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Autour du WC

Quelque part chez Castoche…

castocheEn virée Castoche avec ma copine La Poudre Aux Yeux, on a trouvé cette lunette de toilette que, si j’avais 49 euros en poche, j’aurais sûrement acheté (heureusement que la pauvreté nous rend parfois raisonnables). Cette photo paraîtra aussi sur mon projet 365 skullz.
DianaCagothe

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Autour du WC

Quelque part dans une grande entreprise…

Grande Entreprise
Céline nous a fait parvenir aujourd’hui son petit coin de bureau. Chez les grands comme chez les petits, les considérations toilettesques restent les mêmes.
Vous aussi, envoyez vos contributions à wc@pressepuree.fr
DianaCagothe
 

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Livre

Les Chants de Maldoror – Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont

Les Chants de MaldororGenre :  poésie, prose, fantastique, épopée, littérature française
Auteur : Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont
Année : 1869
Nombre de pages : 171

Résumé : Difficile de résumer les Chants de Maldoror. Il s’agit d’une suite de paysages et de scènes. Le fil conducteur de tout ça est le personnage de Maldoror, un être mauvais et malfaisant, qui se moque et se rit de tout. C’est une œuvre complètement barrée. La première phrase du livre nous met tout de suite dans le bain et sert de bon « Parental Advisory/Explicit Content« :
« Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison; car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre. »

Ce que j’ai aimé : Ça ne correspond à rien de ce que j’avais lu auparavant. Je trouve dommage qu’aucun de mes profs de français ne me l’ait mis entre les mains, parce que je pense que c’est à cette époque qu’on peut vraiment le plus savourer cette oeuvre. C’est un livre qui résume bien et est fait pour parler à la révolte adolescente : il est fait pour les ados, ou les goths notoires.
Ce que je n’ai pas aimé : Je suis un peu trop âgée pour m’être complètement laissée emporter par le voyage vertigineux de Lautréamont, ou bien il ma manque un peu de LSD.

Note : 4,5/5

DianaCagothe
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Autour du WC

Quelque part à Auxerre…

Cél, du blog « B(r)ouillon« , partage avec nous un lapin vraiment crétin, qui n’arrive pas à s’en sortir aux WC.
AuxerreQuelqu’un se dévoue pour lui expliquer?
Sinon, continuez de nous envoyer vos participations à wc@pressepuree.fr, nous les publierons avec plaisir.
DianaCagothe

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Autour du WC

Quelque part dans le 94…

Amélie, du blog « Bières, Chutneys…et autres conserves« , partage avec nous un mystérieux WC, un peu défraîchi, mais propret à la cuvette reluisante.
IGRS’agit-il d’une pause sur une aire d’autoroute? Du vieux troquet du coin? Saurez-vous deviner sa localisation?
DianaCagothe

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Livre

Rêves Infinis – Joe Haldeman

Rêves InfinisTitre Original : Infinite Dreams
Genre :
 
nouvelles, science-fiction, littérature américaine
Auteur : Joe Haldeman
Année :  1979
Nombre de pages : 155

Résumé : Il s’agit d’un recueil de neuf nouvelles qui vont de la hard science au fantastique; mais toujours un peu mêlé de science-fiction.

  • Contrepoint : Deux hommes naissent au même moment à des endroits différents. Leur vie sera jalonnée de moments parallèles.
  • La révolution Mazel-Tovienne : Comment un juif martien réussit à mettre à mal un consortium international avec quelques feuilles et un caillou.
  • Habeas Mens : Après être revenu mutilé de la guerre, son couple ayant éclaté, doit vendre ses talents pour survivre.
  • La Guéguerre du 2e classe Jacob : Pendant une guerre, une compagnie de soldats a à sa tête le sergent Meldon. Il semble increvable et est le seul a toujours mettre de l’humour dans les situations difficiles.
  • L’Espace d’une Vie : Le Dr. Thorne Harrisson, à la fin de sa vie, fait enfermer son corps dans une capsule et se fait propulser dans l’espace.
  • Le Juré : Un médiocre petit artiste fonctionnaire se fait convoquer pour devenir Juré, c’est-à-dire que son cerveau servira, ainsi que neuf autres à gérer une ville dans les moindres détails.
  • Estivation : Une colonie humaine doit apprendre à survivre, tous les 83 ans, à un cataclysme provoqué par leurs deux soleils, qui ravage la planète entière.
  • Armaja Das : Une vieille gitane jette un sort à un gadjo qui aura des répercussions sur toute la planète.
  • Tricentenaire : On finit par trouver une planète qui serait habitée par des êtres intelligents. Des scientifiques décident de s’y rendre coûte que coûte. Cette nouvelle a reçu le prix Hugo.

Ce que j’ai aimé : Tout d’abord, la diversité de ce recueil. Ensuite, le fait que l’auteur nous préface chaque nouvelle en la resituant dans son contexte d’écriture, ses recherches et ses inspirations. Les trois dernières nouvelles m’ont vraiment plu, par le côté apo-post-apo vraiment original. La première, même si un peu téléphonée, était aussi distrayante, mais moi, j’aime bien les histoires parallèles.

Ce que je n’ai pas aimé : Les nouvelles concernant la guerre ou le retour de la guerre. L’auteur s’est vraiment bien débrouillé, mais c’est un sujet qui ne m’intéresse pas.

Note : 4/5DianaCagothe

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Livre

Les vacances d'un serial killer – Mémé Cornemuse 1 – Nadine Monfils

Les vacances d'un serial killerGenre :  roman, polar, humour, littérature belge
Auteur : Nadine Monfils
Année :  2011
Nombre de pages : 251

Résumé : Fonske, propriétaire d’une fabrique de boulettes sauce lapin, est sur le départ pour des vacances en famille. Sa femme, Josette, la coquette, ne rêve que de strass et de paillettes. Leurs enfants, Steven (en hommage à Seagal) et Lourdes (en hommage à Madonna) sont en pleine adolescence et font preuve d’un entrain, pfiou, déroutant! Mémé, la mère de Josette, est également de la partie, elle embarque dans la caravane accrochée au bijou d’Alfonse (sa bagnole, of course). Sauf que sur la route des vacances, un motard va piquer le sac que Josette avait sur ses genoux avec tout l’argent des vacances. Il va être retrouvé mort par les deux ados dans la station service suivante. Entre-temps, personne n’aura vu que la caravane s’est décrochée. Mémé, qui ne tient pas à rester sur le carreau, décide de braquer un petit couple et de les prendre en otage. La suite du roman raconte l’éclatement de la famille, ainsi que leurs aventures respectives.
Ce que j’ai aimé : La couverture, de Sargologo, avec une jolie petite caravane bien vintage, qui me rappelle bien des souvenirs.
Ce que je n’ai pas aimé : Déjà, faire un chapitre par page et demie (et en recommencer un nouveau sur une nouvelle feuille), écrire gros, pour un si petit livre, je trouve que c’est du gâchis de papier et bon, ça pourrait faire baisser le tarif! Tu me diras, quand je vois le prix de l’epub, j’ai juste envie de chialer pour les futurs acheteurs.
En ce qui concerne l’histoire, je pense que l’auteure s’est posée devant son apéro, s’est demandée qu’est-ce qu’elle pouvait pondre pour que son éditeur arrête de la faire chier. J’imagine qu’elle a commencé à mater le replay pour trouver l’inspiration. Et puis là, elle a dû tomber sur une redif de « Confessions Intimes » et ça a du faire tilt, telle une boule de flipper qui roule, dans sa tête. Vu qu’apparemment, son style, c’est le polar, elle nous a remixé « Confessions intimes » avec Tarantino. Sauf que la mayonnaise a raté. Elle y a mis un oeuf un peu avarié. Bah oui, les persos de « Confessions Intimes » ont un côté attachant, même si on aime à se moquer d’eux. Là, Nadine, elle ne fait rien pour qu’on s’y attache (ou même qu’on les déteste, peu importe). Ses personnages sont tellement stéréotypés qu’ils en viennent à être désincarnés.
En plus, l’histoire n’a ni queue ni tête. Nadine accumule les actions et les rebondissements « à la con », histoire de combler le vide intersidéral de son oeuvre. N’est pas Tarantino qui veut…
De toute façon, ça partait mal entre ce livre et moi, vous savez pourquoi? L’éditeur nous a collé, en début de livre, toute une page de citations de gens célèbres qui nous disent le plus grand bien de l’auteure. Et vas-y, que ça se pourliche les babines! Mais moi, je trouve ça bizarre, cette auto-promo, surtout que, c’est bon, on a acheté le livre, la pub, il n’y en a plus besoin. Ça me fait penser aux DVD que tu achètes plein pot et sur lequel on te colle un message « Pirater, c’est mââââl » (que tu ne peux pas zapper en plus), à tous ces mecs qui adorent se vanter de leur instrument de musique et qui ne font que dans la fausse note. Mais oui, c’est donc ça, l’auteur résume très bien son oeuvre comme elle le fait des relations sexuelles entre Fonske et Josette, c’est « du quick love sans ketchup ni fromage« . T’as tout dit, Nadine!
Spéciale dédicace à Plumpy Cool, qui m’a prêté ce livre (et je suis navrée de cet échec critique!)
Note : 1/5

DianaCagothe

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Autour du livre

[Radio] Clara et les chic livres

Hello les chiotteurs! J’inaugure notre catégorie « Autour du livre » pour vous parler d’une émission de radio.
Un jour, du fin fond de l’Ariège, en voiture, j’écoute la seule radio captable : France Inter. Comme je ne suis pas seule, je dois maintenir une conversation avec mon co-pilote. Ça devient difficile quand j’entends à la radio que ça parle livres de dragons et de princesses, de quêtes avec des anneaux uniques ou autres objets magiques. Mais ne pouvant clouer le bec à mon copilote, qui, accessoirement est ma belle-maman, et qu’elle est gentille, et qu’elle ne m’a rien fait, je décide de garder tout ça dans un petit coin de ma tête jusqu’à mon retour à la civilisation.
 
Clara et les chic livres
Après investigation, il s’agit de l’émission « Clara et les chic livres », qui sévissait les samedis après-midi sur France Inter. Sévissait, oui, à mon grand désespoir : elle a disparu de la grille de rentrée de FI, mais c’est pour la bonne cause, Clara remplace Pascale Clarke dans la matinale.
Cette émission n’avait rien à voir avec toutes les émissions culturelles existantes. Un ton plein d’humour et décalé, Clara et son équipe de chic types nous parlaient de leur coups de cœur et déceptions, revenaient sur des genres littéraires. Les auditeurs appelaient pour parler de leurs livres chouchous ou détestés : c’est grâce à un auditeur qu’on a pu parler fantasy sur la première radio de France (oui, pour moi, ce n’est surtout pas NRJ).
Ce que j’ai apprécié dans cette émission, c’est également qu’elle ne se sente pas obligée de coller avec l’actualité littéraire. Et ça, c’est plutôt rare!
Bref, bien que cette émission soit maintenant décédée, vous pouvez vous refaire les podcasts, tant qu’il est encore temps.
Clara, tu vas me manquer!
DianaCagothe

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Livre

Les 120 journées de Sodome – D.A.F. de Sade

Genre :  roman, classique, littérature érotique, littérature française
Auteur : D.A.F. de Sade
Année :  1785
Nombre de pages : 448

Résumé : Sade a écrit ce roman sur des feuillets pendant son enfermement à la Bastille, qu’il a ensuite assemblé en un gros rouleau. Autant dire que Sade était au paroxysme de son délire. Ce rouleau inachevé a été sauvé pendant que le navire coulait puis caché, puis ressorti par un obscur psy allemand au début du XXe siècle, inventeur du terme « sadisme ».
4 libertins complètement psychopathes décident de faire une méga orgie. Au préalable, il faut dire qu’ils ont chacun épousé la fille de l’autre. Ils décident de partir s’enfermer dans un château inaccessible de la Forêt Noire avec les 42 victimes d’un kidnapping géant organisé au préalable. Ils partent avec 4 vieilles maquerelles qui raconteront chacune pendant un mois 5 histoires par jour de vieux dégueulasses. Entre temps, les libertins vont s’en donner à cœur joie d’imiter les histoires racontées par les vieilles.
Sade a eu le temps de développer les histoires d’une des vieilles maquerelles pendant 339 pages, surtout orientées vers la scatologie. Je vais vous en livrer ici une histoire parmi les 150:
« La passion de ce vieux libertin consistait à baiser d’abord prodigieusement la bouche de la fille. Il avalait le plus qu’il pouvait de sa salive, ensuite il lui baisait les fesses un quart d’heure, faisait péter, et enfin demandait la grosse affaire. Dès qu’on avait fini, il gardait l’étron dans sa bouche et, faisant pencher la fille sur lui, qui l’embrassait d’une main et le branlait de l’autre, pendant qu’il goûtait le plaisir de cette masturbation en chatouillant le trou merdeux, il fallait que la demoiselle vînt manger l’étron qu’elle venait de lui déposer dans la bouche. »
Le récit de Sade s’arrête proprement ici, ensuite, nous avons le plan des histoires racontées par les autres vieilles sous forme de liste. C’est là que ça devient vraiment horrible. parce qu’on a bel et bien un listing de viols, incestes, tortures et diverses nécrophilies.

C’est maintenant, ami lecteur, qu’il faut disposer ton cœur et ton esprit au récit le plus impur qui ait jamais été fait depuis que le monde existe, de pareil livre ne se rencontrant ni chez les anciens, ni chez les modernes.

Ce que j’ai aimé : La couverture très explicite proposée par 10/18 et qui ne manque pas d’humour. Aussi difficile qu’il ait été pour moi de l’achever, je suis fière : fière que ce livre soit publié par un grand éditeur, fière que ce livre soit en vente libre chez un libraire, et je n’ai eu à craindre aucune répression. Cette épreuve m’a fait réaliser que quoique nous disions, nous sommes bien dans un pays libre!

Si tu veux me soutenir, je te file un lien affilié pour acheter le bouquin. C’est un lien affilié Amazon (saymaljesaismaissitasmieuxjeprends), tu peux t’en servir pour aussi acheter autre chose.

Ce que je n’ai pas aimé : Pendant la 400aine de pages qu’il va vous rester à découvrir, vous allez successivement hésiter à :
– fermer définitivement le livre et ne plus jamais le rouvrir,
– vomir,
– commencer par la fin voir si ça se calme un peu,
– lire au hasard pour voir si les histoires changent un peu,
– rêver, penser toute la journée à du caca.
Ce livre est vraiment nauséabond et tient incontestablement une place d’honneur dans ma trashothèque. Il relègue Despentes & co au rang de piètres apprenties.