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Les Testicules de Jeanne d'Arc…. et autres surprises de l'histoire – Phil Mason

Les testicules de Jeanne d'ArcTitre Original : What needled Cleopatra… and other little secrets airbrushed from history
Genre :
 
essai, historique
Auteur : Phil Mason
Année :  2013
Nombre de pages : 328

Résumé : On le sait très bien, pour créer un bon mythe, il faut un bon marketeux qui nous vende un bon concept qui viole bien le cerveau pour que ça reste gravé à tout jamais à l’intérieur du dedans.
Forcément, l’histoire qu’on nous apprend à l’école (ou les médias qui font l’actualité, par exemple) est remplie d’enrobages (au moins ça). Phil Mason nous met dans le bain avec sa dédicace de départ : « A Phillip, qui a déjà suffisemment de difficultés avec l’Histoire. Voici pourtant quelques petites choses à désapprendre. Désolé, fiston! »
On en apprend beaucoup sur l’histoire des Etats-Unis, où la déclaration d’indépendance du 4 juillet ne date pas vraiment de cette date, que l’abolition de l’esclavage n’est pas forcément auréolée que de bonnes intentions. Certains personnages historiques, ayant gardé une bonne auréole n’étaient pas tant saints que ça : Charlot était exécrable, Lewis Carroll avait comme loisirs de prendre en photo des petites filles nues, Gandhi était un peu dans le même genre. Sur les sciences, on apprend également certains dessous. Une histoire m’a particulièrement touchée, c’est celle de la création du système métrique, jalonnée d’étapes « pas de bol ».

Ce que j’ai aimé : Plein de petites historiettes, à mettre aux WC, et à picorer!
Ce que je n’ai pas aimé : Je pense que ça ne doit pas se lire d’une seule traite. On s’en lasse un peu parfois.

NDLR : Merci mon chéri pour ce somptueux souvenir de vacances!

Note : 4/5
Nancy Tristan Kwaite
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Voyages en Absurdie – Stéphane de Groodt

 

Voyages en absurdieGenre :  nouvelles, humour
Auteur : Stéphane de Groodt
Année :  2013
Nombre de pages : 200

Résumé : Difficile de faire un résumé de ces chroniques. Stéphane de Groodt sévit sur Canal+ depuis quelques années avec ses « Retours vers le futur ». Il imagine des rencontres virtuelles avec des grands de ce monde, vivants ou morts. Ces rencontres sont généralement cocasses, et l’objet de jeux de mots à tours de bras. Et parce qu’une citation sera plus évidente :
« D’une simple touche sur mon clavier à spirale j’ai rencontré Reza Pahlavi, le fils de feu le Shah et de la chatte, ai vu danser Régine le twist à gaine, me suis transporté de la baraque d’Obama au jacuzzi de Silvio, me suis encastré dans Fidel, suis entré dans la reine, ai fait marcher Delon en large, ai été à la peine avec Jean-Marine, et laissé à terre Mitt… »

Ce que j’ai aimé : Ses jeux de mots sont vraiment très très forts, on a parfois du mal à le suivre, mais c’est ce qui fait son charme. Redécouvrir ses chroniques à l’écrit m’ont parfois éclairée sur certains jeux de mots. Et puis c’est un bon petit livre de WC pour vos invités, on lit une chronique et puis s’en va!
Ce que je n’ai pas aimé : Ça manque de nouveauté. Si comme moi tu es une fidèle fan, ça sent le réchauffé, j’aurais bien aimé des extra-bonux.
Note : 4/5
Nancy
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Le Journal Secret d'Amy Wingate – Willa Marsh

 

imagesTitre Original : Amy Wingate’s Journal
Genre :
 
 journal intime, chick-lit
Auteur : Willa Marsh
Année :  1996
Nombre de pages : 251

Résumé : Amy, une quinqua fringante mais un peu hystéro sur les bords, se rend chez son toubib pour comprendre pourquoi elle pète les plombs. Ah, saloperie d’hormones! Pas grand chose à faire, sinon tenir un journal, et analyser a posteriori les événements. Amy, prof à la retraite s’y colle donc (pour notre plus grand plaisir) On découvre donc sa vie : un couple d’amis trentenaires, beaux, riches, un peu trop merveilleux, qui ont l’impression de faire leur B.A. en socialisant un peu Amy. La maison d’Amy vaut le détour aussi, au bord d’une falaise et so tipically British.
Un jour, Amy va à la supérette. Elle y surprend un petit con en train de larciner. Au lieu de la jouer « position basse« , il la nargue. Elle lui court après, mais le jeune fringant est plus véloce. Après avoir déblatéré avec la propriétaire de l’épicerie, en mode mégère, Amy reprend sa voiture pour rentrer. Sur le chemin du retour, elle trouve le voleur assis sur le parapet d’un pont. Il la reconnaît et continue de la narguer avec ses petits larcins. Mais Amy, c’est une meuf qui en a : en sortant son bras par la vitre, elle pousse le petit merdeux par dessus le parapet. Cet événement va bouleverser la suite de sa vie, mais d’une manière assez inattendue.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit assez vite, je crois l’avoir lu en à peu près deux jours. Encore une fois, ça n’est pas mon genre littéraire favori, mais j’ai été assez agréablement surprise. Et puis, sous ses airs guindés, Amy, c’est une meuf trash comme on les aime au village!
Ce que je n’ai pas aimé : Ca avait pourtant bien commencé, c’est si rare ce type de personnages. Mais c’est de la chick-lit, donc forcément, à un moment donné ça dégouline de la guimauve. C’est bien dommage!
NDLR: Merci à B(r)ouillon pour ce prêt, et toi tu en as pensé quoi?

Note : 4/5
Nancy
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La Machine à Explorer le Temps – H.G. Wells

La Machine à explorer le tempsTitre Original : Time Machine
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : H.G. Wells
Année :  1895
Nombre de pages : 187

Résumé : Un mec, un soir, invite des potes à dîner, leur sort une théorie de « perméabilité du temps » et leur fait un petit tour de passe-passe en faisant disparaître une étrange machinette devant leurs yeux : il s’agirait d’une machine à voyager dans le temps. Tout le monde rit un peu sous cape, mais revient dîner la semaine suivante. Leur hôte apparaît à table bien débraillé, bien affamé et un peu, décontenancé.
Il leur explique revenir d’un voyage de plus de 800.000 ans vers le futur. Là-bas, la société s’est divisée en deux classes:
– Les Elois : des adulenfants, qui bouffent des fruits toute la journée, piapatent sans arrêt.
– Les Morlocks : créatures souterraines, pas plus intelligentes que les premières, mais carnivores. Et comme il n’y a pas l’air d’y avoir grand chose à bouffer dans le coin…
Les convives sont toujours sceptiques, mais comme le voyageur ramène une fleur d’un type inconnu, le doute s’installe…
Ce que j’ai aimé : Amis du steampunk, bonjour! On est en plein dedans là. Sinon, c’est assez facile à lire, on ne décroche pas.
Ce que je n’ai pas aimé : On est au tout début de la conception de ce que sera la SF. Point donc de grosse théorie alambiquée, mais à défaut, c’est ce qui le rend accessible pour les non-amateurs.

Note : 4/5
DianaCagothe

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Le Mage – Chroniques de Krondor 2 – Raymond E. Feist

 

le mageTitre Original : The Riftwar : Master
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1999
Nombre de pages : 508

Résumé : Quatre ans se sont écoulés depuis que nous avons quitté Pug. Il a été capturé par les Tsuranni et est devenu esclave sur leurs terres, de l’autre côté de la faille. Tomas, de son côté, a vécu avec les nains et les elfes, avec sa puissante armure blanc et or, qui l’épuise par tant de pouvoirs. Du côté de Crydee, tout le monde est à droite et à gauche, guerre oblige. Le roi est un peu fou, et en plus de la guerre épuisante avec les Tsuranni, la guerre civile Midkemianne menace.
Dans ce tome, les personnages grandissent et se développent, deviennent moins manichéens, la guerre n’étant pas toujours une affaire très très propre. On fait vraiment connaissance avec les Tsuranni, puisqu’une bonne partie de l’intrigue se passe chez eux : leur culture, leurs systèmes de castes et leur sens de l’honneur, comment fonctionne la magie chez eux. On en apprend également plus sur les failles entre les différents mondes et leurs origines.
Ce que j’ai aimé : Franchement, encore un gros pavasse qui est passé tout seul, même si en ce moment, je suis dans une période de « basse consommation ». Le 1er tome, qui était vraiment un peu trop facile et estampillé jeunesse, quoique j’aie bien aimé, laisse ici place à un deuxième tome avec un peu plus de rebondissements (quoique souvent attendus). Les personnages ont vraiment mûri et donc l’auteur leur a fait prendre plus de profondeur, ce qui n’est pas désagréable.
Même s’il laisse la voie ouverte pour une suite, ce tome s’achève avec une vraie fin. Pour ceux qui auraient la flemme d’aller voir plus loin… C’est assez rare pour être souligné, même si je bouderai pas mon plaisir en entamant le tome 3, évidemment.
Ce que je n’ai pas aimé : Tout ce petit monde est parfois un peu trop lisse et un peu propret, fidèle à ses convictions, et proprice aux happy ends. Mais bon, c’est dans la plus pure tradition fantasyesque, des histoires de chevaliers, de princesses, d’elfes, de nains et de dragons…
NDLR: encore merci La Bicoque

Note : 4/5
DianaCagothe
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Plaisirs coupables – Anita Blake 1 – Laurell K. Hamilton

 

plaisirscoupablesTitre Original : Guilty Pleasures
Genre :
 
 Roman, Bit-Lit, fantastique, littérature américaine
Auteur : Laurell K. Hamilton
Année :  1993
Nombre de pages : 350

Résumé : C’est l’histoire d’Anita Blake, une nana chasseuse de vampires qui bosse avec la police – mais dans une division spéciale qui s’occupe du surnaturel – et qui mène des enquêtes. Dans ce premier opus, suite à des assassinats un peu trop répétés de maîtres vampires hyper puissants, elle va côtoyer les bas-fonds surnaturels de la ville de Saint Louis. Au cours de son enquête elle découvre un milieu vampire hyper organisé ainsi que des zombies, des goules, des hommes rats et j’en passe. 

On découvre une nana hyper girly qui a des problèmes de fille, qui se pose beaucoup de questions sur les garçons, qui a des meilleurs copains et des meilleures copines, un univers très bien calqué sur celui de Buffy contre les vampires … sauf que toi lecteur, tu ne connais pas cette série mythique parce que le public visé a à peu près une vingtaine d’années, tu naissais donc à peine lorsque ça passait à la téloche.
L’écriture est très réussie, Anita parle à la première personne et s’adresse à un public adolescent plutôt féminin au travers duquel elle transmet les petits malaises de cet age avec les garçons sans tomber non plus dans quelque-chose de niais : on a bien sur le droit à pas mal de bagarres, on ne s’ennuie jamais.
Même si j’ai passé un excellent moment et si j’ai pris du plaisir pour ma première fois dans le bit-lit, je ne lirai pas les numéros suivants : je ne suis pas vraiment le lectorat visé.
Ce que j’ai aimé : Le côté girly, les problèmes de fille d’Anita, les scènes d’action.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien mais je ne suis pas le public visé.

Note : 4/5
Tristan
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2010 : Odyssée deux – Les Odyssées de l'Espace 2 – Arthur C. Clarke

2010 Odyssée deuxTitre Original : 2010, Odyssey Two
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : Arthur C. Clarke
Année :  1983
Nombre de pages : 279

Résumé : Pas facile de faire un résumé sans spoiler le volume 1. Bref, neuf ans plus tard après le pétage de plombs de Hal 2000, le super ordi, on décide d’organiser une expédition pour analyser le vaisseau Discovery et en savoir un peu plus sur AMT-2. Les Russes et les Amerloques travaillent de concert pour construire le Leonov. Parmi les membres de l’équipage, on retrouve Heywood Floyd, un des gars qui était là le jour où on a déterré AMT-1. Au bout de quelques temps de voyage, le Leonov se fait doubler par les Chinois, qui eux aussi ont construit un super vaisseau.

Ce que j’ai aimé : Les paysages. Franchement, je ne regarderai jamais plus le ciel de la même façon. Clarke arrive à me faire voir Jupiter et ses satellites. Le livre se lit également très rapidement et d’une traite. On ne quitte pas le Leonov.
Ce que je n’ai pas aimé : La fin est un peu, comment dire… What the fuck? Mais ça ne m’empêchera pas de me plonger avec plaisir dans le volume 3.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Pavillon de l'exil – Honor Harrington 5 – David Weber

pavillondelexilTitre Original : Flag in exile
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : David Weber
Année :  1995
Nombre de pages : 496

Résumé : David Weber nous emmène cette fois-ci non plus dans l’espace ni dans des histoires de duels mais sur la planète Grayson avec Honor en seigneur qui gère sa boîte de bâtiment. Elle va mettre toutes ses économies dans des constructions de dômes et – bien sur – il va y avoir un sabotage qui va faire effondrer toute une structure sur une école avec des enfants dedans. Inutile de vous préciser que tout va lui être mis sur le dos et qu’elle ne va pas lâcher les méchants qui ont fait ça.
Dans cet opus, David Weber transmet plus que jamais un certain nombre de messages sur le rôle des femmes dans la société et particulièrement à des postes de direction ainsi que sur la religion et une de ses dérives – l’intégrisme. On se dit que l’auteur a un vécu personnel fort du sujet, tellement ces sujets sont particulièrement bien amenés.
Ce que j’ai aimé : Les messages transmis par David Weber et bien sur qu’il sache toujours nous faire rêver au cinquième épisode.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien

Note : 4/5
Tristan
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Au champ du déshonneur – Honor Harrington 4 – David Weber

auchampdudeshonneurTitre Original : Field of dishonor
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : David Weber
Année :  1994
Nombre de pages : 448

Résumé : David Weber quitte vraiment le ton des deux premiers tomes et des batailles interstellaires sans nous ennuyer et nous démontre qu’une série peut ne pas s’essouffler une fois un premier chef d’œuvre pondu.
Cette fois-ci, notre charmante Honor quitte ses aventures spatiales et nous entraîne dans un opéra militaire sur fond de procès, de duels au pistolet et de politique. Bien entendu, tout cela tourne autour de son idylle démarrée à l’opus précédent et nous découvrirons à quel point l’ennemi d’Honor, que nous avions découvert depuis le début, est un sombre crétin sans honneur.
Pavel Young est donc viré de l’armée et en veut vraiment à notre amoureuse de toujours. Il lui fait une crasse monumentale, ce qui la met en rogne au plus haut point et quand notre bichette est furax, on en entend parler tout le bouquin.
Ce que j’ai aimé : Le scénario.
Ce que je n’ai pas aimé : Le procès de Pavel Young; on aurait aimé un déroulement qui colle plus à nos méthodes d’aujourd’hui avec des témoins interrogés et tout et tout.

Note : 4/5
Tristan

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Le Problème Spinoza – Irvin D. Yalom

 

le problème spinozaTitre Original : The Spinoza Problem
Genre :
 
roman, littérature américaine, historique, philosophie
Auteur : Irvin D. Yalom
Année :  2014
Nombre de pages : 544

Résumé : Yalom fait se croiser deux destins, celui de Spinoza, inventeur d’une éthique de la joie au 17eme siècle, et celui d’Alfred Rosenberg, nazi qui joué un rôle décisif dans l’extermination des juifs. Leur lien ? Spinoza était juif, mais excommunié (à une époque où c’était tout sauf symbolique). Il a eu une grande influence sur des générations de penseurs et en particulier sur Goethe, auteur particulièrement apprécié des nazis en général, et de Rosenberg en particulier. Le jour où il découvre cela, encore jeune homme, Rosenberg est ébranlé. Il cherchera tout sa vie à résoudre « le problème Spinoza ». A savoir, comment un grand penseur tel que Goethe a pu admirer un juif ?

Ce que j’ai aimé : J’ai aimé le style toujours alerte et vivant de Yalom, son érudition historique, sa précision et sa justesse dans la description des mécanismes psychologiques (pour ceux qui ne connaissent pas Yalom, c’est un psychiatre américain qui s’est fait une spécialité d’écrire des romans à la fois psychologiques et philosophiques. Dit comme ça, ça a l’air chiant, mais c’est le plus souvent drôle et enlevé), la découverte très vivante de la société d’Amsterdam du 17eme siècle.
Ce que je n’ai pas aimé : J’ai moins aimé ne pas retrouver ma sensation de comprendre de l’intérieur le système philosophique de Spinoza, alors que cela a été le cas avec Schopenhauer et Nietzsche dans les précédents ouvrages de Yalom. Si j’ai compris sa position concernant la religion, je n’ai pas d’éléments suffisants avec le livre de Yalom pour comprendre en quoi il est l’inventeur d’un éthique de la joie.

Note : 4/5
Marion