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Citoyen de la galaxie – Robert A. Heinlein

citoyen de la galaxieTitre Original : Citizen of the galaxy
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Robert A. Heinlein
Année :  1957
Nombre de pages : 282

Résumé : Un vaisseau d’esclaves arrive sur Jubbulpore. Dans les lots, un gamin maigrichon et mal en point dont personne ne veut. Baslim, un mendiant, l’achète pour une bouchée de pain. Le récemment baptisé Thorby, se fera éduquer par le vieux, qui lui apprendra non seulement à bien mendier, mais lui donnera une instruction assez high-level, dont bon nombre de choses sous hypnose.
Le gamin grandit plutôt bien, finit par être affranchi par son père adoptif mais reste dans les jupons paternels jusqu’au jour où Baslim se fait toper par l’Etat et se fait buter. Comme ça sent le roussi pour Thorby et que Baslim l’avait prévu, il réussit à s’enfuir sur un vaisseau à société matriarcale, où, on l’adopte car la Famille a une dette envers Baslim. Thorby va donc partir aux confins de la galaxie pour découvrir les origines de Baslim et puis les siennes.

Ce que j’ai aimé : Je crois que c’est le premier Heinlein qu’on aime plutôt bien aux WC. Il se lit bien, pour une fois, ce n’est pas laborieux, et il n’a pas tellement pris de coup de vieux. Les univers, parce qu’il y en a plusieurs, en fonction des étapes de la vie de Thorby, sont plutôt bien construits et on s’immerge bien dans le décor. On se laisse prendre aux aventures de Thorby et on a envie d’en savoir plus, de savoir si l’intuition de Baslim, à savoir que le gamin viendrait de la Terre, est la bonne. Ça se lit en deux coups de crayon, trois coups de cuillère à pot. C’est une bonne lecture estivale.
Ce que je n’ai pas aimé : Le livre se découpe par périodes de la vie de Thorby, et même si les parties en elles-même sont plutôt bien foutues,  j’ai du mal à voir le lien entre elles, et ça donne un côté plutôt décousu au roman. Concernant la « philosophie » ou la « morale », le concept de la liberté est un peu trituré mais d’une manière un peu simpliste, voire un peu trop : genre « il est esclave mais bien plus libre que lors de ses voyages spatiaux », alors que le héros, en fait, se sent toujours plus ou moins encombré par ce concept de liberté.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Route de la gloire – Robert A. Heinlein

Route de la gloireTitre Original : Glory Road
Genre :
 
roman, science-fiction, fantasy, littérature américaine
Auteur : Robert A. Heinlein
Année :  1963
Nombre de pages : 352

Résumé : Oscar, soldat démobilisé du Vietnam, fait un petit tour en Europe pour kiffer un peu la vibz. En goguette sur l’île du Levant, il rencontre une petite nénette, qui a l’air physiquement et intellectuellement pas mal. Tant et si bien qu’il est carrément étonné qu’elle s’intéresse à lui. Il la retrouve quelque temps plus tard, en répondant à une petite annonce pour un job. Elle est toubib et se propose de l’embarquer pour une grande aventure.
Là, le roman bascule totalement, un peu à la « Une nuit en Enfer« . En fait, la gonzesse se révèle être Star, impératrice des 20 Univers, et elle va le transporter dans des mondes parallèles pour qu’il l’aide à accomplir sa quête : retrouver un oeuf de Phénix. Oscar va se retrouver dans sdes tas de situations rocambolesques à essayer de survivre au milieu de créatures fantasques.

Ce que j’ai aimé : La partie « réaliste » : j’ai eu l’impression de partager un peu de la vie de François Pignon.
Ce que je n’ai pas aimé : Je me suis perdue assez vite. Le côté burlesque était trop omniprésent, ça partait tellement dans tous les sens, que j’ai souvent perdu le fil. Terminer ce roman a été une épreuve de longue haleine. Décidément, nous restons un peu hermétiques à Heinlein ici.

Note : 1/5
DianaCagothe
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Etoiles, garde à vous! – Robert A. Heinlein

etoilesgardeavousTitre Original : Starship troopers
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : Robert A. Heinlein
Année :  1959
Nombre de pages : 320

Résumé : On est dans un futur lointain en pleine guerre avec des extraterrestres : les « squelettes » et les « punaises ». L’histoire, écrite à la première personne, raconte la vie militaire de Johnnie Rico de son entrée à l’armée et des échelons qu’il gravit. L’action est omniprésente y compris dans sa période d’instruction. Cette guerre est localisée un peu partout dans la galaxie, on a donc quelques passages dans les vaisseaux spatiaux mais notre héros étant dans l’infanterie mobile, les passages sont brefs et l’auteur nous fait plutôt vivre l’action sur la Terre et les planètes.
Ce que j’ai aimé : Le bouquin est parfaitement écrit, il se lit très vite.
Ce que je n’ai pas aimé : L’auteur se sert de ce livre pour exprimer sa vision militariste et politique et n’a pas, à mon sens, su noyer cela dans une histoire lisible. On aurait pu lire un discours politique, ça aurait quasiment été pareil. Les chapitres s’enchaînent thématique par thématique : l’éducation, l’anticommunisme, la citoyenneté, … et une fois le livre refermé on se dit que son objectif est rempli mais qu’il aurait mieux fait d’en faire un cycle de dix bouquins avec une vraie histoire tout en disséminant sa vision du monde un peu comme dans le cycle Honor Harrington. En plus, Johnnie Rico semble être sans âme, certes, il kiffe une meuf mais on ne la voit jamais, j’aurais par exemple bien aimé savoir si ça lui faisait des papillons dans le ventre de penser à elle.
Note : 2/5
Tristan