Catégories
Livre

Cordelia Vorkosigan – Vorkosigan 1 – Lois McMaster Bujold

cordeliavorkosiganTitre Original : Shards of Honor
Genre :
  
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Lois McMaster Bujold
Année :  1994
Nombre de pages : 320

Résumé : Toujours dans mon trip space op militaire, je farfouille une fois de plus chez mon libraire qui ne se lasse pas de me voir l’enrichir et je tombe (ouille) sur la saga Vorkosigan. Je lis le pitch, ça à l’air pas trop mal, bon je le prends.
C’est histoire d’un type commandant militaire que Lois McMaster Bujold fait passer pour un vieux crouton. Précision : il a 40 ans, merci donc Lois, j’avais déjà l’impression d’avoir un certain age, maintenant grâce à toi, en plus je suis un vieux crouton. Donc, le « vieux » rencontre Cordélia – son pendant militaire mais chez la faction ennemie – et la fait plus ou moins prisonnière pour traverser une forêt hostile sur une planète inhabitée très lointaine. Bon an mal an, ils se croisent et se décroisent sur fond de guerre interstellaire et de conflit politique. Les deux militaires deviennent progressivement deux tourtereaux tout mignons avec du je t’aime moi non plus à tire larigot.
Les combats spatiaux sont bons bien qu’en dessous de ceux de Honor Harrington ou de la flotte perdue mais le problème est qu’on se sait pas vraiment pourquoi ils se battent. Les motifs politiques tiennent en peu de pages et sont trop compliqués (ou mal expliqués ?). L’immersion du lecteur dans les scènes d’action est donc difficile.
Point de space opéra militaire ici en fait, les grands thèmes du genre ne sont pas abordés : ni management des armées, ni les stratégies militaires, c’est donc uniquement un space op d’une histoire d’amour entre deux militaires de deux factions différentes. J’ai donc mal pioché, mon libraire sera alors pendu haut et court ou guillotiné et pas de suite pour moi sur cette saga.
Ce que j’ai aimé : Les personnalités des deux tourtereaux bien retranscrite et crédible.
Ce que je n’ai pas aimé : L’intrigue politique de fond trop compliquée qui perd le lecteur dans les scènes d’action.

Note : 2/5

Tristan

Catégories
Livre

Indomptable – La Flotte Perdue 1 – Jack Campbell

indomptableTitre Original : Dauntless
Genre :
 
roman, science fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : Jack Campbell
Année :  2008
Nombre de pages : 379

Résumé : Actuellement, à fond dans le space op militaire, je me suis décidé à lâcher ma Honor adorée pour aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs dans ce domaine – challenge élevé quand même vu le niveau de la série des Honor Harrington. Une petite recherche dans les sombres couloirs de ma librairie favorite et je tombe sur la saga « la flotte perdue« . Ca n’est pas un monstrueux pavtard, en plus, uniquement six opus dans la saga, je prends donc le premier et me lance dans l’aventure.
L’histoire est celle d’une flotte de vaisseaux spatiaux qui est un peu paumée dans l’univers parce qu’elle doit passer par plein de chemins pour rentrer chez elle. Le clou du spectacle c’est que le boss c’est un type congelé depuis un siècle et décongelé pour manager tout ça. Et le type en question était – ou plutôt « est » -, un héros national.
Holalala, on est dans un bon vieux nanar à la SAS, ça se lit facilement, le scénar est assez télescopé (c’est le gentil qui gagne toujours) et les psychologies des protagonistes sonnent plutôt bien comme un bon Expandables donc on n’a pas trop de mal à comprendre qui fait quoi. La partie managériale propre au style space op militaire n’est pas aussi avancée que chez Honor, on se concentre plus la sur la tôle froissée de vaisseau spatial, ça évite de trop réfléchir, et aux petits coins, on aime ça.
Un détail spécialement appuyé qui revient dans tout le bouquin : la notion de temps de voyage et de transmission de l’information. On sent que Jack Campbell a bossé bien dur pour maquetter les positions des vaisseaux et calculer les vitesses lumière en fonction des distances. C’est plutôt bien fait et ça ajoute le truc en plus.
Bon, je ne vais pas vous cacher que je ne vais pas me jeter sur le numéro deux, d’autant que j’ai déjà attaqué le premier tome de la saga Vorkosigan et que le suivant sera le troisième Honor Harrington, de belles batailles dans l’espace en perspective.
Ce que j’ai aimé : le côté fastoche à lire, pas compliqué.
Ce que je n’ai pas aimé : le côté un peu télescopé à la « Expandables ».

Note : 3/5 

Tristan

Catégories
Livre

Mission Basilic – Honor Harrington 1 – David Weber

missionbasilicTitre Original : On Basilisk Station
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : David Weber
Année :  1993
Nombre de pages : 496

Résumé : Lire Mission Basilic c’est un peu comme lire Management Magazine … au détail près que là, ça semble écrit par quelqu’un qui a vraiment managé des équipes en situation de crise. Tout y passe : les rapports humains dans une hiérarchie, le management pyramidal, à l’horizontal, où et à quel moment utiliser l’un ou l’autre et même mêler les deux avec finesse. A mon avis ce bouquin devrait servir de bible – ou carrément de réapprentissage de nos managers de proximité qui ont trop suivi les formations toutes stériles sur le sujet.
C’est donc l’histoire d’un petit bout de femme pas très jolie mais qu’on aime parce qu’elle est trop forte, et en plus, elle a un chat à six pattes à qui elle fait des câlins parce que, oui, on peut être commandant de navire de guerre intersidéral et en même temps garder son côté girly. Ce personnage est bien mis en scène, ses émotions bien retranscrites rendent la lecture magique, on est tenu en haleine du début à la fin.
La pauvre bichette, est affectée à un poste placard à faire la circulation avec son zodiac de guerre de l’espace sur un carrefour d’échange de trous de ver qui lie les quatre coins de la galaxie. Le taf est moisi, avec ses moyens c’est perdu d’avance et pourtant, l’auteur nous prouve qu’avec peu de moyen, peu d’hommes – bref pas grand chose – mais surtout des idées bien placées, on peut déplacer des montagnes.
Elle y arrive donc pas trop mal – et là on se dit « ouf! » – sauf que sans s’en être rendue compte, ce carrefour est le centre d’un méga complot. Pas de spoil, je m’arrête donc là pour le pitch.
L’univers est démentiel, on a le droit à de la guerre intersidérale, avec plein de technologies très bien expliquées par l’auteur, il ne fait pas semblant d’inventer des trucs en nous mettant devant le fait accompli – Poul Anderson si tu m’entends prends-en de la graine. C’est très facile à lire, bien rythmé, dès que j’ai terminé le dernier Werber, je me jette sur le deuxième opus (chouette, y en a plein).
Ce que j’ai aimé : J’en ai encore le souffle coupé, mon dernier coup de coeur : la gestion d’équipe, l’action, le rythme, et surtout Honor, le personnage principal.
Ce que je n’ai pas aimé : rien.

Note : 5/5
Tristan

Catégories
Livre

L’empire caché – Saga des sept soleils 1 – Kevin J. Anderson

lempirecacheTitre Original : Hidden Empire
Genre :
  
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Kevin J. Anderson
Année : 2002
Nombre de pages : 670

Résumé : L’histoire commence par une expérience réalisée par la race humaine : transformer une géante gazeuse en soleil grâce à un trou noir afin de terraformer ses lunes pour y habiter (fastoche quoi).On découvre les races / factions de l’univers : des humains (classique), les humains à la peau verte (déclinaison de la race précédente sauf qu’il kiffent les arbres, un peu style les elfes), les Vagabonds (les clodos de l’histoire mais ils sont quand même hyper cools), les Ildirans (des vrais extraterrestres à la Star Trek) et les Klikiss (des robots intelligents mais on sait pas trop d’où ils viennent et eux non plus d’ailleurs).
Dans chaque race, on a plusieurs protagonistes, ce qui fait grave du monde dans l’histoire mais l’auteur a plutôt bien géré ce point parce que les chapitres sont courts et ne mettent en scène qu’un seul personnage principal – Le titre du chapitre est d’ailleurs celui du personnage du chapitre.
L’univers et ce qu’il s’y passe est assez classique du space opéra : du commerce, de la politique et de l’exploration. Malheureusement, les scènes de guerre sont trop peu nombreuses à mon gout, même si les combats sont joués d’avance, j’aurais aimé un peu plus de feu de l’action et me régaler avec de la tôle de vaisseau spatial froissée.
Dans l’ensemble, j’ai plutôt bien aimé, on ne se lasse pas du bouquin, chaque chapitre raconte son histoire et la multiplicité des protagonistes et donc des chapitres et donc des histoires reste lisible malgré tout. Le pavé de 670 pages se termine avec une envie de lire le deuxième opus donc pari gagné pour Kevin qui semble t-il n’a pas que des amis dans l’univers impitoyable du best-seller SF.
Ce que j’ai aimé : L’univers, le thème, le scénario
Ce que je n’ai pas aimé : Vous le savez, je n’aime pas les pavés (Pavé pour moi = plus de 400 pages), c’est quand même long 670 pages, il aurait pu ne pas faire figurer certains chapitres sans importance et faire moins de pages. Pour moi un auteur qui n’arrive pas à faire tenir son histoire dans 400 pages, il a du mal à tenir le lecteur en haleine. Bon, la ça passe mais c’est un peu limite.

Note : 3/5
Tristan

Catégories
Livre

La Stratégie Ender – Le Cycle d'Ender 1 – Orson Scott Card

strategieenderTitre Original : Ender’s game
Genre :
  roman, science-fiction, space opéra
, littérature américaine
Auteur : Orson Scott Card 
Année :  1985
Nombre de pages : 460

Résumé : C’est l’histoire d’un petit bonhomme (Ender) qui a 6 ans et qu’on envoie dans l’espace se former à être commandant de guerre intergalactique. Les débuts sont difficiles, il ne s’intègre pas parce que le colonel qui le suit fait tout pour qu’il ne se sente jamais à l’aise. Il s’avère être un génie, relève les défis avec brio et il s’en sort plutôt pas trop mal même si les brimades se succèdent les unes après les autres. Sa team devient number one dans leur salle de jeu de guerre en apesanteur contre les autres teams. Les choses se gâtent de plus en plus au fur et à mesure que l’histoire avance et le chef de guerre qu’il est se révèle de plus en plus génial même si il est toujours un petit bonhomme qu’on persiste à trouver vraiment adorable tellement il est touchant.
Dès le départ l’auteur nous emmène dans un space opéra à l’intérieur de cette station spatiale de formation militaire qui met en scène les relations entre notre petit chou et ses petits amis ou ennemis. On s’identifie assez facilement à Ender parce qu’il a les mêmes problèmes que n’importe quel enfant, ce qui crédibilise le personnage et du coup l’histoire en général. Ses sentiments sont vraiment bien transmis au lecteur, à la fin on reste scotché on a même l’impression de vivre l’histoire à sa place et on a le souffle coupé.
La stratégie Ender s’inscrit dans le cycle ‘Le Cycle d’Ender‘ en 6 tomes dont le 5e n’est pas traduit en français, dommage parce que je viens d’attaquer le tome 2 et je compte bien tous me les farcir.
Le livre est porté au cinoche pour le 6 novembre 2013, je vous laisse regarder la bande annonce, c’est ici et c’est aussi beau que le bouquin.
Une mention spécialement négative à l’article Wikipédia qui spoil complètement la fin donc contrairement à mon habitude je ne vous donnerai pas ici le lien et vous conseillerai plutôt de lire le livre, il est facile à lire, démentiel et la fin est magistrale. Mon bouquin de l’année.
Ce que j’ai aimé : Le petit chou dans ce space opéra magnifique.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien

Note : 5/5Tristan