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Kevin le révolté – Torey L. Hayden

Kevin le révoltéTitre Original : Murphy’s Boy
Genre :
 
biographie, littérature américaine
Auteur : Torey L. Hayden
Année :  1983
Nombre de pages : 350

Résumé : J’étais tellement pressée de tester la Kobo que m’a prêtée Kwaite, que, lorsque j’ai ouvert mon Calibre, j’ai pris l’option « livre au hasard ». Le titre m’a laissée un peu pantoise, mais, pour toi, lectorat, tu sais bien que je n’en suis pas à un crash-test près.
Ca pue l’histoire vraie, comme on les aime dans le Nouveau Détective ou Confessions Intimes. Kevin (à ne pas confondre avec Kévina), c’est un gras de 15 ans dont on n’a jamais entendu le son de la voix, même quand il se cogne la tête aux tables sous lesquelles il aime planquer (tu parles d’un révolté!) Trimballé d’institution en institution, les bouts de son histoire se sont perdus dans les méandres administratifs.
Torey, la psychologue, spécialisée dans le mutisme des enfants, déboule là-dedans. Pour elle, gros défi, elle n’a bossé qu’avec des gosses bien avant leur puberté. En plus, on ne sait pas vraiment ce qui est arrivé au gamin et si ses cordes vocales ne pas tout simplement abîmées. Sans plus spoiler, le bouquin raconte les deux ans et demi de thérapie qui vont suivre, les progrès et les rechutes de Kévin, et l’engagement personnel de la psy.

Ce que j’ai aimé : Amateurs de rubriques « C’est arrivé près de chez vous », ce livre est pour vous. On se laisse forcément embringuer dans la lecture, on a envie de savoir ce qui va se passer, et puis ça ressemble tellement à de la real TV, que quelle que soit la qualité, on scotche comme une moule à son rocher.
Ce que je n’ai pas aimé : Ah les ricains, ils sont tout pleins d’une apparente mignonceté. Hélas, ce livre  n’échappe pas aux bons sentiments, omniprésents. L’écriture ressemble tellement à un scénario de téléfilm de l’après-midi sur M6! Réservé donc à feu la ménagère de moins de cinquante ans

Note : 3/5
Plumpy Trash
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La révolte d'Amadeus Jones – Cizia Zykë

Cizia ZykëGenre :  roman, fantastique, littérature française
Auteur : Cizia Zykë (laissez-moi rêver que ça se prononce tchitchatchike)
Année :  2002
Nombre de pages : 290

Résumé : Alors, comme son prénom l’indique, le petit Amadeus est un plus grand génie que ses parents n’avaient espéré. Il apprend moult disciplines plus alambiquées les unes que les autres, ses parents le rêvent adulte en blouse blanche, dans quelque laboratoire à chercher sur un sujet sûrement très important. Mais le petit Amadeus est au-delà de tout ça. A l’âge de sept ans, il a l’impression d’avoir appris plein de choses mais rien de bien transcendant. Il se sent même prisonnier de sa famille et commence à s’intéresser à l’hypnose et à faire fortune. Comme c’est un gamin qui ne fait pas les choses à moitié, il va empoisonner papa et maman. Ouais, paf, comme ça! Et comme il n’a que sept ans et beaucoup d’argent, il réussit à être déclaré irresponsable.

Direction l’asile, où la petite Deena, autiste s’attache à lui et lui à elle, mais pas de la manière dont on pourrait penser. Il ne lui reste plus qu’à conquérir le monde (enfin l’asile) grâce à ses talents de mentaliste.
Ce que j’ai aimé : J’avoue, qu’il n’y avait rien de vendeur, je ne sais pas comment je me suis retrouvée avec ça dans ma liseuse, mais au final, je me suis quand même laissée prendre par l’histoire.
Ce que je n’ai pas aimé : Nan mais c’est quoi ce titre? Et ce nom de héros? Cette couverture? C’est pas possible! Le pire des amateurs ne ferait pas quelque chose d’aussi grossier et malhabile. En plus, c’est écrit d’une manière bien simpliste, tellement que j’avais l’impression de lire une rédaction de 5e. Mais malgré tout, comme évoqué plus haut, on se laisse emporter, donc bon…

Note : 3/5
Plumpy Trash
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Amours au temps du communisme – Bessa Myftiu

9782213655819.inddGenre :  roman, romance, nouvelles, littérature albanaise
Auteur : Bessa Myftiu
Année :  2011
Nombre de pages : 288

Résumé : Trois amies, originaires d’Albanie mais maintenant expatriées, doivent retourner au pays pour assister au mariage de leur amie commune, Mira. Elles se retrouvent coincées à l’aéroport de Rome en raison d’une grève quelconque.
Pour passer le temps, elles décident de se raconter leurs amours de (plus ou moins jeunesse) autour d’un peu de pinard et de quelques vivres achetés au duty free. On repart donc quelques années en arrière, du temps où l’Albanie était encore une dictature communiste finissante, emplie de vieilles règles et vieilles traditions, qui pourtant ne parvenaient plus à empêcher l’émancipation de la femme.
Cela ne les empêchera de vivre pleinement leur grand amour, bien sûr, toujours impossible, mais absolument éternel.
Ce que j’ai aimé : La couv’ m’a donné vraiment envie, et aussi le fait d’être entourée de communistes pratiquants : c’est une manière d’aborder leur monde de manière détournée. Ce qui m’a également bien plu, c’est que ce livre, malgré le sujet, ne sombre jamais dans la mièvrerie et traite le sujet de manière plutôt classe.
Ce que je n’ai pas aimé : Malgré toute cette passion, ça manque d’un je-ne-sais-quoi, on ne s’identifie jamais vraiment, on survole plutôt tout ça. Peut-être que chaque histoire aurait mérité un roman à part entière. J’ai bien peur qu’à la fin, je n’en retienne pas grand chose de tout ça.

Note : 3/5
Plumpy Trash
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Le Dernier dimanche de monsieur le chancelier Hitler – Jean-Pierre Andrevon

 

Le Dernier dimanche de monsieur le chancelier HitlerGenre :  roman, uchronie
Auteur : Jean-Pierre Andrevon
Année :  2010
Nombre de pages : 100

Résumé : Et si Hitler n’était pas mort? Et s’il avait trouvé refuge aux States? Bon ben voilà, on en est là. 1949 : notre cher Adolf s’est finalement marié à Eva Braun. Au lieu de crever dans son bunker, il trouve refuge chez l’oncle Sam et bénéficie même de la protection du FBI.
Il s’est tout rabougri papy : fin de la moustache et de la mèche impeccable, place à la brosse grisonnante et à tous les ennuis de la vieillesse, avec comme trio fatal la prostate, Alzheimer & Parkinson.
Eva lui tient toujours compagnie, mais ne sait plus très bien pourquoi. Hitler s’est tout fripé, commence à perdre sérieusement la boule, rêve toujours de grandeur, mais c’est plutôt la décadence. Invité et ridiculisé à la télé, Hitler n’est plus le Führer, il ne führe même plus trop sa vie, si ce n’est de pourrir son entourage. Enfin, les deux-trois fidèles qui lui reste.
Et puis, son grand ennemi de toujours, Staline, décide d’attaquer son futur éternel ennemi, les USA. Et, ça, ça fait rêver Adolf, parce qu’il pourrait retrouver un beau petit poids politique. Mais, il n’en sera pas comme il avait prévu.

Ce que j’ai aimé : Moi, j’adore quand on s’attaque aux charismatiques pour les humaniser. Surtout les « monstres ». Ben oui, le statut de « monstre » comme Adolf ou Dutroux ou Manson encore, ça donne un charisme fou, mais ça les déifie un peu. Et moi j’ai pas envie d’oublier que ce sont des humains, oui comme toi et moi. Finalement, ça peut être chacun de nous qui dérape. Andrevon réussit magnifiquement son humanisation, et le côté minable d’Hitler en est presque jubilatoire.
Ce que je n’ai pas aimé : Le pitch est bon, il y a de l’idée, mais, je sais pas, la sauce prend pas. Heureusement que ça se lit vite.

Note : 3/5
Nancy
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Pourquoi j'ai mangé mon père – Roy Lewis

Pourquoi j'ai mangé mon pèreTitre Original : The Evolution Man
Genre :
 
roman, fantastique, historique
Auteur : Roy Lewis
Année :  1960
Nombre de pages : 192

Résumé : Back to préhistoire, au moment où les hominidés découvrent le feu. C’est Edouard, le père du héros, Ernest, qui poussé par son instinct de survie, essaie de trouver un moyen simple de résister aux prédateurs et manger mieux : bref, le basico-merdique.
Survivor d’une explosion de volcan, il se dit que ce serait pas mal d’avoir des mini-volcans transportables. Il commence donc à apprivoiser le feu et en mec génial, il a tout un tas d’autres idées pour faire progresser l’espèce.
Son frère, l’oncle Vania, est un écolo à rebours : toujours en train de faire la morale sur ce fuckin’ progrès qui nous conduira tous à la destruction. Mais, Vania aime de temps à autres profiter des bonheurs qu’apporte l’abhorré progrès.
Au milieu de tout ça, Ernest, pas aussi génial que son père, essaie tant bien que mal de survivre.

Ce que j’ai aimé : Le roman est très abordable : facile à lire et a un côté humoristique so british. Et bien qu’âgé de plus d’un demi-siècle, les problématiques abordées sont plus contemporaines que contemporaines.
Ce que je n’ai pas aimé : Dommage que Silex & The City soit passé par là, j’ai moins été enchantée par cette narration innovante. C’est pas la découverte du siècle, mais ça se laisse lire.

Note : 3/5
Nancy
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Le monde de la mort – Harry Harrisson

lemondedelamortTitre Original : Deathworld
Genre :
 
roman, science-fiction, planet opéra
Auteur : Harry Harrisson
Année :  1960
Nombre de pages : 127

Résumé : Jason est un joueur professionnel. Un jour il se fait contacter par quelqu’un – de mystérieux, bien sûr, sinon, quel intérêt de se faire contacter par « quelqu’un » – qui lui propose un deal : il perçoit une somme d’argent de départ et doit la jouer au casino. Il a un montant à gagner pour cette personne et s’il dépasse ce montant, le trop perçu est à lui. Le pauvre Jason gagne et apprend finalement que ce fric est gagné pour l’achat d’armes pour une utilisation sur une autre planète. Bien entendu, il embarque pour la planète en question. Très classiquement, il peine à se faire accepter par les autochtones et est plongé dans une guerre entre la planète et les colons humains.

Ce que j’ai aimé : Harry Harrisson nous livre ici un planet opéra plein d’action, très bien écrit. Les descriptions de faune et de flore sont bonnes, on se croirait dedans et on est tout de suite pris de sympathie pour le héros, bref on passe un bon moment.
Ce que je n’ai pas aimé : Les pouvoirs psy du héros sont peu exploités, l’auteur aurait pu construire un personnage plus riche avec ce point.

Note : 3/5
Tristan

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Le vieil homme et la guerre – Le vieil homme et la guerre 1 – John Scalzi

levieilhommeetlaguerreTitre Original : Old man’s war
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, militaire
Auteur : John Scalzi
Année :  2005
Nombre de pages : 265

Résumé : Le vieil homme et la guerre nous raconte l’engagement d’un homme de 75 ans dans l’armée. A cette époque, l’homme a colonisé un certain nombre de planètes et a pactisé ou est en guerre avec des populations extraterrestres. Cet homme va se retrouver à commander une troupe militaire et à élaborer des stratégies de batailles sur le terrain. L’action est bien écrite, les protagonistes sont attachants et les scènes crédibles.
Contrairement aux autres romans SF space op militaires, l’auteur ne fait pas passer par ce roman des messages sur sa vision de la société : il n’est pas question ici de management d’équipe ni de féminisme ou de politique. L’histoire est vraiment centrée sur cet homme, ses sentiments et les relations qu’il va se faire au sein de son activité militaire. Le roman peut paraître donc plat du fait d’un manque d’engagement de la part de l’auteur sur les sujets clés du genre mais en réalité, c’est par ce style que le côté « tranche de vie » ressort et reste quand même agréable à lire.
Un détail m’a déplu ans ce livre : le « saut »  ne correspond pas au voyage interstellaire mais au voyage entre plusieurs dimensions. Ce qui m’a déplu est qu’à chaque fois que l’auteur en parle, il utilise le même champ lexical et les mêmes références que le saut traditionnel qui consiste à voyager en vitesse supraluminique dans l’espace. Je dois être bourré de principes mais je trouve que ce détail affecte le réalisme du livre.
Ce que j’ai aimé : Le style d’écriture « tranche de  vie ».
Ce que je n’ai pas aimé : Le côté un peu « plat » du roman.

Note : 3/5
Tristan

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Le choix du courage – Confédération 1 – Tanya Huff

lechoixducourageTitre Original : A Confederation of Valor
Genre :
 
roman, science-fiction, planet opera, militaire
Auteur : Tanya Huff
Année :  2006
Nombre de pages : 300

Résumé : En plein dans mon trip space opéra militaire, je me fais conseiller « le choix du courage » de Tanya Huff, ça tombe bien c’est le premier tome d’un cycle (Confédération) donc si j’accroche l’univers, je peux continuer. Eh bien en fait non, ça n’est pas un space op militaire, c’est un planet opéra militaire et moi, si j’ai pas quelques vaisseaux spatiaux qui se tirent la bourre, je m’ennuie.
Bon, ça ne m’a pas empêché de le lire et ça en va pas m’empêcher non plus de vous faire le pitch : c’est l’histoire d’une petite garnison plutôt orientée « missions musclées » qui se tape de faire de la figuration style garde d’honneur pour une mission politique sur une autre planète. Forcément, ils s’ennuient tous à mourir et – on ne s’y attendait pas du tout – ils finissent par se retrouver dans leur élément naturel favori, à savoir dans la jungle contre des hordes d’autochtones et donc à reprendre sérieusement du service.
L’univers est bien construit, chaque personnage à son petit background, plusieurs races extraterrestres sont présentes avec leurs caractéristiques propres du style mandibules et compagnie et on s’y attache facilement. Les scènes d’action sont bien écrites et la lecture est fluide.
Ce que j’ai aimé : Le background, les descriptions des extraterrestres, la fluidité de lecture.
Ce que je n’ai pas aimé : Sur la deuxième moitié du livre, on est au même endroit avec la même action qui se répète, et même si ça tire dans tous les coins, on a envie que ça bouge un peu plus ailleurs.
Note : 3/5
Tristan

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L'univers en folie – Fredric Brown

luniversenfolieTitre Original : What mad universe
Genre :
 
roman, science-fiction, planet opéra, fantastique
Auteur : Fredric Brown
Année : 1949
Nombre de pages : 197

Résumé : Keith Winton est écrivain de science-fiction. Il rédige des nouvelles pour le compte d’un magazine. Lors d’un week-end chez le patron du magazine, une fusée censée aller sur la lune s’écrase à côté de lui, provoque un éclair électrique qui l’envoie dans un autre univers. On découvre un univers parallèle sur terre avec les luniens (habitants de la lune) et autres créatures bizarroïdes.

Bien sur, notre héros est pris dans une histoire pleine d’action et de rebondissements et il va devoir s’en dépêtrer pour tenter de rentrer chez lui. Chaque détail est travaillé et la lecture doit se faire avec en tête le fait que le roman a été écrit en 1949 pour comprendre certaines situations.
L’écriture est très bonne,  on se laisse facilement porter et on prend beaucoup de plaisir à se mettre dans la peau de notre héros. Le rythme est soutenu et on en vient à se demander quelle va être la prochaine invention de l’auteur pour nous divertir.
Ce que j’ai aimé : L’écriture, l’univers, le héros.
Ce que je n’ai pas aimé : Vu l’univers délirant, je m’attendais à un ton plus comique.

Note : 3/5
Tristan
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Simulacron 3 – Daniel F. Galouye

 

simulacron 3Titre Original : Simulacron 3
Genre :
 
roman, science-fiction, cyberpunk, thriller
Auteur : Daniel F. Galouye
Année :  1964
Nombre de pages : 186

Résumé : Fuller bosse sur un projet de réalité virtuelle qui pourra permettre de faire plein d’expériences sociologiques (comme tester une loi anti-tabac, ou l’impact d’une publicité). Ça tombe bien, parce que dans ce monde, les enquêteurs foisonnent et on ne peut pas se dérober pour répondre à un sondage. Alors tu penses bien que ça plaît à tout le monde. Mais Fuller meurt.
Son assistant, Douglas Hall, apprend par Morton Lynch, que cette mort ne serait pas si naturelle que ça. Hall se met alors à douter, et puis à enquêter. Lynch disparaît alors corps et biens, mais genre, comme s’il n’avait jamais existé. Tout ça commence à turlupiner Hall, qui se demande s’il devient fou ou pas, surtout en commençant à avoir des choses étranges qui se passent autour de lui.

Ce que j’ai aimé : Amis du classique bonjour! Si vous avez aimé les paranoïaques Matrix et Inception, ce roman est fait pour vous, puisqu’il a inspiré ces œuvres. Forcément génialissime et tellement visionnaire! Ça se lit très vite et on passe un bon moment.
Ce que je n’ai pas aimé : Une écriture et un style un peu démodés, et pas assez vintage pour susciter la nostalgie.

Note : 3/5
Nancy