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Windows on the World – Frédéric Beigbeder

windows-on-the-worldTitre Original : Windows on the World
Genre :
 
 roman, contemporain, littérature française
Auteur : Frédéric Beigbeder
Année :  2003
Nombre de pages : 371

Résumé : Deux histoires se croisent aux derniers étages de deux gratte-ciels : le World Trade Center et la Tour Montparnasse (oui, tout de suite ça en jette moins). Le narrateur, vient prendre un petit déjeuner en 2003 au 56, le resto de la tour parisienne. Il imagine alors ce qu’aurait pu être le dernier petit déjeuner au sommet d’un américain du nom de Carthew Yorston, agent immobilier texan venu déjeuner avec ses gamins, le jour où il ne fallait pas : le 11 septembre 2001. Au long des 300 pages, Beigbeder imagine les deux dernières heures de l’immeuble et entremêle sa propre histoire à celle du texan.

Ce que j’ai aimé : Finalement, on a un bon petit thriller haletant. Même si on sait comment ça se termine, on se prend à espérer au fil des pages que Cart et ses gosses vont réussir à s’en sortir.
Ce que je n’ai pas aimé : Pfou, les turpipudes de Beigbeder, ça devient long et chiant dans ce roman. On n’a pas envie de compatir à sa vie miséroïde. Et si l’idée du roman est originale, ça en devient vulgaire et gênant.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Le chien couchant – Françoise Sagan

le chien couchantTitre Original : Le chien couchant
Genre :
 
roman, contemporain, littérature française
Auteur : Françoise Sagan
Année :  1980
Nombre de pages : 158

Résumé : Guéret, c’est le petit comptable minable de la fabrique du coin. Un soir, en rentrant du boulot, après une journée de merde, comme toutes les autres, il se fait suivre par un chien galeux. Forcément, ça l’énerve. Par un pur hasard, il trouve au pied d’un terril une sacoche avec des bijoux. Et ça, ça lui tourne la tête. Guéret rentre dans sa pension de famille. Sa logeuse, une quinqua froide comme une porte de prison, commence à se douter de quelque chose. Lorsque paraît l’article de journal parlant d’un meurtre sordide et de l’histoire des bijoux, Maria commence à s’intéresser à Guéret, voire même à lui faire du gringue.
Guéret, il a sa petite bobonne, qu’il saute tous les week-ends, mais que Maria s’intéresse à lui, ça lui fait pousser des ailes. Il n’est pas dupe, il sait bien que c’est parce qu’elle le prend pour un voyou. Alors il va se lancer et vivre son mensonge à fond la caisse. Même si sa personnalité de minable va rendre difficile d’endosser ce rôle de bad boy.

Ce que j’ai aimé : C’est une entrée en matière pour moi dans la Sagan-bibliographie. L’ambiance est assez morose et noire, on est dans le côté obscur et misérable de l’humanité, c’est le côté fort de ce roman. Mettez-le dans votre valise pour un week-end pluvieux en Baie de Somme, vous ne serez pas dépaysé.
Ce que je n’ai pas aimé : Encore un roman qui sent la naphtaline, et qui ne reste pas inoubliable.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Moins Que Zéro – Bret Easton Ellis

Résumé : On est aux alentours de l’anniv’ de WC, alors j’ai décidé de me replonger dans l’oeuvre d’un auteur que j’ai pas mais pas du tout aimé, souvenez-vous. Là, je reviens aux sources, je me tape le premier roman de Bret Easton Ellis. On y suit les aventures de Clay, un petit étudiant qui rentre passer les vacances de Naël chez pôpa-môman. Alors, Clay et ses copains, ce sont de bons gros gosses de riche. Les parents se branlent un peu de tout, il y a donc du pognon, donc de la coke et des putes (et du bronzage). Enfin, ça tapine beaucoup chez les mecs surtout. On écoute du bon son des années 80, et on erre de fête en fête. Clay participe à tout ça, se dope pas mal mais gère. Il est un peu au-dessus de tout ça, il regarde ça avec un oeil détaché, même des morts dans la rue ou un de ses potes se prostituer, ou une gamine de douze ans se faire droguer et violer.

Titre Original : Less Than Zero
Genre :
  roman, littérature américaine, contemporain
Auteur : Bret Easton Ellis
Année :  1988
Nombre de pages : 250

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Ce que j’ai aimé : L’auteur a soigné sa bande son, le petit Clay, il écoute de la bonne zik d’époque. Le style est facile à lire, ça se survole même.


Ce que je n’ai pas aimé : Qu’est-ce que je me suis emmerdée, c’est pas Dieu possible! Un peu comme Clay, et je crois que c’était la volonté de l’auteur : histoire de nous faire passer le côté désabusé de la première génération post-trente-glorieuses. Sur l’internette, les gens ont adoré ou détesté, comme bien souvent avec cet auteur. Moi j’ai surtout beaucoup baillé… Je ne sais pas si j’aurais un jour la force de m’attaquer à la suite.

Je ne veux pas de l’amour. Si je me mets à aimer des trucs, je sais que ça va être pire, que ce sera encore une chose qui me causera du souci. Tout est moins douloureux quand on n’aime pas.