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La voix des morts – Le Cycle d'Ender 2 – Orson Scott Card

lavoixdesmortsTitre Original : Speaker for the Dead
Genre :
  romanscience-fiction, planet opéra, littérature américaine
Auteur : Orson Scott Card
Année :  1986
Nombre de pages : 464
Résumé : La Stratégie Ender avalée, une décision s’imposait : continuer le Cycle d’Ender à fond les ballons. Et la, le drame : le petit bout de chou à 35 ans, il débarque sur une planète et va y rester jusqu’à la fin, le space opéra du premier opus se transforme en science fiction werberienne mais du Werber, il n’y a que Werber qui sache le faire.
Ender est maintenant une sorte de prêtre / détective / juge, dans le bouquin on appelle ça un porte parole des morts. Il débarque donc sur la planète Lusitania pour enquêter sur la mort d’un gus qui s’est fait découper par des extraterrestres qui ressemblent un peu aux humains. Il se rend vite compte que ça ne va pas être du gâteau parce qu’un secret très secret permettrait de démêler le sac de nœuds mais que si on découvre ce secret on meurt.
L’univers dans lequel nous plonge l’auteur est plutôt beau, la planète nous est décrite avec des détails qui nourrissent correctement l’intrigue, les protagonistes nous apparaissent avec des personnalités crédibles également.
Le thème de la colonisation est décortiqué, l’auteur nous transmet un point de vue qui est que chacun doit rester à sa place en respectant les coutumes des autres sans pour autant être hypocrite et prendre les colonisés pour des barbares demeurés.
L’intrigue marche bien, ça tient la route, et toujours aussi bien écrit que le précédent. Je ne vais ceci dit pas me ruer sur le troisième opus ayant un peu été déçu par celui la.
Ce que j’ai aimé : L’univers, l’intrigue.
Ce que je n’ai pas aimé : Ne pas avoir ce qui m’a fasciné dans le bouquin précédent à savoir un space opéra magistral et mon petit bonhomme auquel je me suis attaché.
Note : 3/5Tristan

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La Stratégie Ender – Le Cycle d'Ender 1 – Orson Scott Card

strategieenderTitre Original : Ender’s game
Genre :
  roman, science-fiction, space opéra
, littérature américaine
Auteur : Orson Scott Card 
Année :  1985
Nombre de pages : 460

Résumé : C’est l’histoire d’un petit bonhomme (Ender) qui a 6 ans et qu’on envoie dans l’espace se former à être commandant de guerre intergalactique. Les débuts sont difficiles, il ne s’intègre pas parce que le colonel qui le suit fait tout pour qu’il ne se sente jamais à l’aise. Il s’avère être un génie, relève les défis avec brio et il s’en sort plutôt pas trop mal même si les brimades se succèdent les unes après les autres. Sa team devient number one dans leur salle de jeu de guerre en apesanteur contre les autres teams. Les choses se gâtent de plus en plus au fur et à mesure que l’histoire avance et le chef de guerre qu’il est se révèle de plus en plus génial même si il est toujours un petit bonhomme qu’on persiste à trouver vraiment adorable tellement il est touchant.
Dès le départ l’auteur nous emmène dans un space opéra à l’intérieur de cette station spatiale de formation militaire qui met en scène les relations entre notre petit chou et ses petits amis ou ennemis. On s’identifie assez facilement à Ender parce qu’il a les mêmes problèmes que n’importe quel enfant, ce qui crédibilise le personnage et du coup l’histoire en général. Ses sentiments sont vraiment bien transmis au lecteur, à la fin on reste scotché on a même l’impression de vivre l’histoire à sa place et on a le souffle coupé.
La stratégie Ender s’inscrit dans le cycle ‘Le Cycle d’Ender‘ en 6 tomes dont le 5e n’est pas traduit en français, dommage parce que je viens d’attaquer le tome 2 et je compte bien tous me les farcir.
Le livre est porté au cinoche pour le 6 novembre 2013, je vous laisse regarder la bande annonce, c’est ici et c’est aussi beau que le bouquin.
Une mention spécialement négative à l’article Wikipédia qui spoil complètement la fin donc contrairement à mon habitude je ne vous donnerai pas ici le lien et vous conseillerai plutôt de lire le livre, il est facile à lire, démentiel et la fin est magistrale. Mon bouquin de l’année.
Ce que j’ai aimé : Le petit chou dans ce space opéra magnifique.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien

Note : 5/5Tristan

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Courir avec des ciseaux – Augusten Burroughs

Courir avec des ciseauxTitre Original : Running with scissors
Genre :
 
roman, biographie, littérature américaine
Auteur : Augusten Burroughs
Année :  2006
Nombre de pages : 317

Résumé : Présenté comme une autobiographie de petit garçon, ce livre est en fait l’observation a posteriori de ce qu’a été l’enfance d’Augusten Burroughs.
Même si l’auteur oscille entre la biographie et le roman, les autres œuvres de l’auteur (et sa « vraie » vie) indiquent que la ressemblance avec la vérité est loin d’être fortuite 🙂
On peut le dire : le livre est drôle. Parfois à hurler de rire même. Mais derrière le monde psychédélique (psychotique ?) et les situations cocasses, on trouve vite une vraie problématique et des questions pas toujours faciles. L’écriture est enlevée et l’auteur fait preuve d’un cynisme tout à fait succulent.

Ce que j’ai aimé : encore un livre qui mérite une belle place dans la collection des romans contemporains. Léger, facile à lire, hilarant mais tout de même suffisamment profond pour laisser un petit arrière gout amer : sweet and sour…..
Ce que je n’ai pas aimé : on sent parfois que le trait est grossi pour ajouter de l’incroyable à l’invraisemblable, du coup, on se demande quel est la part de la biographie… et les questionnements posés par certains passages (la pédophilie notamment) en sont un peu décrédibilisés.

Note : 4/5
TheSeb
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Neuromancien – La Trilogie Sprawl 1 – William Gibson

neuromancien-roman-4749345whsnaTitre Original : Neuromancer
Genre :
  roman, science-fiction, cyberpunk
, littérature américaine
Auteur : William Gibson 
Année :  1984
Nombre de pages : 300

Résumé : C’est l’histoire d’un type qui s’appelle Case et dès les premières pages, on a un peu pitié de lui : le pauvre bonhomme est drogué, un peu mal en point et n’a plus de taf parce qu’il lui a été injecté une neurotoxine qui ne lui permet plus de se connecter aux ordinateurs. C’est ballot parce qu’il est un hacker hyper fort mais c’est quand même tant pis pour lui parce qu’il a cherché à doubler son ancien employeur qui lui a fait payer sa fourberie par la neurotoxine. Bref, heureusement, un autre employeur pointe le bout de son nez et lui permet de rempiler.
L’univers est absolument génial, hyper avant-gardiste (écrit en 1984), des ordinateurs par lesquels on se connecte par des électrodes branchées à la tête, un monde virtuel remplis de firewalls, des intelligences artificielles, des organes bioniques … on se dit que l’auteur à tout compris et le bouquin mérite sont statut de roman fondateur du mouvement cyberpunk. On n’a pas de mal à imaginer que les frères Wachowski ont largement puisé là-dedans, ils sont donc démasqués.
Mais, et oui il y a un mais, l’écriture est à vomir, c’est très brouillon. Les protagonistes sont nombreux, William les appelle parfois par leur nom, parfois par leurs surnoms, les lieux, pareil et du coup, il faut lire le livre d’un trait. Donc, si comme moi, vous êtes un être humain et que vous ne pouvez par lire 300 pages d’un coup d’un seul sans manger, ni dormir ni avoir une vie sociale, vous êtes perdus à chaque réouverture de page. Les pages se lisent, se relisent et se rerelisent encore pour pouvoir suivre le fil du scénario, c’est long, long long.
Ce que j’ai aimé : Le scénario, l’univers.
Ce que je n’ai pas aimé : L’écriture horrible, 300 pages interminables.

Note : 2/5
Tristan

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Destination vide – Programme Conscience 1 – Frank Herbert

destinationvideTitre Original : Destination : Void 
Genre :
  roman, science-fiction
, littérature américaine
Auteur : Frank Herbert
Année :  1966
Nombre de pages : 294

Résumé : C’est l’histoire d’un groupe de scientifiques / ingénieurs qui sont en route vers le système de Tau Ceti dans un vaisseau spatial avec 3000 clones qui pioncent et qu’ils sont censés réveiller une fois arrivés à destination. Jusque la c’est plutôt bateau, l’ami Frank ne nous sert pas le scénar du siècle. Sauf que – ben oui quand même il y’a un truc – cette expédition est une vaste supercherie, à Tau Ceti, y’a aucune planète habitable, les pannes à l’intérieur du vaisseau sont déjà programmées depuis le départ. Ils vont donc, pour pouvoir remettre le bousin en route créer une conscience artificielle qui va manager les ordinateurs de bord. Mais pourquoi tant de haine ? Parce que le patron sur terre s’est mis en tête que ça ne peut être que dans des conditions aussi désastreuses qu’ils peuvent créer un truc aussi énorme.
Tout au long du bouquin, au travers de nos joyeux drilles, l’auteur philosophe sur la notion de conscience sur fond de science fiction. Tout y passe, la religion, la mort, la frustration, bref c’est très psychanalytique.
La mise en scène est très bonne au début, le vaisseau est très bien foutu on s’y croirait mais le huis clos n’en termine pas et on se lasse assez vite d’être dans la même cabine de pilotage sans aucune action. Les 294 pages auraient pu tenir en 150 pages et on ne se serait pas ennuyé. À réserver donc à un public amateur d’essais sur la psychanalyse plutôt qu’à des amateurs de science fiction ou ça tire dans tous les coins et ou on visite pleins de planètes.
Ce que j’ai aimé : la mise en scène, l’idée de base du bouquin
Ce que je n’ai pas aimé : trop long

Note : 2/5 

Tristan

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La Tache – Philip Roth

La tacheTitre Original : The human stain
Genre :
 
roman, littérature américaine
Auteur : Philip Roth
Année :  2000
Nombre de pages : 480

Résumé : L’histoire se passe en Nouvelle Angleterre. Le narrateur, Nathan Zuckermann, nous raconte l’histoire de son voisin Coleman Silk, ancien professeur et doyen de l’Université voisine. Peu après le début du roman on apprend que Coleman a été contraint de prendre sa retraite après une accusation menée contre lui par des étudiants pour propos racistes. L’histoire absolument incroyable de Coleman se déroule petit à petit, racontée par Nathan, d’un œil extérieur. On avance petit à petit vers le dénouement et la découverte du secret de Coleman… Une bombe atomique!!!

Ce que j’ai aimé :Philip Roth, pressenti chaque année pour le prix Nobel de Littérature, est un monument de la littérature américaine! Ce livre m’a occupé l’esprit pendant des semaines, et j’y pense encore très souvent. J’ai aimé la façon dont l’histoire est racontée, par un narrateur. On apprend les détails de l’histoire petit à petit, mais on ne connait jamais TOUS les détails. Tout comme le narrateur, on fait connaissance avec Coleman petit à petit, sans jamais vraiment l’atteindre… Le secret, révélé vers la fin du livre, m’a littéralement cloué sur place… Livre époustouflant! Détail marquant: la façon dont P. Roth décrit certains désagréments de la vieillesse… La pure réalité de la vie…
Ce que je n’ai pas aimé : Rien vraiment… Allez juste quelques mots pour râler un peu… J’ai d’abord essayé de le lire en VO… Pas réussi. Pas facile à aborder vu le niveau de langue. Bon je ne peux en vouloir à Roth d’être un excellent écrivain dans sa propre langue… Sinon il a apparemment pris sa retraite définitive, snif… Cela dit, vu le nombre de romans qu’il a écrit… et vu que j’en ai lu que trois, j’ai encore quelques années de lecture de Roth devant moi!

Note : 5/5

DrTomate
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Les vacances d'un serial killer – Mémé Cornemuse 1 – Nadine Monfils

Les vacances d'un serial killerGenre :  roman, polar, humour, littérature belge
Auteur : Nadine Monfils
Année :  2011
Nombre de pages : 251

Résumé : Fonske, propriétaire d’une fabrique de boulettes sauce lapin, est sur le départ pour des vacances en famille. Sa femme, Josette, la coquette, ne rêve que de strass et de paillettes. Leurs enfants, Steven (en hommage à Seagal) et Lourdes (en hommage à Madonna) sont en pleine adolescence et font preuve d’un entrain, pfiou, déroutant! Mémé, la mère de Josette, est également de la partie, elle embarque dans la caravane accrochée au bijou d’Alfonse (sa bagnole, of course). Sauf que sur la route des vacances, un motard va piquer le sac que Josette avait sur ses genoux avec tout l’argent des vacances. Il va être retrouvé mort par les deux ados dans la station service suivante. Entre-temps, personne n’aura vu que la caravane s’est décrochée. Mémé, qui ne tient pas à rester sur le carreau, décide de braquer un petit couple et de les prendre en otage. La suite du roman raconte l’éclatement de la famille, ainsi que leurs aventures respectives.
Ce que j’ai aimé : La couverture, de Sargologo, avec une jolie petite caravane bien vintage, qui me rappelle bien des souvenirs.
Ce que je n’ai pas aimé : Déjà, faire un chapitre par page et demie (et en recommencer un nouveau sur une nouvelle feuille), écrire gros, pour un si petit livre, je trouve que c’est du gâchis de papier et bon, ça pourrait faire baisser le tarif! Tu me diras, quand je vois le prix de l’epub, j’ai juste envie de chialer pour les futurs acheteurs.
En ce qui concerne l’histoire, je pense que l’auteure s’est posée devant son apéro, s’est demandée qu’est-ce qu’elle pouvait pondre pour que son éditeur arrête de la faire chier. J’imagine qu’elle a commencé à mater le replay pour trouver l’inspiration. Et puis là, elle a dû tomber sur une redif de « Confessions Intimes » et ça a du faire tilt, telle une boule de flipper qui roule, dans sa tête. Vu qu’apparemment, son style, c’est le polar, elle nous a remixé « Confessions intimes » avec Tarantino. Sauf que la mayonnaise a raté. Elle y a mis un oeuf un peu avarié. Bah oui, les persos de « Confessions Intimes » ont un côté attachant, même si on aime à se moquer d’eux. Là, Nadine, elle ne fait rien pour qu’on s’y attache (ou même qu’on les déteste, peu importe). Ses personnages sont tellement stéréotypés qu’ils en viennent à être désincarnés.
En plus, l’histoire n’a ni queue ni tête. Nadine accumule les actions et les rebondissements « à la con », histoire de combler le vide intersidéral de son oeuvre. N’est pas Tarantino qui veut…
De toute façon, ça partait mal entre ce livre et moi, vous savez pourquoi? L’éditeur nous a collé, en début de livre, toute une page de citations de gens célèbres qui nous disent le plus grand bien de l’auteure. Et vas-y, que ça se pourliche les babines! Mais moi, je trouve ça bizarre, cette auto-promo, surtout que, c’est bon, on a acheté le livre, la pub, il n’y en a plus besoin. Ça me fait penser aux DVD que tu achètes plein pot et sur lequel on te colle un message « Pirater, c’est mââââl » (que tu ne peux pas zapper en plus), à tous ces mecs qui adorent se vanter de leur instrument de musique et qui ne font que dans la fausse note. Mais oui, c’est donc ça, l’auteur résume très bien son oeuvre comme elle le fait des relations sexuelles entre Fonske et Josette, c’est « du quick love sans ketchup ni fromage« . T’as tout dit, Nadine!
Spéciale dédicace à Plumpy Cool, qui m’a prêté ce livre (et je suis navrée de cet échec critique!)
Note : 1/5

DianaCagothe

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Pour le Meilleur et pour l'Empire – James Hawes

Pour le Meilleur et pour l'EmpireTitre Original : Speak for England
Genre :
 
roman, littérature anglaise, humour
Auteur : James Hawes
Année :  2007
Nombre de pages : 403

Résumé : C’est l’histoire d’un prof d’anglais, Marley, un peu (beaucoup) looser qui, pour offrir un meilleur futur, à son fils participe à un jeu de téléréalité dont le but est d’être le dernier survivant dans la jungle. Marley va vivre des trucs pas sympas dans la jungle et finit par être recueilli par une tribu de « bons anglais » alors qu’il est à l’article de la mort. Cette tribu est constituée des survivants et descendants de jeunes anglais victimes d’un accident d’avion lors de la Guerre Froide. Ils ont survécu toutes ces années avec la conviction que l’Empire britannique et ses règles étaient la panacée. S’ensuit un choc des générations et des convictions, un retour au pays loin des illusions de la jungle.

Ce que j’ai aimé : A posteriori, ce livre est plutôt intéressant concernant l’histoire de l’empire britannique. J’ai bien aimé aussi la question sous-jacente qui est de savoir qui, finalement, est le sauvage dans l’histoire. C’est toujours sympa de voir les méandres de la pensée humaine.

Ce que je n’ai pas aimé : En revanche, je n’ai pas aimé le style de l’auteur: il m’aura fallu plus d’un an pour le lire tellement j’avais du mal à accrocher! Je n’ai pas aimé du tout les scènes un peu dégueux de bestioles dans la jungle (ça c’est mon côté bébètophobe). Surtout, je n’ai pas aimé la publicité mensongère de ma libraire, à qui j’avais demandé un livre léger et drôle… c’est sans aucun doute pour ça que j’ai eu tant de mal à le lire!

Note : 2/5Cél

 
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Dôme – Stephen King

dôme stephen kingTitre Original : Under the dome
Genre :
 
roman, horreur, littérature américaine
Auteur : Stephen King
Année :  2011
Nombre de pages : 630 + 565

Résumé : Une petite ville du Maine (pour changer) se retrouve coincée sous un dôme invisible et indestructible. C’est tout juste si un peu d’air passe à travers.C’est gravement la merde d’autant que l’armée n’arrive même pas à détruire ce dôme.
Dale Barbara – Barbie – ancien de l’armée, aidé de Julia, la journaliste, va tenter de sauver la ville de la folie de Big Jim Rennie, le maire omniprésent de Chester’s Mill. En effet, Big Jim, pour asseoir sa domination par la peur, crée une police constituée de ses proches. Certains habitants vont entrer en résistance et découvrent peu à peu les manigances de Big Jim.
Il va surtout leur falloir apprendre à vivre dans une ville sous cloche comme des fourmis enfermées dans un bocal.
Ce que j’ai aimé : l’instinct de survie des protagonistes et la folie que peut entrainer l’enfermement
Ce que je n’ai pas aimé : trop de personnages – comme toujours dans les gros romans de S.K. – et une fin bâclée.

Note : 4/5Kwaite
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Last Exit To Brooklyn – Hubert Selby Jr.

Last Exit To BrooklynGenre :  roman, littérature américaine
Auteur : Hubert Selby Jr.
Année :  1964
Nombre de pages : 303

Résumé : Ce n’est pas une histoire à proprement parler, mais un recueil de scénettes rassemblées : si le lien ne semble pas évident de prime abord (les personnages changent et le point de vue du narrateur est mouvant), on perçoit ensuite le fil conducteur : une observation chirurgicale de toutes les faces que peut compter la Violence.
Assez rapidement, l’enchaînement de phrases syncopées et d’un vocabulaire argotique d’une très grande justesse permettent de percevoir, au delà des histoires d’apparence banale, une vraie analyse psychologique de ce qui compose les pulsions des individus.
Tour à tour enthousiasmant et dérangeant, simple dans sa forme mais complexe à comprendre, ce premier roman d’Hubert Selby demande une vraie attention et s’adresse plus particulièrement à un public ouvert à une littérature crue  et sophistiquée.
Plusieurs mois après l’avoir refermé, il m’arrive encore d’y réfléchir et de repenser , en faisant tout autre chose, que « le marin est surement mort ? ».

Ce que j’ai aimé : Ce livre est en bonne place dans ma bibliothèque idéale : à la fois délicat et fort, il fait partie des livres qu’on ne peut pas oublier. En outre, son énorme succès critique lors de sa sortie en font un référentiel pour les amateurs de littérature anglo-saxonne contemporaine.
Ce que je n’ai pas aimé : Très emballé par le livre, j’ai ensuite continué d’explorer la bibliographie de l’auteur : ce ne fut, pour moi, que déceptions sur déceptions. Visiblement, son arrêt de l’héroïne à la fin des années 1960 a grandement détérioré ses qualités d’observation et de narration : même le très connu « Retour à Brooklyn » (adaptation à succès…) n’est pour moi qu’une enfilade de clichés bien loin de la pertinence de « Last Exit…. ».
Note : 4,5/5TheSeb