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Le Chevalier errant suivi de L'Épée lige – Préludes au Trone de Fer 1 – George R.R. Martin

Le Chevalier errantTitre Original : Tales of Dunk and Egg
Genre :
 
nouvelles, fantasy, médiéval fantastique, littérature américaine
Auteur : George R.R. Martin
Année :  2003
Nombre de pages : 269

Résumé : Lorsque ser Arlan de Pennytree casse sa pipe, connement, à cause d’un coup de froid, Dunk, l’enterre dignement. Enfin, du mieux qu’il le peut. Dunk, c’était son écuyer, un bon gars qui avait été ramassé dans les bas-fonds de Port-Réal. Ce gars, c’est une montagne, mais au coeur pur et généreux. Il va falloir qu’il gagne ses galons de chevalerie, mais un gamin bizarre, surnommé l’Oeuf, en raison de son crâne rasé, s’entiche de lui à en devenir à son tour l’écuyer.
Un an plus tard, on retrouve la fine équipe au service d’un vieux seigneur grognon qui a des vélleités territoriales avec sa voisine, la Veuve Rouge. Et notre chevalier préféré devra éviter absolument la guerre, parce que des deux côtés, il n’a pas envie de faire massacrer de pauvres paysans.

Ce que j’ai aimé : Chronologiquement parlant, j’ai entamé ma plongée dans le Trône de Fer par ce livre. Ça se passe 90 ans avant La Saga. Martin met admirablement bien en place son monde. Ce qui tranche avec l’univers, c’est qu’ici Dunk, le petit gars du peuple, eh ben c’est un bon gars plein de chevalerie, la vraie. Si tu aimes, les tournois et les damoiselles à sauver, c’est par là que ça se passe, on est dans du pur médiéval. Tu peux le lire avant de commencer le cycle, parce que ça met en place l’univers à la manière douce. Tu peux aussi le lire pendant ou après, ça te filera une bonne bouffée d’air frais.
Ce que je n’ai pas aimé : Un petit côté propre-sur-soi et premier de la classe de Dunk qui devient parfois énervant.

Note : 4/5
Plumpy Trash
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Le Trône de fer – Le Trône de fer 1 – George R.R. Martin

Le Trône de ferTitre Original : A Game of Thrones
Genre :
 
fantasy, roman, politique, littérature américaine
Auteur : George R.R. Martin
Année :  1996
Nombre de pages : 476

Résumé : J’inspire un grand coup, je retiens mon souffle et c’est parti. Ça faisait bien une quinzaine d’années que ce premier tome était dans ma PAL. En tant que grande fan de fantasy, je savais que je n’y couperai pas dans ma vie. Mais je ne sais pas, je retardais un peu le moment. Un peu, quinze ans. J’avoue que l’arrivée de la série télé m’a mis un gros coup de pression. Et comme il est impensable que je regarde avant d’avoir lu, j’en ai eu marre de faire chier dans mes soirées jeux de rôle à brailler « Shhhhhh, pas de spoil! ». Donc après une première tentative avortée il y a deux ans, je n’ai plus lâché le morceau cette année. Mais venons-en au fait.
Nous sommes donc au Royaume des Sept Couronnes, où les saisons durent plusieurs années. L’été se termine, et on suit d’un peu plus près la famille Stark, en chef du domaine de Winterfell. Ned, le père, est un homme d’honneur, père de plusieurs enfants, dont l’aîné, Jon, est un bâtard. Son meilleur pote, c’est le roi Baratheon, un soudard mais homme d’honneur, qui en revanche, est marié à une Lannister, la famille « amour, gloire, beauté » mais surtout pouvoir et richesse. Quand Robert, le roi, propose à Ned de devenir la Main du Roi, espèce de bras droit du souverain, la famille Stark va devoir trouver sa place dans l’échiquier politique et les intrigues de la Cour.

Ce que j’ai aimé : L’univers, très riche. On compare souvent Martin à Tolkien. En fait, il ne s’agit pas tellement au niveau du type épique de la Terre du Milieu, mais c’est sur la construction historique et la documentation : on rentre dans un monde qui semble réel, parce qu’on visionne le moindre détail et que tout est contextualisé. Une fois également qu’on a réussi à faire connaissance avec les personnages, ils sont tous attachants, assez peu manichéens. Chacun roule pour ses propres raisons, avec sa propre morale, mais ils sont fidèles à eux-mêmes.
Ce que je n’ai pas aimé : Ce premier tome est assez barbant, de par sa fonction de mise en place de l’action. Plein de personnages (et pourtant, je suis assez amatrice de complexité dans les romans) qu’on n’arrive pas toujours à distinguer. Et de la politique à mort, ce qui a tendance à me rebuter. Toutefois, c’est suffisamment prometteur pour que je laisse une chance à la saga.

Note : 3/5
Plumpy Trash
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Le Voleur aux Esprits – La légende d'Eli Monpress 1 – Rachel Aaron

Le Voleur aux EspritsTitre Original : The Spirit Thief
Genre :
 
roman, fantasy, jeunesse
Auteur : Rachel Aaron
Année :  2010
Nombre de pages : 266

Résumé : Eli Monpress, c’est un peu l’Arsène Lupin local : un magot très doué, espiègle, un brin séducteur, mais aussi voleur. Il arrive à parler aux esprits même très faibles, comme ceux d’une vieille porte de bois quasiment morte. Comme il est très bon dans son domaine, il décide de tenter un coup de jackpot, faire augmenter la prime qu’on donnerait pour lui en kidnappant le roi de Mellinor, un pays où la magie est super mal vue, voire taboue. Pendant ce temps-là, la chasseuse de primes Miranda Lyonet lui court au train. Forcément, rien ne va se passer comme prévu et les deux ennemis vont devoir faire équipe quand le frangin du roi, magot hypra-puissant et animé d’intentions peu recommandables va prendre la tête de Mellinor.

Ce que j’ai aimé : C’est de la light fantasy, ma foi, ça se lit vite et bien.
Ce que je n’ai pas aimé : Bon, même si ça se lit vite, c’est longuet, c’est trop simpliste pour moi. Je pense que c’est aussi vite oublié qu’aussi vite lu. Je ne pense même pas continuer la série.

Note : 2/5
Plumpy Trash
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Le Silmarillion – J.R.R. Tolkien

Titre Original : The Silmarillion 
Genre :
roman, fantasy, littérature anglaise, nouvelles
Auteur : J.R.R. Tolkien
Année :  1977
Nombre de pages : 443



Résumé : Je vais vous avouer quelque chose, je ne sais même pas par quel bout prendre ce monument, je ne suis pas digne, un peu comme Wayne & Garth devant Alice Cooper.
Tout d’abord, on va situer un peu chronologiquement avec ce que vous connaissez de Tolkien : Bilbo et le Seigneur des Anneaux racontent chacun une année du Troisième Age. Le Silmarillion raconte, quant à lui, les quelques 7000 années précédentes.
C’est une oeuvre posthume de Tolkien, dont le fils Christopher a activement travaillé pour donner un sens et une cohérence aux tonnes de notes qui ont jalonné la vie de l’auteur autour de la création de l’univers. Le récit se découpe donc en plusieurs parties :

Ainulindalë : Au commencement, il n’y avait rien, sauf Eru Ilúvatar. Vous l’aurez compris, on est dans une espèce de Génèse d’Eä. Ilúvatar crée les Ainur, sortes de divinités, auxquels il fait jouer une grande symphonie qui elle-même créera l’univers. La partition n’est pas écrite mais Ilúvatar joue un espèce de chef d’orchestre. Melkor, un des plus puissants Ainur, se laisse emporter par la vibz, et nous joue un solo de sa sauce, ce qui n’est pas trop du goût du patron. A partir de cette musique sera créé le monde et certains Ainur décident de s’y installer : les plus puissants seront les Valar, les autres, les Maiar.
Valaquenta : On reprend les Ainur et on en apprend un peu plus sur ces Dieux et surtout ceux qui décident de s’installer dans le monde pour attendre l’arrivée des Enfants d’Ilúvatar.
Quenta Silmarillion : Autrement dit, le cœur de l’œuvre. Les Valar kiffent la vibz puis arrivent les Enfants d’Ilúvatar, les Elfes. Ils leur proposent de partager leur Eden, Valinor. Pendant ce temps-là, Melkor, devenu très très méchant, fait la misère à tout le monde, et gagne son surnom de Morgoth, le Noir Ennemi. Les Valar le capturent et après plusieurs siècles le relâchent et lui pardonnent tout. Il en profite pour semer la zizanie entre tout ce petit monde, est exilé et revient se venger. Dans sa destruction périssent Laurelin et Telperion, les arbres qui éclairaient le monde. Heureusement, Fëanor en avait emprisonné un peu de lumière dans les Silmarils, trois joyaux dont la beauté n’a jamais été égalée. Pas de bol, dans la baston, Morgoth se casse en Terre du Milieu avec.
https://www.youtube.com/watch?v=kZ1bbXUEweQ
Fëanor, fou de rage, prête un serment avec ses sept fils, combattre n’importe qui possèderait un Silmarils et de les récupérer à n’importe quel prix. Les Elfes, qui prennent le nom de Noldor, tournent le dos aux Valar et partent vers la Terre du Milieu. Au passage, ils massacrent d’autres Elfes, les Teleri, pour leur voler leur sublimes bateaux, et par cet acte se retrouvent maudits par le Valar Mandos, condamnés à errer perpétuellement, ne jamais connaître la paix, et ne se semer que le malheur. On se bat alors sans cesse contre Morgoth. Fëanor finit par crever dans l’une d’elles, mais les fils sont là pour porter l’héritage et ses conséquences. Pendant ce temps là, les premiers Hommes commencent à débouler. Certains peuplent s’allient à Morgoth, d’autres aux Elfes. Beren, un homme, tombe amoureux de Lúthien, la plus belle des elfes, mais papa Thingol répugne à lâcher sa main. Si Beren veut l’avoir, qu’il ramène donc un Silmarils. Le couple arrive à faire un exploit, en arrachant un des joyaux à la couronne de Morgoth. Leur histoire connaît tellement de bouleversements et de hauts faits que, non seulement les fils de Fëanor décident de leur foutre temporairement la paix et de leur laisser le joyau, mais aussi leur descendance aura le choix entre une vie d’Elfe ou une vie d’Humain. A leur mort, les fils de Fëanor repartent à l’attaque et butent le fils de Beren et Lúthien, Dior. Sa fille, Elwing, et son mari Eärendil, réussissent l’exploit de parvenir à Valinor et plaider la cause des Elfes et des Hommes. Les Valar repartent alors en guerre contre Morgoth qui est vaincu et exilé définitivement. Les Valar pardonnent aux Elfes, mais les deux fils de Fëanor restant refusent tout en bloc. Leur serment si terrible finit par les détruire et détruire les Silmarils. Ainsi prend fin le Premier Âge.
Akallabêth : Après la chute de Morgoth, les Valar donnent aux Hommes qui ont combattu valeureusement à leur côté l’île de Númenor. Encore un espèce d’Eden, et leur fruit de l’arbre de connaissance à ne pas croquer, c’est de ne pas trop explorer l’Ouest pour chercher à rejoindre Valinor. Au départ, ça se passe super bien, mais celui qui tient le rôle du serpent, le Maia Sauron finit par gagner le cœur des Dúnedain, les faire jalouser les Elfes et les lancer à l’attaque de Valinor. Ilúvatar est tellement furax qu’il coule Númenor et change la face du monde. Les Hommes restés fidèles aux Valar réussissent à s’échapper en Terre du Milieu mais Sauron aussi. Ainsi prend fin le Second Âge.
Les Anneaux de pouvoir et le Troisième Âge : on arrive de nouveau en terrain connu et je laisse Galadriel ainsi que Peter Jackson raconter ça, tellement leur prologue est réussi, et tellement encore, je ne suis pas digne!
https://www.youtube.com/watch?v=J-ydDCNk6rE

Ce que j’ai aimé : Epique, en veux-tu, épique en voilà! J’avais déjà bien été scotchée à ma première lecture du Seigneur des Anneaux, mais là, plaquage au sol direct. Cet univers que Tolkien a créé est si riche, si cohérent, qu’on s’y croit, et qu’on a envie d’y rester. Bon, d’abord, parental advisory explicit content, je ne vous conseillerais pas de commencer par-là si vous ne connaissez pas trop Tolkien. C’est riche, c’est dense, ça va vite, le monde change plusieurs fois de visage, et il y a foultitude de races, de personnages, de langues, de tout. Si vous êtes initié, alors là, ce bouquin est carrément vertigineux : à chaque lecture, et seul Eru saurait les compter, je ne peux en décrocher. Le moindre geste du quotidien devient douloureux : manger, dormir, travailler. Je n’ai qu’une envie, y replonger. Oui, je sais, c’est une façon un peu flippante d’en parler, mais rares ont été les œuvres qui m’ont embarqué comme ça . Et surtout, la principale qualité que j’apprécie dans une œuvre, c’est l’absence de manichéisme. Oui, il y a les gentils et les méchants, mais rien n’est aussi simple. Cela rend tous ces personnages bien réels à mes yeux.

Ce que je n’ai pas aimé : A la fermeture, devoir lutter pour pas recommencer tout de suite.

Note : 5/5

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Ténèbres sur Sethanon – Chroniques de Krondor 4 – Raymond E. Feist

Ténèbres sur SethanonTitre Original : A darkness at Sethanon
Genre :
 
roman, fantasy
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1986
Nombre de pages : 608

Résumé : Les Faucons de la nuit et autres sbires de Murmandamus sont de retour de la vengeance de la mort qui tue la vie (mais pas vraiment). Arutha, qui selon la prophétie, est le dernier rempart à Murmandamus, décide de feinter et se faire passer pour mort. Il prend ses cliques et ses claques et se barre dans le Nord avec Martin, Jimmy Les Mains Vives, Roald et Laurie. A Armengar, il va falloir se battre contre les méchants, mais surprise, il trouve le traître Guy du Bas-Tyra à la tête de la ville. Il va devoir décider s’il se bat avec ou contre lui.
En parallèle, Pug retrouve Tomas. Ils vont appeler Ryath, un dragon et voyager à travers les cieux, les mondes et les dimensions pour retrouver Macros le Noir. Ils sont persuadés que celui-ci détient la clef des événements qui sont en train de se dérouler, et eux aussi veulent  faire la peau à Murmandamus et ce qui se cache potentiellement derrière.

Ce que j’ai aimé : Ah, enfin le big boss de fin de niveau! Nous avons une bonne bataille « Gouffre de Helm-esque » bien haletante. Ça taille dans le vif et j’aime ça!
Ca fait également plaisir de voyager avec Pug et Tomas, les deux copains d’enfance avec qui le cycle avait commencé. Tout le monde a bien changé, il s’en est passé des choses dans leur vie. Feist nous boucle bien la boucle et c’est une sacrée bonne fin de cycle.
Ce que je n’ai pas aimé : La fin est clairement bâclée, tout se goupille dans les dernières dizaines de pages, et il se passe un peu trop de choses un peu trop vite. Dommage, c’est un peu comme quand tu te casses la gueule dans la dernière marche de l’escalier.

Note : 4/5
Nancy
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Silverthorn – Chroniques de Krondor 3 – Raymond E. Feist

 

silverthornTitre Original : Silverthorn
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1999
Nombre de pages : 448

Résumé : La guerre de la faille est terminée depuis deux ans. Les frères conDoin ont entamé une petite tournée à travers le royaume, Pug et Kulgan ont commencé à construire leur école de magie. Bref, tout le monde vit plutôt paisiblement. Arutha va même se marier avec la petite Anita, saytrogénial!
Ben oui, mais il fallait bien qu’il se passe quelque chose dans toute cette guimauve ambiante, non? A son retour à Krondor, Arutha va faire l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat, avec des morts qui ne restent pas morts bien longtemps. Et puis le jour de son mariage, Jimmy Les Mains Vives, réussit à faire échouer un autre attentat contre le prince, mais cette fois, c’est Anita qui est touchée par un carreau empoisonné. Les magots et les prêtres se penchent à son chevet, personne ne sait ce qu’elle a. Il va donc falloir organiser une expédition à l’abbaye de Sarth pour le découvrir, et après cela, partir chez les Moredhel chercher LA plante, le Silverthorn, qui pourra combattre le poison. (Tu le sens bien le schéma classique de la quête?)
En attendant, Pug, qui n’y peut pas grand chose, va essayer de découvrir qui se cache derrière tout cela et pourquoi. Il ne va pas être déçu, il va même devoir retourner en Tsurannuani, où il se doute qu’il ne sera pas attendu les bras ouverts.

Ce que j’ai aimé : Du pavasse et de la fantasy, que demande le peuple? Bon, tout comme le premier roman de la saga, il s’agit d’un roman de mise en place d’une deuxième grosse intrigue de cycle. Les personnages sont néanmoins bien approfondis, l’auteur fait encore le focus sur des personnages qui avaient été secondaires précédemment, je trouve ça plutôt pas mal, on ne s’en lasse pas. Je reste sur ma faim en attendant le grand méchant loup qui va arriver, mais c’est ce qui fait qu’on a envie d’enchaîner, n’est-ce pas? Et ce sera sans doute avec grand plaisir. Et là-dessus, Feist nous laisse un beau final à suspense.
Ce que je n’ai pas aimé : L’histoire du vilain poison et de la princesse à sauver, c’est un peu surfait.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Le Mage – Chroniques de Krondor 2 – Raymond E. Feist

 

le mageTitre Original : The Riftwar : Master
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1999
Nombre de pages : 508

Résumé : Quatre ans se sont écoulés depuis que nous avons quitté Pug. Il a été capturé par les Tsuranni et est devenu esclave sur leurs terres, de l’autre côté de la faille. Tomas, de son côté, a vécu avec les nains et les elfes, avec sa puissante armure blanc et or, qui l’épuise par tant de pouvoirs. Du côté de Crydee, tout le monde est à droite et à gauche, guerre oblige. Le roi est un peu fou, et en plus de la guerre épuisante avec les Tsuranni, la guerre civile Midkemianne menace.
Dans ce tome, les personnages grandissent et se développent, deviennent moins manichéens, la guerre n’étant pas toujours une affaire très très propre. On fait vraiment connaissance avec les Tsuranni, puisqu’une bonne partie de l’intrigue se passe chez eux : leur culture, leurs systèmes de castes et leur sens de l’honneur, comment fonctionne la magie chez eux. On en apprend également plus sur les failles entre les différents mondes et leurs origines.
Ce que j’ai aimé : Franchement, encore un gros pavasse qui est passé tout seul, même si en ce moment, je suis dans une période de « basse consommation ». Le 1er tome, qui était vraiment un peu trop facile et estampillé jeunesse, quoique j’aie bien aimé, laisse ici place à un deuxième tome avec un peu plus de rebondissements (quoique souvent attendus). Les personnages ont vraiment mûri et donc l’auteur leur a fait prendre plus de profondeur, ce qui n’est pas désagréable.
Même s’il laisse la voie ouverte pour une suite, ce tome s’achève avec une vraie fin. Pour ceux qui auraient la flemme d’aller voir plus loin… C’est assez rare pour être souligné, même si je bouderai pas mon plaisir en entamant le tome 3, évidemment.
Ce que je n’ai pas aimé : Tout ce petit monde est parfois un peu trop lisse et un peu propret, fidèle à ses convictions, et proprice aux happy ends. Mais bon, c’est dans la plus pure tradition fantasyesque, des histoires de chevaliers, de princesses, d’elfes, de nains et de dragons…
NDLR: encore merci La Bicoque

Note : 4/5
DianaCagothe
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L'Encyclopédie de la Fantasy – Jacques Baudou

 

L'encyclopédie de la fantasyGenre :  encyclopédie, fantasy
Auteur : Jacques Baudou
Année :  2009
Nombre de pages : 175

Résumé : Jacques Baudou nous parle des origines de la fantasy, des contes populaires en passant par Lewis Carroll et son Alice au Pays des Merveilles. Il fait une part belle à l’oeuvre de J.R.R. Tolkien puis nous décrit les divers genres de fantasy : héroïque, épique, arthurienne, humoristique, urbaine… L’ouvrage accorde un dernier chapitre aux jeux sous toutes leurs formes.

Ce que j’ai aimé : Ça parle de fantasy, un de mes genres chouchous en littérature.
Ce que je n’ai pas aimé : L’auteur spoile sans hésiter les œuvres dont il parle, ce qui est très dommage, parce que si tu acquiers ce genre d’ouvrages, c’est pour élargir tes horizons, entre autres. Cela manque également de profondeur. Baudou dresse une sorte de catalogue, surtout d’œuvres archi-connues du grand public. J’aurais aimé qu’il sorte un peu des sentiers battus. D’autre part, il s’agit surtout d’une encyclopédie de la littérature. Le cinéma, les jeux de rôle et de plateau, la bande dessinée et l’illustration, qui sont les principaux médias vecteurs de ce genre aujourd’hui, sont survolés. Bref, une encyclopédie qui n’en a que le nom.

Note : 1/5
DianaCagothe
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Le Hobbit – J.R.R. Tolkien

bilbolehobbitTitre Original : The hobbit or there or back again
Genre :
 
roman, fantasy, jeunesse, littérature anglaise
Auteur : J.R.R. Tolkien
Année :  1937
Nombre de pages : 250 pages

Résumé : Autant introduire avant tout le background de l’histoire de la lecture du livre : Je suis allé voir « Le voyage inattendu » en film, puis « La désolation de Smaug ». Arrivé en fin de deuxième opus (sur trois) il m’en est resté que les films sont très longs pour un bouquin de 250 pages et je refuse de subir un marketing qui stoppe « la désolation de Smaug » au milieu d’une scène pour que Peter Jackson soit certain que je repaye 20euros (oui oui, si t’as pas les lunettes pour regarder un film en 3D tu vois mal) l’année suivante  … Et puis finalement ça tombe bien, je ne connais que de Tolkien son œuvre la plus célèbre en film mais n’ai jamais lu un de ses écrits.

Me voilà donc le bouquin en poche, j’ouvre la première page et, bien que l’univers soit absolument extraordinaire, hyper profond et qu’il tienne parfaitement la route, je découvre un « Harry Potter à l’école des sorciers –like » avec des scénettes courtes, pas ou peu de multiples protagonistes par chapitre, une action parfaitement rythmée pour une lecture d’un chapitre à un enfant chaque soir et peu de profondeur dans la psychologie des personnages.

Le scénario est quand même aussi bon que l’univers : Bilbo est choisi par Gandalf pour accompagner une bande de nains pour récupérer un trésor. Les joyeux drilles parcourent des paysages à couper le souffle et rencontrent les races traditionnelles de l’univers de Tolkien (qu’en réalité nous découvrons juste car Le Hobbit a été écrit avant le Seigneur des Anneaux)

Un essai réussi par Tolkien donc pour un livre à lire le soir à son mioche mais bel et bien totalement raté par Peter Jackson pour une adaptation digne d’un mauvais marketing qui essaye tant bien que mal de faire durer 250 pages en 9 heures de film. Je n’irai donc pas voir « Histoire d’un aller et retour » l’année prochaine à moins d’avoir de grosses crises d’insomnie.
Ce que j’ai aimé : le travail réalisé sur l’univers, le scénario.
Ce que je n’ai pas aimé : le côté livre pour enfant qui survole trop certaines choses comme la psychologie des personnages et qui évite de complexifier les scènes de peur de perdre un lectorat très jeune.

Note : 3/5Tristan
 
Ce que j’ai aimé : C’est un petit livre qui se lit très vite, est bourré d’humour et pose les bases du fantastique univers de Tolkien. Contrairement à Tristan, je savais que je lisais un livre pour enfants, donc, pas de déception de ce côté. En tout cas, c’est l’approche la plus aisée pour « entrer » dans l’univers de Tolkien, qui vaut vraiment le détour.
Ce que je n’ai pas aimé : rien. Il faut juste prévenir que si le premier volume de la trilogie est plutôt pas mal, en ce qui concerne le deuxième volume, c’est un bon film d’action, mais qui n’est pas Bilbo II.
Note : 5/5DianaCagothe

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Pug l'apprenti – Chroniques de Krondor 1 – Raymond E. Feist

Pug l'apprentiTitre Original : Magician : Apprentice
Genre : 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1998
Nombre de pages : 518

Résumé : Pug, c’est un petit orphelin qui a été recueilli au château de Crydee. Il grandit avec ses parents adoptifs, cuistots du château et son frère et ami, Tomas. La vie, la mort, l’existence, c’est génial. Les gamins grandissent, Tomas devient soldat et Pug devient l’apprenti du magicien. Il se lie d’amour/amitié avec la fille du Duc, Carline. Bref, une vie d’ado au château, qui a un peu de mal avec ses études et découvre ses premiers émois.
Comme la vie n’est pas un long fleuve tranquille, Tomas et Pug, vont découvrir un jour un navire échoué. Tout y est complètement bizarre et coloré. Après investigation, les Tsuranni, ces navigateurs, ne sont pas de ce monde. Et apparemment, ils arrivent en masse et prêts à en découdre. Les gamins vont donc se retrouver embarqués dans ce début de guerre et y entamer leur vie adulte, bien qu’ils ne soient pas finis.
Ce que j’ai aimé : C’est de la fantasy, donc j’adore. Et puis il ne s’agit pas (encore) d’une vieille et sombre histoire de méchant qui ressuscite. Je trouve ça bien que l’auteur fasse combattre le monde connu avec des gens complètement inconnus, avec aucun moyen de se comprendre. Ca nous met un peu en face de la question : que ferait-on si on était confrontés à une invasion alien?
Ce que je n’ai pas aimé : C’est un roman « de mise en place et initiatique ». Les chroniques de Krondor comportent près de 30 volumes. C’est bien, mais un peu long. On n’est pas encore au cœur de l’intrigue.

NDLR : Merci La Bicoque!
Note : 4/5

Nancy