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Avertir la terre – La première guerre formique 1 – Orson Scott Card

avertirlaterreTitre Original : Earth unaware
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Orson Scott Card
Année :  2013
Nombre de pages : 480

Résumé : Après avoir pleuré à la fin de La stratégie Ender parce que c’était magnifique, je me suis paluché La voix des morts et ai été un peu déçu, du coup, je n’ai pas continué le cycle d’Ender. Bref à ce moment, je me suis dit que cet auteur avait pondu un seul bouquin mythique et que sur le reste, il avait essayé de broder sans succès autour de l’histoire initiale. Et puis bon, par hasard je tombe sur un article qui dit qu’il y a une préquelle à la stratégie Ender et comme j’aime bien être titillé par ce genre de chose, ben j’attaque le bouquin … et je le lis … et j’arrive pas à la refermer, je suis fasciné, je le lis d’une traite.
Le bouquin est découpé en chapitres dont chaque chapitre est centré sur une histoire – elles sont toutes liées bien sûr – avec ses protagonistes : l’histoire d’un groupe de mineurs dans la ceinture de Kuiper, l’histoire d’un groupe de chercheurs qui mettent au point une technique d’extraction de minerai, l’histoire d’une faction militaire sur terre. Le découpage de l’action est simplement magnifique, l’auteur introduit le protagoniste, nous dresse un portrait sensible, un background, de sorte qu’on s’identifie et ensuite il lance l’action, du coup, on est bien dedans et on n’a pas l’impression d’être juste spectateur de loin.
L’idée du scénario est simple : le premier aperçu des formiques et – le titre étant explicite – avertir la terre. Techniquement c’est au point, les techniques d’extraction de minerai sont bien décrites, les vaisseaux spatiaux et machines correctement détaillés, les lieux sont vastes mais pas trop et l’action est continue, on n’a pas de temps mort.
Ce que j’ai aimé : L’écriture est parfaite, elle reflète parfaitement l’action, nous emmène dans l’espace, et nous fait retenir notre souffle jusqu’à la dernière page (le temps d’aller chercher le tome 2).
Ce que je n’ai pas aimé : Rien

Note : 5/5
Tristan

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A Rebrousse-temps – Philip K. Dick

A rebrousse-tempsTitre Original : Counter-Clock World
Genre :
 
roman, science-fiction, uchronie, thriller, littérature américaine
Auteur : Philip K. Dick
Année :  1967
Nombre de pages : 252

Résumé : On est en 1998, et le cours du temps s’est inversé depuis une douzaine d’années : c’est l’effet Hobart, dont on ne connaît pas grand chose. Concrètement, comment ça se passe? Pour fumer une clope, tu prends un mégot dans le cendar, et elle se reconstitue. On accueille quelqu’un avec un « Au revoir » et on le congédie avec un « Bonjour ». On régurgite des plats dans une assiette pour les mettre au frigo puis les ramener au supermarché. A l’inverse, on va au « palais du sogum » pour… je vous laisse deviner. Les hommes s’empoilent le matin pour être présentables. Et le cours de la vie s’inverse aussi, de vieux, on rajeunit, jusqu’à devenir un bébé qui doit réintégrer une matrice. Les morts renaissent aussi à la vie, et des entreprises travaillent à déterrer ces cadavres et à les vendre au plus offrant.
Lors d’une tournée dans un petit cimetière, Sebastian Hermes, un ancien-né qui possède un vitarium, remarque une tombe où la vie ne va pas tarder à ressurgir. La tombe est un peu plus imposante que les autres, avec pour mention le nom de Thomas Peak. Après quelques recherches, il s’avère que l’Anarque a été un prophète en son temps, et que sa résurrection va déchaîner les passions et attirer les convoitises, voire sa mort va être franchement souhaitée. Que faire? Attendre qu’il finisse de revenir à la vie ou le sortir de là?

Ce que j’ai aimé : Le héros du bouquin, c’est ce temps qui repart à l’envers. C’est carrément flippant, voire horrible. C’est mon premier Philip K. Dick, et il a fallu que je m’accroche pour ne pas tomber à la renverse. Il nous raconte des choses, mais le plus intéressant est tout ce qu’on imagine à côté. Vraiment formidable. Merci à Madame Zinzin, pour cette lecture qui n’arrête pas de tourner en boucle dans mon cerveau, je ne verrai plus jamais le monde de la même manière ^^.
Ce que je n’ai pas aimé : Le côté thriller n’est pas le plus intéressant finalement, j’aurais aimé qu’il axe encore plus sur cet univers au temps inversé.

Note : 4/5
DianaCagothe
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L'arme de nulle part – Les loups des étoiles 1 – Edmond Hamilton

lesloupsdesetoilesTitre Original : The weapon from beyond
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Edmond Hamilton
Année :  2000
Nombre de pages : 160
Résumé : C’est l’histoire de Morgane Chane, Loup des étoiles – non mais c’est un humain en fait -, né sur une planète hyper inhospitalière et du coup hyper fort. Il se trouve qu’il a été banni par ses potos de sa planète qui veulent le retrouver pour lui faire la peau. Bien sûr, comme de par hasard, dès le début il se retrouve embarqué avec une bande de mercenaires qui ont plutôt l’air sympatoches et il va guerroyer dans l’espace avec eux.
Vu comme ça le pitch donne plutôt envie de poursuivre et en effet c’est assez bon, on a de l’action, de l’infiltration, de la bataille dans l’espace, bref tout ce que j’aime. Le rythme est bien mené, on ne s’ennuie pas et c’est bien écrit. Le hic c’est que c’est un roman entres couilles. Pas un bout de nichon et donc l’aspect sensible qui pourrait nous donner envie de nous identifier à lui n’est pas présent. Même si l’action est omniprésente, le héros reste donc un étranger pour le lecteur et l’auteur ne réussit pas à nous séduire comme on pourrait tout vouloir ressembler à Black Jack Geary ou vouloir se marier à Honor Harrington.

Ce que j’ai aimé : L’action, l’écriture, le rythme.
Ce que je n’ai pas aimé : On ne s’identifie pas au héros.

Note : 3/5
Tristan
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Docteur Futur – Philip K. Dick

docteurfuturTitre Original : Dr Futurity
Genre :
 
roman, science-fiction, fantastique, littérature américaine
Auteur : Philip K. Dick
Année :  1959
Nombre de pages : 224

Résumé : Alors moi quand j’attaque un Philip K. Dick, je me colle au fond de mon siège, je m’attache bien et dès la première page, je décolle tellement le gars il pond à chaque fois des scénars à couper le souffle. Là, c’est l’histoire de Jim Parsons, un médecin, qui se retrouve dès le début plongé dans un futur lointain sans comprendre pourquoi. Ce futur n’est peuplé que de gens jeunes, tout le monde se ressemble et un culte de la mort est omniprésent. On va découvrir qu’il y a un motif réel et qu’il a une mission bien précise en tant que médecin.
Le principe de l’histoire est le même qu’un Retour vers le futur – bien que moins high tech, aucune Deloréane à l’horizon – avec des actions menées dans le passé qui peuvent changer le futur et donc des interactions entre les deux et une énigme autour de ce thème. En généra,l les scénars qui mèlent plusieurs époques et du voyage temporel ne sont pas fastoches à imaginer et à retranscrire pour que le lecteur puisse suivre et là, on a un grand maître qui exerce sont art à la perfection. A un moment, on a l’impression qu’il y a tout de même un trou dans l’histoire, que K. Dick a eu du mal à ficeler une partie, qu’il est passé vite dessus parce qu’il a galéré et bien non, tout est calculé au millimètre, tout est expliqué et le plus génial dans tout ça c’est que ça reste lisible pour le lecteur moyen.
Ce que j’ai aimé : L’intrigue est excellente, l’écriture est parfaite, l’action est rythmée comme il faut.
Ce que je n’ai pas aimé : Très peu de technique voyage temporel ou médecine mais bon, pour un bouquin écrit dans les années 50, c’est dans le style de l’époque.

Note : 4/5
Tristan

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Il était une fois… Cinder – Chroniques Lunaires 0,5 – Marissa Meyer

Il était une fois... CinderTitre Original : Glitches
Genre :
 
roman, dystopie, science-fiction, jeunesse, littérature américaine
Auteur : Marissa Meyer
Année :  2011
Nombre de pages : 39

Résumé : La couv’ vous dit bien quelque chose, non? Bon, j’ai fait un petit tour sur mes vieux articles de blog, et j’ai décidé de faire un truc bien (ou pas) : essayer de terminer les cycles que j’ai commencé, ou au moins, de les avancer un peu de temps en temps, sauf les « trop pourris », évidemment.
Et Cinder, j’en garde un plutôt bon souvenir, bien qu’un peu trop teeny pour moi. Pas grave, je vais me lancer dans la préquelle.
Donc on revient sur le trajet qui emmène Cinder du Vieux Continent à Néo Beijing. Elle ne garde aucun souvenir de son ancienne vie, avant l’accident de hover qui a coûté la vie à ses parents. Elle a du mal à faire connaissance avec son nouveau père.
Ensuite, à son arrivée dans la famille, il va falloir se faire une place et maîtriser ses nouvelles prothèses. Si Peony, la cadette, lui réserve un bon accueil, ce ne sera pas le cas d’Adri, sa belle-mère. Heureusement, que Garan, le père est là. Mais la vie de tout le monde se compliquera lorsqu’il contractera la létumose, une maladie de laquelle personne encore n’a guéri.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit hyper vite. Même si c’est une préquelle, c’est à lire après le tome 1, parce qu’on s’est attaché à Cinder. Sinon, ça n’a pas de sens et c’est trop cendrillonesque.
Ce que je n’ai pas aimé : Ça sent la pompe à fric d’avoir fait un tome séparé, qui ne contient qu’un seul chapitre. Le reste du volume, ce sont les premiers chapitres de Scarlett, le deuxième volume des chroniques lunaires. Why oh why prendre les gens pour des cons comme ça ? Ah bon? C’est gratos? Alors pourquoi ne pas avoir intégré ce fuckin’ premier chapitre à Cinder?

Note : 2/5
 Plumpy Trash
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L'Étoile et le Fouet – Le Cycle des Saboteurs 1 – Frank Herbert

étoile et le fouetTitre Original : Whipping Star
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, littérature américaine
Auteur : Frank Herbert
Année :  1970
Nombre de pages : 232

Résumé : L’histoire se passe dans l’univers des cosentience, un endroit où l’administration va tellement vite que l’on a été obligé de créer un bureau de saboteurs pour lui mettre des bâtons dans les roues. McKie, saboteur extraordinaire, est envoyé pour enquêter sur la folie qui s’empare de populations entières (avec tout plein de morts aussi) et sur une bouboule qui a atterri comme une merde sur une plage. A l’intérieur se trouve une calibane, un être multidimensionnel avec qui McKie va tenter de communiquer pour trouver ce qui se trame dans tout ce bordel.

Ce que j’ai aimé : L’éternel canisiège, toujours là, fidèle au poste. Et puis, c’est un tout petit bouquin et c’est Herbert (chabadabada). L’histoire se tient bien et j’étais comme une tourterelle heureuse quand McKie et la Calibane essayaient de se comprendre parce qu’une bonne partie du roman est basée sur la communication. Allez, j’attaque la suite.
Ce que je n’ai pas aimé : Comme toujours, aucune information sur qui est quoi. On est inondé de termes comme un orage de grêle sur ta gueule en plein mariage au milieu d’un champs: Pan Spechi, taprisiote,… Je connais le zozo donc ça me dérange pas mais ça peut en perturber certains.

Note : 4/5
  Kwaite
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Invulnérable – Par delà la frontière 2 – Jack Campbell

invulnerableTitre Original : Invincible
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, militaire, littérature américaine
Auteur : Jack Campbell
Année :  2012
Nombre de pages : 448

Résumé : La flotte de Black Jack rencontre finalement non pas une espèce mais trois : les Enigmas – oui ça, on savait déjà – Les « vachours » et les « lousaraignes » et va tenter de savoir qui est avec qui parce qu’en plein territoire loitain et ennemi, vaut mieux pas trop s’attirer d’ennuis. Manque de bol pour Geary – mais pas pour nous – va y avoir de la baston, des stratégies bien conçues et surtout bien poignantes.  
Ce que j’ai aimé : quand on aime la recette de la flotte perdue, on ne s’en lasse pas d’en avoir encore.
Ce que je n’ai pas aimé : les extraterrestres viennent plus d’un monde onirique : les « vachours » sont des ruminants qui ressemblent à des ours et les « lousaraignes » sont des grosses araignées avec des poils de loup.  On a du mal à rester accroché à un univers de guerre militaire et on se demande si l’auteur ne nous fait pas une blague. 

Note : 3/5
Tristan

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Béni soit l'atome – René Barjavel

Béni soit l'atomeGenre :  nouvelles, littérature française, fantastique, science-fiction
Auteur : René Barjavel
Année :  1998
Nombre de pages : 95

Résumé : Ma petite couillette d’amour m’a donné envie de me replonger dans du Barjavel, le roi du nihilisme féerique. Cela faisait pas mal d’années que je croisais ce recueil de nouvelles chez les bouquinistes, peut-être même bien que j’ai dû l’acquérir à un moment donné. Il était donc grand temps de s’y mettre, surtout qu’avec un Librio, si ça se passe mal, le calvaire est vite terminé.
Les enfants de l’ombre :
Ça se passe dans une dimension parallèle de l’Allier, ou en tout cas dans une version un peu fantastique de notre bonne rivière, dans le village de Chussy. On y découvre une source d’eau pétillante, qui devient vite renommée. Tant et si bien que la source finit par s’épuiser. On y colle des gamins sous le sol pour souffler dedans et faire biller artificiellement. Un jour, on croit voir une créature surnaturelle dans la flotte et on commence à lui attribuer beaucoup de choses.
Les mains d’Anicette :
Anicette est une gamine un peu lunaire, pas méchante pour un sou, et même plutôt bienveillante d’ailleurs. Le jour où une de ses petites camarades est blessée lors d’une rixe, Anicette l’emmène à la fontaine pour nettoyer l’écorchure. En prenant l’eau dans ses mains, les gens y voient le reflet de leurs pensées, mais en croyant qu’il s’agit de l’avenir.
Péniche : Péniche est un gars simple qui vit au fond des bois, tranquillement. Un jour, il doit quand même faire son service militaire puis se préparer à la guerre. Chose qui dépasse Péniche, mais comme c’est un gars de bonne volonté… Une fée lui fait trouver trois vœux, et malgré lui, Péniche causera bien des soucis à la guerre.
La fée et le soldat :
À force de faire chier les angelots, la fée Pivette se fait renvoyer par Dieu sur Terre. Elle y restera jusqu’à ce qu’elle connaisse « le péché de chair ». Évidemment, les fées ont disparu depuis bien longtemps et le monde s’est méga urbanisé. Les nations sont perpétuellement en guerre, leur chair fraîche ne pousse que pour aller au champ de bataille. Pivette va constater que l’enfer est pavé de bonnes intentions.
L’homme fort : Georges Lassoupadie est un marchand de vin, un peu inventeur à ses heures perdues. Il invente une espèce de potion d’Obélix qui le rend super fort. Il va donc pouvoir entreprendre de grandes choses avec ça. Mais chaque résolution de problème entraîne la création d’un nouveau.
Béni soit l’atome :  Ah, enfin la nouvelle éponyme! Bon, ben comme d’habitude, grosse guerre nucléaire, les seuls survivants sont les gens qui étaient dans les avions. Ils se posent au Groenland et grâce à la présence d’un savant, ils réussissent à construire une civilisation qui s’est détachée d’à peu près tout ce qui nous rend esclave aujourd’hui. Ils s’expandent jusqu’aux confins du système solaire jusqu’à ce que les moitiés des planètes et des satellites fassent se rebellent pour revenir à un mode de vie plus archaïque.

Ce que j’ai aimé : Bon, c’est du vieux Barjavel de chez les familles avec les mêmes thématiques omniprésentes : la guerre, l’humanité qui ne prend jamais sa chance de progresser spirituellement. C’est pessimiste à souhait, dit comme ça. Le fort de Barjavel, c’est qu’il nous enrobe ça de féerie. On a l’impression de lire une histoire pour enfants et quand on referme le livre, on a une super banane, alors que c’est triste à mourir ses morales. Très très fort!
Ce que je n’ai pas aimé : Forcément, je trouve que le fait de mettre ensemble des nouvelles toutes du même genre donne un côté monomaniaque qui gâche un peu. Pas grave, ça se lit vite!

Note : 4/5
Plumpy Trash
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La Nuit des Temps – René Barjavel

La Nuit des Temps - BarjavelTitre Original : La Nuit des Temps
Genre :
 
roman, anticipation, littérature française, science-fiction
Auteur : René Barjavel
Année :  1968
Nombre de pages : 410

Résumé : Une expédition scientifique découvre, planquée dans le sous sol de l’Antarctique, un truc chelou. Tellement chelou qu’une super méga coordination scientifique mondiale se mettra en place pour en percer les mystères. Le monde entier assiste, quasiment en direct, à cette découverte : un œuf en or refermant deux gens, sortes d’Adam et Eve d’un passé révolu. Image illustrative de l'article La Nuit des temps
Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Au fil des pages, nous découvrirons leur historie et d’où ils viennent.

Ce que j’ai aimé : TOUT, toujours et tout le temps. J’ai lu ce bouquin au collège et il est rare que je ne le relise pas au moins tous les deux ans. Je trouve que c’est un joli conte (travaillons tous main dans la main pour un monde meilleur) et l’histoire pourrait totalement s’inscrire dans la nôtre.
Pour me redonner envie de lire, il me fallait une valeur sûre, un truc qui se lise à la cool après l‘indigeste vieux. Tu peux même le faire lire à ton adolescent boutonneux parce que ça devrait lui parler à lui aussi.
Ce que je n’ai pas aimé : La fin, mais c’est une quelque-chose que je retrouve souvent dans les bouquins que je lis : trop abrupte, genre, je dois aller faire caca, alors je finis vite d’écrire une fin et on en parle plus.

Note : 5/5
  Kwaite
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La Journée d'un journaliste américain en 2890 – Jules Verne

La Journée d'un journaliste américain en 2890
Genre :
 
nouvelle, science-fiction, littérature française
Auteur : Jules Verne
Année :  1889
Nombre de pages : 29

Résumé : C’est mon tout premier Jules Verne. Ouhlala, sous fond de dépucelage, je vous vois déjà la bouche en cul de poule à crier au scandale (et non pas à la sandale, ce qui n’aurait pas grand sens, je vous l’accorde). Oui, bon, ça va hein? Je crois qu’un tel monument me faisait flipper. Alors j’attaque l’Himalaya par la petite porte, une petite nouvelle vite fait bien fait.
Le titre résume bien le contenu de la nouvelle. Sauf que bon, on ne suit pas vraiment un journaliste, mais plutôt un gros magnat de la presse limite roi du monde. Déjà, il règne en bon patron-tyran sur ses journaleux, mais en plus, son activité déborde sur des météorologues, des inventeurs, des scientifiques, etc. Et puis, il aime bien passer du temps au téléphote (sic), sorte de Skype des temps modernes, avec sa femme.

Ce que j’ai aimé : Ça mange pas de pain. Qui plus est, Verne est très fort pour le côté anticipation. Non seulement, il nous dresse un bon catalogue d’inventions qui font partie de notre quotidien, mais aussi du côté politique, par son côté « patron-de-fonds-de-pension-omnipotent » ainsi que son idée de contrôle des naissances en Chine. Sinon, ce qui m’a fait marrer, c’est que selon les éditions, on serait tantôt en 2889, tantôt en 2890.
Ce que je n’ai pas aimé : Ça fait un peu trop catalogue d’inventions tout ça, ça n’est pas très interconnecté. On s’ennuie vite, et le regard ne s’éclaire que lorsqu’on se dit que la fin est forcément proche. J’ai pris une porte dérobée, ce n’était pas forcément la bonne!

Note : 2/5
Plumpy Trash