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La révolte d'Amadeus Jones – Cizia Zykë

Cizia ZykëGenre :  roman, fantastique, littérature française
Auteur : Cizia Zykë (laissez-moi rêver que ça se prononce tchitchatchike)
Année :  2002
Nombre de pages : 290

Résumé : Alors, comme son prénom l’indique, le petit Amadeus est un plus grand génie que ses parents n’avaient espéré. Il apprend moult disciplines plus alambiquées les unes que les autres, ses parents le rêvent adulte en blouse blanche, dans quelque laboratoire à chercher sur un sujet sûrement très important. Mais le petit Amadeus est au-delà de tout ça. A l’âge de sept ans, il a l’impression d’avoir appris plein de choses mais rien de bien transcendant. Il se sent même prisonnier de sa famille et commence à s’intéresser à l’hypnose et à faire fortune. Comme c’est un gamin qui ne fait pas les choses à moitié, il va empoisonner papa et maman. Ouais, paf, comme ça! Et comme il n’a que sept ans et beaucoup d’argent, il réussit à être déclaré irresponsable.

Direction l’asile, où la petite Deena, autiste s’attache à lui et lui à elle, mais pas de la manière dont on pourrait penser. Il ne lui reste plus qu’à conquérir le monde (enfin l’asile) grâce à ses talents de mentaliste.
Ce que j’ai aimé : J’avoue, qu’il n’y avait rien de vendeur, je ne sais pas comment je me suis retrouvée avec ça dans ma liseuse, mais au final, je me suis quand même laissée prendre par l’histoire.
Ce que je n’ai pas aimé : Nan mais c’est quoi ce titre? Et ce nom de héros? Cette couverture? C’est pas possible! Le pire des amateurs ne ferait pas quelque chose d’aussi grossier et malhabile. En plus, c’est écrit d’une manière bien simpliste, tellement que j’avais l’impression de lire une rédaction de 5e. Mais malgré tout, comme évoqué plus haut, on se laisse emporter, donc bon…

Note : 3/5
Plumpy Trash
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Amours au temps du communisme – Bessa Myftiu

9782213655819.inddGenre :  roman, romance, nouvelles, littérature albanaise
Auteur : Bessa Myftiu
Année :  2011
Nombre de pages : 288

Résumé : Trois amies, originaires d’Albanie mais maintenant expatriées, doivent retourner au pays pour assister au mariage de leur amie commune, Mira. Elles se retrouvent coincées à l’aéroport de Rome en raison d’une grève quelconque.
Pour passer le temps, elles décident de se raconter leurs amours de (plus ou moins jeunesse) autour d’un peu de pinard et de quelques vivres achetés au duty free. On repart donc quelques années en arrière, du temps où l’Albanie était encore une dictature communiste finissante, emplie de vieilles règles et vieilles traditions, qui pourtant ne parvenaient plus à empêcher l’émancipation de la femme.
Cela ne les empêchera de vivre pleinement leur grand amour, bien sûr, toujours impossible, mais absolument éternel.
Ce que j’ai aimé : La couv’ m’a donné vraiment envie, et aussi le fait d’être entourée de communistes pratiquants : c’est une manière d’aborder leur monde de manière détournée. Ce qui m’a également bien plu, c’est que ce livre, malgré le sujet, ne sombre jamais dans la mièvrerie et traite le sujet de manière plutôt classe.
Ce que je n’ai pas aimé : Malgré toute cette passion, ça manque d’un je-ne-sais-quoi, on ne s’identifie jamais vraiment, on survole plutôt tout ça. Peut-être que chaque histoire aurait mérité un roman à part entière. J’ai bien peur qu’à la fin, je n’en retienne pas grand chose de tout ça.

Note : 3/5
Plumpy Trash
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Le Dernier dimanche de monsieur le chancelier Hitler – Jean-Pierre Andrevon

 

Le Dernier dimanche de monsieur le chancelier HitlerGenre :  roman, uchronie
Auteur : Jean-Pierre Andrevon
Année :  2010
Nombre de pages : 100

Résumé : Et si Hitler n’était pas mort? Et s’il avait trouvé refuge aux States? Bon ben voilà, on en est là. 1949 : notre cher Adolf s’est finalement marié à Eva Braun. Au lieu de crever dans son bunker, il trouve refuge chez l’oncle Sam et bénéficie même de la protection du FBI.
Il s’est tout rabougri papy : fin de la moustache et de la mèche impeccable, place à la brosse grisonnante et à tous les ennuis de la vieillesse, avec comme trio fatal la prostate, Alzheimer & Parkinson.
Eva lui tient toujours compagnie, mais ne sait plus très bien pourquoi. Hitler s’est tout fripé, commence à perdre sérieusement la boule, rêve toujours de grandeur, mais c’est plutôt la décadence. Invité et ridiculisé à la télé, Hitler n’est plus le Führer, il ne führe même plus trop sa vie, si ce n’est de pourrir son entourage. Enfin, les deux-trois fidèles qui lui reste.
Et puis, son grand ennemi de toujours, Staline, décide d’attaquer son futur éternel ennemi, les USA. Et, ça, ça fait rêver Adolf, parce qu’il pourrait retrouver un beau petit poids politique. Mais, il n’en sera pas comme il avait prévu.

Ce que j’ai aimé : Moi, j’adore quand on s’attaque aux charismatiques pour les humaniser. Surtout les « monstres ». Ben oui, le statut de « monstre » comme Adolf ou Dutroux ou Manson encore, ça donne un charisme fou, mais ça les déifie un peu. Et moi j’ai pas envie d’oublier que ce sont des humains, oui comme toi et moi. Finalement, ça peut être chacun de nous qui dérape. Andrevon réussit magnifiquement son humanisation, et le côté minable d’Hitler en est presque jubilatoire.
Ce que je n’ai pas aimé : Le pitch est bon, il y a de l’idée, mais, je sais pas, la sauce prend pas. Heureusement que ça se lit vite.

Note : 3/5
Nancy
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Pourquoi j'ai mangé mon père – Roy Lewis

Pourquoi j'ai mangé mon pèreTitre Original : The Evolution Man
Genre :
 
roman, fantastique, historique
Auteur : Roy Lewis
Année :  1960
Nombre de pages : 192

Résumé : Back to préhistoire, au moment où les hominidés découvrent le feu. C’est Edouard, le père du héros, Ernest, qui poussé par son instinct de survie, essaie de trouver un moyen simple de résister aux prédateurs et manger mieux : bref, le basico-merdique.
Survivor d’une explosion de volcan, il se dit que ce serait pas mal d’avoir des mini-volcans transportables. Il commence donc à apprivoiser le feu et en mec génial, il a tout un tas d’autres idées pour faire progresser l’espèce.
Son frère, l’oncle Vania, est un écolo à rebours : toujours en train de faire la morale sur ce fuckin’ progrès qui nous conduira tous à la destruction. Mais, Vania aime de temps à autres profiter des bonheurs qu’apporte l’abhorré progrès.
Au milieu de tout ça, Ernest, pas aussi génial que son père, essaie tant bien que mal de survivre.

Ce que j’ai aimé : Le roman est très abordable : facile à lire et a un côté humoristique so british. Et bien qu’âgé de plus d’un demi-siècle, les problématiques abordées sont plus contemporaines que contemporaines.
Ce que je n’ai pas aimé : Dommage que Silex & The City soit passé par là, j’ai moins été enchantée par cette narration innovante. C’est pas la découverte du siècle, mais ça se laisse lire.

Note : 3/5
Nancy
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La Curée – Les Rougon-Macquart 2 – Emile Zola

 

La CuréeGenre :  roman, classique
Auteur : Emile Zola
Année :  1871
Nombre de pages : 434

Résumé : Nous voici bien loin de Plassans. Aristide Rougon, rebaptisé Saccard pour ne pas faire de l’ombre à son ministre de frère Eugène Rougon, est monté à Paris avec sa femme Angèle en laissant les gosses à papy et mamie.
Telle Perrette et le pot-au-lait, Aristide a des rêves de grandeur, et veut la capitale à ses pieds. Il se dit que ça va être facile, rapport au piston que peut lui apporter le frérot. Ce dernier, connaissant son coquin de frangin, ne va pas lui mettre une cuiller en argent dans la bouche. Il lui trouve un petit poste à la mairie de Paris, en l’invitant à se faire lui-même son trou. Aristide ronge son frein pour pas péter la tronche du frangin et attend qu’une occasion se présente. En attendant, il fait sa petite souris à la mairie, écoute et observe tout ce qu’il se passe.
Tout va à peu près se goupiller quand Angèle tombe malade. Elle n’en réchappera pas. Sidonie, la frangine cheloue des deux lascars, qui traîne partout, fait du biz et du ness à droite et à gauche. Sur le lit de mort d’Angèle, elle presse le pas d’Aristide : elle a un plan en béton armé pour sa fortune. Renée, une petite donzelle de richard s’est fait violer. Pas de bol, elle est en cloque et le daron ne supportera pas le déshonneur et veut absolulu la rencarder avec le coupable. Sidonie et Aristide, flairant le bon filon, arrangent le coup et voilà qu’un peu de thune arrive avec la belle Renée.
A force d’écouter les bruits de couloir, Aristide finit par savoir comment va être le futur Paris vs. Haussmann. Il se lance dans l’acquisition et le traficotage pour vendre à prix d’or les futures expropriations. Voilà sa fortune qui se fait.
Renée, quant à elle, se vautre dans le luxe de cette vie qui n’a de sens que la pavane. Son mari n’en à rien à fiche d’elle, si ce n’est de lui sucer la bourse jusqu’à la moelle. Pas grave, elle, va s’enticher du petit Maxime, le fils d’Aristide pour qui c’est la quille de Plassans et essaie de combler son ennui mortel en claquant de la maille (la thune et le frou-frou)

Ce que j’ai aimé : Arf, Emile, je ne sais pas comment tu fais, mais à chaque fois je kiffe m’embarquer dans ta saga familiale.  Tout d’abord, le visage de Paris aujourd’hui doit beaucoup à cette époque et franchement, j’ai eu vraiment eu l’impression d’avoir sorti un casque et un gilet jaune pour me trimballer sur le chantier.
J’adore aussi le côté « tous pourris » jusqu’à la moelle : personne n’est jamais vraiment innocent, tout le monde ne tire les ficelles que pour manœuvrer dans son intérêt. Mafia & co!
Bref, le coquinou d’Emile arrive à bien nous tenir en haleine, bien que dans le luxe, tout ne soit que langueur et volupté.
Ce que je n’ai pas aimé : Au départ, j’étais un peu paumée de ce catapultage parisien. J’en ai un peu plus chié que d’habitude avec les célèbres descriptions de sieur Zola.

Note : 5/5
Nancy
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Le Monde de Sophie – Jostein Gaarder

 

Le Monde de SophieTitre Original : Sofies Verden
Genre :
 
 roman, philosophie
Auteur : Jostein Gaarden
Année :  1995
Nombre de pages : 618

Résumé : Si vous lisez régulièrement mes chroniques, vous n’êtes pas sans savoir que depuis quelque temps déjà, j’enchaîne les bousasses. Et comme j’ai envie de kiffer la vib’z, je me suis lancée dans une valeur sûre : la relecture.
Ce bouquin a été un worldwide best-seller, même si vous ne l’avez pas lu, vous n’avez sans doute pas pu passer à côté de l’histoire de Sophie Amundsen 3, allée des Trèfles. Cette jeune fille de bientôt 15 ans, commence à recevoir des courriers anonymes. Pas de menace, ou de cochoncetés, non. Il s’agit de cours de philosophie.
Intriguée, Sophie se prête au jeu du questionnement qu’implique la philosophie, puis se prend au jeu de découvrir la philosophie à travers les âges, et nous de faire la même chose à travers son regard.
En parallèle, Sophie reçoit également de nombreuses cartes d’anniversaire pour une certaine Hilde Møller Knag, qui doit avoir à peu près son âge, et un père dont le nom ressemble étrangement à celui du professeur de philosophie.

Ce que j’ai aimé : Comme indiqué, il s’agit d’une relecture. Je suis tombée sur ce livre dans plein d’étals à l’époque et sans même lire la couverture, je l’ai embarqué dans ma besace de lycéenne. Grand bien m’en a pris, je commençais ma terminale et donc la philosophie.
Mais tout d’abord, il s’agit d’un roman. Et comme nous connaissons mieux maintenant la littérature nordique, nous pouvons dire qu’ils sont très forts pour mener l’action « tambour battant ». Aussi incongru que cela puisse paraître, c’est un roman philosophique qu’on a du mal à lâcher, parce qu’on veut savoir ce qu’il va arriver à Sophie et son petit monde. Surtout lorsqu’on s’aperçoit que rien n’était tel qu’on l’avait imaginé.
Ensuite, on a, pour la profane que je suis en tout cas, un très beau résumé de l’histoire des grands philosophes à travers les âges. Bref, de ce côté là, le mot « initiatique » correspond tout à fait.
Ce que je n’ai pas aimé : Quand même, la fin tarde un peu à venir. 600 pages est peut-être un peu court pour aborder un sujet aussi vaste, mais il faut quand même se maintenir un peu en jambe pour terminer le roman. Surtout que le dernier quart est quand même un peu trop « what-the-fuckesque », même si Jostein Gaarder arrive malgré tout à retomber sur ses pattes pour nous faire une fin digne de ce nom.

Note : 5/5
Nancy
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La voix de la terre – Troisième humanité 3 – Bernard Werber

lavoixdelaterreTitre Original : La voix de la terre
Genre :
 
roman, fantastique
Auteur : Bernard Werber
Année :  2014
Nombre de pages : 570

Résumé : A ce stade du cycle, Bernard s’était arrêté à une critique de la société sur fond de construction d’une nouvelle humanité. Le deuxième opus était clairement bon mais il manquait cette petite touche qui nous a fait vibrer dans « Les Thanatonautes », une sorte de voyage initiatique vers autre chose qui nous porte à la frontière du réel et qui nous fait croire que nous ne sommes plus dans un roman fantastique mais dans un documentaire.

Là, nous ne lisons pas une histoire mais autant d’histoires que de futurs possibles (7) et tous ces univers avancent au même moment et au même endroit – sur terre … ou presque. Ces anticipations possibles sont « arbitrées » par Gaïa, la Terre. Ces lignes parallèles se positionnent, par moment rivales, par moment sous-divisées, ou même alliées. Vous aurez bien compris que sur le fond, les situations ne tiennent aucunement du fantastique et que l’auteur nous livre une critique de la société. La démarche analytique est extrêmement bien construite, on avait pris l’habitude.
Comme à son habitude, l’auteur enrobe tout ça dans une épopée extraordinaire qui mènera l’humanité quelque part … ou pas, on est scotché et les pages s’avalent à grande vitesse, c’est hyper bien écrit.
Ce que j’ai aimé : Les thèmes abordés, l’écriture, l’épopée fantastique de nos héros.
Ce que je n’ai pas aimé : Non, non et non ! A la fin du cycle des anges, notre Bernard favori avait saisi le potentiel et avait rebondi sur le cycle des dieux, et bien pourquoi pas là ?! Même pas une petite préparation en cours sur une suite de ce cycle ? En tout cas le potentiel d’un « après Troisième Humanité » est bien présent et devoir s’arrêter la comme ça est frustrant pour le fan que je suis. 

Note : 5/5
Tristan
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Le Monde Vert – Brian Aldiss

 

Le Monde VertTitre Original : Hothouse
Genre :
 
roman, science-fiction
Auteur : Brian Aldiss
Année :  1962
Nombre de pages : 336

Résumé : On est sur la Terre, dans longtemps, très longtemps. La race humaine n’est plus, enfin n’est plus ce qu’elle était : elle a connu la décadence, les humains ont perdu la science, ne connaissent plus que la survie et un peu de mystique. Ils ont d’ailleurs beaucoup diminué en taille. La plupart des animaux ont également disparu, il reste encore quelques insectes également. Le monde est redevenu végétal à mort. Oui, à mort. Les plantes sont flippantes, non seulement par leur taille mais par leur comportement, assez bestial. Au milieu de tout ça, un clan d’hommes qui part en lambeaux, et qui tente de survivre à la djeun’-gueule.

Ce que j’ai aimé : Un très très bon pitch.
Ce que je n’ai pas aimé : Difficile de rentrer dans ce roman. Trop de plantes tue la plante. Impossible d’imaginer ce monde autrement que défoncé au LSD. L’auteur enchaîne les plantes sans trop les décrire, on a du mal à s’immerger, surtout que vlà le putain d’herbier! Et puis les héros sont un peu con-cons, on s’identifie peu à eux. Et puis péripétie sur péripétie, pas de repos pour les braves, ça en devient crevant.

Note : 2/5
Nancy
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Contes choisis – Jacob Grimm et Wilhelm Grimm

 

Contes choisisGenre :  contes
Auteur : Jacob Grimm et Wilhelm Grimm
Année :  1786
Nombre de pages : 240

Résumé : Les frères Grimm ont décidé de recueillir par écrit tous ces histoires de la tradition orale allemande, afin de les faire passer à la postérité. Ici, comme le titre l’indique, on a une compil best of :
De celui qui partit en quête de la peur : tout est dans le titre, un benêt qui n’a peur de rien croit qu’il réussira sa vie s’il découvre ce qu’est la peur. Il deviendra bien sûr roi.
Le fidèle Jean : très attaché à son roi, il devra faire des choses qui ressembleront de très près à de la trahison pour protéger son maître. Heureusement que le roi, qui ne doute jamais de rien, n’hésitera pas à couper la tête de ses bambins pour retrouver son pote.
Les douze frères : ils finissent par avoir une petite soeur. Comme c’est la chouchoute à papa, il n’hésita pas à crever ses fistons pour qu’elle hérite de tout. Heureusement que la gamine ne se laisse pas ravager par le complexe d’Oedipe.
Les trois nains de la forêt : une histoire de marâtre et de demi-soeur connasse qui pourrissent la vie à la gentille héroïne.
Jeannot et Margot : plus communément connus sous le nom d’Hansel et Gretel. Ils se font larguer par les vieux dans la forêt parce qu’il y a rien à bouffer dans la casbah, ils tombent sur une maison faite de sucrerie. Ils ont la dalle, se font capturer par une sorcière qui veut les engraisser pour les bouffer.
Le vaillant petit tailleur : un petit tailleur, qui arrive à buter sept mouches d’un coup, se fait une ceinture portant l’inscription « Sept d’un coup ». L’imagination fertile du reste du monde lui vaudra gloire et fortune.
Cendrillon : je vous fais pas le dessin.
Les sept corbeaux : encore une petite dernière qui devra sauver ses frangins.
Le diable aux trois cheveux d’or : un voyage initiatique d’un petit gars qui devra arracher trois cheveux au diable. Galadriel est plus sympa, elle les donne, elle.
La jeune fille sans mains : encore un daron qui n’hésite pas à couper les mains de sa fille pour échapper au diable. Comment tu veux t’en sortir dans la vie après ça? Heureusement, on est dans un conte.
Les six cygnes (rigolo à prononcer) : le roi, les fistons, la marâtre, la fille qui doit sauver les frangins.
La Belle au bois dormant : là encore, pas de dessin.
Blancheneige :
L’oiseau d’or : encore un voyage initiatique pour récupérer un piaf.
Les deux frères : un riche, un pauvre. La cupidité de l’un fera le malheur et le bonheur de l’autre.
Peau-de-Mille-Bêtes : un roi a une femme super bonasse. Mais elle meurt. Il veut la même mais il n’en trouve pas d’aussi bien. Alors pourquoi ne pas se marier avec sa fille? Heureusement, elle se casse pour aller trouver mieux ailleurs que ce daron chtarbé.
L’alouette chanteuse et danseuse :  une version alternative de la Belle et la Bête.
Jean le Veinard : ou plutôt le boulet. Le mec, à la base, il a un gros lingot d’or pour sept ans de travail. Il ne va rencontrer que des arnaqueurs tout au long de son voyage qui vont le dilapider. Mais il est tellement benêt qu’il ne croira avoir fait que des bonnes affaires.
La gardeuse d’oies : une princesse qui doit se marier avec un roi qui habite loin, sa mère l’envoie en voyage avec une servante qui l’arnaquera pour se faire passer pour la princesse.
Ce que j’ai aimé : c’est du classique, tu peux pas passer à côté dans ta life. Et puis c’est bien de savoir que Disney n’a aucune imagination.
Ce que je n’ai pas aimé : Nan mais WTF? Bon c’est du conte, donc on n’est pas là pour faire dans le vraisemblable, d’accord, mais il y a certains préjugés qui ne trouvent plus leur place dans la société d’aujourd’hui :
– la famille recomposée : ta nouvelle moitié ne sera plus forcément un connard ou une connasse.
– le sacrifice de la progéniture : hormis quelques pages du nouveau détective, aucun parent ne fera du mal à ses gosses, soit pour bouffer soit pour en préférer d’autres.
– la beauté : on ne réussit plus forcément grâce à ses charmes, même si ça peut aider.
– les arnaques : non, si tu te fais arnaquer, c’est un peu tant pis pour ta gueule.
Bref, on est content que le monde évolue quand même. Et j’essaierai de raconter un autre genre d’histoires à mes gosses, ou au moins j’attendrai qu’ils puissent avoir suffisamment de sens critique.

Note : 2/5
Nancy
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Le monde de la mort – Harry Harrisson

lemondedelamortTitre Original : Deathworld
Genre :
 
roman, science-fiction, planet opéra
Auteur : Harry Harrisson
Année :  1960
Nombre de pages : 127

Résumé : Jason est un joueur professionnel. Un jour il se fait contacter par quelqu’un – de mystérieux, bien sûr, sinon, quel intérêt de se faire contacter par « quelqu’un » – qui lui propose un deal : il perçoit une somme d’argent de départ et doit la jouer au casino. Il a un montant à gagner pour cette personne et s’il dépasse ce montant, le trop perçu est à lui. Le pauvre Jason gagne et apprend finalement que ce fric est gagné pour l’achat d’armes pour une utilisation sur une autre planète. Bien entendu, il embarque pour la planète en question. Très classiquement, il peine à se faire accepter par les autochtones et est plongé dans une guerre entre la planète et les colons humains.

Ce que j’ai aimé : Harry Harrisson nous livre ici un planet opéra plein d’action, très bien écrit. Les descriptions de faune et de flore sont bonnes, on se croirait dedans et on est tout de suite pris de sympathie pour le héros, bref on passe un bon moment.
Ce que je n’ai pas aimé : Les pouvoirs psy du héros sont peu exploités, l’auteur aurait pu construire un personnage plus riche avec ce point.

Note : 3/5
Tristan