirée là!).
Ce que j’ai aimé : Pas grand chose. C’était bien de retrouver nos deux héros.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est une nouvelle, donc pas beaucoup d’espace. Et l’auteur, comme à son habitude, nous déploie une situation géo-politique qu’il faut replacer historiquement. Il le fait vite, mal. Donc on a du mal à comprendre le contexte au départ. En plus forcément, on se retrouve dans un nid de vipères, ce qui fait qu’on a du mal à comprendre qui est qui, quel est son intérêt. Bref, je pense qu’il y a erreur de format : ça aurait pu donner quelque chose de bien en roman, mais là, c’est trop dense.

Note : 2/5
DianaCagothe
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L'Epée de feu – Le Trône de Fer 7 – George R.R. Martin

l'épée de feuTitre Original : Song of Ice and Fire, book 3 : A Storm of Swords
Genre :
 
roman, fantasy, politique, médiéval fantastique, littérature américaine
Auteur : George R.R. Martin
Année :  2002
Nombre de pages : 374

Résumé : La guerre continue, les Sept Couronnes sont toujours exsangues et personne ne se dégage pour mettre de l’ordre dans tout ça. Heureusement, on voit que Daenarys prépare son retour, bien comme il faut. Elle prend vraiment de l’importance, en conquérant une belle grosse armée à coup de maligneries et sans trop de pognon. De l’autre côté, chez les Stark, la situation est toujours moisie au possible : Bran parcourt monts et vaux pour vivre son grand voyage initiatique, Arya essaie de survivre avec ses compagnons d’infortune, Robb, victorieux sur le terrain, continue à voir l’étau se resserrer sur l’échiquier politique, et Sansa continue sa plongée dans l’enfer de sa prison dorée construite par les Lannister. Quant à Jon, sa mission d’infiltration prend de plus en plus la tournure de la trahison et l’éloigne de plus en plus de ses frères noirs.

Ce que j’ai aimé : On arrive peu ou prou à la moitié du cycle publié. La situation est tendax, c’est le climax. Ce tome redonne un peu envie de connaître la suite.
Ce que je n’ai pas aimé : On a toujours du mal à voir la suite se dessiner. Il faudrait un nouveau fuckin’ événement qui ferait bouger tout ça.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Les Fuyards du Crépuscule – J.B. Johnson

les fuyards du crépusculeTitre Original : Daystar and Shadow
Genre :
 
roman, science-fiction, post-apocalyptique, littérature américaine
Auteur : J.B. Johnson
Année :  1981
Nombre de pages : 240

Résumé : Daystar a été abandonné tout gamin, parce qu’il montrait déjà des signes d’inéquation sociale. Et dans un monde post-apocalyptique, autant te dire qu’on n’a pas tellement les moyens de nourrir les bouches inutiles.
Forcément, contre toute attente, sauf la tienne, jeune lecteur, il survit aux Vers de Feu, sorte de petites incarnations de Shaï-Hulud en herbe. Il va être trouvé par le Professeur, un vieux sage qui se balade dans le désert, qui va l’initier à la vie, la mort, l’existence.
Et puis, forcément, on va se rendre compte que son étrange mal qui décuple ses autres capacités, est l’autisme. Et les autistes sont le genre d’hérétiques du moment qu’on pourchasse pour les trucider.

Ce que j’ai aimé : Le monde est plutôt bien construit. On est dans des States post-apo, assez facilement imaginable, avec un manque de ressources élémentaires, l’eau. Je pense que l’auteur est un grand fan de Herbert, parce qu’on y trouve des clins d’œil et de l’inspiration de l’œuvre du maître, sans que ce soit forcément de la copie. Le pitch est plutôt pas, sans forcément grande surprise ou originalité, mais efficace. Bref, si vous êtes amateur du genre, emmenez-le dans vos bagages en vacances, il ne pèse pas grand chose, et est un bon divertissement.
Ce que je n’ai pas aimé : Bon, le défaut de la qualité: pas hyper original… Et je ne sais pas si c’est le style de l’auteur ou du traducteur, mais le style un peu trop emphatique est quelquefois irritant.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Des souris et des hommes – John Steinbeck

des souris et des hommesTitre Original : Of mice and men
Genre :
 
roman, drame, classique, littérature américaine
Auteur : John Steinbeck
Année :  1937
Nombre de pages : 182

Résumé : C’est l’histoire de Georges et Lennie. Lennie, il est costaud, trop, mais il n’a pas la cervelle très musclée. C’est un amour de simplet, c’est pourquoi Georges s’occupe de lui. Georges, c’est un gamin qui a grandi avec Lennie et qui l’a pris sous son aile quand il ne lui restait plus rien.
Ils ont un rêve, tous les deux, c’est d’avoir une fermette, dans laquelle Lennie donnera à manger aux lapins. Ils vont de ranch en ranch pour gagner leur croûte. Le problème, c’est que Lennie, gros tas de gentillesse finit toujours par faire flipper à cause de sa force. Et c’est dur de gagner sa croûte, en devant bouger à chaque fois.

Ce que j’ai aimé : Difficile de dire quelque chose qui n’ait été dit au sujet de cette oeuvre. Les auteurs américains sont très forts pour avoir un œil critique sur leur société et leurs travers. Ici pas de chichi, pas de tralala, pas de superflu. L’œuvre est courte, et les trois quarts en sont dédiés à la mise en place du final. Poignant, qui te prend aux tripes. Pourtant tu le sens, dès le départ, comment ça va se terminer. Mais life is fucking shit. Tu avances dans ta lecture en voulant agir, faire quelque chose pour empêcher ça, mais t’es comme un con devant les avions entrer en collision avec le World Trade Center. Tu ressors de là, et tes petites tripes sont dans le même étant qu’après un Space Mountain post burger-frites.
Ce que je n’ai pas aimé : Le côté tellement attendu, même si très bien amené. Le moment pour rentrer dans l’histoire est retardé d’autant.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Un défilé de Robots – Les Robots 2 – Isaac Asimov

Un défilé de RobotsTitre Original : The rest of the robots
Genre :
 
nouvelles, science-fiction, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1964
Nombre de pages : 247

Résumé : Ah ça faisait longtemps que vous n’aviez pas vu du Asimov dans les parages. Ici, on continuera dans la lignée robotique. Ce sont huit nouvelles où l’auteur essaie de tordre dans tous les sens les trois fameuses lois de la robotique qu’il a créé :
– Le robot AL-76 perd la boussole : c’est marrant comme on a tendance à utiliser Al/Hal pour personnifier une machine… Un robot programmé pour bosser sur la Lune, mais qui se retrouve au fin fond de la campagne. Il fait tout pour recréer ses conditions de boulot avant de tout faire péter.
– Victoire par inadvertence : les Hommes envoient trois robots sur Jupiter pour tenter d’établir des liens avec les Joviens, qui sont de très très vilains méchants. Les Joviens essaient de faire flipper les robots, mais repartent la queue entre les jambes.
 – Première loi : une robote se prend pour une mère de famille, et donc mettra à mal la 1ere loi pour défendre son rejeton.
– Assemblons-nous : une histoire d’espionnage avec des robots terroristes.
– Satisfaction garantie : la ménagère de moins de cinquante ans, flippée des robots, finira par en tomber amoureuse.
 – Risque : on essaie de faire une tentative de saut dans l’hyperespace, mais ça foire parce qu’on n’est pas capable de donner un ordre correct au robot qui est censé se lancer dans l’expérience.
– Lenny : Susan Calvin, notre robopsychologue, vieille acariâtre et sociopathe, décide « d’éduquer » un robot dont le cerveau positronique est défaillant.
– Le Correcteur : les robots sont toujours interdits sur la Terre, mais l’US Robots essaiera quand même d’en caser un dans une fac, avant que ça parte en sucette.

Ce que j’ai aimé : C’est une petite Madeleine de Proust de revenir à Asimov, ses nouvelles de robots, et notre chère et tendre Susan Calvin. C’est mignonnet de voir Asimov de turlupiner ses lois dans tous les sens pour les faire échouer, mais elles sont increvables. On a ici un vrai bouquin de WC, à feuilleter pour en ressortir le sourire aux lèvres, plus léger et un avec un sourire un peu niais.
Ce que je n’ai pas aimé : On n’enchaîne pas, sinon, on finit par tourner en rond.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Elric des Dragons – Elric 1 – Michael Moorcock

Elric des dragonsTitre Original : Elric of Melniboné
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Michael Moorcok
Année :  1972
Nombre de pages : 1972

Résumé : C’est la décadanse (oui, à défaut d’être la Soca Dance) à Melniboné. Ah, il est loin le temps glorieux de la sublime Ile aux Dragons. Bon, ce pays a toujours une terrible aura dans les Jeunes Royaumes, d’abord par sa position imprenable au bout d’un labyrinthe de rochers marins (malin…). Enfin, y’a quand même des dragons, qui pioncent beaucoup, certes, et puis de grands sorciers, et ce fut le pays des légendaires épées Stormbringer et Mournblade, avant qu’elles disparaissent, autant à tout jamais que la Belle dormira au Bois. Matez-moi cet empereur sur la couv’. Il ne paie pas de mine, l’Albinos, hein? Toujours obligé de se défoncer pour avoir un peu d’énergie, un peu femmelette dans ce monde très beuargh-beuargh-coup-de-poing-sur-la-poitrine. Il est amoureux de sa cousine Cymoril, mais le cousin, Yrkoon, préfèrerait consaguiner avec elle. Et tant qu’à faire, il se verrait aussi bien calife à la place du calife.
Forcément, il va profiter d’une bataillounette navale, pour, à défaut de couler mon porte-avions, pichenetter Elric par dessus bord. Mais, mais, comme tu as pu le constater dans le titre, on n’en est qu’au premier tome du cycle…

Ce que j’ai aimé : Je rentre enfin dans ce cycle mythique. Car, oui, il m’a échappé pendant toutes ces années. Si tu aimes que ça aille vie, de l’action, et tout le babouin, c’est fait pour toi. Il y a plein de tomes, mais ils sont gros comme de la peau de chat. Fonce! Si t’es amateur du genre, il y a tout le bazar du style : du dragon (même si on n’en a pas encore trop vu), de la grosse épée, du muscle, de la sorcellerie, du chaos, et toutes sortes d’alignements rôlistiques). Et puis Elric, qui fait beaucoup penser à Lestat, est quand même plutôt pas mal travaillé. Tu ne sais pas tellement comment il va basculer, il te surprend là où tu ne l’attends pas.

Ce que je n’ai pas aimé : Il y a quand même de bons gros clichés du genre, mais forcément, quand tu en es un monument. Sinon, toutes mes malédictions vont à l’auteur et à l’éditeur pour deux raisons :
– La préface : on est d’accord, on débute un cycle pour y passer un bon moment, s’identifier à des persos, vivre leurs aventures, bref, le tourbillon de la vie… Alors pourquoi, mais alors pourquoi RACONTER LA FIN DU CYCLE DANS LA PREFACE???
– La postface : je croyais avoir tout vu dans la préface, mais non, également de TRES GROS SPOILS sur la suite du cycle.
Je vous hais tous…


Note : 3/5
DianaCagothe

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Wild – Cheryl Strayed

wildTitre Original : Wild
Genre :
 
biographie, aventures, littérature américaine
Auteur : Cheryl Strayed
Année :  2012
Nombre de pages : 504

Résumé : Cheryl, petite fille d’une famille recomposée, dont le père a peu ou prou disparu, vit avec son frère et sa soeur, sa maman et son beau-père. Tout ça grandit dans une cabane, dans un délire écolo-nature. Quand Cheryl devient adulte, à la petite vingtaine, sa mère meurt très vite d’un cancer du poumon, elle qui n’avait jamais clopé et qui était la reine de la nature… Forcément, Cheryl, elle comprend pas… Elle arrive pas vraiment à faire son deuil et sombre dans le sexe, drogue et rock’n roll. Et puis elle décide de faire son grand voyage initiatique, le Pacific Crest Trail, une méga rando de plusieurs mois et de milliers de kilomètres, pour se laver l’esprit de tout ça.

Ce que j’ai aimé : Putain, ça m’a donné envie de chausser mes super décat’ et partir loin. Du paysage, en veux-tu, en voilà. Un petit conseil d’amis, ayez toujours un « Google Images » ouvert pendant votre lecture, et allez explorer le parcours de Cheryl. Ça donne envie.
Ce que je n’ai pas aimé : Pourquoi, pourquoi, mais oh grand pourquoi tu ne te lâches jamais Cheryl? C’est ton grand voyage initiatique et tu le partages avec nous, merde! L’auteure nous raconte surtout ses galères de randonneuse, mais part très rarement dans l’introspection, et quand elle le fait, c’est toujours avec retenue, ou au moins, elle ne va pas jusqu’au bout d’elle-même. C’est dommage, parce que c’est un peu ce qu’on vient chercher dans ce genre d’histoires, on s’en fout un peu que ses ongles de doigts de pied se fassent la malle.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Running Man – Richard Bachman aka Stephen King

Running ManTitre Original : Running Man
Genre :
 
roman, dystopie, science-fiction, thriller, littérature américaine
Auteur : Richard Bachman/Stephen King
Année :  1982
Nombre de pages : 316

Résumé : Je suis sur une chiantitude en ce moment, et j’ai voulu m’aérer l’esprit avec quelque chose de court, de dynamique, et d’efficace. Ça tombe bien, je crois que ce bouquin était dans ma liseuse depuis une éternité…
Donc, on va se téléporter en 2025, dans une société américaine où les inégalités sont toujours plus grandes et les castes plus marquées. Les hypra-pauvres vivent dans des taudis, bossent dans des usines qui les rendent stériles. La misère… Le seul espoir réside encore dans le divertissement, panem et circenses! Ben Richards, qui a été amoureux de Sheila, a même eu une petite fille, contre toute attente. Mais bichette, elle a un truc qui lui ravage les poumons. Alors pour gagner un peu de fric, il va s’inscrire dans un jeu télé, ou Libertel, comme on dit, et qui est tellement bien trouvé…
Mais comme dans la vraie vie, tu es de la chair à canon, c’est pas toi qui décide, c’est la série de tests qu’on te fait passer qui détermine dans quelle émission tu iras perdre ta dignité pour un bout de gras. Pour Ben, c’est le jackpot, il est sélectionné pour La Grande Traque. Tu dois survivre chaque jour à une grande traque dans le pays. Il faut tenir le mois entier pour remporter le gros lot. Evidemment, tout le monde est payé pour te dénoncer si tu croises son chemin, et celui qui te file un coup de main est voué à une mort, pas tellement douce.

Ce que j’ai aimé : L’efficacité de ce roman. Il est court, très rythmé, avec de l’action en permanence, tu ne souffles jamais. King nous a concocté un chapitrage sous forme de compte à rebours, si bien que tu ne t’arrêtes jamais, tu ne peux pas lâcher.
Ensuite, difficile de ne pas faire un rapport avec 1984 et Hunger Games. Même si chronologiquement, on voit qui s’inspire de qui, les dystopies se succèdent dans mon cerveau et m’apportent un regard assez déplaisant sur notre décadence (oui, c’est dans la rubrique « ce que j’ai aimé », parce que j’aime réfléchir, des fois) : la place du divertissement poussée à son paroxysme et son influence sur la société. Ça m’épate toujours de voir quelle vision est montrée du futur et de nous voir nous y diriger quand même… Bon allez, promis, je fais une pause dystopie, je veux pas te perdre, toi, cher lecteur…
Ce que je n’ai pas aimé : Bien que n’ayant pas vu le film, Schwarzy est présent sur certaines éditions de ce roman, et j’avoue que, même si ça freine un peu l’imaginaire personnel, je l’ai vu lui tout au long de cette course-poursuite.

Note : 5/5
DianaCagothe
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Psychose – Robert Bloch

PsychoseTitre Original : Psycho
Genre :
 
roman, horreur, littérature américaine
Auteur : Robert Bloch
Année :  1960
Nombre de pages : 248

Résumé : Alors que les choses soient claires, j’ai attaqué ce bouquin vierge de tout visionnage cinématographique. A part l’image de la fille qui hurle sous la douche, bien évidemment, trop pop culture-domaine-public-inconscient-collectif-toussa.
Alors, le vif du sujet, parce que si je ne connaissais pas, d’autres sont sûrement dans le même cas que moi. La petite Mary Crane, employée d’un gros connard imbu de lui-même, est une femme toute écrasée par la vie : elle a élevé sa petite soeur, s’est fiancée sur le tard avec un mec pas super excitant, criblé de dettes mais bosseur. Alors, la Mary, quand son patron lui tend une enveloppe pleine de sous à mettre à la banque un vendredi soir, ni une, ni deux, elle se voit déjà avoir la belle vie. Elle met deux trois affaires dans une valise, et se fait par la même la malle.
Bon, la Mary, pas une connasse quand même, va rejoindre son cher et tendre, et utiliser le magot pour rembourser sa dette et commencer enfin une vie digne de ce nom. Comme la route est longue, qu’il pleut, qu’il fait nuit, et que trop de stress, parce qu’elle s’est perdue, elle s’arrête dans le premier motel venu.
Norman Bates, le vieux garçon qui n’est jamais vraiment sorti des jupes de sa mère, va l’accueillir, tu penses bien, comme le Messie…


Ce que j’ai aimé : Toute vierge que j’étais, je connaissais quand même le fil conducteur. Il ne reste pas moins que ça n’a pas vieilli d’un pouce. Ca se lit super vite, on est super accro, les personnages sont bien ficelés, notamment Norman Bates. On se doute vite du dénouement, mais ça n’en reste pas moins palpitant.
Ce que je n’ai pas aimé : Un peu de cucuterie so sixties parfois.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Le mythe de Cthulhu – H.P. Lovecraft

Le mythe de CthulhuTitre Original : The Call of Cthulhu
Genre :
 
nouvelles, fantastique, horreur, littérature américaine
Auteur : H.P. Lovecraft
Année :  1928
Nombre de pages : 1928

Résumé : Attention, œuvre culte voire mythologique s’il en est. Même si comme moi, vous êtes passés un peu au travers de la lecture, impossible, si vous n’avez pas un peu l’esprit geek/rôliste de ne pas connaître cette créature, ce dieu :

cthulhuLe mythe de Cthulhu sont un ensemble de nouvelles, plus ou moins parues dans les pulps tels que Weird Tales. Elles développent une mythologie, où d’affreuses créatures viennent d’une obscure planète du fin fond du système solaire. Elles ont autrefois dominé la Terre, et veulent en reprendre le contrôle. Pour cela, elles apparaissent principalement dans les rêves, et sont tellement « divines » qu’elles rendent dingue.
Ce que j’ai aimé : Lovecraft est très fort pour explorer, décrire et amener à la folie. Dans le célèbre jeu de rôle, au fur et à mesure où on avance, on perd des points de santé mentale : en lisant ce livre aussi. Le style est souvent décrit comme peu abordable : je dirai qu’il nécessite une mise en condition, la concentration. Parce que c’est là qu’on sent toute la puissance de l’oeuvre, et que Lovecraft réussit à nous emmener et à nous plonger dans les sombres recoins de l’esprit humain. J’ai lu ça en vacances, seule, dans ma maison de la montagne, des soirs orageux, avec une bande son, que je suis obligée de citer, et que je vous incite à écouter (ne vous inquiétez pas, que de l’instrumental qui ne hurle pas 😉 )Bref, une claque littéraire.
Ce que je n’ai pas aimé : Revenir à la réalité, et cette sensation poisseuse de l’odeur de la peur (mais pour de l’horreur, c’est une réussite

Note : 4/5
DianaCagothe