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Le messie de Dune – Dune 2 – Frank Herbert

le-messie-de-duneTitre Original : Dune Messiah
Genre :
 
 roman,  science-fiction, littérature américaine
Auteur : Frank Herbert
Année :  1972
Nombre de pages : 264

Résumé : Paul Atréides a vaincu l’empereur Padishah et a pris sa place. Le voici donc Empereur entouré de sa garde rapprochée: sa meuf Chani, sa fausse meuf Irulan (la fille de l’empereur qui n’est là que pour des raisons politiques), sa mère Jessica et sa sœur Alia . Son problème est, outre déjouer les différents pièges des opposants, qu’il se retrouve coincé dans sa vision presciente et ça sera d’ailleurs le nœud central du romain: comment peut on encore influer sur le monde si on connait déjà tout à l’avance ? Ajoutez à cela ces chacals du Bene Tleilax qui lui offrent un ghola (clone d’un mort mais pas que, parce qu’on parle des Tleilaxu) Duncan Idaho et c’est le bordel dans la tête de Paul. Comment tenir son sentier d’or et assurer la survie de l’humanité alors que ses visions ne sont que désastre et chaos?

Ce que j’ai aimé : le tiraillement de Paul et le problème lié à la prescience et sa sœur qui va devenir complètement tarée. Ça se lit vite et bien et Scytale fait son entrée dans la ronde.
Ce que je n’ai pas aimé : c’est un roman de transition et on le sent bien. Paul est dans l’impasse, il faut le faire disparaître. C’est un peu chiant parce qu’il ne fait qu’hésiter et hésiter, il était plus sûr de lui quand il a pris la tête des Fremen.

Note : 4/5 (ça reste le cycle de Dune, faut pas déconner quand même)
Kwaite

 

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Les Chroniques de San Francisco – Armistead Maupin

Chroniques de San Francisco
Titre Original : Tales of the City
Genre :
 
Roman
Auteur : Armistead Maupin
Année :  1978
Nombre de pages : 380

Résumé : Ça se passe dans les 70’s. Mary-Ann en a marre de sa ville natale moisie. Elle part à San Francisco (la traduction du titre est carrément le spoil des 3 premières pages, une honte) et emménage chez Mme Madrigal. Nous allons suivre la petite vie de cette maisonnée, entre petits boulots, histoires d’amour château-branlants, soirées homo et réception mondaines.

 
Ce que j’ai aimé : ça se lit facilement, ça n’oblige pas à une réflexion ultra compliquée. C’est un peu le livre du dimanche après midi pendant la sieste de ton chéri. J’ai bien aimé Mme Madrigal qui gère sa maison comme une bonne petite famille et qui offre un joint aux nouveaux arrivés.
Ce que je n’ai pas aimé : Ben, je me suis ennuyé (comme un dimanche après midi quand ton chéri fait la sieste) et je n’ai pas compris l’engouement de plusieurs personnes de mon entourage pour ce bouquin (je les invite à venir le chroniquer ici). Je sais qu’il y a une foultitude de suite mais j’ai pas assez de foi pour les lire. Je m’arrêterai là. Je pense que les romans feuilleton, c’est pas trop ma tasse de tisane.

 
Note : 2 sur 5
Kwaite
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L'Étoile et le Fouet – Le Cycle des Saboteurs 1 – Frank Herbert

étoile et le fouetTitre Original : Whipping Star
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Frank Herbert
Année :  1970
Nombre de pages : 232

Résumé : L’histoire se passe dans l’univers des cosentience, un endroit où l’administration va tellement vite que l’on a été obligé de créer un bureau de saboteurs pour lui mettre des bâtons dans les roues. McKie, saboteur extraordinaire, est envoyé pour enquêter sur la folie qui s’empare de populations entières (avec tout plein de morts aussi) et sur une bouboule qui a atterri comme une merde sur une plage. A l’intérieur se trouve une calibane, un être multidimensionnel avec qui McKie va tenter de communiquer pour trouver ce qui se trame dans tout ce bordel.

Ce que j’ai aimé : L’éternel canisiège, toujours là, fidèle au poste. Et puis, c’est un tout petit bouquin et c’est Herbert (chabadabada). L’histoire se tient bien et j’étais comme une tourterelle heureuse quand McKie et la Calibane essayaient de se comprendre parce qu’une bonne partie du roman est basée sur la communication. Allez, j’attaque la suite.
Ce que je n’ai pas aimé : Comme toujours, aucune information sur qui est quoi. On est inondé de termes comme un orage de grêle sur ta gueule en plein mariage au milieu d’un champs: Pan Spechi, taprisiote,… Je connais le zozo donc ça me dérange pas mais ça peut en perturber certains.

Note : 4/5
  Kwaite
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Diam's autobiographie – Mélanie Georgiades

Diam's - autobiographieTitre Original : Diam’s autobiographie
Genre :
 
biographie
Auteur : Mélanie Georgiades
Année :  2012
Nombre de pages : 352

Résumé : La petite Mélanie aime bien rapper. Ça lui permet d’exorciser un peu son mal être. Nous allons donc la suivre, de toute minotte à la fin de sa carrière de rappeuse et son retrait de sous les projecteurs. Des MJC à La Boulette, de grandes tournées à ses vacances à l’île Maurice, sa vie d’artiste puis sa lente descente dans l’enfer de la dépression à son investissement dans des associations caritatives y sont décrites. Elle a écrit ce livre pour expliquer à ses fans ainsi qu’à ses détracteurs comment elle a trouvé la paix et sa renaissance à travers sa conversion à l’Islam.

DIam's - extrait
Ce que j’ai aimé : il est léger, le bouquin se lit bien, à part quelques passages un peu relou (je déteste quand on a des pleines pages de citation du Coran – mais c’est pareil quand Tolkien nous sort ses chansons dans le SDA ou Zola qui décrit sur 28 pages un pré de pissenlits). J’ai lu ce livre parce que, d’une part, j’aime beaucoup ses chansons et que, d’autre part, je voulais en savoir plus sur ses motivations pour avoir voulu d’un coup se convertir à une religion. Et puis c’est aussi l’histoire de cette artiste, qui a fait de superbes textes et de son parcours personnel pour réussir à exorciser ses démons.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est une autobiographie, certes mais pas si exhaustive que ça. Il y a des pans qui ne sont jamais abordés: la rencontre avec son mari par exemple qui doit tenir en une demi phrase, pourtant, moi ça me semblait aller de pair avec la sérénité son mariage, mais bon, soit!  Et les moments où elle s’extasie sur le monde quand elle commence sa lecture du Coran, c’est un peu éreintant: regarde Chacha, un arc en ciel, c’est trop génial ! Oh regarde Chacha, un chaton mort, c’est super chouette !

 
Note : 3/5
  Kwaite
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La Nuit des Temps – René Barjavel

La Nuit des Temps - BarjavelTitre Original : La Nuit des Temps
Genre :
 
roman, anticipation, littérature française, science-fiction
Auteur : René Barjavel
Année :  1968
Nombre de pages : 410

Résumé : Une expédition scientifique découvre, planquée dans le sous sol de l’Antarctique, un truc chelou. Tellement chelou qu’une super méga coordination scientifique mondiale se mettra en place pour en percer les mystères. Le monde entier assiste, quasiment en direct, à cette découverte : un œuf en or refermant deux gens, sortes d’Adam et Eve d’un passé révolu. Image illustrative de l'article La Nuit des temps
Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Au fil des pages, nous découvrirons leur historie et d’où ils viennent.

Ce que j’ai aimé : TOUT, toujours et tout le temps. J’ai lu ce bouquin au collège et il est rare que je ne le relise pas au moins tous les deux ans. Je trouve que c’est un joli conte (travaillons tous main dans la main pour un monde meilleur) et l’histoire pourrait totalement s’inscrire dans la nôtre.
Pour me redonner envie de lire, il me fallait une valeur sûre, un truc qui se lise à la cool après l‘indigeste vieux. Tu peux même le faire lire à ton adolescent boutonneux parce que ça devrait lui parler à lui aussi.
Ce que je n’ai pas aimé : La fin, mais c’est une quelque-chose que je retrouve souvent dans les bouquins que je lis : trop abrupte, genre, je dois aller faire caca, alors je finis vite d’écrire une fin et on en parle plus.

Note : 5/5
  Kwaite
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Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire – Jonas Jonasson

Hundraåringen som klev ut genom fönstret och försvannTitre Original : Hundraåringen som klev ut genom fönstret och försvann
Genre :
 
roman, littérature suédoise, road-trip
Auteur : Jonas Jonasson
Année :  2009
Nombre de pages : 506

Résumé : Pour son centième anniversaire, Allan Karlsson décide de fuguer de la maison de retraite ou il s’ennuie à mourir. Pendant sa fuite, il va ’emprunter’ la valise d’un membre d’un gang. S’en suit une course poursuite entre le vieillard et le gang avec en toile de fond, la vie passée du vieux.

Ce que j’ai aimé : Les cinq première pages. C’est très drôle de voir ce vieillard centenaire se carapater en charentaises.
Ce que je n’ai pas aimé : Je n’ai même pas pu le finir Je n’ai jamais réussi à ressentir de la sympathie avec le personnage principal ni même réussir à avoir un minimum d’empathie.. L’ennui a eu raison de moi et j’ai du, pour la première fois, abandonner un livre en cours de lecture. Je le note un parce que ma petite sœur l’a adoré et que j’ai peur qu’elle me tape si je mets un zéro.

Note : 1/5
  Kwaite
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Autour du WC

Quelque part dans la nuit

Un WC raconte ses péripéties littéraires à un caddie.
WC de nuitKwaite

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Autour du WC

Quelque part aux Passages…

Oui, oui, au pluriel… Matez-moi ces géniales portes-livres et cette horloge qui affiche l’heure en toutes lettres…
Les Passages
Kwaite

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Le démon sans visage – Kévin Iacobellis

Démon sans visageTitre Original : Le démon sans visage
Genre :
 
Science-fiction, nouvelle, littérature belge
Auteur : Kévin Iacobellis
Année :  2013
Nombre de pages : 33

Résumé : Guilty est réputé pour être un village où règne la peur. Nul ne sait exactement pourquoi l’endroit tient cette réputation, mais des rumeurs circulent à propos de nombreux tueurs qui y sèment la terreur. « Je ne suis pas un grand amateur de films d’horreur, mais en revanche, je suis un expert pour retrouver des personnes disparues. Lorsque Henry m’engage afin de retrouver son frère, je fais la promesse de le ramener et de comprendre ce qu’il se passe dans ce village. Sur place, je découvre l’existence d’un Colocaster, un démon sans visage qui m’apprend la vérité sur les habitants… »

Ce que j’ai aimé : Quand Nancy nous a informé qu’un auteur nous avait contacté pour lire une de ses nouvelles, j’avoue que j’étais très excité par cette lecture toute neuve. Le canevas de l’histoire est très bon, l’idée est là, les ressorts de SF aussi avec quelques rebondissements qui auraient mérités d’être mis plus en valeur. Et c’est tout.
Ce que je n’ai pas aimé : Peut-être ai-je mis la barre trop haut ? Je suis déçu déçu déçu… Cette nouvelle me laisse un vilain gout d’inachevé dans la bouche, un gout d’écriture à l’arrache histoire de coller aux images, quitte à laisser le lecteur dans son coin. La première chose qui a commencé à me fatiguer est purement statistique: le nombre de ‘je’ et de ‘Guilty’ en italique à travers la nouvelle soit respectivement 618 et 128 (préface incluse) – 18 et 4 par page. Et le vocabulaire que diable ! 19 ‘étrange’ et 4 ‘étrangement’. Je ne parlerai pas des fautes que tout bon traitement de texte actuel soulignera de son plus beau rouge.
Ensuite, je m’identifie souvent au personnage principal, il n’est pas rare que je pleure ou que je ris en lisant un bouquin. Or, là, il est totalement impossible de s’identifier vu que la description du héros manque de cohérence: il est enquêteur, sans vie de famille, a beaucoup voyagé (même si son salaire raisonnable ne lui permet pas de faire cela), est pugnace dans ses enquêtes mais s’énerve très vite (en témoigne son arrivée à Guilty où il s’excite comme un naze dans le bar). Rajoutez le fait qu’entre deux pages, il n’a plus besoin d’une année sabbatique pour s’occuper de Guilty mais d’une semaine… J’avoue que je n’ai vu que la plume de l’écrivain à travers ces ‘je’ et pas un vrai personnage.
Enfin, Guilty, la ville un peu démoniaque: c’est une fois un village à l’autre coin de son pays, puis un coin reculé du monde mais pas tant que ça puisqu’il suffit de deux jours en bagnole (avec des pauses parce que c’est important les pauses) pour y arriver. Je passerai sur la description du Colocaster remplie de termes de biologie qui n’ont rien à faire là vu le langage utilisé sur le reste de la nouvelle : « ocelles sensorielles, . thermorécepteurs éparpillés sur cette dichotomie anatomique inhabituelle. ».
Question bonus: il repart comment M. Châtier de Guilty vu qu’il a paumé sa voiture au début de la nouvelle ?
Note : 1/5Kwaite

 
Ce que j’ai aimé : Effectivement, c’est très flatteur, quand toi, modeste rédacteur de blog quelconque, te fais repérer par un auteur qui t’offre une de ses œuvres en échange d’un avis. La couv’ est bien sympa et l’idée de commencer à écrire à partir de cette image est une très bonne idée.
Ce que je n’ai pas aimé : Je me joins à Kwaite pour ses critiques. Le bouquin est très mal écrit, ce ne sont qu’incohérences du début à la fin et un étalage du vocabulaire de biologiste (la carrière de l’auteur). Je ne suis pas déçue, je suis carrément énervée. Personne n’a donc lu cette œuvre? Dans l’entourage ou dans la blogosphère? Ah ben si pourtant, il y a bien quelques critiques élogieuses qui traînent par-ci, par là. Alors Kévin, un petit conseil, si tu veux évoluer dans ce domaine, arme-toi de quelques relecteurs, qui pourront, grâce à leurs critiques constructives, t’aider à t’améliorer. D’autre part, sois réactif, parce qu’après ta proposition de départ, j’ai été obligée de te relancer, je t’ai demandé le fichier au format « epub », qui est un peu le format universel pour les liseuses, et tu nous a envoyé un « pdf », tout cradoc’, qu’on a été obligé de tarabiscoter pour un minimum de confort de lecture. Bref, travaille ton marketing…
Note : 1/5DianaCagothe

Ce que j’ai aimé :
 Le fait que l’on me contacte pour faire une critique.
Ce que je n’ai pas aimé : Étant donné la façon dont nous avons été contacté ainsi que le ton du site internet, la barre était placée assez haut, la critique a donc été à cette hauteur. Nous aurions eu sous la main un écrivain plus jeune et moins en attente de reconnaissance forcée, cette critique aurait probablement été différente. J’ai, par exemple, pu être moins exigeant sur de la SF ou du fantastique du siècle dernier où l’on ne pouvait aborder certains sujets que différemment. L’Homme Invisible de H.G Wells en est le meilleur exemple.
Tout d’abord, au sujet de l’écriture, il y a de gros problèmes de tournures de phrases et on a l’impression que l’enfant maladroit : « je » … « je » … « je » … « je » … « je » … « je » … a du mal à transmettre une émotion au lecteur sans passer par un nombrilisme qui n’atteint forcément pas le lecteur. Je passe les fautes de scénario, mes collègues en ont déjà fait état plus haut. Non, sérieusement, Kevin, tu tiens là une bonne trame générale avec les codes qui vont bien, sur lesquels on peut s’appuyer – le village hanté, le détective rongé – mais un travail de réécriture est à refaire pour te lancer dans l’expérience de l’édition. Cela étant, ma critique n’est fondée que sur le premier tiers du livre, le tome 4 de la saga Honor Harrington m’a fait un peu plus d’œil et je me suis laissé emporter.
Note : 1/5  Tristan
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Les Robots – Les Robots 1 – Isaac Asimov

I-RobotTitre Original : I, Robot
Genre :
 
nouvelles, science-fiction, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1950
Nombre de pages : 253

Résumé : L’interview du Dr Susan Calvin, robopsychologue à l’U.S. Robots, permet de suivre plusieurs phases de la construction des robots positroniques.  Ces neuf nouvelles ont pour objectif principal de nous présenter les fameuses trois lois de la robotique et de poser les bases des futurs romans sur les robots de l’auteur. Entre le premier robot incapable de parler, celui qui se prend pour dieu ou les rebelles, Asimov s’amuse à nous montrer que l’on ne peut pas forcement tout cadrer sans quelques aléas.

Ce que j’ai aimé : ça se lit vite et bien. Chaque nouvelle permet d’avoir sa petite histoire avant d’aller se coucher. Le style est fluide et l’on est vite happé par ce futur plausible. Pour couronner le tout, la fin (comprenez la dernière page) est sublime !
Ce que je n’ai pas aimé : pas grand chose à vrai dire. Un brin trop court ?

Note : 4/5
Kwaite

 
Ce que j’ai aimé : Le fil conducteur entre les nouvelles. En effet, ce sont des nouvelles qui prennent l’allure de roman, puisque le Dr. Calvin nous raconte des anecdotes. En plus, le fait que l’auteur ait choisi une gonzesse comme expert, ça titille mon côté féministe, parce que dans les années 50, c’était pas encore trop la tendance. C’est aussi un début de cycle très original.
Ce que je n’ai pas aimé : comme Kwaite, j’ai trouvé ça un brin trop court.
Note : 4/5Nancy