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Le Monde de Sophie – Jostein Gaarder

 

Le Monde de SophieTitre Original : Sofies Verden
Genre :
 
 roman, philosophie
Auteur : Jostein Gaarden
Année :  1995
Nombre de pages : 618

Résumé : Si vous lisez régulièrement mes chroniques, vous n’êtes pas sans savoir que depuis quelque temps déjà, j’enchaîne les bousasses. Et comme j’ai envie de kiffer la vib’z, je me suis lancée dans une valeur sûre : la relecture.
Ce bouquin a été un worldwide best-seller, même si vous ne l’avez pas lu, vous n’avez sans doute pas pu passer à côté de l’histoire de Sophie Amundsen 3, allée des Trèfles. Cette jeune fille de bientôt 15 ans, commence à recevoir des courriers anonymes. Pas de menace, ou de cochoncetés, non. Il s’agit de cours de philosophie.
Intriguée, Sophie se prête au jeu du questionnement qu’implique la philosophie, puis se prend au jeu de découvrir la philosophie à travers les âges, et nous de faire la même chose à travers son regard.
En parallèle, Sophie reçoit également de nombreuses cartes d’anniversaire pour une certaine Hilde Møller Knag, qui doit avoir à peu près son âge, et un père dont le nom ressemble étrangement à celui du professeur de philosophie.

Ce que j’ai aimé : Comme indiqué, il s’agit d’une relecture. Je suis tombée sur ce livre dans plein d’étals à l’époque et sans même lire la couverture, je l’ai embarqué dans ma besace de lycéenne. Grand bien m’en a pris, je commençais ma terminale et donc la philosophie.
Mais tout d’abord, il s’agit d’un roman. Et comme nous connaissons mieux maintenant la littérature nordique, nous pouvons dire qu’ils sont très forts pour mener l’action « tambour battant ». Aussi incongru que cela puisse paraître, c’est un roman philosophique qu’on a du mal à lâcher, parce qu’on veut savoir ce qu’il va arriver à Sophie et son petit monde. Surtout lorsqu’on s’aperçoit que rien n’était tel qu’on l’avait imaginé.
Ensuite, on a, pour la profane que je suis en tout cas, un très beau résumé de l’histoire des grands philosophes à travers les âges. Bref, de ce côté là, le mot « initiatique » correspond tout à fait.
Ce que je n’ai pas aimé : Quand même, la fin tarde un peu à venir. 600 pages est peut-être un peu court pour aborder un sujet aussi vaste, mais il faut quand même se maintenir un peu en jambe pour terminer le roman. Surtout que le dernier quart est quand même un peu trop « what-the-fuckesque », même si Jostein Gaarder arrive malgré tout à retomber sur ses pattes pour nous faire une fin digne de ce nom.

Note : 5/5
Nancy

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