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Le démon sans visage – Kévin Iacobellis

Démon sans visageTitre Original : Le démon sans visage
Genre :
 
Science-fiction, nouvelle, littérature belge
Auteur : Kévin Iacobellis
Année :  2013
Nombre de pages : 33

Résumé : Guilty est réputé pour être un village où règne la peur. Nul ne sait exactement pourquoi l’endroit tient cette réputation, mais des rumeurs circulent à propos de nombreux tueurs qui y sèment la terreur. « Je ne suis pas un grand amateur de films d’horreur, mais en revanche, je suis un expert pour retrouver des personnes disparues. Lorsque Henry m’engage afin de retrouver son frère, je fais la promesse de le ramener et de comprendre ce qu’il se passe dans ce village. Sur place, je découvre l’existence d’un Colocaster, un démon sans visage qui m’apprend la vérité sur les habitants… »

Ce que j’ai aimé : Quand Nancy nous a informé qu’un auteur nous avait contacté pour lire une de ses nouvelles, j’avoue que j’étais très excité par cette lecture toute neuve. Le canevas de l’histoire est très bon, l’idée est là, les ressorts de SF aussi avec quelques rebondissements qui auraient mérités d’être mis plus en valeur. Et c’est tout.
Ce que je n’ai pas aimé : Peut-être ai-je mis la barre trop haut ? Je suis déçu déçu déçu… Cette nouvelle me laisse un vilain gout d’inachevé dans la bouche, un gout d’écriture à l’arrache histoire de coller aux images, quitte à laisser le lecteur dans son coin. La première chose qui a commencé à me fatiguer est purement statistique: le nombre de ‘je’ et de ‘Guilty’ en italique à travers la nouvelle soit respectivement 618 et 128 (préface incluse) – 18 et 4 par page. Et le vocabulaire que diable ! 19 ‘étrange’ et 4 ‘étrangement’. Je ne parlerai pas des fautes que tout bon traitement de texte actuel soulignera de son plus beau rouge.
Ensuite, je m’identifie souvent au personnage principal, il n’est pas rare que je pleure ou que je ris en lisant un bouquin. Or, là, il est totalement impossible de s’identifier vu que la description du héros manque de cohérence: il est enquêteur, sans vie de famille, a beaucoup voyagé (même si son salaire raisonnable ne lui permet pas de faire cela), est pugnace dans ses enquêtes mais s’énerve très vite (en témoigne son arrivée à Guilty où il s’excite comme un naze dans le bar). Rajoutez le fait qu’entre deux pages, il n’a plus besoin d’une année sabbatique pour s’occuper de Guilty mais d’une semaine… J’avoue que je n’ai vu que la plume de l’écrivain à travers ces ‘je’ et pas un vrai personnage.
Enfin, Guilty, la ville un peu démoniaque: c’est une fois un village à l’autre coin de son pays, puis un coin reculé du monde mais pas tant que ça puisqu’il suffit de deux jours en bagnole (avec des pauses parce que c’est important les pauses) pour y arriver. Je passerai sur la description du Colocaster remplie de termes de biologie qui n’ont rien à faire là vu le langage utilisé sur le reste de la nouvelle : « ocelles sensorielles, . thermorécepteurs éparpillés sur cette dichotomie anatomique inhabituelle. ».
Question bonus: il repart comment M. Châtier de Guilty vu qu’il a paumé sa voiture au début de la nouvelle ?
Note : 1/5Kwaite

 
Ce que j’ai aimé : Effectivement, c’est très flatteur, quand toi, modeste rédacteur de blog quelconque, te fais repérer par un auteur qui t’offre une de ses œuvres en échange d’un avis. La couv’ est bien sympa et l’idée de commencer à écrire à partir de cette image est une très bonne idée.
Ce que je n’ai pas aimé : Je me joins à Kwaite pour ses critiques. Le bouquin est très mal écrit, ce ne sont qu’incohérences du début à la fin et un étalage du vocabulaire de biologiste (la carrière de l’auteur). Je ne suis pas déçue, je suis carrément énervée. Personne n’a donc lu cette œuvre? Dans l’entourage ou dans la blogosphère? Ah ben si pourtant, il y a bien quelques critiques élogieuses qui traînent par-ci, par là. Alors Kévin, un petit conseil, si tu veux évoluer dans ce domaine, arme-toi de quelques relecteurs, qui pourront, grâce à leurs critiques constructives, t’aider à t’améliorer. D’autre part, sois réactif, parce qu’après ta proposition de départ, j’ai été obligée de te relancer, je t’ai demandé le fichier au format « epub », qui est un peu le format universel pour les liseuses, et tu nous a envoyé un « pdf », tout cradoc’, qu’on a été obligé de tarabiscoter pour un minimum de confort de lecture. Bref, travaille ton marketing…
Note : 1/5DianaCagothe

Ce que j’ai aimé :
 Le fait que l’on me contacte pour faire une critique.
Ce que je n’ai pas aimé : Étant donné la façon dont nous avons été contacté ainsi que le ton du site internet, la barre était placée assez haut, la critique a donc été à cette hauteur. Nous aurions eu sous la main un écrivain plus jeune et moins en attente de reconnaissance forcée, cette critique aurait probablement été différente. J’ai, par exemple, pu être moins exigeant sur de la SF ou du fantastique du siècle dernier où l’on ne pouvait aborder certains sujets que différemment. L’Homme Invisible de H.G Wells en est le meilleur exemple.
Tout d’abord, au sujet de l’écriture, il y a de gros problèmes de tournures de phrases et on a l’impression que l’enfant maladroit : « je » … « je » … « je » … « je » … « je » … « je » … a du mal à transmettre une émotion au lecteur sans passer par un nombrilisme qui n’atteint forcément pas le lecteur. Je passe les fautes de scénario, mes collègues en ont déjà fait état plus haut. Non, sérieusement, Kevin, tu tiens là une bonne trame générale avec les codes qui vont bien, sur lesquels on peut s’appuyer – le village hanté, le détective rongé – mais un travail de réécriture est à refaire pour te lancer dans l’expérience de l’édition. Cela étant, ma critique n’est fondée que sur le premier tiers du livre, le tome 4 de la saga Honor Harrington m’a fait un peu plus d’œil et je me suis laissé emporter.
Note : 1/5  Tristan
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Cathares – Les Racines de l'Ordre Noir 2 – Patrick Weber

catharesGenre :  roman, historique, Cathares, littérature belge
Auteur : Patrick Weber
Année :  2008
Nombre de pages : 386

Résumé : 1952, la guerre est terminée. Notre ami Pierre Le Bihan, après avoir goûté à l’aventure, s’emmerde profondément à essayer d’enseigner l’histoire et n’arrive pas à oublier sa petite belette. Et puis, un coup de fil mystérieux d’une certaine Philippa, semblant venir tout droit du XIIe siècle, est la petite goutte qu’attendait Le Bihan pour se tirer de sa vie de merde. Direction : l’Ariège. Il va se mettre en quête, comme bien d’autres avant lui, du trésor des Templiers. Bon ben, forcément, ses recherches se heurtent au mutisme de la population locale : ah, l’Ariège. Quand même, il réussit à marcher sur les traces de ses copains les SS, en remontant le parcours d’Otto Rahn, qui avait pas mal déblayé le bouzin. Comme Le Bihan aime l’aventure, il va en avoir en retrouvant des membres de sa famille et en fricotant avec une néo-confrérie Cathare.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit très vite, c’est sans prétention et c’est rigolo, si on aime les thrillers de musée (le suspense qui se mixe avec l’histoire, comme le Da Vinci Code)
Ce que je n’ai pas aimé : C’est un peu moins tripant que le premier tome.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Indomptable – La Flotte Perdue 1 – Jack Campbell

indomptableTitre Original : Dauntless
Genre :
 
roman, science fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : Jack Campbell
Année :  2008
Nombre de pages : 379

Résumé : Actuellement, à fond dans le space op militaire, je me suis décidé à lâcher ma Honor adorée pour aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs dans ce domaine – challenge élevé quand même vu le niveau de la série des Honor Harrington. Une petite recherche dans les sombres couloirs de ma librairie favorite et je tombe sur la saga « la flotte perdue« . Ca n’est pas un monstrueux pavtard, en plus, uniquement six opus dans la saga, je prends donc le premier et me lance dans l’aventure.
L’histoire est celle d’une flotte de vaisseaux spatiaux qui est un peu paumée dans l’univers parce qu’elle doit passer par plein de chemins pour rentrer chez elle. Le clou du spectacle c’est que le boss c’est un type congelé depuis un siècle et décongelé pour manager tout ça. Et le type en question était – ou plutôt « est » -, un héros national.
Holalala, on est dans un bon vieux nanar à la SAS, ça se lit facilement, le scénar est assez télescopé (c’est le gentil qui gagne toujours) et les psychologies des protagonistes sonnent plutôt bien comme un bon Expandables donc on n’a pas trop de mal à comprendre qui fait quoi. La partie managériale propre au style space op militaire n’est pas aussi avancée que chez Honor, on se concentre plus la sur la tôle froissée de vaisseau spatial, ça évite de trop réfléchir, et aux petits coins, on aime ça.
Un détail spécialement appuyé qui revient dans tout le bouquin : la notion de temps de voyage et de transmission de l’information. On sent que Jack Campbell a bossé bien dur pour maquetter les positions des vaisseaux et calculer les vitesses lumière en fonction des distances. C’est plutôt bien fait et ça ajoute le truc en plus.
Bon, je ne vais pas vous cacher que je ne vais pas me jeter sur le numéro deux, d’autant que j’ai déjà attaqué le premier tome de la saga Vorkosigan et que le suivant sera le troisième Honor Harrington, de belles batailles dans l’espace en perspective.
Ce que j’ai aimé : le côté fastoche à lire, pas compliqué.
Ce que je n’ai pas aimé : le côté un peu télescopé à la « Expandables ».

Note : 3/5 

Tristan

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Histoires de sexe et de sang

Histoires de sexe et de sangTitre Original : Hot blood hotter blood
Genre :
 
nouvelles, horreur, littérature érotique
Auteur : Graham Masterton, Robert MacCammon, Richard Christian Matheson, Chet Williamson, Ramsey Campbell, Gary Brandner, Robert Bloch, Les Daniels, Jeff Gelb, Ray Garton, John L. Byrne, Richard Laymon, Stephen Gallagher, Paul Dale Anderson, Elsa Rutherford, Don d’Ammassa, R. Patrick Gates, Karl Edward Wagner
Année :  1992
Nombre de pages : 318

Résumé : Pas facile de résumer un recueil de nouvelles : je crois que je dis ça à chaque fois. Ici, on a quand même une compil avec de putains de grands noms de l’horreur, Campbell, Masterton, Bloch. Il manquerait bien King à l’appel, mais d’un autre côté, c’est bien que le genre ne se résume pas à lui (une sombre histoire de droits ou de maison d’édition, je suppose).
Comme le titre spoile si bien, on va pas y aller par quatre chemins, il y a pas mal de fluides corporels dans toutes ces histoires. Bienvenue à « succube-land« . Globalement, ça fait du bien au féminisme, parce que le pénis en prend généralement pour son grade.

Ce que j’ai aimé : Ca m’a fait replonger dans ce type de littérature que j’avais délaissé depuis mon adolescence. Globalement, les nouvelles sont plutôt bonnes et bien prenantes.
Ce que je n’ai pas aimé : Que ça se termine. Il y a bien un volume 2, donc si je tombe dessus chez un bouquiniste…

Note : 5/5

DianaCagothe
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Le Bal du Diable – Nadine Monfils

Le Bal du DiableGenre :  roman, littérature érotique, littérature belge
Auteur : Nadine Monfils
Année :  2010
Nombre de pages : 189

Résumé : Nina, post-adolescente, très pute mais pas soumise, est une petite bourgeoise décadente, au grand dam de ses parents. Mais ce n’est pas grave, papa veut la remettre dans le droit chemin en lui faisant épouser une de ses relations : un vieux comte bien riche, qui fera également du bien à ses affaires. Contre toute attente, au lieu de se rebeller, Nina ne fait que mouiller sa culotte. Qu’importe que le vieux ait émis une condition sine qua non : que sa future épouse soit vierge. Tu penses bien que la Nina, pour une fois, elle ne va pas ouvrir bien grand sa gueule.
Une fois les noces convolées, le Comte l’emmène dans son immense manoir et la laisse à un majordome relou, qui se charge de préparer la demoiselle à la nuit de noces. Forcément, quand le grand moment arrive, le Comte n’est pas dupe, fait sa petite affaire, et annonce à Nina qu’elle restera enfermée dorénavant dans sa chambre, et qu’il ne l’en sortira qu’au besoin.
Nina, pas folle la guêpe, tente de s’échapper. Elle se retrouve alors à parcourir les méandres du manoir, et à baiser avec tout ce bouge, en particulier une bonne partie du cirque qui est en sous-sol, avec sa petite galerie de monstres et horreurs.
Ce que j’ai aimé : Le prénom de l’héroïne.
Ce que je n’ai pas aimé : Ca aurait pu être une bonne histoire, mais non. Déjà, le mythe de Barbe-Bleue est un peu surfait. Et puis, comme ma précédente lecture de l’auteure, tout s’enchaîne sans queue ni tête, mais avec un peu trop de queue quand même. Bref, on a juste l’impression d’enchainer les « cum-pilations » sur Youporn.

NDLR : Ce billet a été rédigé sur une Surface. J’adore la combinaison écran tactile + clavier! C’est bientôt mon anniversaire, jouez au loto pour moi.
Note : 1/5
DianaCagothe
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Mission Basilic – Honor Harrington 1 – David Weber

missionbasilicTitre Original : On Basilisk Station
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : David Weber
Année :  1993
Nombre de pages : 496

Résumé : Lire Mission Basilic c’est un peu comme lire Management Magazine … au détail près que là, ça semble écrit par quelqu’un qui a vraiment managé des équipes en situation de crise. Tout y passe : les rapports humains dans une hiérarchie, le management pyramidal, à l’horizontal, où et à quel moment utiliser l’un ou l’autre et même mêler les deux avec finesse. A mon avis ce bouquin devrait servir de bible – ou carrément de réapprentissage de nos managers de proximité qui ont trop suivi les formations toutes stériles sur le sujet.
C’est donc l’histoire d’un petit bout de femme pas très jolie mais qu’on aime parce qu’elle est trop forte, et en plus, elle a un chat à six pattes à qui elle fait des câlins parce que, oui, on peut être commandant de navire de guerre intersidéral et en même temps garder son côté girly. Ce personnage est bien mis en scène, ses émotions bien retranscrites rendent la lecture magique, on est tenu en haleine du début à la fin.
La pauvre bichette, est affectée à un poste placard à faire la circulation avec son zodiac de guerre de l’espace sur un carrefour d’échange de trous de ver qui lie les quatre coins de la galaxie. Le taf est moisi, avec ses moyens c’est perdu d’avance et pourtant, l’auteur nous prouve qu’avec peu de moyen, peu d’hommes – bref pas grand chose – mais surtout des idées bien placées, on peut déplacer des montagnes.
Elle y arrive donc pas trop mal – et là on se dit « ouf! » – sauf que sans s’en être rendue compte, ce carrefour est le centre d’un méga complot. Pas de spoil, je m’arrête donc là pour le pitch.
L’univers est démentiel, on a le droit à de la guerre intersidérale, avec plein de technologies très bien expliquées par l’auteur, il ne fait pas semblant d’inventer des trucs en nous mettant devant le fait accompli – Poul Anderson si tu m’entends prends-en de la graine. C’est très facile à lire, bien rythmé, dès que j’ai terminé le dernier Werber, je me jette sur le deuxième opus (chouette, y en a plein).
Ce que j’ai aimé : J’en ai encore le souffle coupé, mon dernier coup de coeur : la gestion d’équipe, l’action, le rythme, et surtout Honor, le personnage principal.
Ce que je n’ai pas aimé : rien.

Note : 5/5
Tristan

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Vikings – Les Racines de l'Ordre Noir 1 – Patrick Weber

VikingsGenre :  roman, historique, vikings, littérature belge
Auteur : Patrick Weber
Année :  2006
Nombre de pages : 320

Résumé : Ça se passe en 1944, les SS commencent à sentir que va falloir donner un coup de collier s’il faut faire perdurer le Reich. Vu que militairement, ça pue sévère, il va falloir trouver une autre solution. Donc ils se disent qu’ils faut prouver qu’ils sont bien les dignes descendants des Vikings et récupérer l’Anticroix (enfin le marteau de Thor, quoi). Donc il vont farfouiller dans l’histoire normande et s’intéressent à Rollon, le premier Duc de Normannie, le viking qui en a eu ras-le-cul de voguer par monts et par vaux et de crever la dalle, qui a passé un marché avec le roi de France pour garder un bout de terrain puis bouter les autres vikings qui viendraient chatouiller la Frônce. En parallèle, la Résistance embauche Pierre Le Bihan, une petit archéologue un peu malin mais flipette à souhait pour contrecarrer les plans des méchants.

Ce que j’ai aimé : Il y a le roman (l’histoire des vikings) dans le roman (Les nazis). Ça se lit très vite et puis on a envie de savoir qui c’est qui gagne dans les deux histoires. C’est un bon roman pour embarquer dans le train, à apporter sur la plage ou pour naviguer dans les eaux erratépiennes. La couv’ est scandaleuse et racoleuse à souhait, n’est-ce pas?
Ce que je n’ai pas aimé : J’ai peur que ça s’oublie aussi vite que ça se lit.

Note : 4/5

DianaCagothe
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Les Robots – Les Robots 1 – Isaac Asimov

I-RobotTitre Original : I, Robot
Genre :
 
nouvelles, science-fiction, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1950
Nombre de pages : 253

Résumé : L’interview du Dr Susan Calvin, robopsychologue à l’U.S. Robots, permet de suivre plusieurs phases de la construction des robots positroniques.  Ces neuf nouvelles ont pour objectif principal de nous présenter les fameuses trois lois de la robotique et de poser les bases des futurs romans sur les robots de l’auteur. Entre le premier robot incapable de parler, celui qui se prend pour dieu ou les rebelles, Asimov s’amuse à nous montrer que l’on ne peut pas forcement tout cadrer sans quelques aléas.

Ce que j’ai aimé : ça se lit vite et bien. Chaque nouvelle permet d’avoir sa petite histoire avant d’aller se coucher. Le style est fluide et l’on est vite happé par ce futur plausible. Pour couronner le tout, la fin (comprenez la dernière page) est sublime !
Ce que je n’ai pas aimé : pas grand chose à vrai dire. Un brin trop court ?

Note : 4/5
Kwaite

 
Ce que j’ai aimé : Le fil conducteur entre les nouvelles. En effet, ce sont des nouvelles qui prennent l’allure de roman, puisque le Dr. Calvin nous raconte des anecdotes. En plus, le fait que l’auteur ait choisi une gonzesse comme expert, ça titille mon côté féministe, parce que dans les années 50, c’était pas encore trop la tendance. C’est aussi un début de cycle très original.
Ce que je n’ai pas aimé : comme Kwaite, j’ai trouvé ça un brin trop court.
Note : 4/5Nancy
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Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée… – Christiane Felscherinow

Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…Titre Original : Wir Kinder Vom Bahnhof Zoo
Genre :
 
biographie, littérature allemande
Auteur : Christiane Felscherinow
Année : 1978
Nombre de pages : 343

Résumé : Encore une histoire de banlieusarde, mais allemande cette fois-ci. Christiane commence son histoire avec ses derniers souvenirs de campagne, où ses parents lui faisaient rêver d’un monde meilleur, un immense appartement de banlieue, de la place, de l’argent à profusion. Et puis, la réalité, le choc. Sa famille qui part à vau-l’eau, la violence domestique, physique et psychologique. Les prémisses de l’adolescence. Les premières sorties. Le départ de la spirale infernale.

Ce que j’ai aimé : Le titre explicite, jamais vu un si beau spoiler. Je me souviens de ma découverte livresque comme si c’était hier. Une heure d’étude quelconque en début de collège, l’errance du regard le long des étagères et paf, explosion de l’oeil : j’ai un peu hésité – je prends, je prends pas, je prends, je prends pas. Je me suis décidée et le documentaliste m’a fait un grand sourire et un gros clin d’oeil en me disant « Tu ne vas pas le lâcher, une fois commencé ». Je crois que je ferais un billet rien que sur ce mec, je ne le remercierai jamais pour tous ses bons conseils de lecture. Effectivement, je ne l’ai jamais lâché. C’est une histoire d’adolescente, pour tous les adolescents, mais pas que… Ca rentre dans le détail, ça change des mièvreries habituelles (même pour des histoires trash) qu’on nous sort souvent à cette époque de notre vie. J’aime à diffuser ce livre à tous les adolescents ou jeunes adultes autour de moi, j’ai dû le racheter une dizaine de fois : une amie m’a même demandé en combien d’exemplaires je l’avais, parce qu’elle avait l’impression que je la rachetais à chaque fois qu’elle venait en librairie avec moi.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, c’était juste parfait.

Note : 5/5
DianaCagothe
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Une Vie – Simone Veil

Une VieTitre Original : Une Vie
Genre :
 
biographie, littérature française
Auteur : Simone Veil
Année :  2007
Nombre de pages : 416

Résumé : « Maupassant, Maupassant que j’aime, ne m’en voudra pas d’avoir emprunté le titre d’un de ses plus jolis romans pour décrire un parcours qui ne doit rien à la fiction »… Épigraphe de S.V. en tête de son autobiographie… Un des personnages politiques français les plus charismatiques nous raconte son parcours hors du commun. Simone Veil est évidemment connue pour avoir fait passer la loi autorisant l’avortement. Cet évènement marquant ne représente pourtant qu’un des nombreux accomplissements de sa vie! Administration pénitentiaire, Ministère de la Santé, Parlement européen, Conseil constitutionnel. Autant d’institutions où elle aura été souvent la première femme à œuvrer.

Ce que j’ai aimé : Personnellement, cette lecture m’a inspirée. J’aime quand elle dit à son mari que maintenant qu’il a un boulot stable et qu’il est papa de 3 gamins, et bien elle, elle va pouvoir travailler! Et même si son mari préfère qu’elle s’occupe des enfants et qu’elle prépare le dîner, et bien non Simone, elle tient bon!!! C’est très bien écrit et c’est touchant sans être larmoyant (S.V. a survécu aux camps de concentration). J’ai également beaucoup apprécié les discours en annexe.
Ce que je n’ai pas aimé : La lecture de ce livre m’a réellement fait prendre conscience de mon ignorance en politique…

Note : 5/5
DrTomate