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La Machine à Explorer le Temps – H.G. Wells

La Machine à explorer le tempsTitre Original : Time Machine
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : H.G. Wells
Année :  1895
Nombre de pages : 187

Résumé : Un mec, un soir, invite des potes à dîner, leur sort une théorie de « perméabilité du temps » et leur fait un petit tour de passe-passe en faisant disparaître une étrange machinette devant leurs yeux : il s’agirait d’une machine à voyager dans le temps. Tout le monde rit un peu sous cape, mais revient dîner la semaine suivante. Leur hôte apparaît à table bien débraillé, bien affamé et un peu, décontenancé.
Il leur explique revenir d’un voyage de plus de 800.000 ans vers le futur. Là-bas, la société s’est divisée en deux classes:
– Les Elois : des adulenfants, qui bouffent des fruits toute la journée, piapatent sans arrêt.
– Les Morlocks : créatures souterraines, pas plus intelligentes que les premières, mais carnivores. Et comme il n’y a pas l’air d’y avoir grand chose à bouffer dans le coin…
Les convives sont toujours sceptiques, mais comme le voyageur ramène une fleur d’un type inconnu, le doute s’installe…
Ce que j’ai aimé : Amis du steampunk, bonjour! On est en plein dedans là. Sinon, c’est assez facile à lire, on ne décroche pas.
Ce que je n’ai pas aimé : On est au tout début de la conception de ce que sera la SF. Point donc de grosse théorie alambiquée, mais à défaut, c’est ce qui le rend accessible pour les non-amateurs.

Note : 4/5
DianaCagothe

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Autour du livre

Quelque part… dans 2 jours…

Si tu as des enfants et que tu es dans le coin….
girafe0

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Silverthorn – Chroniques de Krondor 3 – Raymond E. Feist

 

silverthornTitre Original : Silverthorn
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1999
Nombre de pages : 448

Résumé : La guerre de la faille est terminée depuis deux ans. Les frères conDoin ont entamé une petite tournée à travers le royaume, Pug et Kulgan ont commencé à construire leur école de magie. Bref, tout le monde vit plutôt paisiblement. Arutha va même se marier avec la petite Anita, saytrogénial!
Ben oui, mais il fallait bien qu’il se passe quelque chose dans toute cette guimauve ambiante, non? A son retour à Krondor, Arutha va faire l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat, avec des morts qui ne restent pas morts bien longtemps. Et puis le jour de son mariage, Jimmy Les Mains Vives, réussit à faire échouer un autre attentat contre le prince, mais cette fois, c’est Anita qui est touchée par un carreau empoisonné. Les magots et les prêtres se penchent à son chevet, personne ne sait ce qu’elle a. Il va donc falloir organiser une expédition à l’abbaye de Sarth pour le découvrir, et après cela, partir chez les Moredhel chercher LA plante, le Silverthorn, qui pourra combattre le poison. (Tu le sens bien le schéma classique de la quête?)
En attendant, Pug, qui n’y peut pas grand chose, va essayer de découvrir qui se cache derrière tout cela et pourquoi. Il ne va pas être déçu, il va même devoir retourner en Tsurannuani, où il se doute qu’il ne sera pas attendu les bras ouverts.

Ce que j’ai aimé : Du pavasse et de la fantasy, que demande le peuple? Bon, tout comme le premier roman de la saga, il s’agit d’un roman de mise en place d’une deuxième grosse intrigue de cycle. Les personnages sont néanmoins bien approfondis, l’auteur fait encore le focus sur des personnages qui avaient été secondaires précédemment, je trouve ça plutôt pas mal, on ne s’en lasse pas. Je reste sur ma faim en attendant le grand méchant loup qui va arriver, mais c’est ce qui fait qu’on a envie d’enchaîner, n’est-ce pas? Et ce sera sans doute avec grand plaisir. Et là-dessus, Feist nous laisse un beau final à suspense.
Ce que je n’ai pas aimé : L’histoire du vilain poison et de la princesse à sauver, c’est un peu surfait.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Malavita – Tonino Benacquista

malavitaTitre Original : Malavita
Genre :
 
roman, humour, polar, littérature française
Auteur : Tonino Benacquista
Année :  2004
Nombre de pages : 375

Résumé : Ici, on est dans le polar un peu pas comme les autres. Le méchant, en fait, c’est le gentil héros. Fred, un repenti de La Cosa Nostra, fait partie du fameux programme de protection des témoins du FBI. Le gars est tellement blacklisté chez les mafieux, que pour la première fois, on envoie un protégé hors du territoire des Etats-Unis.
Fred déboule donc avec sa femme et ses deux ados en pleine Normandie, à Cholong-sur-Avre. Il ne peut plus vivre de ses magouilles, et de son savoir-faire, tuer. C’est pour lui une nouvelle vocation qui naît lorsqu’il découvre dans sa demeure une machine à écrire. Lui qui est limite illettré, décide d’écrire ses mémoires, au grand dam à la fois du FBI et de la mafia. Pendant ce temps-là, sa famille, qui n’est plus à une lubie près, essaye de se reconstruire. Sa femme va se lancer à corps perdu dans le bénévolat; son fils, malgré son petit air d’ado pas fini mal dans sa peau, ne rêve que de laver le nom de son père et grimper à son tour les échelons mafieux. La fille, qui s’appelle Belle, bah, fait la belle. Evidemment, la petite ville de Cholong-sur-Avre ne va pas rester tranquille bien longtemps, avec un écrivain américain, ex-mafioso de surcroît, recherché par tous les criminels de la planète.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit hyper vite. C’est un bon roman de plage, ou de vacances, ou à lire dans le jardin. L’écriture est hyper fluide, les personnages très attachants. On se marre avec ces ricains, nomdidiou! Même le rocambolesque de certaines situations a son charme.
Ce que je n’ai pas aimé : Alors ce n’est pas vraiment du au roman, mais au moment où je l’ai commencé, le film venait de sortir en DVD. Une pub à la télé m’a complètement tout spoilé. Argh, marre des bandes-annonces qui révèlent souvent le film! Ça m’a un peu gâché la lecture, puisque je savais plus ou moins ce qui allait se passer.

NDLR : Merci Dagon pour ce prêt!
Note : 5/5
DianaCagothe
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Le journal d'Edward, hamster nihiliste, 1990-1990 – Miriam Elia et Ezra Elia

 

Le journal d'Edward, hamster nihiliste, 1990-1990Titre Original : The diary of Edward The Hamster
Genre :
 
BD, humour, journal intime, biographie, littérature anglaise
Auteur : Miriam Elia, Ezra Elia
Année :  2012
Nombre de pages : 91

Résumé : Les auteurs, ayant eu un hamster mélancolique durant leur enfance, ont essayé de romancer sa vie, ses pensées. Edward, aux traits bien bruts, tout de noir et de blanc,s’interroge sur le monde qui l’entoure : sa cage, la nourriture, la roue et surtout l’extérieur de la cage, qui ne cessera de l’intriguer. Il veut sortir de sa condition de « jouet pour les humains« , ou au moins essayer de comprendre la vacuité de son existence. Il tient donc un journal où il résume ses pensées.

Ce que j’ai aimé : Mon piètre résumé n’égalera jamais le génie de ce livre. Parce que « Putain que c’est bon! » Déjà, on ne verra plus jamais les bestioles de la même manière. Edward est le philosophe méconnu du XXe siècle, il essaie de changer le monde qui l’entoure, donner un sens à sa vie. Pourtant, je suis un public peu réceptif à la philosophie et à la BD. Mais je me suis pris une bonne clacasse! Et c’est, sans conteste, un petit livre à laisser traîner dans ses WC. Vos invités se régaleront!
Ce que je n’ai pas aimé : J’aurais aimé qu’Edward vive un peu plus longtemps, pour en avoir plus.

NDLR: Merci Christophe G. pour ce somptueux cadeau d’anniversaire!
Note : 5/5
DianaCagothe
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La Femme Parfaite Est Une Connasse – Anne-Sophie Girard et Marie-Aldine Girard

 

la femme parfaite est une connasseGenre :  essai, humour, littérature française
Auteur : Anne-Sophie Girard, Marie-Aldine Girard
Année :  2013
Nombre de pages : 159

Résumé : C’est Ze best-seller de l’année 2013, tu n’as pas pu passer à côté. Le petit guide de survie pour les femmes « normales » est un recueil de phrases et de petits conseils ayant pour but de décomplexer la majorité d’entre nous, les filles, de nous apprendre à gérer des situations, des petits tests pour comprendre qui on est.

Ce que j’ai aimé : Ça se lit en 30 min chrono. Sinon, j’ai souri quelques fois, parfois, deux fois. (Tu as vu comment j’essaie de trouver des points positifs, mais que je n’y arrive pas trop)
Ce que je n’ai pas aimé : Justement ce temps de lecture, qui tout de suite, te dit que tu viens de te faire voler cinq euros de manière honteuse. Bon, je vous le dis, moi, rien que le titre, je sentais que j’allais le déchirer. Nan, parce que bon, sous couvert de décomplexer, on monte encore un peu les femmes les unes contre les autres, ou au moins, on véhicule le cliché qu’on se jalouse toutes secrètement et que notre but, c’est de nous crêper le chignon.
Alors, ouais, je sais, c’est de l’humour, sa ka wigoler, toussa toussa.
Comme je t’ai dit, j’ai souri deux fois, mais pour le reste, j’ai vraiment eu de la peine plus que de la colère. Bridget Jones abordait les problèmes de la femme active, célibataire, un peu mal dans sa peau de manière plus intelligente. Ici, on ne te renvoie qu’à ta propre culpabilité : page 96, la phrase « Une fille qui ne grossit pas, c’est une fille qui ne mange pas » est répétée 18 fois. On te culpabise si « tes yeux sentent le cul », comme dirait l’autre, puisque tu es forcément une chagasse.
Ce serait donc moi qui suis trop vieille pour ces conneries? Bien qu’étant la cible du produit, je n’ai pas ri, parce que je ne me suis pas identifiée sur les situations ou problématiques traitées, parce que je ne les ai plus rencontrées depuis l’âge d’environ 13 et demi.
Bref, une lecture très dispensable, qui au lieu de faire rire, en met un coup dans la gueule au féminisme. Pour aller plus loin et éviter de jeter 5 euros par la fenêtre (ou alors faites-le pour de vrai, ça fera au moins plaisir à celui qui trouvera le bifton), je vous invite à lire la revue faite par Slate. Et je partage avec vous les propos d’une femme parfaite (ou qui pour moi s’en rapproche beaucoup) qui n’est pas une connasse, oh non, Juliette Dragon : je préfèrerais qu’on véhicule ce genre de discours plutôt que celui des soeurs Girard, notamment à partir de 2min11.


NDLR : Merci à Corine pour le prêt du livre et désolée pour tes 5 euros 😉
Note : 1/5
DianaCagothe
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Le Mage – Chroniques de Krondor 2 – Raymond E. Feist

 

le mageTitre Original : The Riftwar : Master
Genre :
 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1999
Nombre de pages : 508

Résumé : Quatre ans se sont écoulés depuis que nous avons quitté Pug. Il a été capturé par les Tsuranni et est devenu esclave sur leurs terres, de l’autre côté de la faille. Tomas, de son côté, a vécu avec les nains et les elfes, avec sa puissante armure blanc et or, qui l’épuise par tant de pouvoirs. Du côté de Crydee, tout le monde est à droite et à gauche, guerre oblige. Le roi est un peu fou, et en plus de la guerre épuisante avec les Tsuranni, la guerre civile Midkemianne menace.
Dans ce tome, les personnages grandissent et se développent, deviennent moins manichéens, la guerre n’étant pas toujours une affaire très très propre. On fait vraiment connaissance avec les Tsuranni, puisqu’une bonne partie de l’intrigue se passe chez eux : leur culture, leurs systèmes de castes et leur sens de l’honneur, comment fonctionne la magie chez eux. On en apprend également plus sur les failles entre les différents mondes et leurs origines.
Ce que j’ai aimé : Franchement, encore un gros pavasse qui est passé tout seul, même si en ce moment, je suis dans une période de « basse consommation ». Le 1er tome, qui était vraiment un peu trop facile et estampillé jeunesse, quoique j’aie bien aimé, laisse ici place à un deuxième tome avec un peu plus de rebondissements (quoique souvent attendus). Les personnages ont vraiment mûri et donc l’auteur leur a fait prendre plus de profondeur, ce qui n’est pas désagréable.
Même s’il laisse la voie ouverte pour une suite, ce tome s’achève avec une vraie fin. Pour ceux qui auraient la flemme d’aller voir plus loin… C’est assez rare pour être souligné, même si je bouderai pas mon plaisir en entamant le tome 3, évidemment.
Ce que je n’ai pas aimé : Tout ce petit monde est parfois un peu trop lisse et un peu propret, fidèle à ses convictions, et proprice aux happy ends. Mais bon, c’est dans la plus pure tradition fantasyesque, des histoires de chevaliers, de princesses, d’elfes, de nains et de dragons…
NDLR: encore merci La Bicoque

Note : 4/5
DianaCagothe
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3096 jours – Natascha Kampusch

 

3096 joursTitre Original : 3096 tage
Genre :
 
biographie, littérature autrichienne
Auteur : Natascha Kampusch
Année :  2010
Nombre de pages : 300

Résumé : Natascha est une petite fille presque comme les autres. Pas très bien dans sa peau à l’aube de son adolescence, qui tente de survivre avec le divorce de ses parents, un peu à côté de la plaque. Elle aime à se réfugier chez sa grand-mère, un repère pour elle. On est en Autriche, en 1998. L’Europe commence à être pas mal secouée par les rapts d’enfants et les histoires pédophiles. Les gamins sont sur-informés et briefés de ce qu’ils doivent faire et comment réagir. Malgré cela, la petite Natascha arrive à convaincre sa mère de la laisser aller à l’école seule, pour ne pas avoir « la honte ».
Et bim, ce premier jour, alors qu’elle doit emprunter une rue un peu déserte, elle voit une fourgonnette blanche avec un homme devant. Elle repense à toutes ces histoires d’enfants disparus. Mais elle se dit qu’elle psychote sans doute un peu. Pas de chance, c’est bien son heure qui a sonné.
Natascha va donc nous raconter dans ce livre sa captivité, dans un petit réduit de 6m² caché au fond du sous-sol derrière un coffre-fort, puis dans la maison de Wolfgang Priklopil quand il la laisse ressortir de temps en temps. Une étrange relation va se nouer entre les deux. Et puis, au bout de 3096 jours, Natascha parvient à lui échapper.

Ce que j’ai aimé : Natascha nous raconte ici un récit captivant. En effet, de cette génération d’enfants disparus, peu ont survécu à leurs ravisseurs. Elle nous raconte d’une manière assez lucide que leur relation est autre chose que le vilain pervers et la pauvre petite fille. C’est assez bouleversant et ça fait du bien, ce n’est pas qu’une histoire de gentils et de méchants.
D’autre part, on a le droit à chaque fin de chapitre à des QR codes qui nous renvoient vers des documents de l’affaire.
Ce que je n’ai pas aimé : Justement, ces QR codes, parlons-en. C’est une super initiative, mais il aurait fallu faire un site qui s’affiche un peu mieux sur smartphone. Et ce n’est pas du tout du tout user friendly pour naviguer dessus, les photos s’affichent en tout petit, par exemple. En ce qui concerne la qualité des documents, je trouve qu’on s’est un peu foutu de notre gueule, quelques pauvres photos, des vidéos de mauvaise qualité, en allemand et sans intérêt. Bref, c’était une bonne idée, mais qui a été bâclée…

Note : 3/5
Nancy
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3001 : L'Odyssée finale – Les Odyssées de l'Espace 4 – Arthur C. Clarke

 

3001 L'odyssée finaleTitre Original : 3001 : The Final Odyssee
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : Arhur C. Clarke
Année :  1997
Nombre de pages : 315

Résumé : Après un premier et deuxième volets très bons, un troisième volet plutôt nul, j’attendais impatiemment de voir comment Clarke allait se dépatouiller pour terminer cette odyssée.
A la dérive, dans les confins du système solaire, dans la ceinture de Kuiper, on repêche le corps en hibernation de Frank Poole. Si tu as oublié, c’est le mec qui dérivait dans l’espace depuis que Hal avait pété les plombs. Comme la vie est bien faite, et comme avec la science-fiction on peut te faire avaler (presque) n’importe quoi, on le ramène à la vie mille ans plus tard. Forcément, le gars « constituait une pièce de musée d’une valeur inestimable ». Il est donc choyé par ses contemporains et est un peu en décalage : « il fut flatté de découvrir à quel point ils connaissaient bien l’histoire de Discovery, devenue un grand classique de l’Âge de l’espace. Elle représentait pour eux ce qu’une saga viking pouvait représenter à ses yeux, et il ne pouvait s’empêcher de songer que lui-même se tenait à mi-chemin entre l’époque du Goliath et celle où les premiers navires traversaient l’océan Atlantique. »
Comme il apprend que David Bowman continue à se manifester de temps, il décide d’aller sur Europe malgré l’interdiction pour prendre contact avec lui. Poole va essayer de comprendre ce qu’il se cache derrière les monolithes et comprendre quel est leur but.

Ce que j’ai aimé : Le clin d’oeil à Susan Calvin, la robopsychologue. Sinon, comme dans tous les tomes de ces Odyssées, Clarke est très fort pour nous faire voyager dans le système solaire. On en devient presque des passionnés d’astronomie.
Ce que je n’ai pas aimé : Ben là encore, mes espoirs sont bien déçus sur ce final. Il nous ramène un personnage qu’on avait presque oublié, et donc passe la première moitié du roman à l’adapter à cette société du quatrième millénaire : on s’en fout, que de temps perdu qui ne fait pas avancer l’intrigue. Heywood Floyd, qu’on attendait impatiemment comme fil conducteur, est complètement zappé. Le cycle entier a eu beau être écrit sur trente ans, j’ai l’impression que Clarke ne s’est pas relu avant d’entamer les suivants. Et puis bon, encore une fin qui ne rime à rien, un peu sortie de sous le chapeau. Et puis bon, il s’attendait sûrement à ce que ce soit porté sur le grand écran, car le final est plus digne des studios hollywoodiens : on pète tout et advienne que pourra.

Note : 2/5
DianaCagothe
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2061 : Odyssée Trois – Les Odyssées de l'Espace 3 – Arthur C. Clarke

 

2061 Odyssée TroisTitre Original : 2061 : Odyssey Three
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : Arthur C. Clarke
Année :  1989
Nombre de pages : 252

Résumé : Si tu n’as pas lu les deux premiers volumes, ici et , c’est sûr que je vais te faire un minimum de spoil. Maintenant que tu es prévenu, tu peux passer ton chemin, il est encore temps, à la prochaine ligne, ce ne sera plus possible.
Quand on a quitté le Leonov en 2010, le vaisseau se cassait fissa-fissa et bien lui en avait pris, parce que Jupiter a implosé et est devenu une bébé étoile, qu’on a rebaptisé pour le coup Lucifer (« le porteur de lumière » en latin). En même temps, l’humanité a reçu un message, des mystérieux monolithes ou de ce qui se cache derrière, la prévenant de ne pas toucher à Europe.
Notre vieux poto Heywood Floyd, toujours de la partie, malgré son âge canonique, part de son côté faire une mission de tourisme avec quelques pipôles sur la comète de Halley, pendant que son petit-fils, de son côté, part en mission du côté de Lucifer. Évidemment, suite à un détournement de navette, le petit-fils et ses co-équipiers se crashent sur Europe et papy, qui fait de la résistance, doit aller le sauver.

Ce que j’ai aimé : Clarke me fait toujours marrer, avec ses pointes d’humour, comme lorsqu’il sort son pénétromètre. Ça se lit très vite, on ne voit pas le temps passer.
Ce que je n’ai pas aimé : Mais pourquoi ce roman? Il y avait absolument une commande à remplir? Parce que bon, Floyd et ses potes artistes qui font du tourisme sur Halley, c’est sympa, mais on s’emmerde autant qu’eux, parce qu’il n’y a pas grand chose à faire. Et il faut attendre les derniers chapitres pour que l’intrigue avance… Je finirai quand même, mais j’ai un doute : Clarke serait-il devenu gâteux sur ses vieux jours?

Note : 2/5
DianaCagothe