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Histoire d’un Allemand, Souvenirs (1914-1933) – Sebastian Haffner

Résumé : Sebastian Haffner, journaliste, raconte sa vision de l’Allemagne entre la première et la seconde guerre mondiale. Le manuscrit, rédigé en 1939, est paru à titre posthume. L’auteur, ayant grandi dans une classe bourgeoise, nous raconte comment il devient adulte dans une société un peu folle, tout d’abord celle de l’après-guerre, et comment, de manière un peu folle l’Allemagne cède au nazisme.

Ce que j’ai aimé : Quand l’auteur nous raconte ses tranches de vie, l’émotion et son incompréhension devant le monde qui l’entoure, on est vraiment plongé dedans. J’aime beaucoup l’histoire et ses petites arcanes, mais j’avoue que la seconde guerre mondiale, ça va, on en a bouffé à longueur de scolarité(surtout, si tu as grandi dans l’Est comme moi). Mais, ne gardant aucun souvenir de mes cours d’Histoire sur la before, je me suis plongée dedans, Histoire de me faire un refresh.

Ce que j’ai moins aimé : Quand l’auteur se met à politico-philosopher, ça devient chiant. Ça va, on a assez vite compris ses opinions, pas la peine de passer la moitié des pages à rabâcher. Et puis, je n’ai toujours pas compris comment un peuple a pu se laisser embrigader comme ça, par un type qui était déjà considéré comme taré par ses contemporains. C’est un peu dommage, parce que c’était le but du livre…

Titre Original : Geschichte eines Deutschen
Genre :
  biographie, littérature allemande
Auteur : Sebastian Haffner
Année :  2000
Nombre de pages : 229

L’âme collective et l’âme individuelle réagissent de façon fort semblable. Les idées avec lesquelles on nourrit et ébranle les masses sont puériles à ne pas croire.

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Troisième humanité – Troisième humanité 1 – Bernard Werber

Résumé : Quand on attaque un Werber, on sait à quoi s’attendre : une histoire d’abord plutôt banale et qui décolle ensuite vers un univers psychédélique. son précédent bouquin (le rire du cyclope) n’ayant pas vraiment été captivant, il fallait bien que Bernard reprenne du service et nous donne du Cycle-des-Dieux-like en veux tu en voila.
Et bien la, on est servi, ça démarre tranquillement par une équipe de paléontologues qui va farfouiller sur la calotte glaciaire et on s’attend bien à un truc qui va nous mettre en baleine : ces gugus nous dégotent un squelette congelé d’un homme de 10 mètres de haut. Vous aurez deviné que c’est la première humanité et le titre étant ce qu’il est, on devine le fil conducteur de l’histoire.
L’univers dans lequel nous plonge l’auteur est dans la même veine que dans le Cycle Des Dieux c’est à dire parfois onirique, parfois dramatique et parfois humoristique, c’est riche, ça fait voyager et on aime ça. Aucun détail n’est laissé au hasard ou sans une explication rationnelle, ce qui ne laisse jamais le lecteur dubitatif ou avec une impression de « mange ce que je te donne sans réfléchir et tais toi », bref ça tient la route.
Plusieurs histoires sont menées en parallèle toutes liées les unes aux autres de sorte qu’on n’ai pas le temps de s’endormir sur une histoire toute plate. Ces histoires construisent un scénario qui est plutôt bien bossé et même si les rebondissements sont un peu visibles à mille kilomètres on a envie d’en savoir plus.
En conclusion, ça se lit facilement, les 500 pages passent très vite et on attend impatiemment le tome 2, à réserver toutefois à un public Werberien averti qui peu vite dérouter certains.

Ce que Tristan a aimé : L’univers très particulier de Werber, sa richesse, les émotions véhiculées, la réflexion sur l’Homme et l’avenir de l’humanité.

Ce que Tristan a moins aimé : Devoir attendre le tome 2.

Titre Original : Troisième Humanité
Genre :
  roman, science-fiction, fantastique, littérature française
Auteur : Bernard Werber
Année :  2012
Nombre de pages : 502

Si c’est vert et que ça remue, c’est de la biologie.
Si ça pue, c’est de la chimie.
Si ça ne fonctionne pas, c’est de la physique. S’il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, dites que c’est évident. La théorie c’est quand çà ne marche pas, mais que l’on sait pourquoi.
La pratique, c’est quand ça marche, mais qu’on ne sait pas pourquoi.
Quand la théorie rejoint la pratique, ça ne marche pas et on ne sait pas pourquoi.

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American Psycho – Bret Easton Ellis

Résumé : Patrick Bateman est un pur golden boy des années 80, qui ne sort que dans des endroits où tu dois connaître au moins cousin machin pour pouvoir réserver. Ses passe-temps avec ses amis? Boire des bières, manger de la cuisine californienne, sniffer de la coke et avoir des conversations « minute-pétasse » :
« Alors, Bateman, fait Craig (et sa voix révèle qu’il n’en est pas à son premier Martini), peut-on ou ne peut-on pas porter des mocassins à gland avec un costume de ville? »
Pendant ce temps-là, on peut être sûr que Bateman pense à sa mousse de cheveux. D’ailleurs, lorsque Bateman nous décrit quelqu’un, il le décrit par les marques (Armani, Bottega Veneta…)
Dès que la fenêtre sociale de Patrick se referme, on bascule dans son univers. Il aime louer des K7 video porno, regarder le Patty Winters Show, baiser et trucider. Et alors là, ça y va! Il en ramène chez lui, de la prostipute à baiser et à découper. Mais il ne se prive pas non plus pour s’en prendre à la terre entière : des bestioles, des pauvres, des étrangers, des homos et des femmes… Tout le monde en prend pour son grade.

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Ce que j’ai aimé : Que ça se termine!

Ce que je n’ai pas aimé : Une fois la répulsion cadavérique passée, mais que reste-t-il de l’histoire? Un héros que l’on n’arrive pas à aimer, ni détester. Patrick Bateman, on s’en fout, malgré les vaines tentatives de l’auteur de rendre ce psychopathe un peu attachant quand il faiblit.Ce livre a été long comme un jour sans pain, inintéressant au possible, j’ai juste l’impression que mon cerveau est devenu l’arrière boutique d’une boucherie, avec du froid et de la viande sanguinolente. Preuve encore une fois par A+B, un livre qui fait scandale et qui défraye la chronique, best-seller qui plus est, ne vaut pas forcément le coup…

Titre Original : American Psycho
Genre :  roman, littérature américaine, thriller, horreur
Auteur : Bret Easton Ellis
Année : 
1991
Nombre de pages :
520

« La civilisation ne peut exister sans quelques contraintes. Si nous suivions toutes nos impulsions, nous nous entretuerions. »