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Silverthorn – Chroniques de Krondor 3 – Raymond E. Feist

 

silverthornTitre Original : Silverthorn
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1999
Nombre de pages : 448

Résumé : La guerre de la faille est terminée depuis deux ans. Les frères conDoin ont entamé une petite tournée à travers le royaume, Pug et Kulgan ont commencé à construire leur école de magie. Bref, tout le monde vit plutôt paisiblement. Arutha va même se marier avec la petite Anita, saytrogénial!
Ben oui, mais il fallait bien qu’il se passe quelque chose dans toute cette guimauve ambiante, non? A son retour à Krondor, Arutha va faire l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat, avec des morts qui ne restent pas morts bien longtemps. Et puis le jour de son mariage, Jimmy Les Mains Vives, réussit à faire échouer un autre attentat contre le prince, mais cette fois, c’est Anita qui est touchée par un carreau empoisonné. Les magots et les prêtres se penchent à son chevet, personne ne sait ce qu’elle a. Il va donc falloir organiser une expédition à l’abbaye de Sarth pour le découvrir, et après cela, partir chez les Moredhel chercher LA plante, le Silverthorn, qui pourra combattre le poison. (Tu le sens bien le schéma classique de la quête?)
En attendant, Pug, qui n’y peut pas grand chose, va essayer de découvrir qui se cache derrière tout cela et pourquoi. Il ne va pas être déçu, il va même devoir retourner en Tsurannuani, où il se doute qu’il ne sera pas attendu les bras ouverts.

Ce que j’ai aimé : Du pavasse et de la fantasy, que demande le peuple? Bon, tout comme le premier roman de la saga, il s’agit d’un roman de mise en place d’une deuxième grosse intrigue de cycle. Les personnages sont néanmoins bien approfondis, l’auteur fait encore le focus sur des personnages qui avaient été secondaires précédemment, je trouve ça plutôt pas mal, on ne s’en lasse pas. Je reste sur ma faim en attendant le grand méchant loup qui va arriver, mais c’est ce qui fait qu’on a envie d’enchaîner, n’est-ce pas? Et ce sera sans doute avec grand plaisir. Et là-dessus, Feist nous laisse un beau final à suspense.
Ce que je n’ai pas aimé : L’histoire du vilain poison et de la princesse à sauver, c’est un peu surfait.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Malavita – Tonino Benacquista

malavitaTitre Original : Malavita
Genre :
 
roman, humour, polar, littérature française
Auteur : Tonino Benacquista
Année :  2004
Nombre de pages : 375

Résumé : Ici, on est dans le polar un peu pas comme les autres. Le méchant, en fait, c’est le gentil héros. Fred, un repenti de La Cosa Nostra, fait partie du fameux programme de protection des témoins du FBI. Le gars est tellement blacklisté chez les mafieux, que pour la première fois, on envoie un protégé hors du territoire des Etats-Unis.
Fred déboule donc avec sa femme et ses deux ados en pleine Normandie, à Cholong-sur-Avre. Il ne peut plus vivre de ses magouilles, et de son savoir-faire, tuer. C’est pour lui une nouvelle vocation qui naît lorsqu’il découvre dans sa demeure une machine à écrire. Lui qui est limite illettré, décide d’écrire ses mémoires, au grand dam à la fois du FBI et de la mafia. Pendant ce temps-là, sa famille, qui n’est plus à une lubie près, essaye de se reconstruire. Sa femme va se lancer à corps perdu dans le bénévolat; son fils, malgré son petit air d’ado pas fini mal dans sa peau, ne rêve que de laver le nom de son père et grimper à son tour les échelons mafieux. La fille, qui s’appelle Belle, bah, fait la belle. Evidemment, la petite ville de Cholong-sur-Avre ne va pas rester tranquille bien longtemps, avec un écrivain américain, ex-mafioso de surcroît, recherché par tous les criminels de la planète.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit hyper vite. C’est un bon roman de plage, ou de vacances, ou à lire dans le jardin. L’écriture est hyper fluide, les personnages très attachants. On se marre avec ces ricains, nomdidiou! Même le rocambolesque de certaines situations a son charme.
Ce que je n’ai pas aimé : Alors ce n’est pas vraiment du au roman, mais au moment où je l’ai commencé, le film venait de sortir en DVD. Une pub à la télé m’a complètement tout spoilé. Argh, marre des bandes-annonces qui révèlent souvent le film! Ça m’a un peu gâché la lecture, puisque je savais plus ou moins ce qui allait se passer.

NDLR : Merci Dagon pour ce prêt!
Note : 5/5
DianaCagothe
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Le Mage – Chroniques de Krondor 2 – Raymond E. Feist

 

le mageTitre Original : The Riftwar : Master
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1999
Nombre de pages : 508

Résumé : Quatre ans se sont écoulés depuis que nous avons quitté Pug. Il a été capturé par les Tsuranni et est devenu esclave sur leurs terres, de l’autre côté de la faille. Tomas, de son côté, a vécu avec les nains et les elfes, avec sa puissante armure blanc et or, qui l’épuise par tant de pouvoirs. Du côté de Crydee, tout le monde est à droite et à gauche, guerre oblige. Le roi est un peu fou, et en plus de la guerre épuisante avec les Tsuranni, la guerre civile Midkemianne menace.
Dans ce tome, les personnages grandissent et se développent, deviennent moins manichéens, la guerre n’étant pas toujours une affaire très très propre. On fait vraiment connaissance avec les Tsuranni, puisqu’une bonne partie de l’intrigue se passe chez eux : leur culture, leurs systèmes de castes et leur sens de l’honneur, comment fonctionne la magie chez eux. On en apprend également plus sur les failles entre les différents mondes et leurs origines.
Ce que j’ai aimé : Franchement, encore un gros pavasse qui est passé tout seul, même si en ce moment, je suis dans une période de « basse consommation ». Le 1er tome, qui était vraiment un peu trop facile et estampillé jeunesse, quoique j’aie bien aimé, laisse ici place à un deuxième tome avec un peu plus de rebondissements (quoique souvent attendus). Les personnages ont vraiment mûri et donc l’auteur leur a fait prendre plus de profondeur, ce qui n’est pas désagréable.
Même s’il laisse la voie ouverte pour une suite, ce tome s’achève avec une vraie fin. Pour ceux qui auraient la flemme d’aller voir plus loin… C’est assez rare pour être souligné, même si je bouderai pas mon plaisir en entamant le tome 3, évidemment.
Ce que je n’ai pas aimé : Tout ce petit monde est parfois un peu trop lisse et un peu propret, fidèle à ses convictions, et proprice aux happy ends. Mais bon, c’est dans la plus pure tradition fantasyesque, des histoires de chevaliers, de princesses, d’elfes, de nains et de dragons…
NDLR: encore merci La Bicoque

Note : 4/5
DianaCagothe
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3001 : L'Odyssée finale – Les Odyssées de l'Espace 4 – Arthur C. Clarke

 

3001 L'odyssée finaleTitre Original : 3001 : The Final Odyssee
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : Arhur C. Clarke
Année :  1997
Nombre de pages : 315

Résumé : Après un premier et deuxième volets très bons, un troisième volet plutôt nul, j’attendais impatiemment de voir comment Clarke allait se dépatouiller pour terminer cette odyssée.
A la dérive, dans les confins du système solaire, dans la ceinture de Kuiper, on repêche le corps en hibernation de Frank Poole. Si tu as oublié, c’est le mec qui dérivait dans l’espace depuis que Hal avait pété les plombs. Comme la vie est bien faite, et comme avec la science-fiction on peut te faire avaler (presque) n’importe quoi, on le ramène à la vie mille ans plus tard. Forcément, le gars « constituait une pièce de musée d’une valeur inestimable ». Il est donc choyé par ses contemporains et est un peu en décalage : « il fut flatté de découvrir à quel point ils connaissaient bien l’histoire de Discovery, devenue un grand classique de l’Âge de l’espace. Elle représentait pour eux ce qu’une saga viking pouvait représenter à ses yeux, et il ne pouvait s’empêcher de songer que lui-même se tenait à mi-chemin entre l’époque du Goliath et celle où les premiers navires traversaient l’océan Atlantique. »
Comme il apprend que David Bowman continue à se manifester de temps, il décide d’aller sur Europe malgré l’interdiction pour prendre contact avec lui. Poole va essayer de comprendre ce qu’il se cache derrière les monolithes et comprendre quel est leur but.

Ce que j’ai aimé : Le clin d’oeil à Susan Calvin, la robopsychologue. Sinon, comme dans tous les tomes de ces Odyssées, Clarke est très fort pour nous faire voyager dans le système solaire. On en devient presque des passionnés d’astronomie.
Ce que je n’ai pas aimé : Ben là encore, mes espoirs sont bien déçus sur ce final. Il nous ramène un personnage qu’on avait presque oublié, et donc passe la première moitié du roman à l’adapter à cette société du quatrième millénaire : on s’en fout, que de temps perdu qui ne fait pas avancer l’intrigue. Heywood Floyd, qu’on attendait impatiemment comme fil conducteur, est complètement zappé. Le cycle entier a eu beau être écrit sur trente ans, j’ai l’impression que Clarke ne s’est pas relu avant d’entamer les suivants. Et puis bon, encore une fin qui ne rime à rien, un peu sortie de sous le chapeau. Et puis bon, il s’attendait sûrement à ce que ce soit porté sur le grand écran, car le final est plus digne des studios hollywoodiens : on pète tout et advienne que pourra.

Note : 2/5
DianaCagothe
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2061 : Odyssée Trois – Les Odyssées de l'Espace 3 – Arthur C. Clarke

 

2061 Odyssée TroisTitre Original : 2061 : Odyssey Three
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : Arthur C. Clarke
Année :  1989
Nombre de pages : 252

Résumé : Si tu n’as pas lu les deux premiers volumes, ici et , c’est sûr que je vais te faire un minimum de spoil. Maintenant que tu es prévenu, tu peux passer ton chemin, il est encore temps, à la prochaine ligne, ce ne sera plus possible.
Quand on a quitté le Leonov en 2010, le vaisseau se cassait fissa-fissa et bien lui en avait pris, parce que Jupiter a implosé et est devenu une bébé étoile, qu’on a rebaptisé pour le coup Lucifer (« le porteur de lumière » en latin). En même temps, l’humanité a reçu un message, des mystérieux monolithes ou de ce qui se cache derrière, la prévenant de ne pas toucher à Europe.
Notre vieux poto Heywood Floyd, toujours de la partie, malgré son âge canonique, part de son côté faire une mission de tourisme avec quelques pipôles sur la comète de Halley, pendant que son petit-fils, de son côté, part en mission du côté de Lucifer. Évidemment, suite à un détournement de navette, le petit-fils et ses co-équipiers se crashent sur Europe et papy, qui fait de la résistance, doit aller le sauver.

Ce que j’ai aimé : Clarke me fait toujours marrer, avec ses pointes d’humour, comme lorsqu’il sort son pénétromètre. Ça se lit très vite, on ne voit pas le temps passer.
Ce que je n’ai pas aimé : Mais pourquoi ce roman? Il y avait absolument une commande à remplir? Parce que bon, Floyd et ses potes artistes qui font du tourisme sur Halley, c’est sympa, mais on s’emmerde autant qu’eux, parce qu’il n’y a pas grand chose à faire. Et il faut attendre les derniers chapitres pour que l’intrigue avance… Je finirai quand même, mais j’ai un doute : Clarke serait-il devenu gâteux sur ses vieux jours?

Note : 2/5
DianaCagothe
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Cinder – Chroniques Lunaires 1 – Marissa Meyer

 

CinderTitre Original : Cinder
Genre :
 
roman, science-fiction, dystopie, jeunesse, littérature américaine
Auteur : Marissa Meyer
Année :  2013
Nombre de pages : 412

Résumé : Cinder, c’est une cyborg adoptée. Son papa étant décédé, elle se tape sa vilaine belle-mère, Adri, et ses deux demi-soeurs, même si la petite, Peony, est sympa. Son job, c’est la mécanique, elle répare tout et n’importe quoi. C’est pourquoi, un jour, déboule à son atelier le prince Kai : son robot de compagnie Nainsi (sic!) doit être réparé. Evidemment, ils se kiffent à mort, mais c’est une histoire d’amour impossible. D’une parce qu’elle est cyborg, donc sous-humaine, et que lui, il va devoir se farcir la reine Levana, la dirigeante de la Lune, pour épargner à la Terre d’atroces souffrances, soit à cause d’une cinquième guerre mondiale, soit parce que l’humanité aura été décimée par la létumose, une néo-peste. Et puis bon, l’adversité fait que Cinder va en découvrir, des vertes et des pas mûres, sur ses propres origines.

Ce que j’ai aimé : C’est une Cendrillon revisitée de manière assez marrante. Évidemment, ça se lit vite, parce que c’est pour les « djeuns ». Je croyais que ça allait moins tenir la route que ça.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est ma première immersion dans la littérature « Young Adult » qui marche du tonnerre ces dernières années et je trouve que cette qualification est un peu abusive, parce que je classe vraiment ce roman dans la catégorie jeunesse, et est tout à fait adapté à votre ado, limite votre pré-ado. La vieille bique que je suis ne continuera sans doute pas cette saga, sauf évidemment si ça me tombe entre les mains, mais certainement pas au prix fort.

NDLR : Je remercie vivement Moody du blog Take A Book et les éditions Pocket Jeunesse pour m’avoir fait gagner ce bouquin.
Note : 3/5
DianaCagothe
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22/11/63 – Stephen King

 

221163Titre Original : 11/22/63
Genre :
 
roman, fantastique, littérature américaine
Auteur : Stephen King
Année :  2011
Nombre de pages : 930

Résumé : Jack, un petit prof d’anglais, vit une vie pépère de prof d’anglais, divorcé d’une alcoolo, mais avec son con de chat. Pour arrondir ses fins de mois, il file des cours du soir. Il aime enseigner, bien sûr, mais ce cours ne le transcende pas vraiment. Jusqu’à ce qu’il lise les copies d’une rédac dont le sujet était de raconter le jour qui avait changé votre vie. Harry, le concierge du lycée, boiteux et n’ayant pas un esprit trop fulgurant, y raconte comment son père a déboulé un soir à la maison, a buté sa mère, ses deux frères et sa sœurn avec un marteau et comment il l’a salement amoché. Forcément, Jack, qui ne reverra jamais une copie comme ça, lui met la meilleure note. A la remise de diplômes, pour fêter ça, Jack paie un petit repas à George dans la gargote déserte où il a ses habitudes.
Le lendemain, Jack reçoit un coup de fil d’Al, le patron de la baraque à frites qui lui demande de venir tout de suite. Le cuistot, qui allait très bien la veille, a prix dix ans dans la nuit. Il a un cancer du poumon, et ses jours sont comptés. Mais avant de se retrouver de l’autre côté, Al confie à Jack l’existence d’une faille temporelle dans sa remise qui renvoie toujours à la même date, en 1958. Dans l’autre sens, quel que soit le temps resté dans le passé, le retour en 2011 se fait systématiquement deux minutes plus tard et chaque voyage remet les compteurs à zéro. Al a essayé de rester cinq ans dans le passé pour empêcher l’assassinat de Kennedy avant que ce foutu crabe ne le choppe. Ce n’est pas un hasard, le passé ne tient pas trop à être modifié.
Jack décide de la jouer petit pour commencer en essayant de sauver Harry, le concierge, de cette folle nuit d’Halloween 1958. Il foire à moitié son coup mais après son retour en 2011, il y retourne, pour sauver Harry et Kennedy, pour terminer le travail d’Al.
Le roman est composé de trois grosses parties qui s’imbriquent les unes dans les autres : le départ, que je vous ai résumé ci-dessus, les cinq ans à tirer avant l’attentat, où King nous dépeint de manière assez réaliste la société de cette époque, les difficultés d’un homme du XXIe siècle à s’y adapter, et la dernière partie consistant en la traque de Lee Harvey Oswald.
Ce que j’ai aimé : Pfiou, ça a été dur de refermer la dernière page, parce que ça veut dire que ça se termine. J’ai aimé le retour de George Amberson, le pseudo de Jack dans le passé, à Derry. Georgie à Derry, ça ne vous rappelle rien? Un indice : « Viens, tout le monde flotte ici... »
Bon, au départ, je n’étais pas très emballée par le sujet. Ici en France, l’assassinat de Kennedy ne revêt pas l’importance qu’il a de l’autre côté de l’Atlantique et on ne fantasme plus dessus depuis longtemps; d’autres « théories du complot » ont coulé sous les ponts depuis longtemps. Pourtant, le bouquin fait l’objet d’une très bonne documentation, et le côté historique passe sans qu’on s’en rende compte, si ce n’est le côté moite et poisseux volontairement instillé par King.
Le vrai bon truc du roman, c’est le côté « Feel Good » des cinq ans vécus par Jack/George. Même s’il garde un côté lucide sur cette époque qui n’était pas si reluisante que ça, on s’y sent quand même bien avec lui, à vivre ses petites  aventures et sa grande histoire d’amour.
Un autre truc vraiment bon, c’est comment King joue avec l’effet papillon.
Bref, je n’ai pas pu décrocher du bouquin, et je vous parle en direct de ma nuit blanche, parce qu’il fallait que je termine mes 300 dernières pages absolument. Et si comme moi, vous le lisez, n’hésitez pas à prolonger le plaisir sur le site oueb qui est vraiment très bien, mais qui spoile un peu.
Ce que je n’ai pas aimé : Ça va être dur de commencer un autre livre maintenant.

Note : 5/5
DianaCagothe
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Le Salaire de la Peur – Georges Arnaud

Le salaire de la peurGenre :  roman, aventures, littérature française
Auteur : Georges Arnaud
Année :  1949
Nombre de pages : 186

Résumé : Au Guatemala, les ricains exploitent les locaux pour pomper tout le pétrole qu’ils peuvent. Forcément, de nombreux hommes viennent de ce côté du Pacifique, une nouvelle ruée vers l’or, mais noir cette fois-ci.
Après un énième incident de forage et de nombreux morts, un incendie se déclare dans le puits de pétrole. Pour l’éteindre, il va falloir tout faire péter à la nitroglycérine.
Évidemment, acheminer cette matière si sensible à tout ne va pas être une mince affaire, surtout que le coin ne comporte pas vraiment d’autoroutes longilignes sans nids de poules.
La compagnie pétrolière va faire convoyer deux chargements et payer à prix d’or quatre hommes pour cette mission quasiment vouée à l’échec, car la moindre ornière, le moindre caillou, où le moindre rayon de soleil tapant trop fort peut te transformer en chair à pâté.
Ce que j’ai aimé : Vivre dans une cabine, fumer des clopes et boire du café avec les chauffeurs. Hit the road Jack! Et puis ça sent le bonhomme tout ça, de la sueur et de la virilité.
Ce que je n’ai pas aimé : J’ai eu un peu de mal à accrocher, surtout que ça démarre vraiment à la moitié du bouquin. Les personnages sont un peu trop stéréotypés, et le scénario est un peu trop téléphoné, surtout la fin.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Plaisirs coupables – Anita Blake 1 – Laurell K. Hamilton

 

plaisirscoupablesTitre Original : Guilty Pleasures
Genre :
 
 Roman, Bit-Lit, fantastique, littérature américaine
Auteur : Laurell K. Hamilton
Année :  1993
Nombre de pages : 350

Résumé : C’est l’histoire d’Anita Blake, une nana chasseuse de vampires qui bosse avec la police – mais dans une division spéciale qui s’occupe du surnaturel – et qui mène des enquêtes. Dans ce premier opus, suite à des assassinats un peu trop répétés de maîtres vampires hyper puissants, elle va côtoyer les bas-fonds surnaturels de la ville de Saint Louis. Au cours de son enquête elle découvre un milieu vampire hyper organisé ainsi que des zombies, des goules, des hommes rats et j’en passe. 

On découvre une nana hyper girly qui a des problèmes de fille, qui se pose beaucoup de questions sur les garçons, qui a des meilleurs copains et des meilleures copines, un univers très bien calqué sur celui de Buffy contre les vampires … sauf que toi lecteur, tu ne connais pas cette série mythique parce que le public visé a à peu près une vingtaine d’années, tu naissais donc à peine lorsque ça passait à la téloche.
L’écriture est très réussie, Anita parle à la première personne et s’adresse à un public adolescent plutôt féminin au travers duquel elle transmet les petits malaises de cet age avec les garçons sans tomber non plus dans quelque-chose de niais : on a bien sur le droit à pas mal de bagarres, on ne s’ennuie jamais.
Même si j’ai passé un excellent moment et si j’ai pris du plaisir pour ma première fois dans le bit-lit, je ne lirai pas les numéros suivants : je ne suis pas vraiment le lectorat visé.
Ce que j’ai aimé : Le côté girly, les problèmes de fille d’Anita, les scènes d’action.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien mais je ne suis pas le public visé.

Note : 4/5
Tristan
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Pontesprit – Joe Haldeman

 

PontespritTitre Original : Mindbridge
Genre :
 
roman, science-fiction, militaire, space opéra, littérature américaine
Auteur : Joe Haldeman
Année :  1976
Nombre de pages : 296

Résumé : Dans le courant du XXIe siècle, on découvre un cristal qui permet la téléportation. Enfin de manière temporaire, puisque les objets et gens reviennent systématiquement à leur lieu d’origine au bout d’un certain temps.
Ce cristal, une fois maîtrisé, permet de commencer pour de vrai l’exploration spatiale. Jacque Lefavre, suisse-allemand, mi-brute, mi-surdoué, deviendra un de ces explorateurs, nommé maîtriseurs. Lors d’une de ses expéditions, Jacque et ses collègues découvrent une bestiole qui, tue la première personne qui la touche, mais qui permet un contact télépathique entre les suivants qui entrent en contact. Les humains se serviront de cette bestiole pour tenter de communiquer avec une autre espèce intelligente qu’ils découvriront plus tard, mais qui est très, très méchante.

Ce que j’ai aimé : La construction du roman, émaillée de tableaux, rapports, graphiques. C’est très original.
Ce que je n’ai pas aimé : L’omniprésence de tableaux, rapports, graphiques. C’est marrant au départ, mais ils sont vraiment trop nombreux, on s’en lasse vite. Surtout que ça prend vachement de place par rapport à l’histoire. J’ai aussi détesté la quatrième de couverture, qui spoile complètement la fin du livre dès la première phrase. Du coup, j’ai trouvé que ça mettait vachement de temps à démarrer. Bref, je me suis vraiment ennuyée, surtout que j’avais bien aimé auparavant le même auteur avec Rêves Infinis.

Note : 1/5
DianaCagothe