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Le messie de Dune – Dune 2 – Frank Herbert

le-messie-de-duneTitre Original : Dune Messiah
Genre :
 
 roman,  science-fiction, littérature américaine
Auteur : Frank Herbert
Année :  1972
Nombre de pages : 264

Résumé : Paul Atréides a vaincu l’empereur Padishah et a pris sa place. Le voici donc Empereur entouré de sa garde rapprochée: sa meuf Chani, sa fausse meuf Irulan (la fille de l’empereur qui n’est là que pour des raisons politiques), sa mère Jessica et sa sœur Alia . Son problème est, outre déjouer les différents pièges des opposants, qu’il se retrouve coincé dans sa vision presciente et ça sera d’ailleurs le nœud central du romain: comment peut on encore influer sur le monde si on connait déjà tout à l’avance ? Ajoutez à cela ces chacals du Bene Tleilax qui lui offrent un ghola (clone d’un mort mais pas que, parce qu’on parle des Tleilaxu) Duncan Idaho et c’est le bordel dans la tête de Paul. Comment tenir son sentier d’or et assurer la survie de l’humanité alors que ses visions ne sont que désastre et chaos?

Ce que j’ai aimé : le tiraillement de Paul et le problème lié à la prescience et sa sœur qui va devenir complètement tarée. Ça se lit vite et bien et Scytale fait son entrée dans la ronde.
Ce que je n’ai pas aimé : c’est un roman de transition et on le sent bien. Paul est dans l’impasse, il faut le faire disparaître. C’est un peu chiant parce qu’il ne fait qu’hésiter et hésiter, il était plus sûr de lui quand il a pris la tête des Fremen.

Note : 4/5 (ça reste le cycle de Dune, faut pas déconner quand même)
Kwaite

 

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Le Porte-Lame – William Burroughs

le porte-lameS4F3S2Titre Original : Blade Runner : A movie
Genre :
 
roman, anticipation, science-fiction, littérature américaine
Auteur : William Burroughs
Année :  1979
Nombre de pages : 90

Résumé : L’action se passe dans le New York de 2014. La ville ne ressemble plus du tout à ce qu’elle aurait pu être aujourd’hui, mais est un ghetto géant dû aux maladies du XXe siècle et le traitement qu’on en a bien voulu en faire. En 1984, il y a eu le Health Act, qui a réglementé qui et comment on pouvait soigner : en gros, si tu n’étais pas un bon gros riche bien blanc, salut. Cela a déclenché d’énormes émeutes et mis sur les chapeaux de roues toutes sortes de médecines parallèles, alternatives et surtout un bon gros n’importe quoi clandestin de n’importe quoi. Parce que dans le New York de Burroughs, l’Etat contrôle la population par la terreur : « La surpopulation a conduit à un contrôle croissant des citoyens par le gouvernement, non pas sur le modèle à l’ancienne de l’oppression et de la terreur typique des états policier, mais en termes d’emploi, de crédit, de logement, de pensions de retraite et de couverture médicale : des services qui peuvent être suspendus. Ces services sont informatisés. Sans numéro, pas de prestations. Cela n’a toutefois pas produit les modules humains standardisés et décervelés postulés par des prophètes linéaires tels que George Orwell. Au lieu de quoi un important pourcentage de la population a été forcé de passer dans la clandestinité. Personne ne sait la valeur exacte de ce pourcentage. Ces gens sont innombrables parce que non numérotés. » Face à la croissance de la population et sa paupérisation, son impossibilité à se soigner parce que ne rentrant pas dans les clous, on a vu de nombreuses maladies éradiquées resurgir, et de nouvelles souches de maladies entrer dans la bataille. Notamment le C.A., le cancer accéléré, qui ressemble à une bonne grosse peste qui en quelques heures/jours te fait éclater en gros bubon purulent.
Le personnage principal du roman est Billy, un porte-lame : un assistant/fournisseur/coursier du Dr. Bradwell, médecin clandestin. On va le voir évoluer  dans ce Manhattan-jungle, tenter d’échapper aux contrôles de police, essayer de survivre, tout simplement.

Ce que j’ai aimé : Ce bouquin, qui a pour thème central la santé, m’a beaucoup perturbé. En effet, on est dans un monde dystopique dont le cœur de la Terreur n’est pas un espèce de Big Brother, mais ce qui ressemble carrément plus au monde que nous sommes en train de construire. Par exemple, aujourd’hui, tu peux encore vivre sans Carte Bleue ni internet, mais ça devient de plus en plus une sacrée chienlit. Cela m’a renvoyé à la vision que Jacques Attali avait de la privatisation de la santé publique, dans sa Brève Histoire de l’Avenir.
Dans le côté ultra-visionnaire, Burroughs invente un dépistage du cancer grâce à des chiens renifleurs, et ça colle carrément avec l’actualité, parce que l’INSERM vient de se doter de deux bestioles du genre pour le même usage. Son révérend Parcival n’est pas également sans rappeler un certain Donald Trump.
Bref, un point de vue très original pour un livre court qui se lit très bien en pause déjeuner sur l’herbe, lunettes de soleil vissées sur le nez.
Ce que je n’ai pas aimé : L’écriture est très perturbante : il s’agit d’une espèce de scénarisation d’un livre d’Alan E. Nourse, dont Burroughs a repris l’histoire et les personnages.Cela donne une narration plutôt décousue qui laisse beaucoup de place à la présentation de l’univers, mais peu de place à une histoire avec des personnages qui arrivent en scène très tard. Cela me donne une impression de gâchis. En effet, on a un super univers super bien construit, mais on le regarde finalement comme un tableau, ce qui nous empêche de nous y immerger.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Cœurs perdus en Atlantide – Stephen King

coeurs perdus en AtlantideTitre Original : Hearts in Atlantis
Genre :
 
roman, nouvelles, fantastique, historique, drame, littérature américaine
Auteur : Stephen King
Année :  1999
Nombre de pages : 667

Résumé : Tout d’abord, je remercie la blogo de me permettre de faire un résumé cohérent.
On commence en 1960, Bobby, 11 ans, aime s’éclater avec ses potes, Carol et Sully-John, parce sa daronne, veuve, est un peu psycho-rigide, surtout avec le fric. Pour se faire un peu de pognon, la mère, secrétaire dans une agence immobilière, loue l’étage de sa maison à un retraité un peu mystérieux, Ted Brautigan. Le vieux et le môme vont se lier d’amitié, mais petit à petit, le vieux va commencer à partir un peu en live.
Quelques années plus tard, on se retrouve à la fac avec Pete. L’angoisse des jeunes à ce moment-là, c’est de ne pas se retrouvé enrôlé au Vietnam, mais ça ne les empêche pas d’être accros à la Dame de Pique au foyer. Pete découvrira ses premières émotions avec ses potes de chambrée, connaîtra l’insouciance malgré le couperêt au dessus de sa tête, avec les parties endiablées, la découverte des mouvements pacifistes, et les émois amoureux avec Carol.
Dans les années 80, Willie, un vétéran de la guerre du Vietnam gagne plutôt bien sa vie en faisant la manche. Il ne peut pas vraiment exercer de métier, vu qu’il perd la vue pendant plusieurs heures par jour, et cela lui arrive depuis qu’il a sauvé son conscrit Sully-John. Mais ce n’est pas tant la guerre qui l’a traumatisé, mais le fait qu’un été de 1960, avec ses potes, ils ont cassé la gueule et déboîté l’épaule de Carol.
Fin des années 90, Sully-John retrouve un vieux camarade de guerre lors d’un enterrement. Ils évoquent leur inéquation à la vie normale depuis leur retour.
Ce que j’ai aimé : Que ce soit un Stephen King, alors c’est plutôt pas trop mal écrit, on retrouve le Maine, un peu de fantastique au début.
Ce que je n’ai pas aimé : Bon, j’avoue, je n’avais pas jeté un oeil à la 4e de couv’, et ce fut une erreur fatale. Il s’agit d’un recueil de nouvelles reliées entre elles par l’amour des personnages pour Carol. Alors, si pour Fondation, j’avais bien compris le concept du changement constant de héros parce que la ligne temporelle l’y oblige, ici, ça n’a eu aucun sens pour moi. J’ai bien essayé de trouver un lien à tout ça, à part, le fantôme de Carol, mais ce fut peine perdue. Ce n’est que vers la fin que j’ai compris qu’il s’agissait d’un exercice de nostalgie de l’Amérique des années 60, perdue aujourd’hui comme l’Atlantide. Si l’exercice est plutôt réussi dans 22/11/63, parce que là encore, c’est nécessaire au besoin de l’intrigue, la mayonnaise ne prend pas ici. En plus, la première nouvelle étant empreinte de fantastique et pas les suivantes, je me suis sentie paumée. J’ai attendu un je-ne-sais-quoi. Bref, je referme ce roman/recueil plutôt long en plus, avec un fort sentiment de frustration et de temps volé perdu à tout jamais.

Note : 1/5
DianaCagothe
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Celui qui attend et autres nouvelles – Ray Bradbury

celui qui attendTitre Original : Celui qui attend et autres nouvelles
Genre :
 
nouvelles, science-fiction, fantastique, littérature américaine
Auteur : Ray Bradbury
Année :  1995
Nombre de pages : 95

Résumé : Il s’agit ici d’une compil un peu aléatoire comme on sait si bien les faire.
– Celui qui attend : une entité inconnue tapie au fond d’un puits voit débarquer les premiers hommes sur Mars. Ni une ni deux, elle prend corps dans un des astronautes, mais ça le tue, alors elle passe au suivant.
– La Fusée : alors que les voyages dans l’espace commencent à se démocratiser, un père de famille a réussi à économiser assez pour envoyer l’un des siens en fusée. Mais lequel choisir?
– La Pierre tombale : un couple investit un appart’ qui était occupé auparavant par un sculpteur. Le logeur leur demande un peu d’indulgence. En effet, une pierre tombale reste et sera enlevée le lendemain. Il va falloir passer la nuit avec cet étrange objet.
– Rencontre nocturne : sur Mars, un martien et un humain se rencontrent à la croisée du temps.
– Le jour de la grande exhumation : des morts sont déplacés dans un nouveau cimetière. Une grand-mère ouvre le cercueil de son premier fiancé, mort dans la fleur de l’âge, et le corps de celui-ci est intact.
– Icare Montgolfier Wright : tout est dans le nom de cet homme, qui veut clairement voler.
– Le Petit assassin : une mère accouche, et est persuadée que son nourrisson veut la tuer.
– Un coup de tonnerre : un croisement de La Machine à explorer le temps de H.G. Wells et Jurassic Park de Michael Crichton
Ce que j’ai aimé : Je l’ai mangé ce recueil. Presque tout est bon, dommage que ce soit trop court. Presque chaque titre aurait mérité un développement en roman. Si la SF vous fait peur, ou si vous voulez découvrir l’auteur, c’est une bonne porte d’entrée, à pas une thune en plus.
Ce que je n’ai pas aimé : Pas grand chose, si ce n’est la briéveté et Icare, qui n’avait pas tellement de sens pour moi.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Citoyen de la galaxie – Robert A. Heinlein

citoyen de la galaxieTitre Original : Citizen of the galaxy
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Robert A. Heinlein
Année :  1957
Nombre de pages : 282

Résumé : Un vaisseau d’esclaves arrive sur Jubbulpore. Dans les lots, un gamin maigrichon et mal en point dont personne ne veut. Baslim, un mendiant, l’achète pour une bouchée de pain. Le récemment baptisé Thorby, se fera éduquer par le vieux, qui lui apprendra non seulement à bien mendier, mais lui donnera une instruction assez high-level, dont bon nombre de choses sous hypnose.
Le gamin grandit plutôt bien, finit par être affranchi par son père adoptif mais reste dans les jupons paternels jusqu’au jour où Baslim se fait toper par l’Etat et se fait buter. Comme ça sent le roussi pour Thorby et que Baslim l’avait prévu, il réussit à s’enfuir sur un vaisseau à société matriarcale, où, on l’adopte car la Famille a une dette envers Baslim. Thorby va donc partir aux confins de la galaxie pour découvrir les origines de Baslim et puis les siennes.

Ce que j’ai aimé : Je crois que c’est le premier Heinlein qu’on aime plutôt bien aux WC. Il se lit bien, pour une fois, ce n’est pas laborieux, et il n’a pas tellement pris de coup de vieux. Les univers, parce qu’il y en a plusieurs, en fonction des étapes de la vie de Thorby, sont plutôt bien construits et on s’immerge bien dans le décor. On se laisse prendre aux aventures de Thorby et on a envie d’en savoir plus, de savoir si l’intuition de Baslim, à savoir que le gamin viendrait de la Terre, est la bonne. Ça se lit en deux coups de crayon, trois coups de cuillère à pot. C’est une bonne lecture estivale.
Ce que je n’ai pas aimé : Le livre se découpe par périodes de la vie de Thorby, et même si les parties en elles-même sont plutôt bien foutues,  j’ai du mal à voir le lien entre elles, et ça donne un côté plutôt décousu au roman. Concernant la « philosophie » ou la « morale », le concept de la liberté est un peu trituré mais d’une manière un peu simpliste, voire un peu trop : genre « il est esclave mais bien plus libre que lors de ses voyages spatiaux », alors que le héros, en fait, se sent toujours plus ou moins encombré par ce concept de liberté.

Note : 4/5
DianaCagothe
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La Route – Cormac McCarthy

la routeTitre Original : The Road
Genre :
 
roman, post-apocalyptique, science-fiction, littérature américaine
Auteur : Cormac McCarthy
Année :  2006
Nombre de pages : 251

Résumé : Post-apo oblige, on est dans un monde dévasté. On ne sait pas vraiment bien ce qu’il s’est passé, mais c’est moche : tout ou presque a brûlé, le ciel est constamment gris, les animaux semblent avoir disparu. Un homme et son fils chargés d’un caddie et de maigres possessions tentent de rallier la mer, pour rallier une hypothétique parcelle de terre habitable. Ils survivent des boîtes de conserve qu’ils trouvent dans les maisons abandonnées.
Ils esquivent le plus possible les autres êtres humains, ou ce qu’il reste de l’humanité. C’est la loi du plus fort et sans nourriture l’humanité en est réduite au cannibalisme. Le père tente d’élever son fils non pas dans l’espoir d’un monde meilleur, mais plutôt pour qu’il garde le souvenir du monde passé.

Ce que j’ai aimé : La couverture scandaleusement pailletée : je peux vous dire que dans les transports en commun, ça a plutôt fait un effet wouahou. Ce bouquin fait affreusement réfléchir sur la condition humaine, le sens de la vie, la mort, l’existence…
Ce que je n’ai pas aimé : La couverture scandaleusement pailletée : mais pourquoi alors que c’est le bouquin le plus glauque au monde? On appelle ça le défaut de la qualité, on va dire. Pour être glauque, il est glauque. Il ne faut pas s’attendre à un Walking Dead alternatif, ou bien à un Malevil. Il ne se passe pas grand chose et en plus l’écriture est un peu horrible, épurée voire dépouillée, comme le monde, mais pénible… Bref, à ne pas lire si vous n’avez pas trop le moral…

Note : 2/5
DianaCagothe
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Route de la gloire – Robert A. Heinlein

Route de la gloireTitre Original : Glory Road
Genre :
 
roman, science-fiction, fantasy, littérature américaine
Auteur : Robert A. Heinlein
Année :  1963
Nombre de pages : 352

Résumé : Oscar, soldat démobilisé du Vietnam, fait un petit tour en Europe pour kiffer un peu la vibz. En goguette sur l’île du Levant, il rencontre une petite nénette, qui a l’air physiquement et intellectuellement pas mal. Tant et si bien qu’il est carrément étonné qu’elle s’intéresse à lui. Il la retrouve quelque temps plus tard, en répondant à une petite annonce pour un job. Elle est toubib et se propose de l’embarquer pour une grande aventure.
Là, le roman bascule totalement, un peu à la « Une nuit en Enfer« . En fait, la gonzesse se révèle être Star, impératrice des 20 Univers, et elle va le transporter dans des mondes parallèles pour qu’il l’aide à accomplir sa quête : retrouver un oeuf de Phénix. Oscar va se retrouver dans sdes tas de situations rocambolesques à essayer de survivre au milieu de créatures fantasques.

Ce que j’ai aimé : La partie « réaliste » : j’ai eu l’impression de partager un peu de la vie de François Pignon.
Ce que je n’ai pas aimé : Je me suis perdue assez vite. Le côté burlesque était trop omniprésent, ça partait tellement dans tous les sens, que j’ai souvent perdu le fil. Terminer ce roman a été une épreuve de longue haleine. Décidément, nous restons un peu hermétiques à Heinlein ici.

Note : 1/5
DianaCagothe
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Retour à Brooklyn – Hubert Selby Jr

Retour à BrooklynTitre Original : Requiem for a dream
Genre :  roman, littérature américaine
Auteur : Hubert Selby Jr.
Année :  1978
Nombre de pages : 302
Résumé : On suit le destin d’une mère, veuve, et son grand fiston, Harry. On est chez les classes populaires juives de Brooklyn. Sara, se sent bien seule depuis que son mari est mort et que le fils, un peu galérien, post adolescent, lui en fait un peu voir de toutes les couleurs, notamment en mettant régulièrement la télé au clou.
Harry, c’est un petit camé de petite envergure, m’as quand même gentil garçon. Au moment où le shoot est encore beau, la vie est belle, avec son pote Tyrone et sa meuf Marion. Tout ce petit monde là a même un minimum d’ambition, en se mettant à dealer de l’héro, pour se faire un petit pactole, et puis se mettre au vert.
Pour Sara, la vie redevient belle lorsqu’un coup de fil lui pose quelques questions pour participer potentiellement à une émission de télévision. Elle décide d’entamer un régime pour rentrer dans la jolie robe rouge et les souliers dorés de la barmitsva de Harry.
Mais évidemment, on n’est pas dans le conte de fées : pour Harry, Tyrone et Marion, ça va être la descente aux enfers de la dépendance et la pénurie de drogue savamment orchestrée par la mafia. du coin. Pour Sara,  une attente désespérée pour passer à la télé, et également une plongée dans les amphétamines, pilules magiques qui étaient données par des médecins peu scrupuleux qui vont la mener jusqu’à la folie.

Ce que j’ai aimé : Ce bouquin a été une vraie claque, et qui continue à tourner et retourner dans mon cerveau. Si les histoires des jeunes sont des sujets plus communément abordées dans la littérature, ils sont abordés de manière radicale et douloureuse. Ce qui m’a le plus touché, c’est le personnage de Sara : le thème de la vieillesse et son inexorable solitude, qui amènent cette femme à se construire un monde complètement parallèle. L’omniprésence de la télé et surtout son omnipotence dans l’esprit humain sont carrément flippants, mais malheureusement tellement réels. De ce côté, ça m’a beaucoup rappelé Running Man, que j’avais adoré. Pour une fois d’ailleurs, je ne saurais que vous conseiller de regarder l’adaptation cinématographique : Requiem for a dream.
Ce que je n’ai pas aimé : Le style de l’auteur est carrément déroutant, avec son langage cru un peu dépassé, ainsi que son absence de ponctuation qui rendent parfois le texte un peu lourd.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Mille Soleils Splendides – Khaled Hosseini

Mille Soleils SplendidesTitre Original : A thousand splendid suns
Genre :
 
roman, drame, historiquelittérature américaine
Auteur : Khaled Hosseini
Année :  2007
Nombre de pages : 414

Résumé : On va suivre le destin de deux femmes en Afghanistan. Ces deux femmes ont quelques années d’écart, mais les destins de Mariam et Laila vont se croiser pour le meilleur et pour le pire. Mariam, tout d’abord, est une fille illégitime d’un riche propriétaire de cinéma. Elle passera une enfance heureuse chez sa mère, en recluses mais en idolâtrant  ce père qui ne vient la voir qu’une fois par semaine. A l’adolescence, elle tente de se faire une vie avec son père, sa mère s’en suicidera. Comme on ne peut décemment garder une fille illégitime, elle sera mariée à la va-vite à un homme de Kaboul, qui, bien que vieux, plutôt gentil au départ, finira par s’aigrir de ne pas réussir à avoir d’enfants avec Mariam.
Lorsque Mariam arrive à Kaboul, Laila n’est qu’une enfant de sa rue. Elle aussi a une enfance plutôt heureuse, même si elle la passe dans l’ombre de ses deux grands frères, qu’elle ne connait pas et qui se battent au côté de Massoud.Quand Kaboul commence à voler sous les bombes, elle se retrouve seule, enceinte, et acceptera d’être mariée à Rachid, le mari de Mariam pour sauver son enfant.
D’abord ennemies; ces deux femmes découvriront la solidarité.

Ce que j’ai aimé : Putain, j’ai adoré ce bouquin. D’abord, c’est une superbe saga familiale, un peu à la Cent Ans de Solitude. Alors ça aborde la condition de la femme d’une manière pas du tout manichéenne ni occidentaliste à mort, mais plutôt sur le côté traditionaliste, même si bon, au bout d’un moment, quand les talibans déboulent, ça part en eau de boudin. Ce que j’ai aussi aimé dans ce bouquin, c’est la trame historique : j’ai enfin réussi à comprendre le contexte géo-politique de ces quarante dernières années en Afghanistan, et ça c’est la valeur ajoutée du bouquin.
Ce que je n’ai pas aimé : Des ficelles de best-seller un peu trop grosses parfois qui gâchent un peu tout ça.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Cuentos – Edgar Allan Poe

CuentosTitre Original : Cuentos
Genre :
 
nouvelles, fantastique, horreur, polar, classique, littérature américaine
Auteur : Edgar Allan Poe
Année :  2009
Nombre de pages : 307

Résumé : Lors de vacances cette année, on a fini par trouver une librairie en Espagne, mais ça a été dur. Enfin bref, il fallait que je reparte avec un souvenir. J’ai tourné, retourné et retourné, quand mon chéri est apparu avec cet objet entre les mains, j’ai dit banco! C’était l’occasion pour moi de découvrir Poe (oui, honte à moi).
On retrouve dans cette édition hispanique du bicentenaire de sa naissance quatorze nouvelles assez différentes les unes des autres qui montrent un panel assez varié des thématiques abordées par Poe.
Tantôt, il aime se la jouer Sherlock, en enquêtant sur des des faits réels non élucidés, notamment lorsqu’il met en scène le personnage de Dupin, dans trois nouvelles, où celui-ci est vraiment plus futé que la police. Les autres nouvelles sont plus orientées dans un univers sombre, gothique et fantastique qui ont fait sa grande réputation.

Ce que j’ai aimé : Tout d’abord, je vais parler de l’objet. C’est, je crois, le premier livre neuf à couverture rigide qu’on m’offre. Tout de suite, ça plonge dans des sensations de lecture et un univers bien adapté au contenu.
J’ai donc fait durer ce livre, que j’ai mis des semaines à lire, par pur plaisir.
Concernant le contenu, j’ai découvert vraiment Poe. Oui, bon, c’est un classique, bla, bla. Mais il a vraiment une plume de qualité, et une capacité étonnante à te plonger, toi lecteur, dans des univers parallèles. Bref, j’ai adoré.
Ce que je n’ai pas aimé : Ca faisait très longtemps que je n’avais pas lu en espagnol, il a fallu faire de la gymnastique cérébrale.

Note : 4/5
DianaCagothe