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Iles de l'espace – Arthur C. Clarke

Iles de l'espaceTitre Original : Islands in the sky
Genre :  roman, science-fiction, hard science, littérature anglaise
Auteur : Arthur C. Clarke
Année :  1952
Nombre de pages : 224
Résumé : Roy, un ado lambda du XXe siècle gagne un concours qui lui permet de voyager n’importe où sur la surface du globe, là où son désir veut le conduire. Mais Roy, c’est un petit malin : grâce aux bons conseils de son oncle juriste, il demande de voyager sur la station orbitale, qui, juridiquement est rattachée à la planète Terre. Parce que oui, à ce moment-là, on a un peu colonisé d’autres lieux du système solaire.
Roy passe donc quelques semaines à bord de la station, et on va y suivre son quotidien et ses aventures spatiales.

Ce que j’ai aimé : Le personnage de Roy est vraiment cool. C’est un ado comme en connaissent toutes les générations, à la fois se prenant comme un petit malin, à la fois émerveillé par tout ce qu’il découvre, à la fois un peu criant, à la fois curieux de ce qu’il vit et impliqué, parce qu’il se rend quand même compte de la chance qu’il a de vivre son aventure.
Ensuite, si on replace le roman dans son contexte historique, on voit que Clarke, bon comme le bon pain qu’il est, nous décrit un univers qui ne s’est pas forcément réalisé, mais qui reste crédible pour l’amateur de voyage dans l’espace. Et comme d’habitude, c’est un vrai plaisir de voir l’espace à travers ses yeux, car il est très bon pour nous faire voyager dans notre système solaire.
Enfin, comme tout bon roman, il y a quelques pistes de réflexion philosophiques qui sont lancées sur de grands thèmes traditionnels du genre : je repense notamment à la gestion des déchets en fonction des époques et la place de l’homme dans le grand tout. Mais, comme on regarde tout au travers des yeux d’un ado, les réflexions ne sont pas forcément poussées, ce sont juste des questionnements, que le lecteur pourra décider de triturer dans son cerveau ou pas.
Tout ça rend le roman très frais, très facile à lire et très distrayant. Je pense que ça peut être une bonne porte d’entrée pour les non amateurs du genre. Pour les autres, c’est un moment de détente assuré!
Ce que je n’ai pas aimé : Le bouquin a le défaut de sa qualité, il est très léger, et un peu court pour avoir vraiment le temps de se laisser emporter.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Quand le Diable sortit de la salle de bains – Sophie Divry

Quand le Diable sortit de la salle de bainsTitre Original : Quand le Diable sortit de la salle de bains
Genre :
 
roman, fantastique, littérature française
Auteur : Sophie Divry
Année :  2015
Nombre de pages : 320

Résumé : On va suivre les déboires de la spirale infernale de la mort qui tue d’une jeune romancière (l’auteure?) qui, nous raconte son quotidien de chômeuse en ASS : la facture qui te fait basculer dans le découvert, la folie du café en terrasse après avoir fait des courses très, très raisonnables – à savoir, pâtes + pâtes + pâtes, les méandres du 3949 et ses subtilités (que celui qui ne l’a jamais vécu me jette la première pierre).
Oui, mais, la narratrice ne vit pas seule dans sa tête. En dehors de ses moments aventureux où elle éclate des bulles dans un bubble machin quelconque, elle partage son quotidien avec son meilleur ami, obsédé par le fait de se faire sa voisine, son démon personnel, Lorchus, qui prendra possession de certaines pages, notamment en y dessinant une sculpturale bitasse, et sa mère, moralisatrice et reine des mots-valises à ses heures perdues.
Ce que j’ai aimé : Encore un bouquin sur la misère de notre société? Oui, mais naaaaan. Putain que c’était drôle! D’un quotidien banalement tragique, l’auteure en fait une épopée fantastique, où on ne s’ennuie jamais, on rit plus souvent qu’à son tour. Et pourtant, vous savez, je n’aime pas vraiment les trucs drôles, ça ne me fait jamais rire.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est un peu trop décousu parfois, mais heureusement, c’est court.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Hommes entre eux – Jean-Paul Dubois

Hommes entre euxTitre Original : Hommes entre eux
Genre :
 
roman, littérature française
Auteur : Jean-Paul Dubois
Année :  2008
Nombre de pages : 183

Résumé : Paul est un pauvre petit Toulousain. Il a un karma de shit : atteint d’une maladie orpheline, son corps se délite peu à peu. En plus, sa gonzesse, Anna s’est fait la malle en le laissant dans sa tragédie. Quitte à en crever, parce qu’on doit tous en passer par là, mais plus vite pour lui que pour d’autres, il décide de suivre sa piste au Canada.
Pendant ce temps-là, mais pas à Vera Cruz, on fait la connaissance de Floyd le bûcheron. Enfin, pas vraiment. Lui, c’est l’homme des bois, et tu l’imagines comme Wolverine dans le film éponyme. Il est descendant d’Indiens, donc c’est un philosophe assez primal. Son kif, c’est de chasser à l’arc, et trifouiller la barbaque. Lui aussi a tracé un bout de chemin avec Anna, mais elle n’est plus là, même si son odeur est toujours dans les parages.

Ce que j’ai aimé : L’écriture est très ciselée, pas de place pour le superflu : pas de chichi, pas de tralala. Ça te colle direct dans une ambiance glauque et hostile, qui se rapproche du paysage et des autochtones. Entre ces couilles, l’ambiance est virile et poilue : les personnages paraissent au départ un peu stéréotypés, mais on se rend vite compte qu’il n’en est rien et leur ambivalence donne à ce presque huis-clos une tension intéressante, avec des rebondissements vraiment inattendus. Un vrai roman d’hiver à lire un dimanche pluvieux, sous la couette.
Ce que je n’ai pas aimé : Je n’arrive pas tellement à lui trouver de défauts, c’est un bel objet, mais ce n’est pas tellement ma came.

Note : 3/5
DianaCagothe
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L'Epée de feu – Le Trône de Fer 7 – George R.R. Martin

l'épée de feuTitre Original : Song of Ice and Fire, book 3 : A Storm of Swords
Genre :
 
roman, fantasy, politique, médiéval fantastique, littérature américaine
Auteur : George R.R. Martin
Année :  2002
Nombre de pages : 374

Résumé : La guerre continue, les Sept Couronnes sont toujours exsangues et personne ne se dégage pour mettre de l’ordre dans tout ça. Heureusement, on voit que Daenarys prépare son retour, bien comme il faut. Elle prend vraiment de l’importance, en conquérant une belle grosse armée à coup de maligneries et sans trop de pognon. De l’autre côté, chez les Stark, la situation est toujours moisie au possible : Bran parcourt monts et vaux pour vivre son grand voyage initiatique, Arya essaie de survivre avec ses compagnons d’infortune, Robb, victorieux sur le terrain, continue à voir l’étau se resserrer sur l’échiquier politique, et Sansa continue sa plongée dans l’enfer de sa prison dorée construite par les Lannister. Quant à Jon, sa mission d’infiltration prend de plus en plus la tournure de la trahison et l’éloigne de plus en plus de ses frères noirs.

Ce que j’ai aimé : On arrive peu ou prou à la moitié du cycle publié. La situation est tendax, c’est le climax. Ce tome redonne un peu envie de connaître la suite.
Ce que je n’ai pas aimé : On a toujours du mal à voir la suite se dessiner. Il faudrait un nouveau fuckin’ événement qui ferait bouger tout ça.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Les Fuyards du Crépuscule – J.B. Johnson

les fuyards du crépusculeTitre Original : Daystar and Shadow
Genre :
 
roman, science-fiction, post-apocalyptique, littérature américaine
Auteur : J.B. Johnson
Année :  1981
Nombre de pages : 240

Résumé : Daystar a été abandonné tout gamin, parce qu’il montrait déjà des signes d’inéquation sociale. Et dans un monde post-apocalyptique, autant te dire qu’on n’a pas tellement les moyens de nourrir les bouches inutiles.
Forcément, contre toute attente, sauf la tienne, jeune lecteur, il survit aux Vers de Feu, sorte de petites incarnations de Shaï-Hulud en herbe. Il va être trouvé par le Professeur, un vieux sage qui se balade dans le désert, qui va l’initier à la vie, la mort, l’existence.
Et puis, forcément, on va se rendre compte que son étrange mal qui décuple ses autres capacités, est l’autisme. Et les autistes sont le genre d’hérétiques du moment qu’on pourchasse pour les trucider.

Ce que j’ai aimé : Le monde est plutôt bien construit. On est dans des States post-apo, assez facilement imaginable, avec un manque de ressources élémentaires, l’eau. Je pense que l’auteur est un grand fan de Herbert, parce qu’on y trouve des clins d’œil et de l’inspiration de l’œuvre du maître, sans que ce soit forcément de la copie. Le pitch est plutôt pas, sans forcément grande surprise ou originalité, mais efficace. Bref, si vous êtes amateur du genre, emmenez-le dans vos bagages en vacances, il ne pèse pas grand chose, et est un bon divertissement.
Ce que je n’ai pas aimé : Bon, le défaut de la qualité: pas hyper original… Et je ne sais pas si c’est le style de l’auteur ou du traducteur, mais le style un peu trop emphatique est quelquefois irritant.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Un défilé de Robots – Les Robots 2 – Isaac Asimov

Un défilé de RobotsTitre Original : The rest of the robots
Genre :
 
nouvelles, science-fiction, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1964
Nombre de pages : 247

Résumé : Ah ça faisait longtemps que vous n’aviez pas vu du Asimov dans les parages. Ici, on continuera dans la lignée robotique. Ce sont huit nouvelles où l’auteur essaie de tordre dans tous les sens les trois fameuses lois de la robotique qu’il a créé :
– Le robot AL-76 perd la boussole : c’est marrant comme on a tendance à utiliser Al/Hal pour personnifier une machine… Un robot programmé pour bosser sur la Lune, mais qui se retrouve au fin fond de la campagne. Il fait tout pour recréer ses conditions de boulot avant de tout faire péter.
– Victoire par inadvertence : les Hommes envoient trois robots sur Jupiter pour tenter d’établir des liens avec les Joviens, qui sont de très très vilains méchants. Les Joviens essaient de faire flipper les robots, mais repartent la queue entre les jambes.
 – Première loi : une robote se prend pour une mère de famille, et donc mettra à mal la 1ere loi pour défendre son rejeton.
– Assemblons-nous : une histoire d’espionnage avec des robots terroristes.
– Satisfaction garantie : la ménagère de moins de cinquante ans, flippée des robots, finira par en tomber amoureuse.
 – Risque : on essaie de faire une tentative de saut dans l’hyperespace, mais ça foire parce qu’on n’est pas capable de donner un ordre correct au robot qui est censé se lancer dans l’expérience.
– Lenny : Susan Calvin, notre robopsychologue, vieille acariâtre et sociopathe, décide « d’éduquer » un robot dont le cerveau positronique est défaillant.
– Le Correcteur : les robots sont toujours interdits sur la Terre, mais l’US Robots essaiera quand même d’en caser un dans une fac, avant que ça parte en sucette.

Ce que j’ai aimé : C’est une petite Madeleine de Proust de revenir à Asimov, ses nouvelles de robots, et notre chère et tendre Susan Calvin. C’est mignonnet de voir Asimov de turlupiner ses lois dans tous les sens pour les faire échouer, mais elles sont increvables. On a ici un vrai bouquin de WC, à feuilleter pour en ressortir le sourire aux lèvres, plus léger et un avec un sourire un peu niais.
Ce que je n’ai pas aimé : On n’enchaîne pas, sinon, on finit par tourner en rond.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Elric des Dragons – Elric 1 – Michael Moorcock

Elric des dragonsTitre Original : Elric of Melniboné
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Michael Moorcok
Année :  1972
Nombre de pages : 1972

Résumé : C’est la décadanse (oui, à défaut d’être la Soca Dance) à Melniboné. Ah, il est loin le temps glorieux de la sublime Ile aux Dragons. Bon, ce pays a toujours une terrible aura dans les Jeunes Royaumes, d’abord par sa position imprenable au bout d’un labyrinthe de rochers marins (malin…). Enfin, y’a quand même des dragons, qui pioncent beaucoup, certes, et puis de grands sorciers, et ce fut le pays des légendaires épées Stormbringer et Mournblade, avant qu’elles disparaissent, autant à tout jamais que la Belle dormira au Bois. Matez-moi cet empereur sur la couv’. Il ne paie pas de mine, l’Albinos, hein? Toujours obligé de se défoncer pour avoir un peu d’énergie, un peu femmelette dans ce monde très beuargh-beuargh-coup-de-poing-sur-la-poitrine. Il est amoureux de sa cousine Cymoril, mais le cousin, Yrkoon, préfèrerait consaguiner avec elle. Et tant qu’à faire, il se verrait aussi bien calife à la place du calife.
Forcément, il va profiter d’une bataillounette navale, pour, à défaut de couler mon porte-avions, pichenetter Elric par dessus bord. Mais, mais, comme tu as pu le constater dans le titre, on n’en est qu’au premier tome du cycle…

Ce que j’ai aimé : Je rentre enfin dans ce cycle mythique. Car, oui, il m’a échappé pendant toutes ces années. Si tu aimes que ça aille vie, de l’action, et tout le babouin, c’est fait pour toi. Il y a plein de tomes, mais ils sont gros comme de la peau de chat. Fonce! Si t’es amateur du genre, il y a tout le bazar du style : du dragon (même si on n’en a pas encore trop vu), de la grosse épée, du muscle, de la sorcellerie, du chaos, et toutes sortes d’alignements rôlistiques). Et puis Elric, qui fait beaucoup penser à Lestat, est quand même plutôt pas mal travaillé. Tu ne sais pas tellement comment il va basculer, il te surprend là où tu ne l’attends pas.

Ce que je n’ai pas aimé : Il y a quand même de bons gros clichés du genre, mais forcément, quand tu en es un monument. Sinon, toutes mes malédictions vont à l’auteur et à l’éditeur pour deux raisons :
– La préface : on est d’accord, on débute un cycle pour y passer un bon moment, s’identifier à des persos, vivre leurs aventures, bref, le tourbillon de la vie… Alors pourquoi, mais alors pourquoi RACONTER LA FIN DU CYCLE DANS LA PREFACE???
– La postface : je croyais avoir tout vu dans la préface, mais non, également de TRES GROS SPOILS sur la suite du cycle.
Je vous hais tous…


Note : 3/5
DianaCagothe

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Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites – Marc Levy

Toutes les choses qu'on ne s'est pas ditesTitre Original : Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites
Genre :
 
roman, fantastique, littérature française
Auteur : Marc Levy
Année :  2008
Nombre de pages : 352

Résumé : Ouais, ouais, je me suis enfilé du Levy. J’y aurais jamais cru, mais ça faisait partie de la bibliothèque des vacances, comme le précédent Petit Prince. Alors, j’étais obligée par les lois cosmiques de l’univers. C’est pas ma faute.
Bon, mais rentrons dans le vif de la chair à saucisse : Julia, c’est une fille à papa, mais trop rebelle, tu vois. Enfin, pas tant que ça quand même, elle a un bon job, vit dans sa grande pomme, va se marier avec un freluquet sans âme, mais biftonné, et a trop un meilleur pote pédé. Cliché, CLICHE!
Son père, c’est pas vraiment un enculé, enfin si, sauf qu’il n’a pas trop été là dans sa vie, parce qu’il était occupé à faire son businessman.  Et ça, Julia, elle digère tellement pas.
Le coup de grâce du daron, c’est qu’il décide de crever et son enterrement est le jour de son mariage. Il aura fait chier jusqu’au bout. Cliché, CLICHE! Comme c’est quand même un super magnat de je ne sais pas quoi, il revient sous forme d’androïde (?) qui a gardé une réplique du cerveau du mort et son physique pour passer quelques jours avec sa fille, pour qu’elle puisse se réconcilier avec lui, et avec elle-même, surtout. Cliché, CLICHE!

Ce que j’ai aimé : Bon, je comprends que ça se vende bien le bouzin. C’est assez fluide, assez agréablement écrit et il y a juste ce qu’il faut de petits rebondissements et de suspense pour que tu arrives au bout. C’est gnian-gnian, forcément, mais juste ce qu’il faut pour ne pas basculer dans la mièvrerie. Levy a même réussi à me faire vibrer une corde sensible, hébé! Si tu es amateur de téléfilms de l’après-midi sur M6 à tes jours d’arrêt maladie, je pense que c’est un bouquin dans la même veine. Un de temps en temps ça ne fait pas de mal. Je ne pensais pas, mais j’ai été agréablement surprise.
Ce que je n’ai pas aimé : Bon, c’est pas de la grande littérature non plus, faut pas déconner. De temps en temps, ça peut être sympa, mais ce n’est pas came. Trop de clichés, comme tu as pu le constater. Et puis, malgré tout, la fin est prévisible depuis la première page, tu te demandes juste comment tu vas tenir tout ce roman. Bref, c’est à lire quand on a le cerveau bien vide (sur la plage?)

Note : 3/5
DianaCagothe
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Les Animaux Dénaturés – Vercors

les animaux dénaturésGenre :  roman, philosophie, fantastique, littérature française
Auteur : Vercors
Année :  1952
Nombre de pages : 318

Résumé : Doug se promène dans le parc, quand soudain, il aperçoit une blonde auprès de qui il fait bon, fait bon… Pardon, je m’égare. Donc Frances, qui soit-dit en passant m’apparaît de plus en plus être un prénom de merde : je pense à Frances Bean Cobain et Frances des Hauts de Hurlevent, toutes sont maudites. Donc, je disais, Frances et Doug commencent à se tourner autour, en tout bien, tout honneur, tout en se voilant la face. Ils ont la plume en commun, pas dans le cul, évidemment, où je pense qu’ils ont plutôt un balai. Elle est écrivaillone et lui journaleux. Bref, pendant un moment, ça se gausse au salon.
Et puis bon, la nature étant ce qu’elle est, ils se disent qu’il y a baleine sous gravier chacun de leur côté, mais le côté maudit du prénom Frances, fait qu’au lieu de se galocher comme il se devrait, elle l’encourage à partir avec une bonnasse en Nouvelle-Guinée (Alyssa Mylano t’aurait envoyé à Kuala Lumpur) pour faire une expédition paléontologique, avec d’autres compères. Doug y va un peu la mort dans l’âme, mais avec la Benz dans le zlip. Voyage, bla-bla, jeune gueule, Papous pour guides, mais des relents de Lost. Bref, ils se perdent, et là, pimpampoum, ils découvrent une nouvelle créature, qu’on surnomme vite Tropi, dont on n’arrive pas trop à déterminer si ce sont des singes ou des hommes et donc on va débattre de ça dans tout le bouquin, entre quelques giclettes de la braguette de Doug. Mais il va falloir s’y atteler, parce que de gros intérêts économiques en jeu. Et le capital, ça n’attend pas!
Ce que j’ai aimé : Ça se lit relativement vite, et il ne faut pas s’attacher au différentes couv’ moches qui  jalonnent ses éditions. C’est un classique du fantastique à la française, donc il faut l’avoir lu, et c’est super abordable pour un collégien.
Ce que je n’ai pas aimé : Bon, ça n’est du fantastique que parce ça ravive le « chaînon manquant », et en parlant de ça, je repense au « Père de nos Pères » de Werber : c’est une thématique qui est à chaque fois foirée. Ici, la philosophie de la place et la définition de l’Homme prennent le dessus, donc bon, à force, ça devient longuet… Et puis, autres temps, autres mœurs, il faut bien le remettre dans son contexte colonialiste avec ses idées de merde…

Note : 3/5
DianaCagothe
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L'Alchimiste – Paulo Coelho

l'alchimisteTitre Original : O Alquimista
Genre :
 
 roman, philosophie, littérature brésilienne
Auteur : Paulo Coelho
Année :  1988
Nombre de pages : 274

Résumé : Santiago, un jeune berger d’Andalousie, veut voyager et connaître le monde. Ancien séminariste, il a choisi ce métier pour voir du pays. Un jour, il rêve qu’il trouve un trésor, au pied des Pyramides d’Egypte. Ce rêve le perturbe, il part se le faire interpréter par une vieille gitane, qui l’interprète au pied de la lettre. Santiago rencontre alors un vieillard qui se prétend Roi de Salem, qui lui dit d’accomplir sa Légende Personnelle. Santiago va alors changer de continent, apprendre à écouter le monde qui l’entoure, faire des rencontres, notamment l’Alchimiste, qui va l’aider à accomplir sa Légende Personnelle.

Ce que j’ai aimé : C’est un joli récit de voyage, très inspiré par le monde du désert, qui fascine tant d’auteurs (je pense fortement à Herbert et ses Fremen, of course). A la lecture, on a l’impression d’être hors du temps, hors de tout, c’est vraiment un feel-good book.
Ce que je n’ai pas aimé : L’histoire est un peu trop simple. Ca se lit, et ça s’oublie aussi vite que ça s’est lu. D’ailleurs, je l’avais lu plusieurs fois déjà, et je n’en gardais aucun souvenir. Peut-être parce que je vis déjà ma Légende Personnelle et que ça ne réveille pas grand chose en moi.

Note : 3/5
DianaCagothe