Titre Original : Invincible
Genre : roman, science-fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : Jack Campbell
Année : 2012
Nombre de pages : 448
Résumé : La flotte de Black Jack rencontre finalement non pas une espèce mais trois : les Enigmas – oui ça, on savait déjà – Les « vachours » et les « lousaraignes » et va tenter de savoir qui est avec qui parce qu’en plein territoire loitain et ennemi, vaut mieux pas trop s’attirer d’ennuis. Manque de bol pour Geary – mais pas pour nous – va y avoir de la baston, des stratégies bien conçues et surtout bien poignantes.
Ce que j’ai aimé : quand on aime la recette de la flotte perdue, on ne s’en lasse pas d’en avoir encore.
Ce que je n’ai pas aimé : les extraterrestres viennent plus d’un monde onirique : les « vachours » sont des ruminants qui ressemblent à des ours et les « lousaraignes » sont des grosses araignées avec des poils de loup. On a du mal à rester accroché à un univers de guerre militaire et on se demande si l’auteur ne nous fait pas une blague.
Note : 3/5
Étiquette : Jack Campbell
Titre Original : Dreadnaught
Genre : roman, science-fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : Jack Campbell
Année : 2012
Nombre de pages : 415
Résumé : Le cycle précédent « La flotte perdue » se termine par le retour de Black Jack Geary. Un retour pas vraiment triomphal puisqu’il est soupçonné d’organiser un coup d’état. Vous connaissez bien notre héros préféré et savez bien qu’il n’en est rien. Le nouveau cycle démarre donc sur un fond de tension politique, ses compagnons de première heure sur le point d’être arrêtés (ben oui, juste au cas où hein !) et Tanya (avec qui il est maintenant marié) est comme à son habitude prête à casser la baraque pour défendre son n’amoureux. Black Jack – toujours trop fort – réussi à apaiser les tensions et on lui confie la mission de repartir pour observer et établir un lien avec les Enigmas. Il repart donc et on kiffe un max.
Ce deuxième cycle est exactement sur le même ton que le premier, l’auteur ne nous a pas resservi un plat froid histoire de se remplir les poches et ça on apprécie vraiment. Le fait qu’il ait mis – quasiment – les mêmes protagonistes est un plaisir, on attaque donc en terrain connu et on veut en savoir plus.
Ce que j’ai aimé : le plat est resservi mais encore plus chaud, on ne s’en lasse pas.
Ce que je n’ai pas aimé : rien
Note : 4/5

Genre : roman, space-opéra, militaire
Auteur : Jack Campbell
Année : 2008 à 2010
Volumes : 6 – Indomptable, Téméraire, Courageux, Vaillant, Acharné, Victorieux
Nombre de pages : 2341
Résumé : John Geary se réveille après un sommeil d’un siècle dans une capsule de survie et devient par la force des choses le commandant en chef d’une flotte spatiale militaire. Ce fameux siècle a été mis à profit pour le hisser sur un piédestal, il revient donc en « élu libérateur » mais n’a pas été préparé à ça (normal il était en hibernation dans cette capsule). Ça pourrait être fastoche mais :
– Ils ont oublié ce qu’était une hiérarchie militaire : pas donc évident de s’imposer en tant que commandant.
Durant un siècle de guerre interminable contre les Mondes Syndiqués, le fonctionnement militaire a évolué et les décisions sont prises démocratiquement, le commandant en chef – notre héros – peine donc à s’imposer et nous livre une belle leçon de management comme on en voit dans notre entreprise moderne. Il a en interne ses amis, ses ennemis, et pire, ses détracteurs intégristes qui sont prêts à tuer en son nom – en quelques sorte ses ennemis aussi … Notre héros à la vieille école va donc devoir composer pour se faire accepter, faire appliquer la hiérarchie militaire et surtout fédérer tout ce beau monde et tenter de ramener tout ça à la maison.
Ce que j’ai aimé : Si on aime comme moi la tôle froissée de vaisseau spatial alors on ne se lasse jamais et on enfile les opus les uns après les autres sans discontinuer. A ces combats spatiaux, la dimension relationnelle du héros face à ses deux femmes et managériale face à aux autres protagonistes rend le tableau parfait.
Ce que je n’ai pas aimé : un petit bémol sur la fin qui décrit mal les derniers protagonistes ou qui laisse place à une suite possible … mais sans la suite attendue !
Note : 5/5
NDLR : nous inaugurons ici une nouveauté, le billet de cycle. Et tout ça, c’est pour fêter notre 100e billet. On en a chié, mais longue vie aux WC!
Titre Original : Dauntless
Genre : roman, science fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : Jack Campbell
Année : 2008
Nombre de pages : 379
Résumé : Actuellement, à fond dans le space op militaire, je me suis décidé à lâcher ma Honor adorée pour aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs dans ce domaine – challenge élevé quand même vu le niveau de la série des Honor Harrington. Une petite recherche dans les sombres couloirs de ma librairie favorite et je tombe sur la saga « la flotte perdue« . Ca n’est pas un monstrueux pavtard, en plus, uniquement six opus dans la saga, je prends donc le premier et me lance dans l’aventure.
L’histoire est celle d’une flotte de vaisseaux spatiaux qui est un peu paumée dans l’univers parce qu’elle doit passer par plein de chemins pour rentrer chez elle. Le clou du spectacle c’est que le boss c’est un type congelé depuis un siècle et décongelé pour manager tout ça. Et le type en question était – ou plutôt « est » -, un héros national.
Holalala, on est dans un bon vieux nanar à la SAS, ça se lit facilement, le scénar est assez télescopé (c’est le gentil qui gagne toujours) et les psychologies des protagonistes sonnent plutôt bien comme un bon Expandables donc on n’a pas trop de mal à comprendre qui fait quoi. La partie managériale propre au style space op militaire n’est pas aussi avancée que chez Honor, on se concentre plus la sur la tôle froissée de vaisseau spatial, ça évite de trop réfléchir, et aux petits coins, on aime ça.
Un détail spécialement appuyé qui revient dans tout le bouquin : la notion de temps de voyage et de transmission de l’information. On sent que Jack Campbell a bossé bien dur pour maquetter les positions des vaisseaux et calculer les vitesses lumière en fonction des distances. C’est plutôt bien fait et ça ajoute le truc en plus.
Bon, je ne vais pas vous cacher que je ne vais pas me jeter sur le numéro deux, d’autant que j’ai déjà attaqué le premier tome de la saga Vorkosigan et que le suivant sera le troisième Honor Harrington, de belles batailles dans l’espace en perspective.
Ce que j’ai aimé : le côté fastoche à lire, pas compliqué.
Ce que je n’ai pas aimé : le côté un peu télescopé à la « Expandables ».
Note : 3/5