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Cuentos – Edgar Allan Poe

CuentosTitre Original : Cuentos
Genre :
 
nouvelles, fantastique, horreur, polar, classique, littérature américaine
Auteur : Edgar Allan Poe
Année :  2009
Nombre de pages : 307

Résumé : Lors de vacances cette année, on a fini par trouver une librairie en Espagne, mais ça a été dur. Enfin bref, il fallait que je reparte avec un souvenir. J’ai tourné, retourné et retourné, quand mon chéri est apparu avec cet objet entre les mains, j’ai dit banco! C’était l’occasion pour moi de découvrir Poe (oui, honte à moi).
On retrouve dans cette édition hispanique du bicentenaire de sa naissance quatorze nouvelles assez différentes les unes des autres qui montrent un panel assez varié des thématiques abordées par Poe.
Tantôt, il aime se la jouer Sherlock, en enquêtant sur des des faits réels non élucidés, notamment lorsqu’il met en scène le personnage de Dupin, dans trois nouvelles, où celui-ci est vraiment plus futé que la police. Les autres nouvelles sont plus orientées dans un univers sombre, gothique et fantastique qui ont fait sa grande réputation.

Ce que j’ai aimé : Tout d’abord, je vais parler de l’objet. C’est, je crois, le premier livre neuf à couverture rigide qu’on m’offre. Tout de suite, ça plonge dans des sensations de lecture et un univers bien adapté au contenu.
J’ai donc fait durer ce livre, que j’ai mis des semaines à lire, par pur plaisir.
Concernant le contenu, j’ai découvert vraiment Poe. Oui, bon, c’est un classique, bla, bla. Mais il a vraiment une plume de qualité, et une capacité étonnante à te plonger, toi lecteur, dans des univers parallèles. Bref, j’ai adoré.
Ce que je n’ai pas aimé : Ca faisait très longtemps que je n’avais pas lu en espagnol, il a fallu faire de la gymnastique cérébrale.

Note : 4/5
DianaCagothe
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L'Epave – Serge Brussolo

L'épaveTitre Original : L’épave
Genre :
 
roman, fantastique, horreur, littérature française
Auteur : Serge Brussolo
Année :  1988
Nombre de pages : 288

Résumé : On est dans une ville sombre et étrange, et si on me disait que le soleil ne se lève pas sur cet endroit, que ça m’étonnerait pas. C’est le bord de mer, mais pas du genre à villégiature et dames à chapeaux.
Un jeune commis d’apothicaire rêve d’aventure en mer : normal, on n’a pas envie de fabriquer d’étranges sirops foireux, encore moins d’aller bosser à l’usine de produits chimiques qui a ruiné la santé et le mental de moitié de la population. Et puis, la ville ne se remet pas de ses relents sulfureux, depuis qu’un théâtre d’automates a été détruit, parce que des victimes y étaient sacrifiées tous les soirs devant une foule hystérique.
Alors évidemment, quand on a 17 ans, on aimerait partir de cet endroit à tout prix, quitte à embarquer avec un capitaine un peu louche dans un navire scabreux, déterrer des trésors d’épaves enfouies au milieu des mers.

Ce que j’ai aimé : Oh la vache, c’est dark de chez dark. Mais ça ne tombe pas dans l’excès, c’est pourquoi on s’embarque aussi dans cette traversée folle, quitte à en faire des cauchemars. En plus, c’est complètement barré, il y a des pirates, des fantômes, des démons. Un bon petit roman pour retourner dans les affres des transports.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est bien, mais pas inoubliable.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Psychose – Robert Bloch

PsychoseTitre Original : Psycho
Genre :
 
roman, horreur, littérature américaine
Auteur : Robert Bloch
Année :  1960
Nombre de pages : 248

Résumé : Alors que les choses soient claires, j’ai attaqué ce bouquin vierge de tout visionnage cinématographique. A part l’image de la fille qui hurle sous la douche, bien évidemment, trop pop culture-domaine-public-inconscient-collectif-toussa.
Alors, le vif du sujet, parce que si je ne connaissais pas, d’autres sont sûrement dans le même cas que moi. La petite Mary Crane, employée d’un gros connard imbu de lui-même, est une femme toute écrasée par la vie : elle a élevé sa petite soeur, s’est fiancée sur le tard avec un mec pas super excitant, criblé de dettes mais bosseur. Alors, la Mary, quand son patron lui tend une enveloppe pleine de sous à mettre à la banque un vendredi soir, ni une, ni deux, elle se voit déjà avoir la belle vie. Elle met deux trois affaires dans une valise, et se fait par la même la malle.
Bon, la Mary, pas une connasse quand même, va rejoindre son cher et tendre, et utiliser le magot pour rembourser sa dette et commencer enfin une vie digne de ce nom. Comme la route est longue, qu’il pleut, qu’il fait nuit, et que trop de stress, parce qu’elle s’est perdue, elle s’arrête dans le premier motel venu.
Norman Bates, le vieux garçon qui n’est jamais vraiment sorti des jupes de sa mère, va l’accueillir, tu penses bien, comme le Messie…


Ce que j’ai aimé : Toute vierge que j’étais, je connaissais quand même le fil conducteur. Il ne reste pas moins que ça n’a pas vieilli d’un pouce. Ca se lit super vite, on est super accro, les personnages sont bien ficelés, notamment Norman Bates. On se doute vite du dénouement, mais ça n’en reste pas moins palpitant.
Ce que je n’ai pas aimé : Un peu de cucuterie so sixties parfois.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Le mythe de Cthulhu – H.P. Lovecraft

Le mythe de CthulhuTitre Original : The Call of Cthulhu
Genre :
 
nouvelles, fantastique, horreur, littérature américaine
Auteur : H.P. Lovecraft
Année :  1928
Nombre de pages : 1928

Résumé : Attention, œuvre culte voire mythologique s’il en est. Même si comme moi, vous êtes passés un peu au travers de la lecture, impossible, si vous n’avez pas un peu l’esprit geek/rôliste de ne pas connaître cette créature, ce dieu :

cthulhuLe mythe de Cthulhu sont un ensemble de nouvelles, plus ou moins parues dans les pulps tels que Weird Tales. Elles développent une mythologie, où d’affreuses créatures viennent d’une obscure planète du fin fond du système solaire. Elles ont autrefois dominé la Terre, et veulent en reprendre le contrôle. Pour cela, elles apparaissent principalement dans les rêves, et sont tellement « divines » qu’elles rendent dingue.
Ce que j’ai aimé : Lovecraft est très fort pour explorer, décrire et amener à la folie. Dans le célèbre jeu de rôle, au fur et à mesure où on avance, on perd des points de santé mentale : en lisant ce livre aussi. Le style est souvent décrit comme peu abordable : je dirai qu’il nécessite une mise en condition, la concentration. Parce que c’est là qu’on sent toute la puissance de l’oeuvre, et que Lovecraft réussit à nous emmener et à nous plonger dans les sombres recoins de l’esprit humain. J’ai lu ça en vacances, seule, dans ma maison de la montagne, des soirs orageux, avec une bande son, que je suis obligée de citer, et que je vous incite à écouter (ne vous inquiétez pas, que de l’instrumental qui ne hurle pas 😉 )Bref, une claque littéraire.
Ce que je n’ai pas aimé : Revenir à la réalité, et cette sensation poisseuse de l’odeur de la peur (mais pour de l’horreur, c’est une réussite

Note : 4/5
DianaCagothe
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Les meilleurs récits de Weird Tales : période 1925/1932 – Jacques Sadoul

Weird Tales 1Genre :  nouvelles, fantastique, horreur
Auteur : Clark Ashton Smith, David H. Keller, Frank Belknap Long Jr., Robert E. Howard, Seabury Quinn, H. J. Arnold, E. Hoffmann Price, G. G. Pendarves, Edmond Hamilton, John Martin Leahy, H. P. Lovecraft, Abraham Merritt, Jacques Sadoul
Année :  1975
Nombre de pages : 248

Résumé : Jacques Sadoul qui est un peu à l’anthologie ce que Michaël Jackson fût à la pop nous fait une compil’ maxi best-of de certaines nouvelles parues dans le pulp Weird Tales qui sévit dans la première moitié du XXe siècle. On y trouve de grands noms du fantastique avec en tête de liste Lovecraft, Howard et Merritt, mais aussi des noms complètement oubliés, avec des nouvelles pas les plus intéressantes, mais qui furent les plus populaires lors des parutions du magazine.

Ce que j’ai aimé : On retombe dans une période du fantastique que j’affectionne particulièrement : fin XIXe, début XXe. Les ambiances sont très sombres, très angoissantes. Il se passe beaucoup de choses dans la suggestion, les narrateurs essaient de garder le contact avec la réalité, mais y arrivent assez peu. J’ai également aimé que Sadoul nous fasse une petite préface de quelques nouvelles. En plus, quelque chose de complètement subjectif, mais que j’adore, il s’agit d’un poche avec le papier qui sent et la tranche colorée : et ça, ça me transporte particulièrement.
Ce que je n’ai pas aimé : Le fait que Sadoul ne préface pas chaque auteur, ça fait un peu travail bâclé.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Histoires de sexe et de sang

Histoires de sexe et de sangTitre Original : Hot blood hotter blood
Genre :
 
nouvelles, horreur, littérature érotique
Auteur : Graham Masterton, Robert MacCammon, Richard Christian Matheson, Chet Williamson, Ramsey Campbell, Gary Brandner, Robert Bloch, Les Daniels, Jeff Gelb, Ray Garton, John L. Byrne, Richard Laymon, Stephen Gallagher, Paul Dale Anderson, Elsa Rutherford, Don d’Ammassa, R. Patrick Gates, Karl Edward Wagner
Année :  1992
Nombre de pages : 318

Résumé : Pas facile de résumer un recueil de nouvelles : je crois que je dis ça à chaque fois. Ici, on a quand même une compil avec de putains de grands noms de l’horreur, Campbell, Masterton, Bloch. Il manquerait bien King à l’appel, mais d’un autre côté, c’est bien que le genre ne se résume pas à lui (une sombre histoire de droits ou de maison d’édition, je suppose).
Comme le titre spoile si bien, on va pas y aller par quatre chemins, il y a pas mal de fluides corporels dans toutes ces histoires. Bienvenue à « succube-land« . Globalement, ça fait du bien au féminisme, parce que le pénis en prend généralement pour son grade.

Ce que j’ai aimé : Ca m’a fait replonger dans ce type de littérature que j’avais délaissé depuis mon adolescence. Globalement, les nouvelles sont plutôt bonnes et bien prenantes.
Ce que je n’ai pas aimé : Que ça se termine. Il y a bien un volume 2, donc si je tombe dessus chez un bouquiniste…

Note : 5/5

DianaCagothe
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Dôme – Stephen King

dôme stephen kingTitre Original : Under the dome
Genre :
 
roman, horreur, littérature américaine
Auteur : Stephen King
Année :  2011
Nombre de pages : 630 + 565

Résumé : Une petite ville du Maine (pour changer) se retrouve coincée sous un dôme invisible et indestructible. C’est tout juste si un peu d’air passe à travers.C’est gravement la merde d’autant que l’armée n’arrive même pas à détruire ce dôme.
Dale Barbara – Barbie – ancien de l’armée, aidé de Julia, la journaliste, va tenter de sauver la ville de la folie de Big Jim Rennie, le maire omniprésent de Chester’s Mill. En effet, Big Jim, pour asseoir sa domination par la peur, crée une police constituée de ses proches. Certains habitants vont entrer en résistance et découvrent peu à peu les manigances de Big Jim.
Il va surtout leur falloir apprendre à vivre dans une ville sous cloche comme des fourmis enfermées dans un bocal.
Ce que j’ai aimé : l’instinct de survie des protagonistes et la folie que peut entrainer l’enfermement
Ce que je n’ai pas aimé : trop de personnages – comme toujours dans les gros romans de S.K. – et une fin bâclée.

Note : 4/5Kwaite
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American Psycho – Bret Easton Ellis

Résumé : Patrick Bateman est un pur golden boy des années 80, qui ne sort que dans des endroits où tu dois connaître au moins cousin machin pour pouvoir réserver. Ses passe-temps avec ses amis? Boire des bières, manger de la cuisine californienne, sniffer de la coke et avoir des conversations « minute-pétasse » :
« Alors, Bateman, fait Craig (et sa voix révèle qu’il n’en est pas à son premier Martini), peut-on ou ne peut-on pas porter des mocassins à gland avec un costume de ville? »
Pendant ce temps-là, on peut être sûr que Bateman pense à sa mousse de cheveux. D’ailleurs, lorsque Bateman nous décrit quelqu’un, il le décrit par les marques (Armani, Bottega Veneta…)
Dès que la fenêtre sociale de Patrick se referme, on bascule dans son univers. Il aime louer des K7 video porno, regarder le Patty Winters Show, baiser et trucider. Et alors là, ça y va! Il en ramène chez lui, de la prostipute à baiser et à découper. Mais il ne se prive pas non plus pour s’en prendre à la terre entière : des bestioles, des pauvres, des étrangers, des homos et des femmes… Tout le monde en prend pour son grade.

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Ce que j’ai aimé : Que ça se termine!

Ce que je n’ai pas aimé : Une fois la répulsion cadavérique passée, mais que reste-t-il de l’histoire? Un héros que l’on n’arrive pas à aimer, ni détester. Patrick Bateman, on s’en fout, malgré les vaines tentatives de l’auteur de rendre ce psychopathe un peu attachant quand il faiblit.Ce livre a été long comme un jour sans pain, inintéressant au possible, j’ai juste l’impression que mon cerveau est devenu l’arrière boutique d’une boucherie, avec du froid et de la viande sanguinolente. Preuve encore une fois par A+B, un livre qui fait scandale et qui défraye la chronique, best-seller qui plus est, ne vaut pas forcément le coup…

Titre Original : American Psycho
Genre :  roman, littérature américaine, thriller, horreur
Auteur : Bret Easton Ellis
Année : 
1991
Nombre de pages :
520

« La civilisation ne peut exister sans quelques contraintes. Si nous suivions toutes nos impulsions, nous nous entretuerions. »