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L'amour, Béatrice – Janine Boissard

L'amour, BéatriceTitre Original : L’amour, Béatrice
Genre :
 
roman, épistolaire, romance, littérature française
Auteur : Janine Boissard
Année :  1990
Nombre de pages : 249

Résumé : Le roman s’ouvre sur la lettre de Jean. Il a vu Béatrice sur scène lors d’une conférence sur l’enfance maltraitée et son intervention lui a fait de l’effet. Béatrice est en effet bénévole dans une asso qui s’occupe des jeunes enceintes. La Béa, contre toute attente, lui répond et commence à lui raconter des bouts de vie. On découvre qu’elle est dans une belle cage dorée : épouse de diplomate, mère au foyer, fille qui a des choses à régler avec sa reum. Ça tombe bien, Jean est psy. Il tente de lui faire prendre confiance en elle. Ça marche tant et si bien que, malgré leur pacte de ne jamais se rencontrer ni même se téléphoner, Béatrice va commencer à les barreaux de sa cage dorée.

Ce que j’ai aimé : Je l’avoue franchement, j’ai pioché ce livre au hasard, sans même avoir une idée de sa 4e de couv’ et c’est finalement une bonne surprise. Le côté épistolaire rend le récit très léger, facile à lire. L’écriture, un peu désuète (j’aurais même pensé que le bouquin datait des années 60), est très élégante et fluide. On se laisse bien embarquer. C’est un bouquin idéal à emmener le dimanche après-midi à la campagne, pour se dorer la pilule au soleil après un déjeuner de famille qui s’est éternisé.
Ce que je n’ai pas aimé : La couv’, le titre, le nom de l’auteur, le pitch, tout ça sent bien la naphtaline quand même. Si la première moitié est très bien, on sent que vers la fin, la mère Boissard se démène pour que sa belle histoire se termine tout comme il faut. Mais ça reste quand même une feel-good story.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Amours au temps du communisme – Bessa Myftiu

9782213655819.inddGenre :  roman, romance, nouvelles, littérature albanaise
Auteur : Bessa Myftiu
Année :  2011
Nombre de pages : 288

Résumé : Trois amies, originaires d’Albanie mais maintenant expatriées, doivent retourner au pays pour assister au mariage de leur amie commune, Mira. Elles se retrouvent coincées à l’aéroport de Rome en raison d’une grève quelconque.
Pour passer le temps, elles décident de se raconter leurs amours de (plus ou moins jeunesse) autour d’un peu de pinard et de quelques vivres achetés au duty free. On repart donc quelques années en arrière, du temps où l’Albanie était encore une dictature communiste finissante, emplie de vieilles règles et vieilles traditions, qui pourtant ne parvenaient plus à empêcher l’émancipation de la femme.
Cela ne les empêchera de vivre pleinement leur grand amour, bien sûr, toujours impossible, mais absolument éternel.
Ce que j’ai aimé : La couv’ m’a donné vraiment envie, et aussi le fait d’être entourée de communistes pratiquants : c’est une manière d’aborder leur monde de manière détournée. Ce qui m’a également bien plu, c’est que ce livre, malgré le sujet, ne sombre jamais dans la mièvrerie et traite le sujet de manière plutôt classe.
Ce que je n’ai pas aimé : Malgré toute cette passion, ça manque d’un je-ne-sais-quoi, on ne s’identifie jamais vraiment, on survole plutôt tout ça. Peut-être que chaque histoire aurait mérité un roman à part entière. J’ai bien peur qu’à la fin, je n’en retienne pas grand chose de tout ça.

Note : 3/5
Plumpy Trash
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Soie – Alessandro Baricco

SoieTitre Original : Seta
Genre : 
roman, littérature italienne, romance
Auteur : Alessandro Baricco
Année :  1996
Nombre de pages : 142

Résumé : L’histoire se passe en 1861. Hervé Joncour voyage souvent de l’autre côté de la Méditerranée pour se procurer des œufs sains afin d’alimenter les filatures de soie de Lavilledieu.
Une maladie décime hélas les élevages et il faut aller s’en procurer un peu plus loin. Ca tombe bien, le Japon commence un peu à s’ouvrir commercialement parlant. Les filatures de Lavilledieu financent alors une première expédition pour Joncour. Là-bas, il noue un partenariat avec Hara Kei. Mais il tombe amoureux de sa femme (maitresse?), une orientale qui n’a pas les yeux en amande.
Ce que j’ai aimé : Ca se lit vite (en deux bains, je dirais). Le bouquin est plein de belles images romantiques et romanesques.
Ce que je n’ai pas aimé : Je pense que l’auteur a clairement travaillé son bouquin pour que celui-ci en devienne un film. Bien qu’il y ait peu de dialogues, on a l’impression de lire un scénario, tellement tu dis « ah ouais! Ca, ça ferait un beau plan dans un film ». Et puis moi j’aime bien les livres qui durent longtemps. Dans le même genre, j’avais préféré Geisha, d’Arthur Golden. Là, tu as à peine le temps de t’attacher aux personnages que le bouquin est déjà fini.

Note : 2/5

DianaCagothe