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Le Silmarillion – J.R.R. Tolkien

Titre Original : The Silmarillion 
Genre :
roman, fantasy, littérature anglaise, nouvelles
Auteur : J.R.R. Tolkien
Année :  1977
Nombre de pages : 443



Résumé : Je vais vous avouer quelque chose, je ne sais même pas par quel bout prendre ce monument, je ne suis pas digne, un peu comme Wayne & Garth devant Alice Cooper.
Tout d’abord, on va situer un peu chronologiquement avec ce que vous connaissez de Tolkien : Bilbo et le Seigneur des Anneaux racontent chacun une année du Troisième Age. Le Silmarillion raconte, quant à lui, les quelques 7000 années précédentes.
C’est une oeuvre posthume de Tolkien, dont le fils Christopher a activement travaillé pour donner un sens et une cohérence aux tonnes de notes qui ont jalonné la vie de l’auteur autour de la création de l’univers. Le récit se découpe donc en plusieurs parties :

Ainulindalë : Au commencement, il n’y avait rien, sauf Eru Ilúvatar. Vous l’aurez compris, on est dans une espèce de Génèse d’Eä. Ilúvatar crée les Ainur, sortes de divinités, auxquels il fait jouer une grande symphonie qui elle-même créera l’univers. La partition n’est pas écrite mais Ilúvatar joue un espèce de chef d’orchestre. Melkor, un des plus puissants Ainur, se laisse emporter par la vibz, et nous joue un solo de sa sauce, ce qui n’est pas trop du goût du patron. A partir de cette musique sera créé le monde et certains Ainur décident de s’y installer : les plus puissants seront les Valar, les autres, les Maiar.
Valaquenta : On reprend les Ainur et on en apprend un peu plus sur ces Dieux et surtout ceux qui décident de s’installer dans le monde pour attendre l’arrivée des Enfants d’Ilúvatar.
Quenta Silmarillion : Autrement dit, le cœur de l’œuvre. Les Valar kiffent la vibz puis arrivent les Enfants d’Ilúvatar, les Elfes. Ils leur proposent de partager leur Eden, Valinor. Pendant ce temps-là, Melkor, devenu très très méchant, fait la misère à tout le monde, et gagne son surnom de Morgoth, le Noir Ennemi. Les Valar le capturent et après plusieurs siècles le relâchent et lui pardonnent tout. Il en profite pour semer la zizanie entre tout ce petit monde, est exilé et revient se venger. Dans sa destruction périssent Laurelin et Telperion, les arbres qui éclairaient le monde. Heureusement, Fëanor en avait emprisonné un peu de lumière dans les Silmarils, trois joyaux dont la beauté n’a jamais été égalée. Pas de bol, dans la baston, Morgoth se casse en Terre du Milieu avec.
https://www.youtube.com/watch?v=kZ1bbXUEweQ
Fëanor, fou de rage, prête un serment avec ses sept fils, combattre n’importe qui possèderait un Silmarils et de les récupérer à n’importe quel prix. Les Elfes, qui prennent le nom de Noldor, tournent le dos aux Valar et partent vers la Terre du Milieu. Au passage, ils massacrent d’autres Elfes, les Teleri, pour leur voler leur sublimes bateaux, et par cet acte se retrouvent maudits par le Valar Mandos, condamnés à errer perpétuellement, ne jamais connaître la paix, et ne se semer que le malheur. On se bat alors sans cesse contre Morgoth. Fëanor finit par crever dans l’une d’elles, mais les fils sont là pour porter l’héritage et ses conséquences. Pendant ce temps là, les premiers Hommes commencent à débouler. Certains peuplent s’allient à Morgoth, d’autres aux Elfes. Beren, un homme, tombe amoureux de Lúthien, la plus belle des elfes, mais papa Thingol répugne à lâcher sa main. Si Beren veut l’avoir, qu’il ramène donc un Silmarils. Le couple arrive à faire un exploit, en arrachant un des joyaux à la couronne de Morgoth. Leur histoire connaît tellement de bouleversements et de hauts faits que, non seulement les fils de Fëanor décident de leur foutre temporairement la paix et de leur laisser le joyau, mais aussi leur descendance aura le choix entre une vie d’Elfe ou une vie d’Humain. A leur mort, les fils de Fëanor repartent à l’attaque et butent le fils de Beren et Lúthien, Dior. Sa fille, Elwing, et son mari Eärendil, réussissent l’exploit de parvenir à Valinor et plaider la cause des Elfes et des Hommes. Les Valar repartent alors en guerre contre Morgoth qui est vaincu et exilé définitivement. Les Valar pardonnent aux Elfes, mais les deux fils de Fëanor restant refusent tout en bloc. Leur serment si terrible finit par les détruire et détruire les Silmarils. Ainsi prend fin le Premier Âge.
Akallabêth : Après la chute de Morgoth, les Valar donnent aux Hommes qui ont combattu valeureusement à leur côté l’île de Númenor. Encore un espèce d’Eden, et leur fruit de l’arbre de connaissance à ne pas croquer, c’est de ne pas trop explorer l’Ouest pour chercher à rejoindre Valinor. Au départ, ça se passe super bien, mais celui qui tient le rôle du serpent, le Maia Sauron finit par gagner le cœur des Dúnedain, les faire jalouser les Elfes et les lancer à l’attaque de Valinor. Ilúvatar est tellement furax qu’il coule Númenor et change la face du monde. Les Hommes restés fidèles aux Valar réussissent à s’échapper en Terre du Milieu mais Sauron aussi. Ainsi prend fin le Second Âge.
Les Anneaux de pouvoir et le Troisième Âge : on arrive de nouveau en terrain connu et je laisse Galadriel ainsi que Peter Jackson raconter ça, tellement leur prologue est réussi, et tellement encore, je ne suis pas digne!
https://www.youtube.com/watch?v=J-ydDCNk6rE

Ce que j’ai aimé : Epique, en veux-tu, épique en voilà! J’avais déjà bien été scotchée à ma première lecture du Seigneur des Anneaux, mais là, plaquage au sol direct. Cet univers que Tolkien a créé est si riche, si cohérent, qu’on s’y croit, et qu’on a envie d’y rester. Bon, d’abord, parental advisory explicit content, je ne vous conseillerais pas de commencer par-là si vous ne connaissez pas trop Tolkien. C’est riche, c’est dense, ça va vite, le monde change plusieurs fois de visage, et il y a foultitude de races, de personnages, de langues, de tout. Si vous êtes initié, alors là, ce bouquin est carrément vertigineux : à chaque lecture, et seul Eru saurait les compter, je ne peux en décrocher. Le moindre geste du quotidien devient douloureux : manger, dormir, travailler. Je n’ai qu’une envie, y replonger. Oui, je sais, c’est une façon un peu flippante d’en parler, mais rares ont été les œuvres qui m’ont embarqué comme ça . Et surtout, la principale qualité que j’apprécie dans une œuvre, c’est l’absence de manichéisme. Oui, il y a les gentils et les méchants, mais rien n’est aussi simple. Cela rend tous ces personnages bien réels à mes yeux.

Ce que je n’ai pas aimé : A la fermeture, devoir lutter pour pas recommencer tout de suite.

Note : 5/5

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La Journée d'un journaliste américain en 2890 – Jules Verne

La Journée d'un journaliste américain en 2890
Genre :
 
nouvelle, science-fiction, littérature française
Auteur : Jules Verne
Année :  1889
Nombre de pages : 29

Résumé : C’est mon tout premier Jules Verne. Ouhlala, sous fond de dépucelage, je vous vois déjà la bouche en cul de poule à crier au scandale (et non pas à la sandale, ce qui n’aurait pas grand sens, je vous l’accorde). Oui, bon, ça va hein? Je crois qu’un tel monument me faisait flipper. Alors j’attaque l’Himalaya par la petite porte, une petite nouvelle vite fait bien fait.
Le titre résume bien le contenu de la nouvelle. Sauf que bon, on ne suit pas vraiment un journaliste, mais plutôt un gros magnat de la presse limite roi du monde. Déjà, il règne en bon patron-tyran sur ses journaleux, mais en plus, son activité déborde sur des météorologues, des inventeurs, des scientifiques, etc. Et puis, il aime bien passer du temps au téléphote (sic), sorte de Skype des temps modernes, avec sa femme.

Ce que j’ai aimé : Ça mange pas de pain. Qui plus est, Verne est très fort pour le côté anticipation. Non seulement, il nous dresse un bon catalogue d’inventions qui font partie de notre quotidien, mais aussi du côté politique, par son côté « patron-de-fonds-de-pension-omnipotent » ainsi que son idée de contrôle des naissances en Chine. Sinon, ce qui m’a fait marrer, c’est que selon les éditions, on serait tantôt en 2889, tantôt en 2890.
Ce que je n’ai pas aimé : Ça fait un peu trop catalogue d’inventions tout ça, ça n’est pas très interconnecté. On s’ennuie vite, et le regard ne s’éclaire que lorsqu’on se dit que la fin est forcément proche. J’ai pris une porte dérobée, ce n’était pas forcément la bonne!

Note : 2/5
Plumpy Trash
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Amours au temps du communisme – Bessa Myftiu

9782213655819.inddGenre :  roman, romance, nouvelles, littérature albanaise
Auteur : Bessa Myftiu
Année :  2011
Nombre de pages : 288

Résumé : Trois amies, originaires d’Albanie mais maintenant expatriées, doivent retourner au pays pour assister au mariage de leur amie commune, Mira. Elles se retrouvent coincées à l’aéroport de Rome en raison d’une grève quelconque.
Pour passer le temps, elles décident de se raconter leurs amours de (plus ou moins jeunesse) autour d’un peu de pinard et de quelques vivres achetés au duty free. On repart donc quelques années en arrière, du temps où l’Albanie était encore une dictature communiste finissante, emplie de vieilles règles et vieilles traditions, qui pourtant ne parvenaient plus à empêcher l’émancipation de la femme.
Cela ne les empêchera de vivre pleinement leur grand amour, bien sûr, toujours impossible, mais absolument éternel.
Ce que j’ai aimé : La couv’ m’a donné vraiment envie, et aussi le fait d’être entourée de communistes pratiquants : c’est une manière d’aborder leur monde de manière détournée. Ce qui m’a également bien plu, c’est que ce livre, malgré le sujet, ne sombre jamais dans la mièvrerie et traite le sujet de manière plutôt classe.
Ce que je n’ai pas aimé : Malgré toute cette passion, ça manque d’un je-ne-sais-quoi, on ne s’identifie jamais vraiment, on survole plutôt tout ça. Peut-être que chaque histoire aurait mérité un roman à part entière. J’ai bien peur qu’à la fin, je n’en retienne pas grand chose de tout ça.

Note : 3/5
Plumpy Trash
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Temps Gelé – Thierry Acot-Mirande

 

Temps GeléGenre :  nouvelles, fantastique
Auteur : Thierry Acot-Mirande
Année :  2009
Nombre de pages : 267

Résumé : Comme indiqué sur la couv’, il s’agit de nouvelles, plus ou moins longues. « Distorsions » ouvre le bal, avec une rencontre avec quelqu’un dont les tartines tombent toujours du bon côté (si, si, celui qui n’est pas beurré). Dans « Temps gelé », des geleurs fixent certaines personnes à des moments donnés de leur vie pour une durée indéterminée, comme si on prenait une photo et que plus personne ne bouge après ça. « 5 W Club » est une sorte de Rotary Club, un peu particulier… Bref, tout se déroule dans un univers bien fantastique, avec des sensations de mondes parallèles, situations dérangeantes et autres joyeusetés.

Ce que j’ai aimé : Le livre en tant qu’objet. L’éditeur soigne bien son lecteur, et ça fait plaisir. D’ailleurs, si vous jetez un œil à toutes les critiques all around ze web, on ne vous parle que de ça : c’est un pur produit bien chiadé. La couverture est en relief, avec des arabesques argentées, l’association du bleu et du gris te met dans l’ambiance du « Temps gelé ». Le papier est d’une douceur à tomber par terre, tu as juste envie de te frotter les joues avec de bonheur. Bref, pour tous ceux qui conchient les liseuses, c’est l’objet à avoir dans votre biblio, pour vous la péter sur les sensations livresques que la technologie ne pourra jamais égaler.
Ce que je n’ai pas aimé : Qu’est-ce que je me suis ennuyée! J’ai eu du mal à rentrer dans les histoires, à tel point que je pense que je n’y suis pas parvenue. Entre la fin de la lecture et l’écriture de ma chronique, il ne s’est passé que quelques jours, mais il a fallu que je relise quelques passages pour vous pondre un résumé. Je pense qu’il ne me reste plus rien que la sensation de l’objet. Oubliable, et oublié!

Note : 2/5
Nancy
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Le Bréviaire du Crime – Ange Bastiani

 

Le Bréviaire du CrimeGenre :  encyclopédie, polar, nouvelles
Auteur : Ange Bastiani
Année :  1968
Nombre de pages : 443

Résumé : Encore un O.L.N.I (le L. c’est pour « littéraire », au cas où) dans notre petit WC adoré. Je vous avoue que le titre est alléchant, mais le contenu plus encore.
Allez, qui n’a pas eu ses petites envies de meurtre, à l’occase, parce que le conjoint, le patron, le boucher (rayez la mention inutile) nous font chier la bite.
Ange Bastiani, nous a fait un petit listing alphabétique de toutes les manières, des plus banales aux plus originales, de se débarrasser de l’objet du conflit. Alors, on a les bonnes vieilles méthodes traditionnelles, comme l’empoisonnement, mais aussi des originales, comme le bain, aux plus farfelues pour les pratiquants de sorcellerie et autres joyeusetés.
Parce que le meurtre, ce n’est pas que le crime en lui-même, mais aussi que faire du colis encombrant restant? Rassurez-vous, l’auteur vous guidera aussi sans problème là-dessus.
Ange Bastiani a fait un énorme travail de recherche pour nous raconter des méthodes utilisées dans des crimes réels, mais aussi de grands crimes de la littérature. Et puis, parce qu’il faut se détendre parfois, la méthode est jalonnée de quelques nouvelles, qui restent dans le thème, bien sûr, mais qui vous distrairont de vos projets machiavéliques.

Ce que j’ai aimé : Je ne suis pas une grande amatrice de romans noirs, mais quand on me l’a offert, j’ai sauté de joie. Ce bouquin est tout simplement génial : d’une part, son style littéraire rétro (c’est une réédition) nous plonge dans une ambiance d’Agatha Christie et d’Audiard à la fois.
Les nouvelles cassent aussi le côté académique du guide pratique, et ça fait du bien.
Encore une fois, il s’agit d’un bouquin idéal pour vos latrines, à lire d’une traite ou à feuilleter au fil des pages. Et puis, bien mis en évidence, ce livre saura aviser vos convives que vous êtes quelqu’un sur qui on peut compter.
Ce que je n’ai pas aimé : Quelques répétitions parfois.
NDLR : Merci aux mecs de La Bicoque pour ce somptueux cadeau d’anniv’!

Note : 4/5
Nancy
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Côté Cour – Leandro Ávalos Blacha

Résumé : Il n’y a pas si longtemps que ça, je vous avais fait partager ma lecture d’un roman complètement chtarbé que j’avais adoré. Alors, quand j’ai trouvé une autre œuvre du même auteur, autant vous dire que je me suis carrément jetée dessus.
Alors, c’est à  la fois un recueil de nouvelles, puisqu’on y suit les vies de personnages différents, et à la fois un roman, puisque toutes ont l’air de se passer à la même époque (contemporaine?) et surtout dans le même quartier : certains personnages principaux d’une nouvelle en traverseront une autre. Dans ce quartier, il y a une antenne de la société de téléphonie Phonemark, qui est opérateur téléphonique, mais un peu plus que ça aussi. Les usagers doivent envoyer un quota d’appels et SMS sinon ça les fait flipper. Ils se savent surveillés par l’antenne qui est capable de raser leur maison, mais aussi faire des trucs un peu fous (comme faire des spectacles en donnant vie à une poupée abandonnée).
Mais Phonemark, ça n’est pas que de la téléphonie, c’est une société qui gère le placement des prisonniers. Et ici, les prisonniers sont placés chez les particuliers, à eux d’en faire la surveillance. Chaque nouvelle nous plonge dans une maison du quartier, et nous raconte comment se passe la vie avec son prisonnier, ou nous raconte une histoire d’habitants, toujours avec Phonemark en fond visuel.

Ce que j’ai aimé : Comme le précédent roman, j’ai adoré! L’auteur nous plonge dans des histoires complètement loufoques, mais on y plonge de bon cœur. Ce livre a également plusieurs degrés de lecture, ce qui me laisse supposer que j’y remettrai le nez dedans dans pas trop longtemps. Et puis bon, on a critique de notre société qui est carrément audacieuse. Le petit plus que j’ai adoré, c’est la playlist que nous propose l’auteur pour accompagner la lecture. Ca c’est une idée qu’elle bonne!

Ce que je n’ai pas aimé : Trop, mais alors vraiment trop court!

Titre Original : Medianera
Genre :
  roman, nouvelles, fantastique, littérature argentine
Auteur : Leandro Ávalos Blacha
Année :  2011
Nombre de pages : 153

Avant que le plumage pouilleux est touché le gazon, un faisceau de lumière fondit sur le volatile et lui rendit son vol, non sans l’avoir transformé en un imposant oiseau coloré. Ses plumes brillaient avec une intensité comme les spectateurs n’en avaient jamais contemplée sur leurs écrans de portables, même en haute définition. Le phœnix s’éloigna à tire d’aile en direction de l’antenne de Phonemark.

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Plein Gaz – Joe Hill et Stephen King

 

Plein GazTitre Original : Road Rage
Genre :
 
nouvelle, thriller
Auteur : Stephen King, Joe Hill
Année :  2013
Nombre de pages : 96

Résumé : Amis du rock routier, sortez vos barbes et vos Harley. Le père et fils King nous racontent l’histoire d’un père et fils motard (tiens, tiens…) et de tous leurs acolytes, la Tribu. Bon, les gars, ce ne sont pas des enfants de coeur. La plupart sont des vétérans de diverses guerres, on les imagine barbus et tatoués. Ils vivent de petits méfaits, sexe drogue & rock’n roll quoi!
Au cours d’un règlement de compte, ça dérape et il y a deux morts. La Tribu se tire de là et envisage la suite sur une aire d’autoroute. Pas de chance, un routard entend leur conversation, et les emmène dans une course folle, où peu à peu la Tribu va se faire décimer.

Ce que j’ai aimé : L’univers! Je vous avais déjà avoué ma passion des camions et de sueur, et je suis aussi une fana de road trip initiatique. On y est! Et la bonne idée de J.-C. Lattès, c’est de nous avoir collé en toute fin une preview du prochain roman de Joe Hill. Ca m’a donné envie!
Ce que je n’ai pas aimé : Mouarf, un peu de longueur, pour une course, j’aurais aimé que ça aille plus vite, ou qu’il se passe plus de choses. Il y avait de l’idée, mais c’est largement oubliable.

Note : 2/5
Nancy
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Voyages en Absurdie – Stéphane de Groodt

 

Voyages en absurdieGenre :  nouvelles, humour
Auteur : Stéphane de Groodt
Année :  2013
Nombre de pages : 200

Résumé : Difficile de faire un résumé de ces chroniques. Stéphane de Groodt sévit sur Canal+ depuis quelques années avec ses « Retours vers le futur ». Il imagine des rencontres virtuelles avec des grands de ce monde, vivants ou morts. Ces rencontres sont généralement cocasses, et l’objet de jeux de mots à tours de bras. Et parce qu’une citation sera plus évidente :
« D’une simple touche sur mon clavier à spirale j’ai rencontré Reza Pahlavi, le fils de feu le Shah et de la chatte, ai vu danser Régine le twist à gaine, me suis transporté de la baraque d’Obama au jacuzzi de Silvio, me suis encastré dans Fidel, suis entré dans la reine, ai fait marcher Delon en large, ai été à la peine avec Jean-Marine, et laissé à terre Mitt… »

Ce que j’ai aimé : Ses jeux de mots sont vraiment très très forts, on a parfois du mal à le suivre, mais c’est ce qui fait son charme. Redécouvrir ses chroniques à l’écrit m’ont parfois éclairée sur certains jeux de mots. Et puis c’est un bon petit livre de WC pour vos invités, on lit une chronique et puis s’en va!
Ce que je n’ai pas aimé : Ça manque de nouveauté. Si comme moi tu es une fidèle fan, ça sent le réchauffé, j’aurais bien aimé des extra-bonux.
Note : 4/5
Nancy
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La Dimension Fantastique 1 – Barbara Sadoul

 

La Dimension FantastiqueGenre :  fantastique, nouvelles
Auteur : Barbara Sadoul, E.T.A. Hoffmann, Théophile Gautier, Edgar Allan Poe, Gérard de Nerval, Erckmann-Chatrian, Alphonse Daudet, George Sand, Villiers de L’Isle-Adam, Guy de Maupassant, H.P. Lovecraft, Jean Ray, Claude Seignolle, Richard Matheson
Année :  1996
Nombre de pages : 160

Résumé : Voici donc (encore) un recueil de nouvelles (et pour quelqu’un qui n’aime pas trop ça, je trouve que j’en présente pas mal quand même, comme quoi…), que j’ai picouillé à Sieur Kwaite. Barbara Sadoul nous présente ici de grands noms du fantastique et d’autres, tout en morceaux choisis.
Hoffmann nous revisite le mythe du marchand de sable en version adulte et flippante. Gautier, en week-end, nous fait sombrer dans le rêve/cauchemar, avec des objets qui s’animent et qui vont au bal. Poe nous raconte l’histoire d’un tableau mangeur de vie. Nerval, roi de la chelouterie, nous revisite l’histoire du fils du diable. Le duo du nom de plume Erckmann-Chatrian nous fait réfléchir sur une enquête policière et la peur de l’étranger. Avec son homme à la cervelle d’or, Daudet nous fait partager un conte très Andersennien. Sand nous joue de l’orgue, mais d’une manière très originale et pittoresque. Villiers de L’Isle-Adam raconte une histoire sur le deuil. Lovecraft, roi de l’ambiance poisseusse et flippante, nous sert du Lovecraft : imparable. Jean Ray lui part dans une envie de choucroute très surprenante. Seignolle nous parle d’un meneur de loups, qui n’est pas sans me rappeler un téléfilm que j’avais adoré dans mon adolescence : L’Enfant des Loups, que je vous conseille si vous avez la chance de tomber dessus. Enfin, Matheson fait disparaître quelqu’un.

Ce que j’ai aimé : Pour le coup, même si je n’aime pas trop les recueils de nouvelles, principalement, parce que je n’ai pas le temps de rentrer dans les histoires, cette fois-ci j’ai adoré! Barbara Sadoul a vraiment réussi sa compil, parce que les nouvelles sont toutes plus truculentes les unes que les autres. Il s’agit également d’une relecture de mon adolescence, je pense qu’il y a aussi un petit côté « Madeleine de Proust ». Je vais certainement attaquer les prochains volumes avec grand plaisir.
Ce que je n’ai pas aimé : Le format Librio est vraiment pratique et super cool pour la bibliothèque. Mais en revanche, des fois, le côté « gros pâté, je saute pas de lignes pour économiser de la paperasse » est vraiment chiant.

Note : 5/5
Nancy
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes – Julien Campredon

Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfesGenre :  nouvelles, littérature française, fantastique, humour
Auteur : Julien Campredon
Année :  2011
Nombre de pages : 157

Résumé : Il y a neuf nouvelles dans cette œuvre, toutes plus folles les unes que les autres. La nouvelle qui donne son titre à l’ouvrage, raconte comment un musée se retrouve en état de siège tous les soirs, assailli par des hordes de punks. On a aussi l’histoire d’un arbre qui se venge d’avoir été maltraité, l’histoire d’une branleuse espagnole ou encore d’un vieux sénateur ariégeois statufié.

Ce que j’ai aimé : Au départ, j’ai été très très très emballée. Il faut dire que le titre m’avait accrochée comme une malade. Les premières nouvelles, je les ai dévorées et je me suis laissée emporter dans les univers un peu, comme celui du docker qui répond à l’appel des sirènes. Le livre est complètement fou. C’était presque devenu un livre à diffuser dans mon entourage. Ca se lit très vite.
Ce que je n’ai pas aimé : Si j’ai été super enthousiaste au début, il faut dire que vers la moitié, j’ai commencé à me lasser, à avoir un peu plus de mal à rentrer dans chaque nouvelle. C’est un peu trop n’importe quoi, et on a l’impression que l’auteur sèche un peu en terme d’inspiration. A force de vouloir nous faire perdre pied avec la réalité, on finit par s’y casser la gueule.

Note : 2/5
DianaCagothe