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Hard – Raffaëla Anderson

HardGenre :  biographie, littérature française
Auteur : Raffaëla Anderson
Année :  2001
Nombre de pages : 220

Résumé : Raffaëla est une petite banlieusarde. Elle veut se faire un peu de pognon. Une annonce assez banale l’interpelle, elle appelle. C’est un petit bout de bonne femme, mais apparemment le physique importe peu. Raffaëla s’y rend : il s’agit d’un casting pour un film X. Elle est vierge, tant pis, elle perdra sa virginité sur le tournage. L’auteure nous raconte ses années dans le milieu, avec ses belles rencontres et ses plans foireux, le plaisir parfois pris, mais aussi les moments pénibles et douloureux. Raffaëla n’omet pas de nous raconter son viol, juste parce que des gars avaient reconnu l’actrice, et la manière dont elle s’est fait traiter par l’appareil judiciaire, en raison de son métier.

Ce que j’ai aimé : La plongée dans le milieu : sans concessions, sans complaisance, mais également sans aigreur. Le style d’écriture est cru, ce qui accentue le réalisme pour le lecteur.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, c’était parfait.

Note : 5/5
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Les scandales littéraires – Claire Julliard

Les Scandales LittérairesGenre : essai
Auteur : Claire Julliard, littérature française
Année :  2009
Nombre de pages : 78

Résumé : Pas facile de résumer un essai, hein? Le titre de l’essai est racoleur à souhait, j’ai donc craqué et me le suis offert. En plus, c’est un Librio, donc ça coûte que dalle (enfin, 3 euros, quand même…) et au pire, ça se jette aux orties.
Claire Julliard va nous raconter le monde de la littérature et de l’édition, surtout en France. Elle commence par nous raconter les grandes erreurs de l’édition, comme Gide qui laisse filer Proust. Ensuite, Claire nous en raconte des vertes et des pas mûres sur les prix littéraires. Nous en apprendrons aussi pas mal sur la facétie et le rocambolesque de certains auteurs, comme Agatha Christie, qui organise une disparation très médiatisée et mystérieuse, ou Jean-Edern Hallier, qui tente la même, mais avec un résultat beaucoup plus pathétique. On en apprend aussi un peu plus sur les relations entre nègres et auteurs.

Ce que j’ai aimé : C’est une mine à potins! C’est aussi le bouquin idéal à emmener en salle d’attente chez ton médecin préféré, parce qu’il ne nécessite pas une concentration extrême. En plus, ça te remontera un peu le moral si tu ne vas pas très bien (c’est pour ça que tu es chez le toubib, non?) parce que tu te marres, quand même!
Ce que je n’ai pas aimé : Le prix, j’ai trouvé que c’était un peu cher pour du Librio.

Note : 5/5
DianaCagothe
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L’empire caché – Saga des sept soleils 1 – Kevin J. Anderson

lempirecacheTitre Original : Hidden Empire
Genre :
  
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Kevin J. Anderson
Année : 2002
Nombre de pages : 670

Résumé : L’histoire commence par une expérience réalisée par la race humaine : transformer une géante gazeuse en soleil grâce à un trou noir afin de terraformer ses lunes pour y habiter (fastoche quoi).On découvre les races / factions de l’univers : des humains (classique), les humains à la peau verte (déclinaison de la race précédente sauf qu’il kiffent les arbres, un peu style les elfes), les Vagabonds (les clodos de l’histoire mais ils sont quand même hyper cools), les Ildirans (des vrais extraterrestres à la Star Trek) et les Klikiss (des robots intelligents mais on sait pas trop d’où ils viennent et eux non plus d’ailleurs).
Dans chaque race, on a plusieurs protagonistes, ce qui fait grave du monde dans l’histoire mais l’auteur a plutôt bien géré ce point parce que les chapitres sont courts et ne mettent en scène qu’un seul personnage principal – Le titre du chapitre est d’ailleurs celui du personnage du chapitre.
L’univers et ce qu’il s’y passe est assez classique du space opéra : du commerce, de la politique et de l’exploration. Malheureusement, les scènes de guerre sont trop peu nombreuses à mon gout, même si les combats sont joués d’avance, j’aurais aimé un peu plus de feu de l’action et me régaler avec de la tôle de vaisseau spatial froissée.
Dans l’ensemble, j’ai plutôt bien aimé, on ne se lasse pas du bouquin, chaque chapitre raconte son histoire et la multiplicité des protagonistes et donc des chapitres et donc des histoires reste lisible malgré tout. Le pavé de 670 pages se termine avec une envie de lire le deuxième opus donc pari gagné pour Kevin qui semble t-il n’a pas que des amis dans l’univers impitoyable du best-seller SF.
Ce que j’ai aimé : L’univers, le thème, le scénario
Ce que je n’ai pas aimé : Vous le savez, je n’aime pas les pavés (Pavé pour moi = plus de 400 pages), c’est quand même long 670 pages, il aurait pu ne pas faire figurer certains chapitres sans importance et faire moins de pages. Pour moi un auteur qui n’arrive pas à faire tenir son histoire dans 400 pages, il a du mal à tenir le lecteur en haleine. Bon, la ça passe mais c’est un peu limite.

Note : 3/5
Tristan

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Malevil – Robert Merle

MalevilTitre Original : Malevil
Genre : 
Roman, Aventures, Post-apocalyptique, littérature française
Auteur : Robert Merle
Année :  1972
Nombre de pages : 490

Résumé : Quelque part en France, en 1977… Il se passe un truc apocalyptique : je dis bien « truc apocalyptique » parce que nous ne saurons jamais ce qu’il est réellement advenu. Quelques hommes et une femme survivent : ils étaient en train de tirer le vin dans la cave du château de Malevil, lui même protégé par sa position géographique à côté d’une falaise. En sortant, ils voient que le paysage à perte de vue est en train de brûler, le ciel restant gris. Ils doivent alors s’organiser pour survivre dans ce nouveau monde.

Ce que j’ai aimé : Le procédé narratif. Le narrateur est le propriétaire du château, mais ses écrits sont quelques fois commentés par Thomas, un autre occupant du château. J’ai aussi aimé la réflexion menée par le narrateur sur les changements sociétaux nécessaires suite à un tel événement. Je n’ai pas pu m’arrêter sur les 150 dernières pages.
Ce que je n’ai pas aimé : Le côté « roman du terroir » m’a un peu dérouté au début.

Note : 5/5
DianaCagothe
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Le livre du voyage – Bernard Werber

Titre Original : Le livre du voyage
Genre :
 « OVNI » c’est un style littéraire ?
Auteur : Bernard Werber
Année :  1997
Nombre de pages : 66

Résumé : Il est tard, vous rentrez du boulot et vous tombez par hasard sur ce petit bouquin intitulé « Le livre du voyage ». Un feuilletage plus tard, toujours impossible à décrypter en diagonale, bon, il n’est pas long, je le commence maintenant et je le terminerais demain matin avant d’aller au taf – au même endroit où je l’ai laissé … sauf que vous allez y passer une heure aux petits coins, parce que vous ne pourrez pas décrocher du bouquin.
L’histoire est celle du lecteur qui devient un oiseau et qui va voyager dans plusieurs mondes : celui de l’air, celui de la terre, celui du feu et celui de l’eau. Dans ce voyage, le livre est soit un guide, soit un compagnon. Le guide nous immerge dans une trame scénaristique pendant que le compagnon nous aide à répondre aux questions posées. Ces réponses ne peuvent en effet pas être données par l’auteur car elle nous sont propres : le voyage est initiatique et embrasse un certain nombre de thèmes comme la peur, la mort, la malchance, le système, …
Alors si il y a bien un livre des WC c’est celui la : 66 pages, juste de quoi traîner une toute petite heure aux petits coins. L’auteur nous emmène dans un voyage et la seule chose que le lecteur ait à faire est de se laisser porter. On réfléchit aux thèmes posés. L’auteur, de son côté essaye de rester spectateur de nos réponses et nous endoctrine un peu mais pas trop de réponses toutes faîtes. On est la dans un univers complètement Werberien, avec un mélange de fantastique, d’onirique et aussi bien réel par les mises en situation.

Ce que Tristan a aimé : L’idée du bouquin, le côté ovni.

Ce que Tristan a moins aimé : Difficile de trouver un point noir au livre, soit on adore, soit on déteste, je suis tombé dans la première catégorie.

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La patrouille du temps – La patrouille du temps 1 – Poul Anderson

lapatrouilledutempsTitre Original : Guardians of time
Genre :
  roman, science-fiction
, time opera, littérature américaine
Auteur : Poul Anderson
Année :  1960
Nombre de pages : 288

Résumé : C’est l’histoire de Manse Everard qui trouve un taf de « patrouilleur du temps », le style de taf hyper secret qui ne se trouve pas à tous les coins de rue. L’idée est simple, le voyage dans le temps a été découvert dans un futur très lointain et dans ce job, Manse doit faire en sorte qu’aucune modification du passé n’arrive afin de préserver le futur. Pour chacune de ces quatre nouvelles, Manse est transporté dans une autre époque avec un collègue à lui , il analyse la situation, se retrouve piégé, emprisonné, bref en difficulté et par une pirouette, retrouve son vélo à voyager dans le temps et parvient enfin à ses fins.
A l’instar du Doctor Who, on a plusieurs nouvelles qui mettent en scène le héros dans différentes époques du temps et qui a une mission à remplir à chaque fois. L’auteur écrit plutôt bien même si l’organisation du bouquin laisse à désirer : les chapitres sont très longs, il est donc un peu difficile de saisir le rythme de l’histoire.
Autant vous prévenir, je suis fan de science fiction alors quand j’attaque un bouquin, c’est ce que j’attends. Et là, je déchante, l’univers n’a rien à voir avec cela. Le time opéra n’est qu’une simple succession de nouvelles à des époques différentes. Les questions relatives aux paradoxes sont écartées et le voyage dans le temps en lui-même n’est pas techniquement expliqué. Ces histoires sont divertissantes pour un amateur de nouvelles d’aventures, mais pas vraiment de science-fiction dedans à mon gout. A réserver à quelqu’un qui veut se mettre à la SF mais qui n’ose pas trop de peur de tomber dans quelque chose de trop technique.
Ce que j’ai aimé : la clarté du bouquin, la facilité de lecture
Ce que je n’ai pas aimé : peu crédible car l’auteur évince d’entrée de jeu la technique du voyage dans le temps ainsi que les problématiques inhérentes au voyage dans le temps (paradoxes, …).

Note : 2/5

Tristan

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La voix des morts – Le Cycle d'Ender 2 – Orson Scott Card

lavoixdesmortsTitre Original : Speaker for the Dead
Genre :
  romanscience-fiction, planet opéra, littérature américaine
Auteur : Orson Scott Card
Année :  1986
Nombre de pages : 464
Résumé : La Stratégie Ender avalée, une décision s’imposait : continuer le Cycle d’Ender à fond les ballons. Et la, le drame : le petit bout de chou à 35 ans, il débarque sur une planète et va y rester jusqu’à la fin, le space opéra du premier opus se transforme en science fiction werberienne mais du Werber, il n’y a que Werber qui sache le faire.
Ender est maintenant une sorte de prêtre / détective / juge, dans le bouquin on appelle ça un porte parole des morts. Il débarque donc sur la planète Lusitania pour enquêter sur la mort d’un gus qui s’est fait découper par des extraterrestres qui ressemblent un peu aux humains. Il se rend vite compte que ça ne va pas être du gâteau parce qu’un secret très secret permettrait de démêler le sac de nœuds mais que si on découvre ce secret on meurt.
L’univers dans lequel nous plonge l’auteur est plutôt beau, la planète nous est décrite avec des détails qui nourrissent correctement l’intrigue, les protagonistes nous apparaissent avec des personnalités crédibles également.
Le thème de la colonisation est décortiqué, l’auteur nous transmet un point de vue qui est que chacun doit rester à sa place en respectant les coutumes des autres sans pour autant être hypocrite et prendre les colonisés pour des barbares demeurés.
L’intrigue marche bien, ça tient la route, et toujours aussi bien écrit que le précédent. Je ne vais ceci dit pas me ruer sur le troisième opus ayant un peu été déçu par celui la.
Ce que j’ai aimé : L’univers, l’intrigue.
Ce que je n’ai pas aimé : Ne pas avoir ce qui m’a fasciné dans le bouquin précédent à savoir un space opéra magistral et mon petit bonhomme auquel je me suis attaché.
Note : 3/5Tristan

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La Stratégie Ender – Le Cycle d'Ender 1 – Orson Scott Card

strategieenderTitre Original : Ender’s game
Genre :
  roman, science-fiction, space opéra
, littérature américaine
Auteur : Orson Scott Card 
Année :  1985
Nombre de pages : 460

Résumé : C’est l’histoire d’un petit bonhomme (Ender) qui a 6 ans et qu’on envoie dans l’espace se former à être commandant de guerre intergalactique. Les débuts sont difficiles, il ne s’intègre pas parce que le colonel qui le suit fait tout pour qu’il ne se sente jamais à l’aise. Il s’avère être un génie, relève les défis avec brio et il s’en sort plutôt pas trop mal même si les brimades se succèdent les unes après les autres. Sa team devient number one dans leur salle de jeu de guerre en apesanteur contre les autres teams. Les choses se gâtent de plus en plus au fur et à mesure que l’histoire avance et le chef de guerre qu’il est se révèle de plus en plus génial même si il est toujours un petit bonhomme qu’on persiste à trouver vraiment adorable tellement il est touchant.
Dès le départ l’auteur nous emmène dans un space opéra à l’intérieur de cette station spatiale de formation militaire qui met en scène les relations entre notre petit chou et ses petits amis ou ennemis. On s’identifie assez facilement à Ender parce qu’il a les mêmes problèmes que n’importe quel enfant, ce qui crédibilise le personnage et du coup l’histoire en général. Ses sentiments sont vraiment bien transmis au lecteur, à la fin on reste scotché on a même l’impression de vivre l’histoire à sa place et on a le souffle coupé.
La stratégie Ender s’inscrit dans le cycle ‘Le Cycle d’Ender‘ en 6 tomes dont le 5e n’est pas traduit en français, dommage parce que je viens d’attaquer le tome 2 et je compte bien tous me les farcir.
Le livre est porté au cinoche pour le 6 novembre 2013, je vous laisse regarder la bande annonce, c’est ici et c’est aussi beau que le bouquin.
Une mention spécialement négative à l’article Wikipédia qui spoil complètement la fin donc contrairement à mon habitude je ne vous donnerai pas ici le lien et vous conseillerai plutôt de lire le livre, il est facile à lire, démentiel et la fin est magistrale. Mon bouquin de l’année.
Ce que j’ai aimé : Le petit chou dans ce space opéra magnifique.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien

Note : 5/5Tristan

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Courir avec des ciseaux – Augusten Burroughs

Courir avec des ciseauxTitre Original : Running with scissors
Genre :
 
roman, biographie, littérature américaine
Auteur : Augusten Burroughs
Année :  2006
Nombre de pages : 317

Résumé : Présenté comme une autobiographie de petit garçon, ce livre est en fait l’observation a posteriori de ce qu’a été l’enfance d’Augusten Burroughs.
Même si l’auteur oscille entre la biographie et le roman, les autres œuvres de l’auteur (et sa « vraie » vie) indiquent que la ressemblance avec la vérité est loin d’être fortuite 🙂
On peut le dire : le livre est drôle. Parfois à hurler de rire même. Mais derrière le monde psychédélique (psychotique ?) et les situations cocasses, on trouve vite une vraie problématique et des questions pas toujours faciles. L’écriture est enlevée et l’auteur fait preuve d’un cynisme tout à fait succulent.

Ce que j’ai aimé : encore un livre qui mérite une belle place dans la collection des romans contemporains. Léger, facile à lire, hilarant mais tout de même suffisamment profond pour laisser un petit arrière gout amer : sweet and sour…..
Ce que je n’ai pas aimé : on sent parfois que le trait est grossi pour ajouter de l’incroyable à l’invraisemblable, du coup, on se demande quel est la part de la biographie… et les questionnements posés par certains passages (la pédophilie notamment) en sont un peu décrédibilisés.

Note : 4/5
TheSeb
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Neuromancien – La Trilogie Sprawl 1 – William Gibson

neuromancien-roman-4749345whsnaTitre Original : Neuromancer
Genre :
  roman, science-fiction, cyberpunk
, littérature américaine
Auteur : William Gibson 
Année :  1984
Nombre de pages : 300

Résumé : C’est l’histoire d’un type qui s’appelle Case et dès les premières pages, on a un peu pitié de lui : le pauvre bonhomme est drogué, un peu mal en point et n’a plus de taf parce qu’il lui a été injecté une neurotoxine qui ne lui permet plus de se connecter aux ordinateurs. C’est ballot parce qu’il est un hacker hyper fort mais c’est quand même tant pis pour lui parce qu’il a cherché à doubler son ancien employeur qui lui a fait payer sa fourberie par la neurotoxine. Bref, heureusement, un autre employeur pointe le bout de son nez et lui permet de rempiler.
L’univers est absolument génial, hyper avant-gardiste (écrit en 1984), des ordinateurs par lesquels on se connecte par des électrodes branchées à la tête, un monde virtuel remplis de firewalls, des intelligences artificielles, des organes bioniques … on se dit que l’auteur à tout compris et le bouquin mérite sont statut de roman fondateur du mouvement cyberpunk. On n’a pas de mal à imaginer que les frères Wachowski ont largement puisé là-dedans, ils sont donc démasqués.
Mais, et oui il y a un mais, l’écriture est à vomir, c’est très brouillon. Les protagonistes sont nombreux, William les appelle parfois par leur nom, parfois par leurs surnoms, les lieux, pareil et du coup, il faut lire le livre d’un trait. Donc, si comme moi, vous êtes un être humain et que vous ne pouvez par lire 300 pages d’un coup d’un seul sans manger, ni dormir ni avoir une vie sociale, vous êtes perdus à chaque réouverture de page. Les pages se lisent, se relisent et se rerelisent encore pour pouvoir suivre le fil du scénario, c’est long, long long.
Ce que j’ai aimé : Le scénario, l’univers.
Ce que je n’ai pas aimé : L’écriture horrible, 300 pages interminables.

Note : 2/5
Tristan