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La Maison Qui Glissait – Jean-Pierre Andrevon

 

La maison qui glissaitGenre :  roman, anticipation, post-apocalyptique
Auteur : Jean-Pierre Andrevon
Année :  2010
Nombre de pages : 608

Résumé : Nous sommes dans une ville quelconque, un jour d’un été quelconque, mais un été caniculaire. Dans cette ville, comme dans tant d’autres, des tours. Andrevon va nous conter l’histoire de la tour des Erables. Cette tour, c’est le reflet de l’habitat vertical, on a un peu de tout, des pauvres, des gens plus aisés, des blacks-blancs-beurs, des bosseurs et des chômeurs, des jeunes et des vieux. On a même un gardien d’immeuble, ancien gendarme, bien revêche, que tout le monde ou presque craint, mais dont personne ne peut vraiment se passer. Mais on n’est pas là pour voir si l’habitat vertical est réussi ou pour faire de la sociologie de comptoir, n’est-ce pas?
Un matin de la fin du mois d’août, l’ensemble des habitants se réveille à 7h. La luminosité extérieure est très vive, la tour est entourée d’une brume poisseuse, et l’électricité est HS. On se rend vite compte que certains habitants ont disparu pendant la nuit. Ceux qui tentent l’aventure de pénétrer dans la brume disparaissent également à tout jamais. Les habitants ne savent pas ce qui leur arrive et vont devoir s’organiser, ne sachant ni ce qui leur arrive, ni combien de temps ça va durer.

Ce que j’ai aimé : La deuxième moitié du roman, les choses s’accélèrent : la véritable nature des personnages commence à se révéler. D’autre part, la fin m’a agréablement surpris : d’habitude, ça se termine soit un peu à l’arrache, soit c’est une fin un peu « what the fuck ». Ici l’auteur arrive plutôt bien à retomber sur ses pattes, en nous laissant un peu sur notre faim, mais pas trop.
Ce que je n’ai pas aimé : J’ai eu vraiment du mal à rentrer dedans. La première moitié a été laborieuse à ingurgiter : plein de personnages et l’auteur nous embrume autant que les Erables. Et puis bon, difficile de ne pas avoir « Brume » de Stephen King en tête. C’est aussi ce qui m’a chiffonné et qui m’a empêché de bien rentrer dedans.

NDLR : Merci à Sylvana pour ce prêt, ce livre sera à jamais dans mon coeur, parce que c’est ce que je lisais pendant mon changement de vie!
Note : 3/5
Nancy
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Spéciale 100e : Cycle de La Flotte Perdue – Jack Campbell

 

Cycle La Flotte PerdueTitre Original : The Lost Fleet
Genre :
 
roman, space-opéra, militaire
Auteur : Jack Campbell
Année :  2008 à 2010
Volumes : 6 – Indomptable, Téméraire, Courageux, Vaillant, Acharné, Victorieux
Nombre de pages : 2341

Résumé : John Geary se réveille après un sommeil d’un siècle dans une capsule de survie et devient par la force des choses le commandant en chef d’une flotte spatiale militaire. Ce fameux siècle a été mis à profit pour le hisser sur un piédestal, il revient donc en « élu libérateur » mais n’a pas été préparé à ça (normal il était en hibernation dans cette capsule). Ça pourrait être fastoche mais :

– Cette flotte est hyper loin de chez elle et en plein territoire ennemi : va donc falloir l’en sortir.
L’auteur a construit une carte de la galaxie très bien pensée, il dessine très bien les systèmes d’étoiles, les passages des uns aux autres et les choix qui s’offrent à cette flotte pour rentrer chez elle. On se croirait en pleine partie de Risk tellement les stratégies de passage en fonction des réactions de l’ennemi sont pensées et étudiées. Dans certains systèmes, on guerroie, dans d’autres on se ravitaille, et puis on n’oublie pas de libérer des prisonniers des camps de travail. Ce dernier point apporte un vrai plus au lecteur qui ne s’ennuie pas dans de la continuelle histoire dans les étoiles. Ceci étant, on n’est pas dans un Honor Harrington, aucun planet opéra en vue quand même pour certains opus. Bien entendu la flotte prendra le chemin le plus long pour rentrer chez elle pour notre plus grand plaisir.

 – Ils ont oublié ce qu’était une hiérarchie militaire : pas donc évident de s’imposer en tant que commandant.
Durant un siècle de guerre interminable contre les Mondes Syndiqués, le fonctionnement militaire a évolué et les décisions sont prises démocratiquement, le commandant en chef – notre héros – peine donc à s’imposer et nous livre une belle leçon de management comme on en voit dans notre entreprise moderne. Il a en interne ses amis, ses ennemis, et pire, ses détracteurs intégristes qui sont prêts à tuer en son nom – en quelques sorte ses ennemis aussi … Notre héros à la vieille école va donc devoir composer pour se faire accepter, faire appliquer la hiérarchie militaire et surtout fédérer tout ce beau monde et tenter de ramener tout ça à la maison.

– Le héros est épaulé par une politicienne et une capitaine folles de lui : mettez deux nanas en chaleur autour d’un mec hyper sexy sur un ring et observez.
Alors là, on ne pouvait imaginer mieux comme auteur bien macho avec son harem. Étant commandant en chef (et hyper sexy, beau, fort, intelligent, …), il ne dirige pas un vaisseau mais une flotte et est hébergé dans le vaisseau mère. Le capitaine de ce vaisseau mère est forcément folle de lui parce que c’est dans l’ordre des choses. Sur ce même vaisseau mère, il y a une politicienne haut placée – avide de sexe – chargée des négociations avec l’ennemi. Ce personnage apporte une autre dimension à cet univers militaro-militaire et rappelle au lecteur que l’objectif est de revenir chez les civils et de faire cesser d’une manière ou d’une autre cette interminable guerre. Les deux meufs ont une relation compliquée : elles reluquent le même mec, ont le même objectif professionnel vis à vis de la gestion de la flotte, ont des point de vue différents (politique Versus castagne) et ont bien évidemment également le même objectif face à notre héros et ce qu’il a dans son pantalon … et là ça coince un tantinet. On se régale donc des frasques de l’une comme de l’autre, voire des deux à la fois.
– Les distances entre les vaisseaux sont mesurées en heures lumières : hurlez un coup dans l’espace et … attendez longtemps la réponse.
L’auteur nous met constamment en condition par rapport aux distances entre les vaisseaux par les temps de trajet des messages ou des déplacements. Par exemple, l’image d’un vaisseau à l’autre bout d’un système sera vu avec plusieurs heures de retard et les messages qui vont lui être envoyés seront d’autant plus lents à lui parvenir.  Cette notion ajoute un réel plus aux stratégies appliquées et même au suspens généré. On comprend donc que chaque scène, chaque stratégie, chaque position de vaisseau a été maquettée et le réalisme en est parfait.

Ce que j’ai aimé : Si on aime comme moi la tôle froissée de vaisseau spatial alors on ne se lasse jamais et on enfile les opus les uns après les autres sans discontinuer. A ces combats spatiaux, la dimension relationnelle du héros face à ses deux femmes et managériale face à aux autres protagonistes rend le tableau parfait.
Ce que je n’ai pas aimé : un petit bémol sur la fin qui décrit mal les derniers protagonistes ou qui laisse place à une suite possible … mais sans la suite attendue !

Note : 5/5
Tristan NDLR : nous inaugurons ici une nouveauté, le billet de cycle. Et tout ça, c’est pour fêter notre 100e billet. On en a chié, mais longue vie aux WC!

 

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Maudit Karma – David Safier

Maudit KarmaTitre Original : Mieses Karma
Genre :
 
roman, chick-lit
Auteur : David Safier
Année :  2008
Nombre de pages : 343

Résumé : En ce moment, ma vie, mon œuvre, c’est le chaos. Mon temps de cerveau disponible est peu propice à la lecture. Alors, même si la chick-lit, c’est pas mon délire, j’avais, par hasard, déjà lu un petit quelque chose du même auteur. Comme j’avais passé un bon moment, et que le titre du présent roman résume à peu près bien ma vie, why not?
Je me suis donc plongée dans la vie de Kim Lange, star de la télé allemande. Bon, elle est mariée avec un gars trop gniangnian adorable et elle a une super petite fille. Mais ils sont un peu trop pas assez paillettes, elle s’emmerde. Kim pense que sa vie serait tellement mieux si elle couchait avec son concurrent Daniel. Bref, un jour sa triste vie tragique de femme du monde qui a trop de problèmes bascule dans la mort : ben oui, un satellite se scratche sur sa tronche. Kim meurt (super, pour de la chick lit, tu me diras?)
Mais comme il faut qu’on se marre un peu, elle se réincarne en fourmi (ce qui est un peu le has-been absolu de la réincarnation). Il va falloir qu’elle gagne un peu de bon Karma pour se réincarner en autre chose, parce que bon, la vie de fourmi, ce n’est génial que dans les bouquins de Werber, ou lorsqu’on adore la discipline.
Ce que j’ai aimé : Bouarf, ça mange pas de pain. On réfléchit pas trop. Le bouquin fait le job.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est un peu lourdingue quand même, et plein de morale à deux balles. Next.

Note : 2/5
Nancy
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La Machine à Explorer le Temps – H.G. Wells

La Machine à explorer le tempsTitre Original : Time Machine
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : H.G. Wells
Année :  1895
Nombre de pages : 187

Résumé : Un mec, un soir, invite des potes à dîner, leur sort une théorie de « perméabilité du temps » et leur fait un petit tour de passe-passe en faisant disparaître une étrange machinette devant leurs yeux : il s’agirait d’une machine à voyager dans le temps. Tout le monde rit un peu sous cape, mais revient dîner la semaine suivante. Leur hôte apparaît à table bien débraillé, bien affamé et un peu, décontenancé.
Il leur explique revenir d’un voyage de plus de 800.000 ans vers le futur. Là-bas, la société s’est divisée en deux classes:
– Les Elois : des adulenfants, qui bouffent des fruits toute la journée, piapatent sans arrêt.
– Les Morlocks : créatures souterraines, pas plus intelligentes que les premières, mais carnivores. Et comme il n’y a pas l’air d’y avoir grand chose à bouffer dans le coin…
Les convives sont toujours sceptiques, mais comme le voyageur ramène une fleur d’un type inconnu, le doute s’installe…
Ce que j’ai aimé : Amis du steampunk, bonjour! On est en plein dedans là. Sinon, c’est assez facile à lire, on ne décroche pas.
Ce que je n’ai pas aimé : On est au tout début de la conception de ce que sera la SF. Point donc de grosse théorie alambiquée, mais à défaut, c’est ce qui le rend accessible pour les non-amateurs.

Note : 4/5
DianaCagothe

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Psychologie pathologique – Abrégés Masson – Jean Bergeret

Psychologie PathologiqueTitre Original : Psychologie pathologique – Abrégés Masson
Genre :
 
 Abrégés de médecine
Auteur : Jean Bergeret
Année :  2012 (11ème édition, refondue et augmentée)
Nombre de pages : 368 pages

Résumé :  Cet ouvrage,  le véritable couteau Suisse du psy (chologue-chiatre-chanalyste) est LE livre indispensable : c’est purement et simplement « la psycho pour les nulles » ! Tout est expliqué du début, simplement mais toujours avec une rigueur indiscutable (c’est la base incontestée des diplômes universitaires). Bergeret met à la disposition du lecteur les connaissances théoriques et une approche très clinique (c’est à dire concrète et objective) sur ce qui distingue ou relie les différentes organisations pathologiques ou non. 
Ce que j’ai aimé : Est ce qu’il suffit de maîtriser le « Bergeret » pour devenir psy ? Évidemment non… Par contre, c’est le manuel indispensable à toutes les personnes intéressées, de près ou de loin par la psychologie : si vous n’achetez qu’un livre, ce sera celui-là. Au même titre que le Vidal, le Manuel Merck, le Garnier Delamare et le Dalloz….
Ce que je n’ai pas aimé : Certes, c’est la psychologie « pour les nulles » par son abord progressif (le B-A-BA)… mais sa lecture nécessite tout de même de l’attention, de la concentration et pas mal de réflexion… Le niveau est universitaire, il convient donc de ne pas le lire à la plage avec des enfants qui hurlent et une piña colada sous peine de ne rien comprendre.

Note : 5/5
TheSeb

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Silverthorn – Chroniques de Krondor 3 – Raymond E. Feist

 

silverthornTitre Original : Silverthorn
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1999
Nombre de pages : 448

Résumé : La guerre de la faille est terminée depuis deux ans. Les frères conDoin ont entamé une petite tournée à travers le royaume, Pug et Kulgan ont commencé à construire leur école de magie. Bref, tout le monde vit plutôt paisiblement. Arutha va même se marier avec la petite Anita, saytrogénial!
Ben oui, mais il fallait bien qu’il se passe quelque chose dans toute cette guimauve ambiante, non? A son retour à Krondor, Arutha va faire l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat, avec des morts qui ne restent pas morts bien longtemps. Et puis le jour de son mariage, Jimmy Les Mains Vives, réussit à faire échouer un autre attentat contre le prince, mais cette fois, c’est Anita qui est touchée par un carreau empoisonné. Les magots et les prêtres se penchent à son chevet, personne ne sait ce qu’elle a. Il va donc falloir organiser une expédition à l’abbaye de Sarth pour le découvrir, et après cela, partir chez les Moredhel chercher LA plante, le Silverthorn, qui pourra combattre le poison. (Tu le sens bien le schéma classique de la quête?)
En attendant, Pug, qui n’y peut pas grand chose, va essayer de découvrir qui se cache derrière tout cela et pourquoi. Il ne va pas être déçu, il va même devoir retourner en Tsurannuani, où il se doute qu’il ne sera pas attendu les bras ouverts.

Ce que j’ai aimé : Du pavasse et de la fantasy, que demande le peuple? Bon, tout comme le premier roman de la saga, il s’agit d’un roman de mise en place d’une deuxième grosse intrigue de cycle. Les personnages sont néanmoins bien approfondis, l’auteur fait encore le focus sur des personnages qui avaient été secondaires précédemment, je trouve ça plutôt pas mal, on ne s’en lasse pas. Je reste sur ma faim en attendant le grand méchant loup qui va arriver, mais c’est ce qui fait qu’on a envie d’enchaîner, n’est-ce pas? Et ce sera sans doute avec grand plaisir. Et là-dessus, Feist nous laisse un beau final à suspense.
Ce que je n’ai pas aimé : L’histoire du vilain poison et de la princesse à sauver, c’est un peu surfait.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Malavita – Tonino Benacquista

malavitaTitre Original : Malavita
Genre :
 
roman, humour, polar, littérature française
Auteur : Tonino Benacquista
Année :  2004
Nombre de pages : 375

Résumé : Ici, on est dans le polar un peu pas comme les autres. Le méchant, en fait, c’est le gentil héros. Fred, un repenti de La Cosa Nostra, fait partie du fameux programme de protection des témoins du FBI. Le gars est tellement blacklisté chez les mafieux, que pour la première fois, on envoie un protégé hors du territoire des Etats-Unis.
Fred déboule donc avec sa femme et ses deux ados en pleine Normandie, à Cholong-sur-Avre. Il ne peut plus vivre de ses magouilles, et de son savoir-faire, tuer. C’est pour lui une nouvelle vocation qui naît lorsqu’il découvre dans sa demeure une machine à écrire. Lui qui est limite illettré, décide d’écrire ses mémoires, au grand dam à la fois du FBI et de la mafia. Pendant ce temps-là, sa famille, qui n’est plus à une lubie près, essaye de se reconstruire. Sa femme va se lancer à corps perdu dans le bénévolat; son fils, malgré son petit air d’ado pas fini mal dans sa peau, ne rêve que de laver le nom de son père et grimper à son tour les échelons mafieux. La fille, qui s’appelle Belle, bah, fait la belle. Evidemment, la petite ville de Cholong-sur-Avre ne va pas rester tranquille bien longtemps, avec un écrivain américain, ex-mafioso de surcroît, recherché par tous les criminels de la planète.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit hyper vite. C’est un bon roman de plage, ou de vacances, ou à lire dans le jardin. L’écriture est hyper fluide, les personnages très attachants. On se marre avec ces ricains, nomdidiou! Même le rocambolesque de certaines situations a son charme.
Ce que je n’ai pas aimé : Alors ce n’est pas vraiment du au roman, mais au moment où je l’ai commencé, le film venait de sortir en DVD. Une pub à la télé m’a complètement tout spoilé. Argh, marre des bandes-annonces qui révèlent souvent le film! Ça m’a un peu gâché la lecture, puisque je savais plus ou moins ce qui allait se passer.

NDLR : Merci Dagon pour ce prêt!
Note : 5/5
DianaCagothe
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Le journal d'Edward, hamster nihiliste, 1990-1990 – Miriam Elia et Ezra Elia

 

Le journal d'Edward, hamster nihiliste, 1990-1990Titre Original : The diary of Edward The Hamster
Genre :
 
BD, humour, journal intime, biographie, littérature anglaise
Auteur : Miriam Elia, Ezra Elia
Année :  2012
Nombre de pages : 91

Résumé : Les auteurs, ayant eu un hamster mélancolique durant leur enfance, ont essayé de romancer sa vie, ses pensées. Edward, aux traits bien bruts, tout de noir et de blanc,s’interroge sur le monde qui l’entoure : sa cage, la nourriture, la roue et surtout l’extérieur de la cage, qui ne cessera de l’intriguer. Il veut sortir de sa condition de « jouet pour les humains« , ou au moins essayer de comprendre la vacuité de son existence. Il tient donc un journal où il résume ses pensées.

Ce que j’ai aimé : Mon piètre résumé n’égalera jamais le génie de ce livre. Parce que « Putain que c’est bon! » Déjà, on ne verra plus jamais les bestioles de la même manière. Edward est le philosophe méconnu du XXe siècle, il essaie de changer le monde qui l’entoure, donner un sens à sa vie. Pourtant, je suis un public peu réceptif à la philosophie et à la BD. Mais je me suis pris une bonne clacasse! Et c’est, sans conteste, un petit livre à laisser traîner dans ses WC. Vos invités se régaleront!
Ce que je n’ai pas aimé : J’aurais aimé qu’Edward vive un peu plus longtemps, pour en avoir plus.

NDLR: Merci Christophe G. pour ce somptueux cadeau d’anniversaire!
Note : 5/5
DianaCagothe
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La Femme Parfaite Est Une Connasse – Anne-Sophie Girard et Marie-Aldine Girard

 

la femme parfaite est une connasseGenre :  essai, humour, littérature française
Auteur : Anne-Sophie Girard, Marie-Aldine Girard
Année :  2013
Nombre de pages : 159

Résumé : C’est Ze best-seller de l’année 2013, tu n’as pas pu passer à côté. Le petit guide de survie pour les femmes « normales » est un recueil de phrases et de petits conseils ayant pour but de décomplexer la majorité d’entre nous, les filles, de nous apprendre à gérer des situations, des petits tests pour comprendre qui on est.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit en 30 min chrono. Sinon, j’ai souri quelques fois, parfois, deux fois. (Tu as vu comment j’essaie de trouver des points positifs, mais que je n’y arrive pas trop)
Ce que je n’ai pas aimé : Justement ce temps de lecture, qui tout de suite, te dit que tu viens de te faire voler cinq euros de manière honteuse. Bon, je vous le dis, moi, rien que le titre, je sentais que j’allais le déchirer. Nan, parce que bon, sous couvert de décomplexer, on monte encore un peu les femmes les unes contre les autres, ou au moins, on véhicule le cliché qu’on se jalouse toutes secrètement et que notre but, c’est de nous crêper le chignon.
Alors, ouais, je sais, c’est de l’humour, sa ka wigoler, toussa toussa.
Comme je t’ai dit, j’ai souri deux fois, mais pour le reste, j’ai vraiment eu de la peine plus que de la colère. Bridget Jones abordait les problèmes de la femme active, célibataire, un peu mal dans sa peau de manière plus intelligente. Ici, on ne te renvoie qu’à ta propre culpabilité : page 96, la phrase « Une fille qui ne grossit pas, c’est une fille qui ne mange pas » est répétée 18 fois. On te culpabise si « tes yeux sentent le cul », comme dirait l’autre, puisque tu es forcément une chagasse.
Ce serait donc moi qui suis trop vieille pour ces conneries? Bien qu’étant la cible du produit, je n’ai pas ri, parce que je ne me suis pas identifiée sur les situations ou problématiques traitées, parce que je ne les ai plus rencontrées depuis l’âge d’environ 13 et demi.
Bref, une lecture très dispensable, qui au lieu de faire rire, en met un coup dans la gueule au féminisme. Pour aller plus loin et éviter de jeter 5 euros par la fenêtre (ou alors faites-le pour de vrai, ça fera au moins plaisir à celui qui trouvera le bifton), je vous invite à lire la revue faite par Slate. Et je partage avec vous les propos d’une femme parfaite (ou qui pour moi s’en rapproche beaucoup) qui n’est pas une connasse, oh non, Juliette Dragon : je préfèrerais qu’on véhicule ce genre de discours plutôt que celui des soeurs Girard, notamment à partir de 2min11.


NDLR : Merci à Corine pour le prêt du livre et désolée pour tes 5 euros 😉
Note : 1/5
DianaCagothe
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Le Mage – Chroniques de Krondor 2 – Raymond E. Feist

 

le mageTitre Original : The Riftwar : Master
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1999
Nombre de pages : 508

Résumé : Quatre ans se sont écoulés depuis que nous avons quitté Pug. Il a été capturé par les Tsuranni et est devenu esclave sur leurs terres, de l’autre côté de la faille. Tomas, de son côté, a vécu avec les nains et les elfes, avec sa puissante armure blanc et or, qui l’épuise par tant de pouvoirs. Du côté de Crydee, tout le monde est à droite et à gauche, guerre oblige. Le roi est un peu fou, et en plus de la guerre épuisante avec les Tsuranni, la guerre civile Midkemianne menace.
Dans ce tome, les personnages grandissent et se développent, deviennent moins manichéens, la guerre n’étant pas toujours une affaire très très propre. On fait vraiment connaissance avec les Tsuranni, puisqu’une bonne partie de l’intrigue se passe chez eux : leur culture, leurs systèmes de castes et leur sens de l’honneur, comment fonctionne la magie chez eux. On en apprend également plus sur les failles entre les différents mondes et leurs origines.
Ce que j’ai aimé : Franchement, encore un gros pavasse qui est passé tout seul, même si en ce moment, je suis dans une période de « basse consommation ». Le 1er tome, qui était vraiment un peu trop facile et estampillé jeunesse, quoique j’aie bien aimé, laisse ici place à un deuxième tome avec un peu plus de rebondissements (quoique souvent attendus). Les personnages ont vraiment mûri et donc l’auteur leur a fait prendre plus de profondeur, ce qui n’est pas désagréable.
Même s’il laisse la voie ouverte pour une suite, ce tome s’achève avec une vraie fin. Pour ceux qui auraient la flemme d’aller voir plus loin… C’est assez rare pour être souligné, même si je bouderai pas mon plaisir en entamant le tome 3, évidemment.
Ce que je n’ai pas aimé : Tout ce petit monde est parfois un peu trop lisse et un peu propret, fidèle à ses convictions, et proprice aux happy ends. Mais bon, c’est dans la plus pure tradition fantasyesque, des histoires de chevaliers, de princesses, d’elfes, de nains et de dragons…
NDLR: encore merci La Bicoque

Note : 4/5
DianaCagothe