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Mémoire de mes putains tristes – Gabriel García Márquez

Mémoire de mes putains tristesMémoire de mes putains tristesTitre Original : Memoria de mis putas tristes
Genre :
 
roman, littérature hispanique
Auteur : Gabriel García Márquez
Année :  2004
Nombre de pages : 157

Résumé : Le narrateur, c’est Pervers Pépère. Oups, je m’égare. C’est un homme, journaliste et chroniqueur, qui se réveille à la veille de son quatre-vingt-dixième anniversaire avec une lubie : il veut une vierge. Pas la statuette en burka qui joint les mains, non, une donzelle à dépuceler. Bah tiens, il est venu le temps le temps des cathédrales.
Comme il a fréquenté du bordel au kilomètre, et qu’il a (presque) un peu de pognon, il a des contacts, notamment Rosa Cabarcas, tenancière en chef. Comme ce fût un bon client, et qu’une affaire, c’est une affaire, et qu’on ne va pas contre les volontés d’un mourant (même s’il peut encore triquer à mort), forcément elle lui dégote la minette tant convoitée.
Papy rentre dans la chambre pour profiter de ce qu’il s’est offert. Une petite jeunette à la peau dorée l’attend nue dans le lit, dormant, défoncée à la valériane parce que trop stressée par sa mission. Pervers pépère tombe sous le charme de celle qu’il surnommera désormais Delgadina (la maigrette). Il l’admire tant et si bien qu’il n’en fera rien, et viendra soir après soir la regarder dormir.

Ce que j’ai aimé : García Márquez a vraiment un style poétique et un don pour nous plonger dans une ambiance, un endroit, hors du temps, hors de nous. Son écriture est tellement belle! Ce roman vraiment court nous entraîne pourtant pendant longtemps.
Ce que je n’ai pas aimé : J’ai eu un peu de mal à ne pas me laisser obnubiler par le côté assez scabreux du pitch. Même si tout au final ceci n’est pas le vrai sujet de l’histoire, qui est plutôt un amour platonique d’une fin de vie.

Note : 3/5
Plumpy Trash
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Cent Ans de Solitude – Gabriel García Márquez

 

Cent Ans De SolitudeTitre Original : Cien años de soledad
Genre :
 
roman, historique, fantastique, littérature colombienne
Auteur : Gabriel García Márquez
Année :  1969
Nombre de pages : Plein dans la version de poche (NDLR: officiellement 437)

Résumé : C’est l’histoire de la famille Buendia qui vit dans le village imaginaire de Macondo, inspiré du village natal de l’auteur en Colombie. Dans la famille, les hommes s’appellent Jose Arcadio ou Aureliano et les femmes Ursula, Amaranta ou Remedios. On suit la famille sur six générations, depuis la formation du village par Jose Arcadio et sa femme Ursula, jusqu’au sort du dernier Aureliano… Toute l’histoire se passe à Macondo, mais on ne s’ennuie pas. Ce roman alterne des histoires inspirées de la vraie vie (guerre révolutionnaire, politique, secrets de famille…) et des éléments fantastiques (les tapis volants des gitans entre autres…) et se termine par un dénouement un peu fou qui explique le titre du livre…

Ce que j’ai aimé : Tous les éléments sont réunis pour produire une histoire exaltante: sexe, mensonges, secrets de famille, aventures, fantastique … et une fin parfaite! J’ai aimé que l’histoire se passe sur plusieurs générations, un peu dans le style de la série de Rougon-Macquart de Zola…
Ce que je n’ai pas aimé : Mais avec 22 Aureliano, et 5 Jose Arcadio, on se mélange un peu les pinceaux.

Note : 5/5
DrTomate