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Rêves Infinis – Joe Haldeman

Rêves InfinisTitre Original : Infinite Dreams
Genre :
 
nouvelles, science-fiction, littérature américaine
Auteur : Joe Haldeman
Année :  1979
Nombre de pages : 155

Résumé : Il s’agit d’un recueil de neuf nouvelles qui vont de la hard science au fantastique; mais toujours un peu mêlé de science-fiction.

  • Contrepoint : Deux hommes naissent au même moment à des endroits différents. Leur vie sera jalonnée de moments parallèles.
  • La révolution Mazel-Tovienne : Comment un juif martien réussit à mettre à mal un consortium international avec quelques feuilles et un caillou.
  • Habeas Mens : Après être revenu mutilé de la guerre, son couple ayant éclaté, doit vendre ses talents pour survivre.
  • La Guéguerre du 2e classe Jacob : Pendant une guerre, une compagnie de soldats a à sa tête le sergent Meldon. Il semble increvable et est le seul a toujours mettre de l’humour dans les situations difficiles.
  • L’Espace d’une Vie : Le Dr. Thorne Harrisson, à la fin de sa vie, fait enfermer son corps dans une capsule et se fait propulser dans l’espace.
  • Le Juré : Un médiocre petit artiste fonctionnaire se fait convoquer pour devenir Juré, c’est-à-dire que son cerveau servira, ainsi que neuf autres à gérer une ville dans les moindres détails.
  • Estivation : Une colonie humaine doit apprendre à survivre, tous les 83 ans, à un cataclysme provoqué par leurs deux soleils, qui ravage la planète entière.
  • Armaja Das : Une vieille gitane jette un sort à un gadjo qui aura des répercussions sur toute la planète.
  • Tricentenaire : On finit par trouver une planète qui serait habitée par des êtres intelligents. Des scientifiques décident de s’y rendre coûte que coûte. Cette nouvelle a reçu le prix Hugo.

Ce que j’ai aimé : Tout d’abord, la diversité de ce recueil. Ensuite, le fait que l’auteur nous préface chaque nouvelle en la resituant dans son contexte d’écriture, ses recherches et ses inspirations. Les trois dernières nouvelles m’ont vraiment plu, par le côté apo-post-apo vraiment original. La première, même si un peu téléphonée, était aussi distrayante, mais moi, j’aime bien les histoires parallèles.

Ce que je n’ai pas aimé : Les nouvelles concernant la guerre ou le retour de la guerre. L’auteur s’est vraiment bien débrouillé, mais c’est un sujet qui ne m’intéresse pas.

Note : 4/5DianaCagothe

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Last Exit To Brooklyn – Hubert Selby Jr.

Last Exit To BrooklynGenre :  roman, littérature américaine
Auteur : Hubert Selby Jr.
Année :  1964
Nombre de pages : 303

Résumé : Ce n’est pas une histoire à proprement parler, mais un recueil de scénettes rassemblées : si le lien ne semble pas évident de prime abord (les personnages changent et le point de vue du narrateur est mouvant), on perçoit ensuite le fil conducteur : une observation chirurgicale de toutes les faces que peut compter la Violence.
Assez rapidement, l’enchaînement de phrases syncopées et d’un vocabulaire argotique d’une très grande justesse permettent de percevoir, au delà des histoires d’apparence banale, une vraie analyse psychologique de ce qui compose les pulsions des individus.
Tour à tour enthousiasmant et dérangeant, simple dans sa forme mais complexe à comprendre, ce premier roman d’Hubert Selby demande une vraie attention et s’adresse plus particulièrement à un public ouvert à une littérature crue  et sophistiquée.
Plusieurs mois après l’avoir refermé, il m’arrive encore d’y réfléchir et de repenser , en faisant tout autre chose, que « le marin est surement mort ? ».

Ce que j’ai aimé : Ce livre est en bonne place dans ma bibliothèque idéale : à la fois délicat et fort, il fait partie des livres qu’on ne peut pas oublier. En outre, son énorme succès critique lors de sa sortie en font un référentiel pour les amateurs de littérature anglo-saxonne contemporaine.
Ce que je n’ai pas aimé : Très emballé par le livre, j’ai ensuite continué d’explorer la bibliographie de l’auteur : ce ne fut, pour moi, que déceptions sur déceptions. Visiblement, son arrêt de l’héroïne à la fin des années 1960 a grandement détérioré ses qualités d’observation et de narration : même le très connu « Retour à Brooklyn » (adaptation à succès…) n’est pour moi qu’une enfilade de clichés bien loin de la pertinence de « Last Exit…. ».
Note : 4,5/5TheSeb
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Cette nuit-là – Linwood Barclay

Cette nuit-làTitre Original : No time for goodbye
Genre :
 
thriller, roman, littérature américaine
Auteur : Linwood Barclay
Année :  2011
Nombre de pages : 475

Résumé : Âgée de 14 ans, Cynthia est en pleine rébellion contre l’autorité en générale et, contre celle de ses parents en particulier… Un matin, après une nuit agitée et alcoolisée, elle se réveille et découvre que la maison est vide… Toute sa famille a disparu…
25 ans plus tard, Cynthia est mariée et mère (surprotectrice) d’une petite fille. Si elle a construit sa vie en dépit du drame vécu un quart de siècle plus tôt, on apprend que le mystère reste entier et que Cynthia ignore toujours ce qui s’est passé « cette nuit-là »…

Ce que j’ai aimé : L’intrigue est bien menée. Une fois le livre en main, il est difficile de le reposer. On a envie de comprendre ce qui est arrivé. Il n’y a pas de « grands effets », mais, l’auteur sait quand même distiller une ambiance angoissante en jouant avec nos peurs. Notamment, la peur de l’abandon. Il y a aussi quelques scène assez jouissives (comme celle où Cynthia jette la « voyante » dehors). Et, contrairement à beaucoup de bouquins lus ces derniers mois, on ne devine pas le dénouement dès les 50 premières pages !!!
Ce que je n’ai pas aimé : Ce n’est pas un roman de gare, mais, pas de la grande littérature non plus. Et, surtout, pour moi qui ai un goût très prononcé pour les thrillers très noirs et glauques qui laissent comme une impression de malaise (il doit y avoir une sociopathe qui sommeille en moi), l’intrigue reste très « soft ». C’est un peu dommage car le postulat de départ était intéressant.

Note : 3,5/5ClaireM.
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American Psycho – Bret Easton Ellis

Résumé : Patrick Bateman est un pur golden boy des années 80, qui ne sort que dans des endroits où tu dois connaître au moins cousin machin pour pouvoir réserver. Ses passe-temps avec ses amis? Boire des bières, manger de la cuisine californienne, sniffer de la coke et avoir des conversations « minute-pétasse » :
« Alors, Bateman, fait Craig (et sa voix révèle qu’il n’en est pas à son premier Martini), peut-on ou ne peut-on pas porter des mocassins à gland avec un costume de ville? »
Pendant ce temps-là, on peut être sûr que Bateman pense à sa mousse de cheveux. D’ailleurs, lorsque Bateman nous décrit quelqu’un, il le décrit par les marques (Armani, Bottega Veneta…)
Dès que la fenêtre sociale de Patrick se referme, on bascule dans son univers. Il aime louer des K7 video porno, regarder le Patty Winters Show, baiser et trucider. Et alors là, ça y va! Il en ramène chez lui, de la prostipute à baiser et à découper. Mais il ne se prive pas non plus pour s’en prendre à la terre entière : des bestioles, des pauvres, des étrangers, des homos et des femmes… Tout le monde en prend pour son grade.

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Ce que j’ai aimé : Que ça se termine!

Ce que je n’ai pas aimé : Une fois la répulsion cadavérique passée, mais que reste-t-il de l’histoire? Un héros que l’on n’arrive pas à aimer, ni détester. Patrick Bateman, on s’en fout, malgré les vaines tentatives de l’auteur de rendre ce psychopathe un peu attachant quand il faiblit.Ce livre a été long comme un jour sans pain, inintéressant au possible, j’ai juste l’impression que mon cerveau est devenu l’arrière boutique d’une boucherie, avec du froid et de la viande sanguinolente. Preuve encore une fois par A+B, un livre qui fait scandale et qui défraye la chronique, best-seller qui plus est, ne vaut pas forcément le coup…

Titre Original : American Psycho
Genre :  roman, littérature américaine, thriller, horreur
Auteur : Bret Easton Ellis
Année : 
1991
Nombre de pages :
520

« La civilisation ne peut exister sans quelques contraintes. Si nous suivions toutes nos impulsions, nous nous entretuerions. »