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Côté Cour – Leandro Ávalos Blacha

Résumé : Il n’y a pas si longtemps que ça, je vous avais fait partager ma lecture d’un roman complètement chtarbé que j’avais adoré. Alors, quand j’ai trouvé une autre œuvre du même auteur, autant vous dire que je me suis carrément jetée dessus.
Alors, c’est à  la fois un recueil de nouvelles, puisqu’on y suit les vies de personnages différents, et à la fois un roman, puisque toutes ont l’air de se passer à la même époque (contemporaine?) et surtout dans le même quartier : certains personnages principaux d’une nouvelle en traverseront une autre. Dans ce quartier, il y a une antenne de la société de téléphonie Phonemark, qui est opérateur téléphonique, mais un peu plus que ça aussi. Les usagers doivent envoyer un quota d’appels et SMS sinon ça les fait flipper. Ils se savent surveillés par l’antenne qui est capable de raser leur maison, mais aussi faire des trucs un peu fous (comme faire des spectacles en donnant vie à une poupée abandonnée).
Mais Phonemark, ça n’est pas que de la téléphonie, c’est une société qui gère le placement des prisonniers. Et ici, les prisonniers sont placés chez les particuliers, à eux d’en faire la surveillance. Chaque nouvelle nous plonge dans une maison du quartier, et nous raconte comment se passe la vie avec son prisonnier, ou nous raconte une histoire d’habitants, toujours avec Phonemark en fond visuel.

Ce que j’ai aimé : Comme le précédent roman, j’ai adoré! L’auteur nous plonge dans des histoires complètement loufoques, mais on y plonge de bon cœur. Ce livre a également plusieurs degrés de lecture, ce qui me laisse supposer que j’y remettrai le nez dedans dans pas trop longtemps. Et puis bon, on a critique de notre société qui est carrément audacieuse. Le petit plus que j’ai adoré, c’est la playlist que nous propose l’auteur pour accompagner la lecture. Ca c’est une idée qu’elle bonne!

Ce que je n’ai pas aimé : Trop, mais alors vraiment trop court!

Titre Original : Medianera
Genre :
  roman, nouvelles, fantastique, littérature argentine
Auteur : Leandro Ávalos Blacha
Année :  2011
Nombre de pages : 153

Avant que le plumage pouilleux est touché le gazon, un faisceau de lumière fondit sur le volatile et lui rendit son vol, non sans l’avoir transformé en un imposant oiseau coloré. Ses plumes brillaient avec une intensité comme les spectateurs n’en avaient jamais contemplée sur leurs écrans de portables, même en haute définition. Le phœnix s’éloigna à tire d’aile en direction de l’antenne de Phonemark.

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Berazachussetts – Leandro Ávalos Blacha

BerazachussettsTitre Original : Berazachussetts
Genre :
  fantastique, roman, zombies
, apocalypse, littérature argentine
Auteur : Leandro Ávalos Blacha
Année :  2007
Nombre de pages : 212

Résumé : Quatre anciennes instits, copines pour la vie et encore pimpantes, trouvent, un soir de balade, une obèse punk répondant au joli nom de Trash (toute ressemblance avec un personnage bien connu est fortuite, évidemment). Elle est à moitié endormie, à l’agonie sur le bord de la route. Comme c’est un quartier assez mal fréquenté et où nombre de femmes se font violer puis filmer, les drôles de dames décident de la secourir. Elles ne vont pas tarder à découvrir qu’il s’agit d’une zombie, même si ça n’a pas l’air de vraiment les choquer. L’arrivée de cette nouvelle dans le groupe va entraîner leur séparation, toutefois Trash n’en étant pas vraiment la cause. On pourra suivre leurs aventures dans cette ville ressemblant étrangement à Buenos Aires, jusqu’à la destruction de celle-ci.

Ce que j’ai aimé : La 4e de couv’ : quand j’ai lu le petit résumé, j’ai tellement pensé à moi qu’il fallait que ce livre intègre ma trashothèque… Je l’ai commencé et lu d’une traite. C’est complètement barré et ça part un peu dans tous les sens, et on s’attache vite aux personnages. En plus, sous couvert de n’importe quoi, l’auteur nous laisse une belle analyse de la société argentine, des plus pauvres aux plus riches. J’ai adoré le personnage de Periquita, l’handicapée que chacun dans la ville doit héberger une journée, et qui détient à elle seule les moyens de faire chanter absolument tout le monde.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, j’ai tout kiffé ma race!

Note : 5/5

DianaCagothe