Genre : classique, roman, littérature française
Auteur : Albert Camus
Année : 1942
Nombre de pages : 185
Résumé : Meursault, c’est le mec qui est là sans être là. Il paraît spectateur de sa vie. Son travail, sa meuf, ses voisins-potes… Il entretient des relations avec le monde, un peu parce qu’il faut le faire, ou peut-être parce qu’il n’a pas l’idée de faire autrement, on ne sait pas trop. Même la mort de sa mère, on dirait que ça lui en touche une sans bouger l’autre. On passe ainsi la moitié du roman à subir Meursault comme lui-même, face à son idée de l’existence, de la société.
Et un peu comme dans « Une Nuit en enfer », tout bascule. Après une rocambolesque histoire d’altercation, il tue un mec sur la plage, de plusieurs coups de feu. S’ensuit l’histoire de son procès, où, moins que l’acte, son apparente insensibilité est jugée. Les événements auxquels nous avons assisté depuis le début apparaissent maintenant sous l’œil dramatisant d’une cour d’assises, le regard vindicatif de la foule et la scénarisation de la presse, toujours amatrice de sensationnalisme. Meursault finira jugé non pour son acte mais pour ce qu’il est.
Ce que j’ai aimé : Un roman court, fort, intense, au moins autant que son incipit.
Ce que je n’ai pas aimé : Difficile de s’immerger complètement, de s’identifier à celui qui nous reste étranger.
Note : 3/5
Sinon, tu peux aussi aller voir ce que fait Jérôme Guilbot, c’est super!
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