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Miss Peregrine et les Enfants Particuliers – Miss Peregrine et les Enfants Particuliers 1 – Ransom Riggs

Miss Peregrine et les Enfants ParticuliersTitre Original : Miss Peregrine’s Home for Peculiar Children
Genre :
 
roman, jeunesse, fantastique, littérature américaine
Auteur : Ransom Riggs
Année :  2011
Nombre de pages : 432

Résumé : Jacob est un ado américain de base, un peu solitaire. Il fait son premier job d’été dans la chaîne de pharmacies familiales, tant bien que mal, en attendant que les jours s’égrennent. Son grand-père l’appelle souvent. Il commence un peu à péter les câbles, le vieux, mais Jacob l’adorait quand il était gamin, parce qu’il avait plein d’histoires rocambolesques à raconter. En vieillissant, Jacob a arrêté d’y croire, comme on arrête de croire au père Noël. Un jour de folie paranoïaque, Abe, le papet, l’appelle au secours. Jacob court voir s’il va bien et le découvre semi-mourant et tout déchiqueté dans le bois à côté de chez lui. Abe lui sort des phrases énigmatiques, meurt dans ses bras, et quand Jake lève la tête, il aperçoit un des monstres dont lui avait tant parlé son grand-père.

Ce que j’ai aimé : Au départ, la couverture. Ça faisait un moment que cette petite fille m’intriguait, et me faisait penser au sublime film, « Les Autres ». J’ai fini donc par céder à l’appel de mini-sirène et je n’ai pas eu tort. C’est un chouette roman initiatique, un « feel good book », que j’ai dévoré. Bon, j’aurais aimé qu’il soit un peu plus sombre encore et un peu plus torturé, mais je ne savais pas que c’était un roman « jeunesse ». De plus, le roman est jalonné de photos anciennes, à partir desquelles l’auteur a brodé l’histoire. Et ça je trouve que c’est une vraie bonne idée.
Miss Peregrine_photos
Ce que je n’ai pas aimé : Que l’auteur nous foute un tome 2. Ça sent l’exploitation du filon…

Note : 4/5
DianaCagothe
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Docteur Futur – Philip K. Dick

docteurfuturTitre Original : Dr Futurity
Genre :
 
roman, science-fiction, fantastique, littérature américaine
Auteur : Philip K. Dick
Année :  1959
Nombre de pages : 224

Résumé : Alors moi quand j’attaque un Philip K. Dick, je me colle au fond de mon siège, je m’attache bien et dès la première page, je décolle tellement le gars il pond à chaque fois des scénars à couper le souffle. Là, c’est l’histoire de Jim Parsons, un médecin, qui se retrouve dès le début plongé dans un futur lointain sans comprendre pourquoi. Ce futur n’est peuplé que de gens jeunes, tout le monde se ressemble et un culte de la mort est omniprésent. On va découvrir qu’il y a un motif réel et qu’il a une mission bien précise en tant que médecin.
Le principe de l’histoire est le même qu’un Retour vers le futur – bien que moins high tech, aucune Deloréane à l’horizon – avec des actions menées dans le passé qui peuvent changer le futur et donc des interactions entre les deux et une énigme autour de ce thème. En généra,l les scénars qui mèlent plusieurs époques et du voyage temporel ne sont pas fastoches à imaginer et à retranscrire pour que le lecteur puisse suivre et là, on a un grand maître qui exerce sont art à la perfection. A un moment, on a l’impression qu’il y a tout de même un trou dans l’histoire, que K. Dick a eu du mal à ficeler une partie, qu’il est passé vite dessus parce qu’il a galéré et bien non, tout est calculé au millimètre, tout est expliqué et le plus génial dans tout ça c’est que ça reste lisible pour le lecteur moyen.
Ce que j’ai aimé : L’intrigue est excellente, l’écriture est parfaite, l’action est rythmée comme il faut.
Ce que je n’ai pas aimé : Très peu de technique voyage temporel ou médecine mais bon, pour un bouquin écrit dans les années 50, c’est dans le style de l’époque.

Note : 4/5
Tristan

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Béni soit l'atome – René Barjavel

Béni soit l'atomeGenre :  nouvelles, littérature française, fantastique, science-fiction
Auteur : René Barjavel
Année :  1998
Nombre de pages : 95

Résumé : Ma petite couillette d’amour m’a donné envie de me replonger dans du Barjavel, le roi du nihilisme féerique. Cela faisait pas mal d’années que je croisais ce recueil de nouvelles chez les bouquinistes, peut-être même bien que j’ai dû l’acquérir à un moment donné. Il était donc grand temps de s’y mettre, surtout qu’avec un Librio, si ça se passe mal, le calvaire est vite terminé.
Les enfants de l’ombre :
Ça se passe dans une dimension parallèle de l’Allier, ou en tout cas dans une version un peu fantastique de notre bonne rivière, dans le village de Chussy. On y découvre une source d’eau pétillante, qui devient vite renommée. Tant et si bien que la source finit par s’épuiser. On y colle des gamins sous le sol pour souffler dedans et faire biller artificiellement. Un jour, on croit voir une créature surnaturelle dans la flotte et on commence à lui attribuer beaucoup de choses.
Les mains d’Anicette :
Anicette est une gamine un peu lunaire, pas méchante pour un sou, et même plutôt bienveillante d’ailleurs. Le jour où une de ses petites camarades est blessée lors d’une rixe, Anicette l’emmène à la fontaine pour nettoyer l’écorchure. En prenant l’eau dans ses mains, les gens y voient le reflet de leurs pensées, mais en croyant qu’il s’agit de l’avenir.
Péniche : Péniche est un gars simple qui vit au fond des bois, tranquillement. Un jour, il doit quand même faire son service militaire puis se préparer à la guerre. Chose qui dépasse Péniche, mais comme c’est un gars de bonne volonté… Une fée lui fait trouver trois vœux, et malgré lui, Péniche causera bien des soucis à la guerre.
La fée et le soldat :
À force de faire chier les angelots, la fée Pivette se fait renvoyer par Dieu sur Terre. Elle y restera jusqu’à ce qu’elle connaisse « le péché de chair ». Évidemment, les fées ont disparu depuis bien longtemps et le monde s’est méga urbanisé. Les nations sont perpétuellement en guerre, leur chair fraîche ne pousse que pour aller au champ de bataille. Pivette va constater que l’enfer est pavé de bonnes intentions.
L’homme fort : Georges Lassoupadie est un marchand de vin, un peu inventeur à ses heures perdues. Il invente une espèce de potion d’Obélix qui le rend super fort. Il va donc pouvoir entreprendre de grandes choses avec ça. Mais chaque résolution de problème entraîne la création d’un nouveau.
Béni soit l’atome :  Ah, enfin la nouvelle éponyme! Bon, ben comme d’habitude, grosse guerre nucléaire, les seuls survivants sont les gens qui étaient dans les avions. Ils se posent au Groenland et grâce à la présence d’un savant, ils réussissent à construire une civilisation qui s’est détachée d’à peu près tout ce qui nous rend esclave aujourd’hui. Ils s’expandent jusqu’aux confins du système solaire jusqu’à ce que les moitiés des planètes et des satellites fassent se rebellent pour revenir à un mode de vie plus archaïque.

Ce que j’ai aimé : Bon, c’est du vieux Barjavel de chez les familles avec les mêmes thématiques omniprésentes : la guerre, l’humanité qui ne prend jamais sa chance de progresser spirituellement. C’est pessimiste à souhait, dit comme ça. Le fort de Barjavel, c’est qu’il nous enrobe ça de féerie. On a l’impression de lire une histoire pour enfants et quand on referme le livre, on a une super banane, alors que c’est triste à mourir ses morales. Très très fort!
Ce que je n’ai pas aimé : Forcément, je trouve que le fait de mettre ensemble des nouvelles toutes du même genre donne un côté monomaniaque qui gâche un peu. Pas grave, ça se lit vite!

Note : 4/5
Plumpy Trash
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La révolte d'Amadeus Jones – Cizia Zykë

Cizia ZykëGenre :  roman, fantastique, littérature française
Auteur : Cizia Zykë (laissez-moi rêver que ça se prononce tchitchatchike)
Année :  2002
Nombre de pages : 290

Résumé : Alors, comme son prénom l’indique, le petit Amadeus est un plus grand génie que ses parents n’avaient espéré. Il apprend moult disciplines plus alambiquées les unes que les autres, ses parents le rêvent adulte en blouse blanche, dans quelque laboratoire à chercher sur un sujet sûrement très important. Mais le petit Amadeus est au-delà de tout ça. A l’âge de sept ans, il a l’impression d’avoir appris plein de choses mais rien de bien transcendant. Il se sent même prisonnier de sa famille et commence à s’intéresser à l’hypnose et à faire fortune. Comme c’est un gamin qui ne fait pas les choses à moitié, il va empoisonner papa et maman. Ouais, paf, comme ça! Et comme il n’a que sept ans et beaucoup d’argent, il réussit à être déclaré irresponsable.

Direction l’asile, où la petite Deena, autiste s’attache à lui et lui à elle, mais pas de la manière dont on pourrait penser. Il ne lui reste plus qu’à conquérir le monde (enfin l’asile) grâce à ses talents de mentaliste.
Ce que j’ai aimé : J’avoue, qu’il n’y avait rien de vendeur, je ne sais pas comment je me suis retrouvée avec ça dans ma liseuse, mais au final, je me suis quand même laissée prendre par l’histoire.
Ce que je n’ai pas aimé : Nan mais c’est quoi ce titre? Et ce nom de héros? Cette couverture? C’est pas possible! Le pire des amateurs ne ferait pas quelque chose d’aussi grossier et malhabile. En plus, c’est écrit d’une manière bien simpliste, tellement que j’avais l’impression de lire une rédaction de 5e. Mais malgré tout, comme évoqué plus haut, on se laisse emporter, donc bon…

Note : 3/5
Plumpy Trash
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Pourquoi j'ai mangé mon père – Roy Lewis

Pourquoi j'ai mangé mon pèreTitre Original : The Evolution Man
Genre :
 
roman, fantastique, historique
Auteur : Roy Lewis
Année :  1960
Nombre de pages : 192

Résumé : Back to préhistoire, au moment où les hominidés découvrent le feu. C’est Edouard, le père du héros, Ernest, qui poussé par son instinct de survie, essaie de trouver un moyen simple de résister aux prédateurs et manger mieux : bref, le basico-merdique.
Survivor d’une explosion de volcan, il se dit que ce serait pas mal d’avoir des mini-volcans transportables. Il commence donc à apprivoiser le feu et en mec génial, il a tout un tas d’autres idées pour faire progresser l’espèce.
Son frère, l’oncle Vania, est un écolo à rebours : toujours en train de faire la morale sur ce fuckin’ progrès qui nous conduira tous à la destruction. Mais, Vania aime de temps à autres profiter des bonheurs qu’apporte l’abhorré progrès.
Au milieu de tout ça, Ernest, pas aussi génial que son père, essaie tant bien que mal de survivre.

Ce que j’ai aimé : Le roman est très abordable : facile à lire et a un côté humoristique so british. Et bien qu’âgé de plus d’un demi-siècle, les problématiques abordées sont plus contemporaines que contemporaines.
Ce que je n’ai pas aimé : Dommage que Silex & The City soit passé par là, j’ai moins été enchantée par cette narration innovante. C’est pas la découverte du siècle, mais ça se laisse lire.

Note : 3/5
Nancy
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La voix de la terre – Troisième humanité 3 – Bernard Werber

lavoixdelaterreTitre Original : La voix de la terre
Genre :
 
roman, fantastique
Auteur : Bernard Werber
Année :  2014
Nombre de pages : 570

Résumé : A ce stade du cycle, Bernard s’était arrêté à une critique de la société sur fond de construction d’une nouvelle humanité. Le deuxième opus était clairement bon mais il manquait cette petite touche qui nous a fait vibrer dans « Les Thanatonautes », une sorte de voyage initiatique vers autre chose qui nous porte à la frontière du réel et qui nous fait croire que nous ne sommes plus dans un roman fantastique mais dans un documentaire.

Là, nous ne lisons pas une histoire mais autant d’histoires que de futurs possibles (7) et tous ces univers avancent au même moment et au même endroit – sur terre … ou presque. Ces anticipations possibles sont « arbitrées » par Gaïa, la Terre. Ces lignes parallèles se positionnent, par moment rivales, par moment sous-divisées, ou même alliées. Vous aurez bien compris que sur le fond, les situations ne tiennent aucunement du fantastique et que l’auteur nous livre une critique de la société. La démarche analytique est extrêmement bien construite, on avait pris l’habitude.
Comme à son habitude, l’auteur enrobe tout ça dans une épopée extraordinaire qui mènera l’humanité quelque part … ou pas, on est scotché et les pages s’avalent à grande vitesse, c’est hyper bien écrit.
Ce que j’ai aimé : Les thèmes abordés, l’écriture, l’épopée fantastique de nos héros.
Ce que je n’ai pas aimé : Non, non et non ! A la fin du cycle des anges, notre Bernard favori avait saisi le potentiel et avait rebondi sur le cycle des dieux, et bien pourquoi pas là ?! Même pas une petite préparation en cours sur une suite de ce cycle ? En tout cas le potentiel d’un « après Troisième Humanité » est bien présent et devoir s’arrêter la comme ça est frustrant pour le fan que je suis. 

Note : 5/5
Tristan
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Temps Gelé – Thierry Acot-Mirande

 

Temps GeléGenre :  nouvelles, fantastique
Auteur : Thierry Acot-Mirande
Année :  2009
Nombre de pages : 267

Résumé : Comme indiqué sur la couv’, il s’agit de nouvelles, plus ou moins longues. « Distorsions » ouvre le bal, avec une rencontre avec quelqu’un dont les tartines tombent toujours du bon côté (si, si, celui qui n’est pas beurré). Dans « Temps gelé », des geleurs fixent certaines personnes à des moments donnés de leur vie pour une durée indéterminée, comme si on prenait une photo et que plus personne ne bouge après ça. « 5 W Club » est une sorte de Rotary Club, un peu particulier… Bref, tout se déroule dans un univers bien fantastique, avec des sensations de mondes parallèles, situations dérangeantes et autres joyeusetés.

Ce que j’ai aimé : Le livre en tant qu’objet. L’éditeur soigne bien son lecteur, et ça fait plaisir. D’ailleurs, si vous jetez un œil à toutes les critiques all around ze web, on ne vous parle que de ça : c’est un pur produit bien chiadé. La couverture est en relief, avec des arabesques argentées, l’association du bleu et du gris te met dans l’ambiance du « Temps gelé ». Le papier est d’une douceur à tomber par terre, tu as juste envie de te frotter les joues avec de bonheur. Bref, pour tous ceux qui conchient les liseuses, c’est l’objet à avoir dans votre biblio, pour vous la péter sur les sensations livresques que la technologie ne pourra jamais égaler.
Ce que je n’ai pas aimé : Qu’est-ce que je me suis ennuyée! J’ai eu du mal à rentrer dans les histoires, à tel point que je pense que je n’y suis pas parvenue. Entre la fin de la lecture et l’écriture de ma chronique, il ne s’est passé que quelques jours, mais il a fallu que je relise quelques passages pour vous pondre un résumé. Je pense qu’il ne me reste plus rien que la sensation de l’objet. Oubliable, et oublié!

Note : 2/5
Nancy
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Les marteaux de Vulcain – Philip K. Dick

lesmarteauxdevulcainTitre Original : Vulcan’s Hammer
Genre :
 
roman, science-fiction, fantastique
Auteur : Philip K. Dick
Année :  1960
Nombre de pages : 221

Résumé : C’est mon deuxième Philip K. Dick (le premier : Ubik) et là encore, quand je me suis plongé dans son univers, je n’ai pas dé-scotché du bouquin tellement ses concepts sont démentiels. Là, on a les humains qui se font diriger par un super ordinateur : Vulcain III. L’idée, c’est que cet ordi est enterré loin sous terre et que les dirigeants humains (en réalité « sous-dirigeants » car celui qui dirige le monde est notre Vulcain de l’histoire) lui apportent des questions (par l’intermédiaire d’un gus qui est un des protagonistes principaux). Le Vulcain, il enregistre la question et il pond une réponse. Ses réponses sont de tout ordre et ordonnent les choix politiques ou moraux de la planète. Pour alimenter sa base de connaissance, l’ordi pose également des questions et l’on doit y répondre, c’est de cette façon qu’il construit le mode de pensée à appliquer. Tout va donc presque bien dans le meilleur des mondes sauf que, bien sûr, un regroupement – « Les Sauveurs » – n’entend pas d’un bon œil un contrôle de la vie par un ordinateur.
Le livre a été écrit en 1960 et pour moi, il s’agit clairement un romain d’anticipation : le monde entier pose des questions à la même machine. Cette machine répond selon un ordonnancement de l’information qui lui est propre et qui nous est inconnu. Et ce même monde entier prend des décisions suite à ses réponses. Ça ne vous dit rien ?
Ce que j’ai aimé : L’écriture, le rythme, les concepts.
Ce que je n’ai pas aimé : La fin happy end (pas de spoil donc je m’arrête la.)

Note : 4/5
Tristan

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L'univers en folie – Fredric Brown

luniversenfolieTitre Original : What mad universe
Genre :
 
roman, science-fiction, planet opéra, fantastique
Auteur : Fredric Brown
Année : 1949
Nombre de pages : 197

Résumé : Keith Winton est écrivain de science-fiction. Il rédige des nouvelles pour le compte d’un magazine. Lors d’un week-end chez le patron du magazine, une fusée censée aller sur la lune s’écrase à côté de lui, provoque un éclair électrique qui l’envoie dans un autre univers. On découvre un univers parallèle sur terre avec les luniens (habitants de la lune) et autres créatures bizarroïdes.

Bien sur, notre héros est pris dans une histoire pleine d’action et de rebondissements et il va devoir s’en dépêtrer pour tenter de rentrer chez lui. Chaque détail est travaillé et la lecture doit se faire avec en tête le fait que le roman a été écrit en 1949 pour comprendre certaines situations.
L’écriture est très bonne,  on se laisse facilement porter et on prend beaucoup de plaisir à se mettre dans la peau de notre héros. Le rythme est soutenu et on en vient à se demander quelle va être la prochaine invention de l’auteur pour nous divertir.
Ce que j’ai aimé : L’écriture, l’univers, le héros.
Ce que je n’ai pas aimé : Vu l’univers délirant, je m’attendais à un ton plus comique.

Note : 3/5
Tristan
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Guide de survie en territoire Zombie – Max Brooks

#bookcrossing #LireauxWC #maxbrooks

Une photo publiée par Diana Cagothe (@dianacagothe) le


 

Guide de Survie en territoire ZombieTitre Original : The zombie survival guide: complete protection from the living dead
Genre :
 
encyclopédie, fantastique, post-apocalyptique
Auteur : Max Brooks
Année :  2003
Nombre de pages : 308

Résumé : Une fois n’est pas coutume, je vais vous coller la 4e de couv’, qui résume assez bien la situation et les dix commandements :
1. Organisez-vous avant leur arrivée.
2. Ils ignorent la peur. Faites de même.
3. Coupez-leur la tête. Utilisez la vôtre.
4. Les machettes n’ont pas besoin de munitions.
5. Cheveux courts, vêtements serrés = protection optimale.
6. Grimpez à l’étage. Démolissez l’escalier.
7. Abandonnez votre voiture. Prenez un vélo.
8. Remuez-vous. Soyez discret. Taisez-vous. Restez sur vos gardes.
9. Aucun endroit n’est totalement sûr. Juste moins dangereux.
10. Même si les zombies sont partis, la menace subsiste.
Il s’agit ici d’un « vrai » guide de survie : on nous décrit dans le menu détail la problématique zombie, comment se préparer, les bons plans pour survivre, les bons plans pour lutter. Le guide se termine par l’historique des invasions zombies, depuis la Rome Antique jusqu’à nos jours (ou alors ce qu’il en reste).

Ce que j’ai aimé : C’est complètement barré comme guide! A lire de toute urgence si vous prenez les transports en commun ^^ D’une part, vous serez complètement aux aguets, d’autre part, les regards se tourneront vers vous, implorants, parce que tout le monde a un instinct de survie.
Sans déconner, j’ai lu à droite et gauche que des gens se sont emmerdés en lisant le bouquin, parce que ça fait trop sérieux… Je crois que le titre n’est pas mensonger, il s’agit bien d’un guide. Quand vous lisez un Routard pour faire du tourisme, vous vous plaignez pas que c’est chiant parce que vous lisez pas tout bout à bout? Ben là c’est pareil, c’est un livre qui se picore, au besoin, et a une bonne place aux WC. Vos invités vous seront gré d’en feuilleter un peu et de s’instruire. Parce que c’est important, la vie…
Ce que je n’ai pas aimé : Je trouve que l’auteur aurait pu s’inspirer d’Ange Bastiani et disséminer les récits historiques un peu à droite et à gauche, au lieu de tout rassembler à la fin, ça aérerait le bouzin et ça permettrait une lecture en continu.

Note : 3/5
DianaCagothe