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Guide de survie en territoire Zombie – Max Brooks

#bookcrossing #LireauxWC #maxbrooks

Une photo publiée par Diana Cagothe (@dianacagothe) le


 

Guide de Survie en territoire ZombieTitre Original : The zombie survival guide: complete protection from the living dead
Genre :
 
encyclopédie, fantastique, post-apocalyptique
Auteur : Max Brooks
Année :  2003
Nombre de pages : 308

Résumé : Une fois n’est pas coutume, je vais vous coller la 4e de couv’, qui résume assez bien la situation et les dix commandements :
1. Organisez-vous avant leur arrivée.
2. Ils ignorent la peur. Faites de même.
3. Coupez-leur la tête. Utilisez la vôtre.
4. Les machettes n’ont pas besoin de munitions.
5. Cheveux courts, vêtements serrés = protection optimale.
6. Grimpez à l’étage. Démolissez l’escalier.
7. Abandonnez votre voiture. Prenez un vélo.
8. Remuez-vous. Soyez discret. Taisez-vous. Restez sur vos gardes.
9. Aucun endroit n’est totalement sûr. Juste moins dangereux.
10. Même si les zombies sont partis, la menace subsiste.
Il s’agit ici d’un « vrai » guide de survie : on nous décrit dans le menu détail la problématique zombie, comment se préparer, les bons plans pour survivre, les bons plans pour lutter. Le guide se termine par l’historique des invasions zombies, depuis la Rome Antique jusqu’à nos jours (ou alors ce qu’il en reste).

Ce que j’ai aimé : C’est complètement barré comme guide! A lire de toute urgence si vous prenez les transports en commun ^^ D’une part, vous serez complètement aux aguets, d’autre part, les regards se tourneront vers vous, implorants, parce que tout le monde a un instinct de survie.
Sans déconner, j’ai lu à droite et gauche que des gens se sont emmerdés en lisant le bouquin, parce que ça fait trop sérieux… Je crois que le titre n’est pas mensonger, il s’agit bien d’un guide. Quand vous lisez un Routard pour faire du tourisme, vous vous plaignez pas que c’est chiant parce que vous lisez pas tout bout à bout? Ben là c’est pareil, c’est un livre qui se picore, au besoin, et a une bonne place aux WC. Vos invités vous seront gré d’en feuilleter un peu et de s’instruire. Parce que c’est important, la vie…
Ce que je n’ai pas aimé : Je trouve que l’auteur aurait pu s’inspirer d’Ange Bastiani et disséminer les récits historiques un peu à droite et à gauche, au lieu de tout rassembler à la fin, ça aérerait le bouzin et ça permettrait une lecture en continu.

Note : 3/5
DianaCagothe
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La Maison Qui Glissait – Jean-Pierre Andrevon

 

La maison qui glissaitGenre :  roman, anticipation, post-apocalyptique
Auteur : Jean-Pierre Andrevon
Année :  2010
Nombre de pages : 608

Résumé : Nous sommes dans une ville quelconque, un jour d’un été quelconque, mais un été caniculaire. Dans cette ville, comme dans tant d’autres, des tours. Andrevon va nous conter l’histoire de la tour des Erables. Cette tour, c’est le reflet de l’habitat vertical, on a un peu de tout, des pauvres, des gens plus aisés, des blacks-blancs-beurs, des bosseurs et des chômeurs, des jeunes et des vieux. On a même un gardien d’immeuble, ancien gendarme, bien revêche, que tout le monde ou presque craint, mais dont personne ne peut vraiment se passer. Mais on n’est pas là pour voir si l’habitat vertical est réussi ou pour faire de la sociologie de comptoir, n’est-ce pas?
Un matin de la fin du mois d’août, l’ensemble des habitants se réveille à 7h. La luminosité extérieure est très vive, la tour est entourée d’une brume poisseuse, et l’électricité est HS. On se rend vite compte que certains habitants ont disparu pendant la nuit. Ceux qui tentent l’aventure de pénétrer dans la brume disparaissent également à tout jamais. Les habitants ne savent pas ce qui leur arrive et vont devoir s’organiser, ne sachant ni ce qui leur arrive, ni combien de temps ça va durer.

Ce que j’ai aimé : La deuxième moitié du roman, les choses s’accélèrent : la véritable nature des personnages commence à se révéler. D’autre part, la fin m’a agréablement surpris : d’habitude, ça se termine soit un peu à l’arrache, soit c’est une fin un peu « what the fuck ». Ici l’auteur arrive plutôt bien à retomber sur ses pattes, en nous laissant un peu sur notre faim, mais pas trop.
Ce que je n’ai pas aimé : J’ai eu vraiment du mal à rentrer dedans. La première moitié a été laborieuse à ingurgiter : plein de personnages et l’auteur nous embrume autant que les Erables. Et puis bon, difficile de ne pas avoir « Brume » de Stephen King en tête. C’est aussi ce qui m’a chiffonné et qui m’a empêché de bien rentrer dedans.

NDLR : Merci à Sylvana pour ce prêt, ce livre sera à jamais dans mon coeur, parce que c’est ce que je lisais pendant mon changement de vie!
Note : 3/5
Nancy
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Silverthorn – Chroniques de Krondor 3 – Raymond E. Feist

 

silverthornTitre Original : Silverthorn
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1999
Nombre de pages : 448

Résumé : La guerre de la faille est terminée depuis deux ans. Les frères conDoin ont entamé une petite tournée à travers le royaume, Pug et Kulgan ont commencé à construire leur école de magie. Bref, tout le monde vit plutôt paisiblement. Arutha va même se marier avec la petite Anita, saytrogénial!
Ben oui, mais il fallait bien qu’il se passe quelque chose dans toute cette guimauve ambiante, non? A son retour à Krondor, Arutha va faire l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat, avec des morts qui ne restent pas morts bien longtemps. Et puis le jour de son mariage, Jimmy Les Mains Vives, réussit à faire échouer un autre attentat contre le prince, mais cette fois, c’est Anita qui est touchée par un carreau empoisonné. Les magots et les prêtres se penchent à son chevet, personne ne sait ce qu’elle a. Il va donc falloir organiser une expédition à l’abbaye de Sarth pour le découvrir, et après cela, partir chez les Moredhel chercher LA plante, le Silverthorn, qui pourra combattre le poison. (Tu le sens bien le schéma classique de la quête?)
En attendant, Pug, qui n’y peut pas grand chose, va essayer de découvrir qui se cache derrière tout cela et pourquoi. Il ne va pas être déçu, il va même devoir retourner en Tsurannuani, où il se doute qu’il ne sera pas attendu les bras ouverts.

Ce que j’ai aimé : Du pavasse et de la fantasy, que demande le peuple? Bon, tout comme le premier roman de la saga, il s’agit d’un roman de mise en place d’une deuxième grosse intrigue de cycle. Les personnages sont néanmoins bien approfondis, l’auteur fait encore le focus sur des personnages qui avaient été secondaires précédemment, je trouve ça plutôt pas mal, on ne s’en lasse pas. Je reste sur ma faim en attendant le grand méchant loup qui va arriver, mais c’est ce qui fait qu’on a envie d’enchaîner, n’est-ce pas? Et ce sera sans doute avec grand plaisir. Et là-dessus, Feist nous laisse un beau final à suspense.
Ce que je n’ai pas aimé : L’histoire du vilain poison et de la princesse à sauver, c’est un peu surfait.

Note : 3/5
DianaCagothe
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3096 jours – Natascha Kampusch

 

3096 joursTitre Original : 3096 tage
Genre :
 
biographie, littérature autrichienne
Auteur : Natascha Kampusch
Année :  2010
Nombre de pages : 300

Résumé : Natascha est une petite fille presque comme les autres. Pas très bien dans sa peau à l’aube de son adolescence, qui tente de survivre avec le divorce de ses parents, un peu à côté de la plaque. Elle aime à se réfugier chez sa grand-mère, un repère pour elle. On est en Autriche, en 1998. L’Europe commence à être pas mal secouée par les rapts d’enfants et les histoires pédophiles. Les gamins sont sur-informés et briefés de ce qu’ils doivent faire et comment réagir. Malgré cela, la petite Natascha arrive à convaincre sa mère de la laisser aller à l’école seule, pour ne pas avoir « la honte ».
Et bim, ce premier jour, alors qu’elle doit emprunter une rue un peu déserte, elle voit une fourgonnette blanche avec un homme devant. Elle repense à toutes ces histoires d’enfants disparus. Mais elle se dit qu’elle psychote sans doute un peu. Pas de chance, c’est bien son heure qui a sonné.
Natascha va donc nous raconter dans ce livre sa captivité, dans un petit réduit de 6m² caché au fond du sous-sol derrière un coffre-fort, puis dans la maison de Wolfgang Priklopil quand il la laisse ressortir de temps en temps. Une étrange relation va se nouer entre les deux. Et puis, au bout de 3096 jours, Natascha parvient à lui échapper.

Ce que j’ai aimé : Natascha nous raconte ici un récit captivant. En effet, de cette génération d’enfants disparus, peu ont survécu à leurs ravisseurs. Elle nous raconte d’une manière assez lucide que leur relation est autre chose que le vilain pervers et la pauvre petite fille. C’est assez bouleversant et ça fait du bien, ce n’est pas qu’une histoire de gentils et de méchants.
D’autre part, on a le droit à chaque fin de chapitre à des QR codes qui nous renvoient vers des documents de l’affaire.
Ce que je n’ai pas aimé : Justement, ces QR codes, parlons-en. C’est une super initiative, mais il aurait fallu faire un site qui s’affiche un peu mieux sur smartphone. Et ce n’est pas du tout du tout user friendly pour naviguer dessus, les photos s’affichent en tout petit, par exemple. En ce qui concerne la qualité des documents, je trouve qu’on s’est un peu foutu de notre gueule, quelques pauvres photos, des vidéos de mauvaise qualité, en allemand et sans intérêt. Bref, c’était une bonne idée, mais qui a été bâclée…

Note : 3/5
Nancy
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Cinder – Chroniques Lunaires 1 – Marissa Meyer

 

CinderTitre Original : Cinder
Genre :
 
roman, science-fiction, dystopie, jeunesse, littérature américaine
Auteur : Marissa Meyer
Année :  2013
Nombre de pages : 412

Résumé : Cinder, c’est une cyborg adoptée. Son papa étant décédé, elle se tape sa vilaine belle-mère, Adri, et ses deux demi-soeurs, même si la petite, Peony, est sympa. Son job, c’est la mécanique, elle répare tout et n’importe quoi. C’est pourquoi, un jour, déboule à son atelier le prince Kai : son robot de compagnie Nainsi (sic!) doit être réparé. Evidemment, ils se kiffent à mort, mais c’est une histoire d’amour impossible. D’une parce qu’elle est cyborg, donc sous-humaine, et que lui, il va devoir se farcir la reine Levana, la dirigeante de la Lune, pour épargner à la Terre d’atroces souffrances, soit à cause d’une cinquième guerre mondiale, soit parce que l’humanité aura été décimée par la létumose, une néo-peste. Et puis bon, l’adversité fait que Cinder va en découvrir, des vertes et des pas mûres, sur ses propres origines.

Ce que j’ai aimé : C’est une Cendrillon revisitée de manière assez marrante. Évidemment, ça se lit vite, parce que c’est pour les « djeuns ». Je croyais que ça allait moins tenir la route que ça.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est ma première immersion dans la littérature « Young Adult » qui marche du tonnerre ces dernières années et je trouve que cette qualification est un peu abusive, parce que je classe vraiment ce roman dans la catégorie jeunesse, et est tout à fait adapté à votre ado, limite votre pré-ado. La vieille bique que je suis ne continuera sans doute pas cette saga, sauf évidemment si ça me tombe entre les mains, mais certainement pas au prix fort.

NDLR : Je remercie vivement Moody du blog Take A Book et les éditions Pocket Jeunesse pour m’avoir fait gagner ce bouquin.
Note : 3/5
DianaCagothe
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Le Hobbit – J.R.R. Tolkien

bilbolehobbitTitre Original : The hobbit or there or back again
Genre :
 
roman, fantasy, jeunesse, littérature anglaise
Auteur : J.R.R. Tolkien
Année :  1937
Nombre de pages : 250 pages

Résumé : Autant introduire avant tout le background de l’histoire de la lecture du livre : Je suis allé voir « Le voyage inattendu » en film, puis « La désolation de Smaug ». Arrivé en fin de deuxième opus (sur trois) il m’en est resté que les films sont très longs pour un bouquin de 250 pages et je refuse de subir un marketing qui stoppe « la désolation de Smaug » au milieu d’une scène pour que Peter Jackson soit certain que je repaye 20euros (oui oui, si t’as pas les lunettes pour regarder un film en 3D tu vois mal) l’année suivante  … Et puis finalement ça tombe bien, je ne connais que de Tolkien son œuvre la plus célèbre en film mais n’ai jamais lu un de ses écrits.

Me voilà donc le bouquin en poche, j’ouvre la première page et, bien que l’univers soit absolument extraordinaire, hyper profond et qu’il tienne parfaitement la route, je découvre un « Harry Potter à l’école des sorciers –like » avec des scénettes courtes, pas ou peu de multiples protagonistes par chapitre, une action parfaitement rythmée pour une lecture d’un chapitre à un enfant chaque soir et peu de profondeur dans la psychologie des personnages.

Le scénario est quand même aussi bon que l’univers : Bilbo est choisi par Gandalf pour accompagner une bande de nains pour récupérer un trésor. Les joyeux drilles parcourent des paysages à couper le souffle et rencontrent les races traditionnelles de l’univers de Tolkien (qu’en réalité nous découvrons juste car Le Hobbit a été écrit avant le Seigneur des Anneaux)

Un essai réussi par Tolkien donc pour un livre à lire le soir à son mioche mais bel et bien totalement raté par Peter Jackson pour une adaptation digne d’un mauvais marketing qui essaye tant bien que mal de faire durer 250 pages en 9 heures de film. Je n’irai donc pas voir « Histoire d’un aller et retour » l’année prochaine à moins d’avoir de grosses crises d’insomnie.
Ce que j’ai aimé : le travail réalisé sur l’univers, le scénario.
Ce que je n’ai pas aimé : le côté livre pour enfant qui survole trop certaines choses comme la psychologie des personnages et qui évite de complexifier les scènes de peur de perdre un lectorat très jeune.

Note : 3/5Tristan
 
Ce que j’ai aimé : C’est un petit livre qui se lit très vite, est bourré d’humour et pose les bases du fantastique univers de Tolkien. Contrairement à Tristan, je savais que je lisais un livre pour enfants, donc, pas de déception de ce côté. En tout cas, c’est l’approche la plus aisée pour « entrer » dans l’univers de Tolkien, qui vaut vraiment le détour.
Ce que je n’ai pas aimé : rien. Il faut juste prévenir que si le premier volume de la trilogie est plutôt pas mal, en ce qui concerne le deuxième volume, c’est un bon film d’action, mais qui n’est pas Bilbo II.
Note : 5/5DianaCagothe

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Au prix du papyrus – Isaac Asimov

Au prix du papyrusTitre Original : The Winds of Change and Other Stories
Genre :
 
nouvelles, science-fiction, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1985
Nombre de pages : 211

Résumé : Il s’agit d’un compil’ best of d’Asimov. Il n’y a pas de fil conducteur à ces neuf nouvelles, toutes différentes autant par les sujets, que par le style et la taille. Même leur position dans le recueil est incongru puisqu’il s’agit d’un classement alphabétique. Le livre doit donc son titre à sa première nouvelle, très marrante, qui spécule sur l’origine du monde. Asimov aborde d’autres sujets « plus traditionnels » de la SF : la lévitation, la paranoïa, les voyages dans l’espace.

Ce que j’ai aimé : C’est du grand n’importe quoi Asimovien, bref on en redemande. Comme d’hab, Isaac nous fait une petite préface sur chaque histoire et nous raconte l’époque et le contexte d’écriture. C’est plutôt cool de voir de l’autre côté, la création. Une petite nouvelle au lit tous les soirs, et hop, au dodo.
Ce que je n’ai pas aimé : Le manque de fil conducteur entre tout ça.

Note : 3/5

DianaCagothe
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Snuff – Chuck Palahniuk

SnuffTitre Original : Snuff
Genre :
  roman, littérature américaine
, trash
Auteur : Chuck Palahniuk
Année :  2012
Nombre de pages : 210

Résumé : Au terme d’une longue carrière dans le porno, Cassie Wright décide de casser sa pipe et d’assurer une vie riche à l’enfant qu’elle a abandonné une vingtaine d’années plus tôt. Elle décide de battre le record du plus grand gang-bang, avec 600 acteurs professionnels ou pas, recrutés sur petite-annonce. Le roman se déroule le jour du tournage avec quelques flashbacks. L’histoire se déroule autour de Sheila, la régisseuse qui doit gérer tout ce petit monde-là; le n°600, vieil acteur porno, qui a été le partenaire de Cassie bien plus souvent à l’écran que dans la vie; le n°137, présentateur télé déchu, qui est là pour (se) prouver sa sexualité; enfin, le n°72, un petit jeune persuadé d’être l’enfant abandonné de Cassie Wright. Pendant qu’ils attendent leur tour de passer dans la pièce où se déroule le tournage, on apprend ce qui les a amené ici et les espoirs qu’ils mettent dans ce tournage.

Ce que j’ai aimé : Le roman se déroule successivement autour des yeux de ces trois acteurs et de la régisseuse. On a donc plusieurs styles d’écriture, de pensée. Ça se lit également très vite.
Ce que je n’ai pas aimé : Des fois, on s’ennuie un peu dans cette pièce. Sinon, dans les transports, les gens jettent parfois des oeillades chelous à la couv’, mais c’est marrant.

Note : 3/5

DianaCagothe
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Rendez-vous avec Rama – Rama 1 – Arthur C. Clarke

rendezvousavecramaTitre Original : Rendezvous with Rama
Genre :
  
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : Arthur C. Clarke
Année :  1973
Nombre de pages : 304

Résumé : Rien à voir avec un roman politique ou télévisuel, l’auteur nous conte l’histoire d’un immense vaisseau spatial (50km x 20km : Arthur n’a pas lésiné sur les moyens.) qui rentre dans le système solaire, en 2130, à l’époque où plein de planètes sont habitées. Ce vaisseau – Rama – est abordé, puis visité par une équipe de scientifiques qui aimerait bien comprendre le pourquoi du comment de ce vaisseau qui vient du fin fond de la galaxie.
Ils s’invitent donc, installent un camp de base dedans et observent une sorte de mini planète cylindrique avec une mer et tout plein de trucs bizarres.
Le roman est écrit sur un ton descriptif, les paysages sont bien détaillés, on sent qu’il a maquetté le vaisseau et qu’il a pris le temps d’imaginer un sacré truc avant de commencer à rédiger son machin. Les paysages sont superbes et on rentre complètement dedans. Ça c’est le point positif et ça impose le respect.
La ou le bât blesse c’est que justement, le ton neutre et descriptif ne laisse pas la place aux émotions des protagonistes. L’auteur ne nous permet pas de nous identifier à eux ce qui fait que le lecteur reste toujours en retrait de l’histoire et donc ne rentre pas complètement dedans.
La morale de l’histoire est intéressante car en général les romans de ce type mettent les humains au centre de l’univers pensant que la galaxie a trop envie de connaitre notre belle bande de badabeu terriens et là au contraire, les raméeens se fichent bien de ce qu’il se passe autour de notre nombril.
Ce que j’ai aimé : le travail réalisé pour imaginer et décrire Rama.
Ce que je n’ai pas aimé : le manque de personnalisation des protagonistes

Note : 3/5 

Tristan

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Cathares – Les Racines de l'Ordre Noir 2 – Patrick Weber

catharesGenre :  roman, historique, Cathares, littérature belge
Auteur : Patrick Weber
Année :  2008
Nombre de pages : 386

Résumé : 1952, la guerre est terminée. Notre ami Pierre Le Bihan, après avoir goûté à l’aventure, s’emmerde profondément à essayer d’enseigner l’histoire et n’arrive pas à oublier sa petite belette. Et puis, un coup de fil mystérieux d’une certaine Philippa, semblant venir tout droit du XIIe siècle, est la petite goutte qu’attendait Le Bihan pour se tirer de sa vie de merde. Direction : l’Ariège. Il va se mettre en quête, comme bien d’autres avant lui, du trésor des Templiers. Bon ben, forcément, ses recherches se heurtent au mutisme de la population locale : ah, l’Ariège. Quand même, il réussit à marcher sur les traces de ses copains les SS, en remontant le parcours d’Otto Rahn, qui avait pas mal déblayé le bouzin. Comme Le Bihan aime l’aventure, il va en avoir en retrouvant des membres de sa famille et en fricotant avec une néo-confrérie Cathare.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit très vite, c’est sans prétention et c’est rigolo, si on aime les thrillers de musée (le suspense qui se mixe avec l’histoire, comme le Da Vinci Code)
Ce que je n’ai pas aimé : C’est un peu moins tripant que le premier tome.

Note : 3/5
DianaCagothe