Catégories
Livre

Les meilleurs récits de Weird Tales : période 1925/1932 – Jacques Sadoul

Weird Tales 1Genre :  nouvelles, fantastique, horreur
Auteur : Clark Ashton Smith, David H. Keller, Frank Belknap Long Jr., Robert E. Howard, Seabury Quinn, H. J. Arnold, E. Hoffmann Price, G. G. Pendarves, Edmond Hamilton, John Martin Leahy, H. P. Lovecraft, Abraham Merritt, Jacques Sadoul
Année :  1975
Nombre de pages : 248

Résumé : Jacques Sadoul qui est un peu à l’anthologie ce que Michaël Jackson fût à la pop nous fait une compil’ maxi best-of de certaines nouvelles parues dans le pulp Weird Tales qui sévit dans la première moitié du XXe siècle. On y trouve de grands noms du fantastique avec en tête de liste Lovecraft, Howard et Merritt, mais aussi des noms complètement oubliés, avec des nouvelles pas les plus intéressantes, mais qui furent les plus populaires lors des parutions du magazine.

Ce que j’ai aimé : On retombe dans une période du fantastique que j’affectionne particulièrement : fin XIXe, début XXe. Les ambiances sont très sombres, très angoissantes. Il se passe beaucoup de choses dans la suggestion, les narrateurs essaient de garder le contact avec la réalité, mais y arrivent assez peu. J’ai également aimé que Sadoul nous fasse une petite préface de quelques nouvelles. En plus, quelque chose de complètement subjectif, mais que j’adore, il s’agit d’un poche avec le papier qui sent et la tranche colorée : et ça, ça me transporte particulièrement.
Ce que je n’ai pas aimé : Le fait que Sadoul ne préface pas chaque auteur, ça fait un peu travail bâclé.

Note : 4/5
DianaCagothe
Catégories
Livre

Roverandom – J.R.R. Tolkien

RoverandomTitre Original : Roverandom
Genre :
 
roman, fantastique, conte, jeunesse, littérature anglaise
Auteur : J.R.R. Tolkien
Année :  1998
Nombre de pages : 152

Résumé : Rover, un chiot, s’amuse tranquillement avec une balle dans son jardin. Artaxerxès, un sorcier, passe par là. Rover, lui mord le pantalon. Le sorcier le transforme donc en jouet. La maman de Fistondeux achète le jouet et une relation prend forme entre eux. La nuit venue, Rover prend vie. Comme il souhaite retrouver sa forme de chiot, il part en pérégrination, rencontre Psamathos le magicien, qui l’envoie sur la lune puis au fond des mers pour qu’Artaxerxès rompe lui-même le charme.

Ce que j’ai aimé : C’est du Tolkien, donc forcément, je suis fan. Même si on est bien loin de la Terre du Milieu, on y trouve quelques références, car l’univers de l’auteur est très vaste mais globalement structuré. C’est une oeuvre que je lirais avec plaisir à mes gosses, quand j’en aurai.
Ce que je n’ai pas aimé : On sent qu’à la traduction, il y a quelques pirouettes littéraires qui se perdent. Sinon, rien à voir avec l’oeuvre en elle-même, mais pourquoi l’éditeur nous a collé les notes en fin de bouquin plutôt qu’en bas de page? Elles sont nombreuses, et ça fait chier de voguer d’une page à l’autre du livre, surtout quand on lit sous la couette.

NDLR : Ce livre m’a gentiment été offert par Tolkiendil et Tolkiendrim à l’occasion de leur génial concours de Noël. Merci pour tous ces bons moments apportés.
Note : 4/5
DianaCagothe
Catégories
Livre

Au prix du papyrus – Isaac Asimov

Au prix du papyrusTitre Original : The Winds of Change and Other Stories
Genre :
 
nouvelles, science-fiction, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1985
Nombre de pages : 211

Résumé : Il s’agit d’un compil’ best of d’Asimov. Il n’y a pas de fil conducteur à ces neuf nouvelles, toutes différentes autant par les sujets, que par le style et la taille. Même leur position dans le recueil est incongru puisqu’il s’agit d’un classement alphabétique. Le livre doit donc son titre à sa première nouvelle, très marrante, qui spécule sur l’origine du monde. Asimov aborde d’autres sujets « plus traditionnels » de la SF : la lévitation, la paranoïa, les voyages dans l’espace.

Ce que j’ai aimé : C’est du grand n’importe quoi Asimovien, bref on en redemande. Comme d’hab, Isaac nous fait une petite préface sur chaque histoire et nous raconte l’époque et le contexte d’écriture. C’est plutôt cool de voir de l’autre côté, la création. Une petite nouvelle au lit tous les soirs, et hop, au dodo.
Ce que je n’ai pas aimé : Le manque de fil conducteur entre tout ça.

Note : 3/5

DianaCagothe
Catégories
Livre

Esprit d'hiver – Laura Kasischke

Esprit d'hiverGenre :  roman, littérature américaine, drame
Auteur : Laura Kasischke
Année :  2013
Nombre de pages : 276

Résumé : Ça se passe le matin de Noël. Holly se réveille à moitié, hantée par quelque chose : une phrase qu’elle doit écrire. Mais comme c’est le matin de Noël, qu’elle est à la bourre et que c’est chez elle que se passe le réveillon, elle ne l’écrit pas. Elle va réveiller sa fille Tatiana, adoptée, adolescente. Son mec se casse à l’aéroport chercher ses vieux. Holly, quant à elle rumine ses angoisses, pendant que son adolescente fait… Son adolescente… Elle fait chier.

Ce que j’ai aimé : Le synopsis, qui nous promettait un grand moment d’huis-clos d’angoisse.
Ce que je n’ai pas aimé : Je n’ai pas réussi à dépasser la centième page. Il ne se passe tellement rien, je me suis emmerdée comme un rat mort. Alors peut-être que tout se débloque vers la fin, le reste de la toile est scotchée par la fin, mais je n’ai pas tenu le choc. C’est extrêmement rare que j’abandonne un livre, alors vous imaginez le supplice…
NDLR : Ce bouquin m’avait été offert par Price Minister pour les Matchs de la Rentrée Littéraire 2013, je devais le chroniquer pour le 1er décembre, mais je n’ai pas pu survivre à cette chianteur.
Note : 1/5

DianaCagothe
Catégories
Livre

Pug l'apprenti – Chroniques de Krondor 1 – Raymond E. Feist

Pug l'apprentiTitre Original : Magician : Apprentice
Genre : 
roman, fantasy, littérature américaine
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1998
Nombre de pages : 518

Résumé : Pug, c’est un petit orphelin qui a été recueilli au château de Crydee. Il grandit avec ses parents adoptifs, cuistots du château et son frère et ami, Tomas. La vie, la mort, l’existence, c’est génial. Les gamins grandissent, Tomas devient soldat et Pug devient l’apprenti du magicien. Il se lie d’amour/amitié avec la fille du Duc, Carline. Bref, une vie d’ado au château, qui a un peu de mal avec ses études et découvre ses premiers émois.
Comme la vie n’est pas un long fleuve tranquille, Tomas et Pug, vont découvrir un jour un navire échoué. Tout y est complètement bizarre et coloré. Après investigation, les Tsuranni, ces navigateurs, ne sont pas de ce monde. Et apparemment, ils arrivent en masse et prêts à en découdre. Les gamins vont donc se retrouver embarqués dans ce début de guerre et y entamer leur vie adulte, bien qu’ils ne soient pas finis.
Ce que j’ai aimé : C’est de la fantasy, donc j’adore. Et puis il ne s’agit pas (encore) d’une vieille et sombre histoire de méchant qui ressuscite. Je trouve ça bien que l’auteur fasse combattre le monde connu avec des gens complètement inconnus, avec aucun moyen de se comprendre. Ca nous met un peu en face de la question : que ferait-on si on était confrontés à une invasion alien?
Ce que je n’ai pas aimé : C’est un roman « de mise en place et initiatique ». Les chroniques de Krondor comportent près de 30 volumes. C’est bien, mais un peu long. On n’est pas encore au cœur de l’intrigue.

NDLR : Merci La Bicoque!
Note : 4/5

Nancy
Catégories
Livre

A Table Avec Les Veufs Noirs – Les Veufs Noirs 4 – Isaac Asimov

A table avec les veufs noirsTitre Original : Banquets of the Black Widowers
Genre :
 
nouvelles, polar, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1984
Nombre de pages : 320

Résumé : Bon, ben c’est le troisième volume des Veufs Noirs que je chronique ici. Si tu n’as pas suivi, c’est que tu es à la ramasse, ou que tu ne sais pas te servir de tes flux RSS (je peux te filer un coup de main dans ce cas) ou enfin que c’est la première fois que tu déboules dans nos WC.
Pas grave, dans un accès de sympathie inconsidéré, je vais te refaire un mini-débrief. Les Veufs Noirs, c’est une bande de potes (enfin je crois, parce qu’ils n’arrêtent pas de s’en envoyer plein la tronche), ils se voient une fois par mois au resto. Et ils s’en paient une bonne tranche sur la tronche de leur invité pas si surprise que ça. Comme d’hab, il y a toujours un mystérieux mystère à résoudre et c’est le serveur, Henry, qui trouve toujours la solution.

Ce que j’ai aimé : Comme dit dans les précédents épisodes, Asimov est vraiment un artiste à nous amuser avec des variations autour du même thème. Toujours le même squelette, c’est la cerise sur le gâteau qui change.
Ce que je n’ai pas aimé : Ca en devient presque un peu lassant. La pause s’impose.

Note : 4/5

DianaCagothe
Catégories
Livre

Retour au Club des Veufs Noirs – Les Veufs Noirs 2 – Isaac Asimov

Retour au Club des Veufs NoirsTitre Original : More Tales of the Black Widowers
Genre : 
nouvelles, polar, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1989
Nombre de pages : 316

Résumé : Au cas où tu sois dans un monde parallèle, c’est la suite de ma dernière chronique. Donc on récapitule : une fois par mois, une bande de potes se retrouve dans un resto. Les règles :
* pas de gonzesses (faut pas déconner),
* chacun son tour, on ramène un invité qui se fera cuisiner en fin de repas,
* être membre du club te vaut l’attribution du titre « Docteur ». Si tu es déjà docteur, tu deviens docteur docteur.
Toutes les nouvelles suivent invariablement le même schéma : tout le monde s’envoie des mots doux à la tête, on passe au brandy et on pose la fatidique question à l’invité : « comment justifiez-vous votre existence? ». Suite à cela, les Veufs Noirs arrivent toujours à trouver quelque chose qui turlupine l’invité, en général une énigme (quand ce n’est pas carrément le but de l’invitation). Tout le monde commence à tergiverser, mais invariablement, ce sera Henry, le serveur qui trouvera la solution.
Ce que j’ai aimé : Le deuxième tome, c’est comme le premier, je ne l’ai pas vu passer.
Ce que je n’ai pas aimé : Ca commence à en faire des nouvelles à ingurgiter.

Note : 4/5

DianaCagothe
Catégories
Livre

Fondation – Fondation 3 – Isaac Asimov

FondationTitre Original : Foundation
Genre :
 
nouvelles, science-fiction, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1951
Nombre de pages : 236

Résumé : Alors, pour commencer, on va expliquer pourquoi je commence par le volume 3 d’un cycle. C’est le premier à avoir été écrit, tout simplement. Le before a été écrit bien après, donc j’ai décidé de faire une lecture chronologique du cycle.
Maintenant que les choses sont claires, ce sont des nouvelles mais qui suivent un fil conducteur historique. On est bien loin dans le futur, les hommes ont colonisé moult planètes pour former l’Empire Galactique avec sa super planète-capitale : Trantor. Hari Seldon, un super-mathématicien-statisticien fonde une nouvelle discipline : la psychohistoire. En gros, c’est de la voyance qui s’appuie de la statistique. Le gars, il prévoit donc l’effondrement imminent de l’Empire. Il réussit donc à les convaincre que la chute ne peut pas être stoppée, mais qu’il faut faire une planète avec moult cerveaux qui compilera tous les savoirs dans l’Encyclopaedia Galactica. On l’envoie lui et ses acolytes sur Terminus, qui porte bien son nom : un caillou au fin fond de la périphérie. Seldon, pas con pour un sou, fait une colonie parallèle à l’autre bout : Star’s End.
Petit à petit, l’Empire se délite effectivement et Terminus, sans protection impériale, doit commencer à se débrouiller. Les nouvelles racontent successivement plusieurs ères des encyclopédistes et comment ils se débrouillent pour que leur but perdure.

Ce que j’ai aimé : C’est un classique incontournable de la science-fiction. J’adore comment Asimov imaginait l’avenir, mais de manière tellement empreinte du XXe siècle.
Ce que je n’ai pas aimé : J’aurais aimé passer un peu plus de temps avec Hari Seldon.

Note : 5/5

DianaCagothe
Catégories
Livre

Le Club des Veufs Noirs – Les Veufs Noirs 1 – Isaac Asimov

Le Club des Veufs NoirsTitre Original : Tales of the Black Widowers
Genre : 
nouvelles, polar, littérature américaine
Auteur : Isaac Asimov
Année :  1989
Nombre de pages : 223

Résumé : Une fois par mois, une bande de potes se retrouve dans un resto. Les règles :
* pas de gonzesses (faut pas déconner),
* chacun son tour, on ramène un invité qui se fera cuisiner en fin de repas,
* être membre du club te vaut l’attribution du titre « Docteur ». Si tu es déjà docteur, tu deviens docteur docteur.
Toutes les nouvelles suivent invariablement le même schéma : tout le monde s’envoie des mots doux à la tête, on passe au brandy et on pose la fatidique question à l’invité : « comment justifiez-vous votre existence? ». Suite à cela, les Veufs Noirs arrivent toujours à trouver quelque chose qui turlupine l’invité, en général une énigme (quand ce n’est pas carrément le but de l’invitation). Tout le monde commence à tergiverser, mais invariablement, ce sera Henry, le serveur qui trouvera la solution.
Ce que j’ai aimé : Même si toutes les nouvelles sont construites sur le même schéma, chacun d’elles est un vrai petit plaisir, on ne s’ennuie jamais. Chaque nouvelle est également ponctué par une remise en situation par l’auteur, et c’est très sympa. C’est ma lecture avant dodo du moment, une nouvelle et hop, Morphée! En plus c’est assez marrant de voir Asimov dans un autre registre que la SF : même si ce n’est pas de la grande littérature, ça se lit bien!
Ce que je n’ai pas aimé : Rien.

Note : 5/5

DianaCagothe
Catégories
Livre

Les Particules Elementaires – Michel Houellebecq

 

Les particules élémentairesGenre :  roman, littérature françaisebagde
Auteur : Michel Houellebecq
Année :  1998
Nombre de pages : 316

Résumé : Fin des années 60, Jane a deux fils de deux pères différents. Mais elle est trop baba new age pour se laisser bercer par quelque chose d’aussi conventionnel que la maternité. Les deux pères récupèrent les enfants et les font élever par leurs grands-mères respectives, en mode vieille France. Michel et Bruno grandissent alors chacun de leur côté, en ignorant tout de l’autre. Au lycée, coïncidence, ils finissent par se retrouver.
Michel, se lie d’amitié avec la belle Annabelle, mais comme il est incapable de ressentir quelque chose, il passera à côté d’elle. Son cœur vide l’emmènera tout de même à faire une grande carrière scientifique. Quant à Bruno, il sera en permanence en quête du Nirvana sexuel, mais à être un pitoyable raté. Jusqu’à ce qu’il trouve Christiane, qui lui donnera quand même un peu de bonheur, avant de sombrer dans la folie.

Ce que j’ai aimé : Ce livre aborde quelque chose qui est peu évoqué, la misère sentimentale et sexuelle. On l’adore ou on le déteste, cette œuvre a fait scandale lors de sa sortie, je ne sais plus très bien pourquoi.Je l’avais lu à l’époque, et il m’avait beaucoup parlé. Dans notre société qui valorise tellement l’épanouissement dans ces deux domaines, si tu ne rentres pas dans le moule, tu es culpabilisé, mais peu de choses l’évoquent. Que celui qui est célib’ et qui ne zone pas sur les sites de rencontres me jette la première pierre. Presque quinze ans plus tard, je pensais avoir un regard différent sur ce livre, mais pas du tout. J’ai mûri, et ça me fait encore plus de bien de voir que quelqu’un ait abordé ces thèmes, surtout qu’avec l’âge, j’ai découvert que je n’avais pas été la seule dans ce cas.
Et puis c’est « so fin de siècle », la génération désenchantée, fille des soixante-huitards, qui a gagné de nouveaux droits et de nouvelles libertés mais qui doit reconstruire ses repères : « Les enfants, quant à eux, étaient la transmission d’un état, de règles et d’un patrimoine. C’était bien entendu le cas dans les couches féodales, mais aussi chez les commerçants, les paysans, les artisans, dans toutes les classes de la société en fait. Aujourd’hui, tout cela n’existe plus : je suis salarié, je suis locataire, je n’ai rien à transmettre à mon fils. Je n’ai aucun métier à lui apprendre, je ne sais même pas ce qu’il pourra faire plus tard ; les règles que j’ai connues ne seront de toute façon plus valables pour lui, il vivra dans un autre univers. Accepter l’idéologie du changement continuel c’est accepter que la vie d’un homme soit strictement réduite à son existence. » Voilà, ça nous renvoie bien à la vacuité de notre existence. On fait ce qu’on peut pour être heureux, et puis c’est tout, mais c’est aussi un droit à être malheureux.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, je l’ai ingurgité en trois jours.

Note : 5/5
DianaCagothe