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Conditionnés pour trop manger – Brian Wansink

Conditionnés pour trop mangerTitre Original : Mindless Eating: Why We Eat More Than We Think
Genre :
 
essai
Auteur : Brian Wansink
Année :  2009
Nombre de pages : 256

Résumé : Pour être franche, la nourriture est une de mes principales angoisses dans la vie. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais bon, je pense que je suis passée par toutes les phases pathologiques que l’on puisse connaître et ce, depuis qu’on m’a fait faire mon premier régime à l’âge de 18 mois. Alors, quand ma consœur feu Plumpy Chic formerly known as La Poudre Aux Yeux m’a tendu cet ouvrage, je l’ai regardé d’un oeil torve. La bouffe, ça l’intéresse à tendance elle surkiffe. Moi, j’en m’en contrefiche à tendance ça peut me foutre plus les jetons que tout ce qui concerne le Malin.Mais étant un peu moi-même la femme qui tombe à pic, qui vient de loin et qui n’a peur de rien, pour toi, public, je me suis jetée à corps perdu dans cette brochette de macarons de couverture.
L’auteur, chercheur qui connaît bien son sujet et qui n’a d’a priori pour personne, pas même les vilains géants de l’industrie alimentaire, nous raconte comment nous sommes infoutus, passé l’âge de 3 ans, de déterminer quelle est la bonne portion alimentaire pour nous.
Nous prenons environ 200 décisions alimentaires par jour : épuisant, n’est-ce pas? Et consciemment ou pas, dans tous ces choix, des tas de facteurs extérieurs viennent influencer notre jugement : une étiquette ou une mention, une forme de verre ou une taille d’assiette, une idée reçue ou un réflexe conditionné sont des tas de choses qui interviennent pour influencer notre jugement.
Si « manger bien » est un objectif plutôt utopique, commençons déjà par manger mieux et les vaches seront bien gardées. Et faisons les choses petit à petit, comme le corback qui fait son nid.

Ce que j’ai aimé : « Peu importe que vous considériez [les entreprises agro-alimentaires] comme d’affreux pourvoyeurs de malbouffe ou comme les bons Samaritains de la diététique. […] Premièrement, elles se moquent que vous mangiez leurs produits ou non, du moment que vous continuez à les acheter. Deuxièmement, elles cherchent à faire du bénéfice. Ou inversement. » Ben voilà, que de la bonne vérité et de l’ouverture de conscience dans ta face. En plus, c’est vraiment bien rédigé, pas ennuyeux pour un sou, et plein de bon sens.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, merci Caro!

Note : 5/5
Plumpy Trash
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Addiction – Blake Nelson

AddictionTitre Original : Recovery Road
Genre :
 
roman, jeunesse
Auteur : Blake Nelson
Année :  2011
Nombre de pages : 348

Résumé : Encore une histoire de jeunes et de drogues. C’est un peu ma came à moi on dirait, comme si je m’étais toujours imaginée jeune tox, alors que bon, pas vraiment. J’ai sans doute tripoté un peu plus de truc que le commun des mortels, mais jamais à ce point-là. Bon bref, là, j’ai toppé l’histoire de Maddie, une petite ado de 17 ans qui vit le triste monde tragique de la désintoxication. Paf, même pas, la phase sombritude, non : là, on est au bout du chemin. Bon, ben la clinique de désintox, forcément, c’est moche. Elle se fait une super copine, les autres puant trop du slip, et elle se prend de béguin pour Stewart, un toxico maigrichon, avec le look de rock-star-qu’il-est-tellement-trop-beau-que-tout-le-monde-se-retourne-sur-lui.
Chamalove party, ils s’aiment, mais c’est compliqué, tu vois. D’abord, parce qu’elle sort de désintox avant lui. Et puis parce que la Maddie, c’est une bourge plus prout prout tu meurs. Le gamin, lui, c’est un digne descendant de la cassos family. Et comme on est dans un livre pour ado, tout est un « triste monde tragique« . Maddie, elle a la gniaque, elle veut s’en sortir, donc elle s’accroche à donf’ à l’école. Pour Stewart, c’est plus compliqué. Comment leur histoire d’amour va perdurer?

Ce que j’ai aimé : La vitesse à laquelle ça se lit.
Ce que je n’ai pas aimé : La mignonceté et la gnangnantitude. OK, on est dans le rayon jeunesse, mais ce n’est pas une raison pour nous servir une soupe pareille. La Maddie, elle est tellement trop propre sur elle que ça en devient flippant et que tu te demandes même comment elle a réussi à faire une crise d’adolescence. Vraiment, épargnez-vous cette dépense (que ce soit financière en l’achetant ou énergétique en le chopant à la biblio) et ne prenez pas vos ados pour des cons.

Note : 1/5
Plumpy Trash
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Junk – Melvin Burgess

JunkTitre Original : Junk
Genre :
 
 roman, jeunesse
Auteur : Melvin Burgess
Année :  1996
Nombre de pages : 415

Résumé : Bon, faut-il vraiment faire un résumé de tout ça? On a un titre bien « Parental Advisory – Explicit Lyrics », une jeune gothopouf (qu’elle est mignonne!) en train de faire mumuse avec une aiguille à plumes. Ouais bon, les plumes, wotdafoque, mais tu comprends, les goths, c’est des romantiques. Mouais, mouais… On va laisser les clichés aux mecs du market et on va faire une virée chez les anglais.
Junk, c’est tout d’abord un peu la partouze du journal intime. Attention, avant que vous approchiez dangereusement la main de votre baguette, je vais m’expliquer : chaque chapitre nous raconte le point de vue d’un des personnages comme s’il s’exprimait dans son carnet de secret girl.
L’histoire commence autour de Nico et Gemma, deux petits adolescents n’amoureux. Les parents de Nico sont alcoolos et le daron laisse son poing voltiger dans les pifs plus que de raison. Il est frappafingue de Gemma. Elle, elle a 14 ans, des parents juste chiants, s’en fout un peu de Nico, mais a un peu pitié de lui.
Pour échapper à tout ça, le petit Nico décide de fuguer. Heureusement pour lui, il fait de « bonnes rencontres » grâce à son côté sage. On lui trouve rapidement un squat, tout commence à bien rouler pour lui. Gemma décide de le rejoindre. Mais la meuf, son kif à elle, c’est l’aventure; Nico n’est qu’un prétexte pour vivre la grande vie toute seule. Gemma se laissera donc appeler par les chants de l’héro, histoire de vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre, comme dirait l’autre.
Ce que j’ai aimé : Bon, j’avoue, j’étais à moitié en terrain conquis, parce que les histoires d’adolescents et de drogue, ça me parle et ça me plaît. Pour le coup, le bouquin fait le job. En plus, on se laisse entraîner à leurs aventures. Et puis, vive le punk, quoi!
Ce que je n’ai pas aimé : Comme bien souvent dans les romans jeunesse, les persos ont un côté « trop propre sur eux ». Ca perd en piquant. Mais ça plaira sûrement aux moins de 14 ans!

Note : 5/5
Plumpy Trash

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Rien ne s'oppose à la nuit – Delphine de Vigan

Rien ne s'oppose à la nuitGenre :  roman, biographie, essai
Auteur : Delphine de Vigan
Année :  2011
Nombre de pages : 439

Résumé : Ce livre m’a merveilleusement été vendu par ma copine Cél, et ce au moment où j’étais au fond du trou : « c’est un livre où l’auteure raconte la vie de sa mère… [moue un peu déconfite de ma part] Elle vient de se suicider [moue plus que dubitative, regard perdu de ma pauv’ cops]… Mais c’est vachement bien! » Enfin, ma copine, elle s’appelle pas B(r)ouillon pour rien, elle a ramé pour me le vendre, s’est complètement foirée, mais je suis quand même repartie avec sous le bras.
Et ça raconte quoi tout ça? Parce que c’est bien beau tout ça, mais c’est plutôt ma biographie que je suis en train de vous faire. L’histoire commence avec la petite Lucile, dans les aînés d’une famille nombreuse. Elle a une famille plutôt barrée mais coolos. C’est une enfant star de la pub, et ça tombe bien, parce qu’il n’y a pas trop de pognon là-dedans, alors Lucile, elle met, comme qui dirait le beurre dans les épinards. Mais c’est une enfant solitaire, voire lunaire, bref dans son trip à elle.
Lucile grandit, sa famille est coolos, mais jalonnée de drames, comme tout un chacun. Des frangins, même l’adoptif, meurent. La vie se charge de te façonner à coup de matraques, et là-dedans, la petite Lucile, mariée, deux enfants, elle devient bipolaire. La môme courageuse fait comme elle peut pour s’en sortir.
Au-milieu de tout ça, Delphine de Vigan nous raconte comment elle a remué la merde du terreau familial, et comment elle s’est salie les mains et le cerveau pour ça. Pas que le sien, toute la famille se retrouve dans la fosse à purin. On ne va pas jouer dans la fosse à purin impunément. Même que des fois, ça réveille le fantôme de la madame Avast qui met à jour ton ordinateur.
Ce que j’ai aimé : J’ai été bien sceptique au départ… Mais Lucile m’a entraîné dans ses hauts et ses bas, j’ai aimé l’accompagner de mon petit œilleton de la vie à la mort. Delphine de Vigan a réussi à tirer un magnifique portrait, émouvant. J’ai même chialé à la fin, pour te dire…
Ce que je n’ai pas aimé : La branlette intellectuelle de l’auteure. Bon Dieu, y’a-t-il autant besoin de s’étaler sur ta vie, ton oeuvre, ton nombril? Parce que même si c’est entrecoupé de pans de la vie de Lucile, la bonne moitié du livre est la chiure mentale de de Vigan. 

Note : 4/5
Plumpy Trash
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Quelqu'un d'autre – Tonino Benacquista

Quelqu'un d'autreGenre :  roman, littérature françaisethriller
Auteur : Tonino Benacquista
Année :  2002
Nombre de pages : 378

Résumé : Lorsque j’ai croisé ce bouquin, déjà, j’étais en confiance : Malavita du même auteur m’avait fait bonne impression. Et la quatrième de couv’ balance cash : « Qui n’a jamais eu envie de devenir « quelqu’un d’autre »? Celui que l’on a toujours voulu être? Celui qui n’aurait pas abandonné, en cours de route, ses rêves et ses désirs? ». Mouhaha, moi qui suis très « Erase & Rewind », je me suis dit que ça devait sûrement être un peu l’histoire de ma vie. Alors bingo-chalumeau!
On a deux gars, qui sont plutôt bonnards au tennis, mais qui n’ont jamais réussi à être transcendants. Comme un fait exprès, ils sont inscrits au même club, mais ne tapent jamais trop la balle avec l’adversaire. Un jour pas comme un autre, ils décident de voir un peu comment ils s’en sortent. Histoire virile et poilue que ce match : ils se jaugent le pistolet, ou plutôt la raquette, se regardent jouer, s’observent, commencent à dégainer quelques coups de sous les fagots. Le niveau est sensiblement identique, un beau match bien endiablé, plein de sueur comme une fosse au Hellfest. Les deux moyens se font leur petit choc des titans, si bien que des groupies commencent à s’attrouper autour du court.
Après cette cowboyade digne du Far West de la terre battue, ils décident de s’en jeter une et de faire connaissance. Panem et circenses, y’a que ça de vrai. Mais en guise de pain, parlons plutôt de vodka. Chauds comme la braise, ils commencent à refaire le monde, et surtout à se refaire eux-mêmes. Après un tel moment, pourquoi ne pas tenter le coup? Ils se lancent alors le pari de changer de vie, vivre leurs rêves, de carpe-diemer à mort et se donner rendez-vous trois ans plus tard.
Thierry Blin, le petit artisan encadreur a toujours rêvé d’être détective privé. Quant à Nicolas Gredzinski, souffre-douleur dans une boîte n’a jamais rêvé de grand chose, mais vient de se faire dépuceler le foie. Et comme tout bon néo-décadent découvrant l’ivresse des grandeurs, ne rêve maintenant que retrouver ce sentiment de puissance.
Ce que j’ai aimé : Comme je le racontais au départ, pour moi, le changement ce n’est pas que maintenant. Alors ça m’a beaucoup parlé. Mais même si vous êtes du genre routinier-routiniste militant, ça vous fera quand même un petit frisson comme le regard chatoyant d’une youporneuse. Le bouquin se lit bien (voire d’une traite), écriture encore une fois très fluide. L’immersion est immédiate : même heureux, l’herbe est toujours plus verte ailleurs, même si parfois le gazon se révèle maudit. C’est léger tout en laissant des portes ouvertes à la réflexion sur soi.
Ce que je n’ai pas aimé : Au départ, les deux héros étaient tellement fadasses que j’avais du mal à les différencier. Chaque chapitre étant consacré alternativement l’un à l’autre, je m’emmêlais les blaireaux. Sans doute volonté de l’auteur, pour pouvoir leur mettre un peu de sel, poivre et tabasco au fur et à mesure. 

Note : 5/5
Plumpy Trash
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La révolte d'Amadeus Jones – Cizia Zykë

Cizia ZykëGenre :  roman, fantastique, littérature française
Auteur : Cizia Zykë (laissez-moi rêver que ça se prononce tchitchatchike)
Année :  2002
Nombre de pages : 290

Résumé : Alors, comme son prénom l’indique, le petit Amadeus est un plus grand génie que ses parents n’avaient espéré. Il apprend moult disciplines plus alambiquées les unes que les autres, ses parents le rêvent adulte en blouse blanche, dans quelque laboratoire à chercher sur un sujet sûrement très important. Mais le petit Amadeus est au-delà de tout ça. A l’âge de sept ans, il a l’impression d’avoir appris plein de choses mais rien de bien transcendant. Il se sent même prisonnier de sa famille et commence à s’intéresser à l’hypnose et à faire fortune. Comme c’est un gamin qui ne fait pas les choses à moitié, il va empoisonner papa et maman. Ouais, paf, comme ça! Et comme il n’a que sept ans et beaucoup d’argent, il réussit à être déclaré irresponsable.

Direction l’asile, où la petite Deena, autiste s’attache à lui et lui à elle, mais pas de la manière dont on pourrait penser. Il ne lui reste plus qu’à conquérir le monde (enfin l’asile) grâce à ses talents de mentaliste.
Ce que j’ai aimé : J’avoue, qu’il n’y avait rien de vendeur, je ne sais pas comment je me suis retrouvée avec ça dans ma liseuse, mais au final, je me suis quand même laissée prendre par l’histoire.
Ce que je n’ai pas aimé : Nan mais c’est quoi ce titre? Et ce nom de héros? Cette couverture? C’est pas possible! Le pire des amateurs ne ferait pas quelque chose d’aussi grossier et malhabile. En plus, c’est écrit d’une manière bien simpliste, tellement que j’avais l’impression de lire une rédaction de 5e. Mais malgré tout, comme évoqué plus haut, on se laisse emporter, donc bon…

Note : 3/5
Plumpy Trash
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Amours au temps du communisme – Bessa Myftiu

9782213655819.inddGenre :  roman, romance, nouvelles, littérature albanaise
Auteur : Bessa Myftiu
Année :  2011
Nombre de pages : 288

Résumé : Trois amies, originaires d’Albanie mais maintenant expatriées, doivent retourner au pays pour assister au mariage de leur amie commune, Mira. Elles se retrouvent coincées à l’aéroport de Rome en raison d’une grève quelconque.
Pour passer le temps, elles décident de se raconter leurs amours de (plus ou moins jeunesse) autour d’un peu de pinard et de quelques vivres achetés au duty free. On repart donc quelques années en arrière, du temps où l’Albanie était encore une dictature communiste finissante, emplie de vieilles règles et vieilles traditions, qui pourtant ne parvenaient plus à empêcher l’émancipation de la femme.
Cela ne les empêchera de vivre pleinement leur grand amour, bien sûr, toujours impossible, mais absolument éternel.
Ce que j’ai aimé : La couv’ m’a donné vraiment envie, et aussi le fait d’être entourée de communistes pratiquants : c’est une manière d’aborder leur monde de manière détournée. Ce qui m’a également bien plu, c’est que ce livre, malgré le sujet, ne sombre jamais dans la mièvrerie et traite le sujet de manière plutôt classe.
Ce que je n’ai pas aimé : Malgré toute cette passion, ça manque d’un je-ne-sais-quoi, on ne s’identifie jamais vraiment, on survole plutôt tout ça. Peut-être que chaque histoire aurait mérité un roman à part entière. J’ai bien peur qu’à la fin, je n’en retienne pas grand chose de tout ça.

Note : 3/5
Plumpy Trash
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Autour du WC

Joyeux Christ masse aux WC

Bon réveillon et bon Noël. Gare à votre estomac ce soir, sinon, le caca de demain risque d’être cauchemardesque.
Santa WC
Mais ça vous donnera peut-être l’occasion de lire un peu plus que d’habitude sur le Santa trône!

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Le Dernier dimanche de monsieur le chancelier Hitler – Jean-Pierre Andrevon

 

Le Dernier dimanche de monsieur le chancelier HitlerGenre :  roman, uchronie
Auteur : Jean-Pierre Andrevon
Année :  2010
Nombre de pages : 100

Résumé : Et si Hitler n’était pas mort? Et s’il avait trouvé refuge aux States? Bon ben voilà, on en est là. 1949 : notre cher Adolf s’est finalement marié à Eva Braun. Au lieu de crever dans son bunker, il trouve refuge chez l’oncle Sam et bénéficie même de la protection du FBI.
Il s’est tout rabougri papy : fin de la moustache et de la mèche impeccable, place à la brosse grisonnante et à tous les ennuis de la vieillesse, avec comme trio fatal la prostate, Alzheimer & Parkinson.
Eva lui tient toujours compagnie, mais ne sait plus très bien pourquoi. Hitler s’est tout fripé, commence à perdre sérieusement la boule, rêve toujours de grandeur, mais c’est plutôt la décadence. Invité et ridiculisé à la télé, Hitler n’est plus le Führer, il ne führe même plus trop sa vie, si ce n’est de pourrir son entourage. Enfin, les deux-trois fidèles qui lui reste.
Et puis, son grand ennemi de toujours, Staline, décide d’attaquer son futur éternel ennemi, les USA. Et, ça, ça fait rêver Adolf, parce qu’il pourrait retrouver un beau petit poids politique. Mais, il n’en sera pas comme il avait prévu.

Ce que j’ai aimé : Moi, j’adore quand on s’attaque aux charismatiques pour les humaniser. Surtout les « monstres ». Ben oui, le statut de « monstre » comme Adolf ou Dutroux ou Manson encore, ça donne un charisme fou, mais ça les déifie un peu. Et moi j’ai pas envie d’oublier que ce sont des humains, oui comme toi et moi. Finalement, ça peut être chacun de nous qui dérape. Andrevon réussit magnifiquement son humanisation, et le côté minable d’Hitler en est presque jubilatoire.
Ce que je n’ai pas aimé : Le pitch est bon, il y a de l’idée, mais, je sais pas, la sauce prend pas. Heureusement que ça se lit vite.

Note : 3/5
Nancy
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Pourquoi j'ai mangé mon père – Roy Lewis

Pourquoi j'ai mangé mon pèreTitre Original : The Evolution Man
Genre :
 
roman, fantastique, historique
Auteur : Roy Lewis
Année :  1960
Nombre de pages : 192

Résumé : Back to préhistoire, au moment où les hominidés découvrent le feu. C’est Edouard, le père du héros, Ernest, qui poussé par son instinct de survie, essaie de trouver un moyen simple de résister aux prédateurs et manger mieux : bref, le basico-merdique.
Survivor d’une explosion de volcan, il se dit que ce serait pas mal d’avoir des mini-volcans transportables. Il commence donc à apprivoiser le feu et en mec génial, il a tout un tas d’autres idées pour faire progresser l’espèce.
Son frère, l’oncle Vania, est un écolo à rebours : toujours en train de faire la morale sur ce fuckin’ progrès qui nous conduira tous à la destruction. Mais, Vania aime de temps à autres profiter des bonheurs qu’apporte l’abhorré progrès.
Au milieu de tout ça, Ernest, pas aussi génial que son père, essaie tant bien que mal de survivre.

Ce que j’ai aimé : Le roman est très abordable : facile à lire et a un côté humoristique so british. Et bien qu’âgé de plus d’un demi-siècle, les problématiques abordées sont plus contemporaines que contemporaines.
Ce que je n’ai pas aimé : Dommage que Silex & The City soit passé par là, j’ai moins été enchantée par cette narration innovante. C’est pas la découverte du siècle, mais ça se laisse lire.

Note : 3/5
Nancy