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Journal intime

Punaise

La dernière fois qu’on s’était vus, c’était avant la pandémie et comme tout le monde, il s’en est passé des choses.

J’ai un peu moins lu, mais j’ai découvert le dépassement physique. Je ne sais pas encore assumer de dire que je me suis mise au sport, mais si on me pose la question : « êtes-vous sportive? », je répondrais oui.

Alors, je n’ai pas de planning, pas de routine, mais je me suis prise de passion pour l’exploration et l’aventure de proximité, à pied et à vélo. On parlera peut-être moins de littérature ici mais toujours un peu quand même. Ca redeviendra peut-être aussi un petit journal pas si intime.

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Livre

Wild – Cheryl Strayed

wildTitre Original : Wild
Genre :
 
biographie, aventures, littérature américaine
Auteur : Cheryl Strayed
Année :  2012
Nombre de pages : 504

Résumé : Cheryl, petite fille d’une famille recomposée, dont le père a peu ou prou disparu, vit avec son frère et sa soeur, sa maman et son beau-père. Tout ça grandit dans une cabane, dans un délire écolo-nature. Quand Cheryl devient adulte, à la petite vingtaine, sa mère meurt très vite d’un cancer du poumon, elle qui n’avait jamais clopé et qui était la reine de la nature… Forcément, Cheryl, elle comprend pas… Elle arrive pas vraiment à faire son deuil et sombre dans le sexe, drogue et rock’n roll. Et puis elle décide de faire son grand voyage initiatique, le Pacific Crest Trail, une méga rando de plusieurs mois et de milliers de kilomètres, pour se laver l’esprit de tout ça.

Ce que j’ai aimé : Putain, ça m’a donné envie de chausser mes super décat’ et partir loin. Du paysage, en veux-tu, en voilà. Un petit conseil d’amis, ayez toujours un « Google Images » ouvert pendant votre lecture, et allez explorer le parcours de Cheryl. Ça donne envie.
Ce que je n’ai pas aimé : Pourquoi, pourquoi, mais oh grand pourquoi tu ne te lâches jamais Cheryl? C’est ton grand voyage initiatique et tu le partages avec nous, merde! L’auteure nous raconte surtout ses galères de randonneuse, mais part très rarement dans l’introspection, et quand elle le fait, c’est toujours avec retenue, ou au moins, elle ne va pas jusqu’au bout d’elle-même. C’est dommage, parce que c’est un peu ce qu’on vient chercher dans ce genre d’histoires, on s’en fout un peu que ses ongles de doigts de pied se fassent la malle.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Livre

La Trace des Rêves – Jean-Pierre Andrevon

La trace des rêvesGenre :  roman, science-fiction, aventures, post-apocalyptique, littérature française
Auteur : Jean-Pierre Andrevon
Année :  1988
Nombre de pages : 315

Résumé : Un homme se réveille dans un espèce de cocon. Il n’a plus de mémoire, mais certains concepts lui traversent fugitivement l’esprit. Il sait qu’il s’appelle Fran. Il sort de son cocon et aperçoit un autre homme qui le regarde. La salle est remplie de cocons, d’où commencent à émerger d’autres hommes. Avec Batti, ils vont porter secours à ces « nouveaux-nés ». Personne ne se souvient de sa vie d’avant, mais rapidement, une pensée les obsède tous : sortir de la caverne où ils sont et découvrir leur monde. Ils doivent tout réapprendre, comme l’écoulement des jours et des nuits, satisfaire leurs besoins naturels, etc. Mais, ils découvrent assez vite que tout ce savoir réside déjà au fond d’eux-mêmes. Ils vont alors explorer leur monde pour découvrir qui ils sont eux-mêmes.

Ce que j’ai aimé : C’est un super roman d’aventures, avec une pointe de philosophie, juste ce qu’il faut pour nous interroger sur les travers de la race humaine. On découvre le monde à travers leurs petits yeux et ce roman m’a beaucoup rappelé « Les fourmis » de Werber, de par l’observation de cette micro-société.
Ce que je n’ai pas aimé : Des fois, quelques longueurs, et un héros qui intellectualise parfois un peu trop les choses.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Livre

Cycle Hunger Games – Suzanne Collins

Hunger gamesTitre Original : Hunger Games
Genre :
 
roman, littérature américaine, jeunesse, anticipation, aventures, dystopie
Auteur : Suzanne Collins
Année :  2008-2009-2010
Nombre de pages : 1213

Résumé : T’as vu le nombre de pages et tu as flippé? Nan, fallait pas. On part assez loin dans le futur, on ne sait pas trop quand. Les états d’Amérique, Eric, ne sont plus ce qu’ils étaient. Ils sont devenus treize districts plus le Capitole, qui régente tout ça et qui est un état à lui tout seul. Enfin, pour de vrai, il n’y en a que douze, parce qu’on est dans la dictature et que le treizième a été napalmisé, juste pour l’exemple. Et pour que le peuple reste bien soumis, tous les ans, chaque district envoie un jeune homme et une jeune femme, en général tiré au sort, pour les Hunger Games, les jeux de la faim. De ces tributs, chaque année, il n’en reste qu’un. Pour survivre, il doit buter tous les autres.
Pour cette année, c’est Katniss Everdeen, la loupiote du 12e qui se porte volontaire, parce que c’est sa soeurette de douze ans qui a été tirée au sort. Katniss, c’est le girl powa. Elle tire à l’arc comme une déesse, elle est plutôt mignonne, au regard à la fois innocent et rebelle. Pendant que la rebellion fomente, elle sera choisie comme étendard, à l’insu de son plein gré.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit vite et bien. Et contrairement à ce que j’attendais, c’est plutôt pas mal et pas niais du tout, pour de la littérature destinée aux ados. La blogo entière s’est plaint du caractère parfois chiant et chouinatoire de Katniss, mais bon, les gars, elle a quinze ans. Et un ado, c’est chiant. J’ai aussi bien aimé la fin qui n’est pas si happy que ça.
Ce que je n’ai pas aimé : Je pense que trois tomes, c’était peut-être un peu too much, pas vraiment besoin du deux qui ne sert pas à grand chose.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Livre

Un aller simple – Didier Van Cauwelaert

Un aller simpleGenre :  roman, littérature française, aventures
Auteur : Didier van Cauwelaert
Année :  1994
Nombre de pages : 194

Résumé : J’allais pas me laisser démonter par une histoire foireuse d’arbre qui s’appelle Tristan. Le gars, il a eu le Goncourt, fallait que je lise. Non pas, parce que les prix littéraires, c’est fashion. Le Goncourt, je le kiffe, parce que c’est là que j’ai grandi (oui, parce que c’est un trou du cul de la Frônce) mais ça, c’est une histoire que je vous raconterai un autre jour.
Un jour (oui, des jours et des vies quoi…), des tziganes marseillais s’adonnent à leur hobby préféré, piquer des auto-radios ou des bagnoles, ou des tas d’autres trucs. En piquant une Ami6, ils embarquent aussi un bébé. Ils lui donnent le nom de l’auto, mais ça devient vite Aziz. En grandissant, il essaie tant bien que mal de se faire une place dans la communauté, tout en rêvant sur un livre de légendes que lui avait offert un de ses profs. Aziz s’invente une vie à défaut de savoir quelle est la sienne.
En devenant adulte, il se fait choper par les flics, et comme il n’a que des papiers bidons, forcément, c’est direct l’expulsion. En raison de sa bonne gueule, et parce que le gouvernement veut faire de l’expulsion humaniste, Aziz se retrouve embarqué dans une histoire rocambolesque, où il fait la une de Paris Match. Jean-Pierre, l’attaché humanitaire qui doit l’aider à s’insérer au Maroc, le pays pseudo-originel d’Aziz, est un écrivaillon raté, qui mène une vie misérable de fonctionnaire et n’arrive pas à faire le deuil de son histoire avec sa femme.
Ces êtres, que tout éloigne, mais qui ont en commun une bienveillance l’un vers l’autre, et vivront, chacun à sa manière, un sacré road-trip initiatique.

Ce que j’ai aimé : Le côté un peu foufou d’une vie rocambolesque. Je me suis forcément retrouvée dans ce va-nu-pieds, qui n’est de nulle part. Le héros est simple, attachant, bienveillant. C’est une feel-good-story, ça se lit très vite, pour faire de beaux rêves, y’a pas mieux.
Ce que je n’ai pas aimé : Ce n’est pas inoubliable non plus.

Note : 3/5
Plumpy Trash
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Livre

Le Salaire de la Peur – Georges Arnaud

Le salaire de la peurGenre :  roman, aventures, littérature française
Auteur : Georges Arnaud
Année :  1949
Nombre de pages : 186

Résumé : Au Guatemala, les ricains exploitent les locaux pour pomper tout le pétrole qu’ils peuvent. Forcément, de nombreux hommes viennent de ce côté du Pacifique, une nouvelle ruée vers l’or, mais noir cette fois-ci.
Après un énième incident de forage et de nombreux morts, un incendie se déclare dans le puits de pétrole. Pour l’éteindre, il va falloir tout faire péter à la nitroglycérine.
Évidemment, acheminer cette matière si sensible à tout ne va pas être une mince affaire, surtout que le coin ne comporte pas vraiment d’autoroutes longilignes sans nids de poules.
La compagnie pétrolière va faire convoyer deux chargements et payer à prix d’or quatre hommes pour cette mission quasiment vouée à l’échec, car la moindre ornière, le moindre caillou, où le moindre rayon de soleil tapant trop fort peut te transformer en chair à pâté.
Ce que j’ai aimé : Vivre dans une cabine, fumer des clopes et boire du café avec les chauffeurs. Hit the road Jack! Et puis ça sent le bonhomme tout ça, de la sueur et de la virilité.
Ce que je n’ai pas aimé : J’ai eu un peu de mal à accrocher, surtout que ça démarre vraiment à la moitié du bouquin. Les personnages sont un peu trop stéréotypés, et le scénario est un peu trop téléphoné, surtout la fin.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Livre

Malevil – Robert Merle

MalevilTitre Original : Malevil
Genre : 
Roman, Aventures, Post-apocalyptique, littérature française
Auteur : Robert Merle
Année :  1972
Nombre de pages : 490

Résumé : Quelque part en France, en 1977… Il se passe un truc apocalyptique : je dis bien « truc apocalyptique » parce que nous ne saurons jamais ce qu’il est réellement advenu. Quelques hommes et une femme survivent : ils étaient en train de tirer le vin dans la cave du château de Malevil, lui même protégé par sa position géographique à côté d’une falaise. En sortant, ils voient que le paysage à perte de vue est en train de brûler, le ciel restant gris. Ils doivent alors s’organiser pour survivre dans ce nouveau monde.

Ce que j’ai aimé : Le procédé narratif. Le narrateur est le propriétaire du château, mais ses écrits sont quelques fois commentés par Thomas, un autre occupant du château. J’ai aussi aimé la réflexion menée par le narrateur sur les changements sociétaux nécessaires suite à un tel événement. Je n’ai pas pu m’arrêter sur les 150 dernières pages.
Ce que je n’ai pas aimé : Le côté « roman du terroir » m’a un peu dérouté au début.

Note : 5/5
DianaCagothe