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3096 jours – Natascha Kampusch

 

3096 joursTitre Original : 3096 tage
Genre :
 
biographie, littérature autrichienne
Auteur : Natascha Kampusch
Année :  2010
Nombre de pages : 300

Résumé : Natascha est une petite fille presque comme les autres. Pas très bien dans sa peau à l’aube de son adolescence, qui tente de survivre avec le divorce de ses parents, un peu à côté de la plaque. Elle aime à se réfugier chez sa grand-mère, un repère pour elle. On est en Autriche, en 1998. L’Europe commence à être pas mal secouée par les rapts d’enfants et les histoires pédophiles. Les gamins sont sur-informés et briefés de ce qu’ils doivent faire et comment réagir. Malgré cela, la petite Natascha arrive à convaincre sa mère de la laisser aller à l’école seule, pour ne pas avoir « la honte ».
Et bim, ce premier jour, alors qu’elle doit emprunter une rue un peu déserte, elle voit une fourgonnette blanche avec un homme devant. Elle repense à toutes ces histoires d’enfants disparus. Mais elle se dit qu’elle psychote sans doute un peu. Pas de chance, c’est bien son heure qui a sonné.
Natascha va donc nous raconter dans ce livre sa captivité, dans un petit réduit de 6m² caché au fond du sous-sol derrière un coffre-fort, puis dans la maison de Wolfgang Priklopil quand il la laisse ressortir de temps en temps. Une étrange relation va se nouer entre les deux. Et puis, au bout de 3096 jours, Natascha parvient à lui échapper.

Ce que j’ai aimé : Natascha nous raconte ici un récit captivant. En effet, de cette génération d’enfants disparus, peu ont survécu à leurs ravisseurs. Elle nous raconte d’une manière assez lucide que leur relation est autre chose que le vilain pervers et la pauvre petite fille. C’est assez bouleversant et ça fait du bien, ce n’est pas qu’une histoire de gentils et de méchants.
D’autre part, on a le droit à chaque fin de chapitre à des QR codes qui nous renvoient vers des documents de l’affaire.
Ce que je n’ai pas aimé : Justement, ces QR codes, parlons-en. C’est une super initiative, mais il aurait fallu faire un site qui s’affiche un peu mieux sur smartphone. Et ce n’est pas du tout du tout user friendly pour naviguer dessus, les photos s’affichent en tout petit, par exemple. En ce qui concerne la qualité des documents, je trouve qu’on s’est un peu foutu de notre gueule, quelques pauvres photos, des vidéos de mauvaise qualité, en allemand et sans intérêt. Bref, c’était une bonne idée, mais qui a été bâclée…

Note : 3/5
Nancy
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3001 : L'Odyssée finale – Les Odyssées de l'Espace 4 – Arthur C. Clarke

 

3001 L'odyssée finaleTitre Original : 3001 : The Final Odyssee
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : Arhur C. Clarke
Année :  1997
Nombre de pages : 315

Résumé : Après un premier et deuxième volets très bons, un troisième volet plutôt nul, j’attendais impatiemment de voir comment Clarke allait se dépatouiller pour terminer cette odyssée.
A la dérive, dans les confins du système solaire, dans la ceinture de Kuiper, on repêche le corps en hibernation de Frank Poole. Si tu as oublié, c’est le mec qui dérivait dans l’espace depuis que Hal avait pété les plombs. Comme la vie est bien faite, et comme avec la science-fiction on peut te faire avaler (presque) n’importe quoi, on le ramène à la vie mille ans plus tard. Forcément, le gars « constituait une pièce de musée d’une valeur inestimable ». Il est donc choyé par ses contemporains et est un peu en décalage : « il fut flatté de découvrir à quel point ils connaissaient bien l’histoire de Discovery, devenue un grand classique de l’Âge de l’espace. Elle représentait pour eux ce qu’une saga viking pouvait représenter à ses yeux, et il ne pouvait s’empêcher de songer que lui-même se tenait à mi-chemin entre l’époque du Goliath et celle où les premiers navires traversaient l’océan Atlantique. »
Comme il apprend que David Bowman continue à se manifester de temps, il décide d’aller sur Europe malgré l’interdiction pour prendre contact avec lui. Poole va essayer de comprendre ce qu’il se cache derrière les monolithes et comprendre quel est leur but.

Ce que j’ai aimé : Le clin d’oeil à Susan Calvin, la robopsychologue. Sinon, comme dans tous les tomes de ces Odyssées, Clarke est très fort pour nous faire voyager dans le système solaire. On en devient presque des passionnés d’astronomie.
Ce que je n’ai pas aimé : Ben là encore, mes espoirs sont bien déçus sur ce final. Il nous ramène un personnage qu’on avait presque oublié, et donc passe la première moitié du roman à l’adapter à cette société du quatrième millénaire : on s’en fout, que de temps perdu qui ne fait pas avancer l’intrigue. Heywood Floyd, qu’on attendait impatiemment comme fil conducteur, est complètement zappé. Le cycle entier a eu beau être écrit sur trente ans, j’ai l’impression que Clarke ne s’est pas relu avant d’entamer les suivants. Et puis bon, encore une fin qui ne rime à rien, un peu sortie de sous le chapeau. Et puis bon, il s’attendait sûrement à ce que ce soit porté sur le grand écran, car le final est plus digne des studios hollywoodiens : on pète tout et advienne que pourra.

Note : 2/5
DianaCagothe
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2061 : Odyssée Trois – Les Odyssées de l'Espace 3 – Arthur C. Clarke

 

2061 Odyssée TroisTitre Original : 2061 : Odyssey Three
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : Arthur C. Clarke
Année :  1989
Nombre de pages : 252

Résumé : Si tu n’as pas lu les deux premiers volumes, ici et , c’est sûr que je vais te faire un minimum de spoil. Maintenant que tu es prévenu, tu peux passer ton chemin, il est encore temps, à la prochaine ligne, ce ne sera plus possible.
Quand on a quitté le Leonov en 2010, le vaisseau se cassait fissa-fissa et bien lui en avait pris, parce que Jupiter a implosé et est devenu une bébé étoile, qu’on a rebaptisé pour le coup Lucifer (« le porteur de lumière » en latin). En même temps, l’humanité a reçu un message, des mystérieux monolithes ou de ce qui se cache derrière, la prévenant de ne pas toucher à Europe.
Notre vieux poto Heywood Floyd, toujours de la partie, malgré son âge canonique, part de son côté faire une mission de tourisme avec quelques pipôles sur la comète de Halley, pendant que son petit-fils, de son côté, part en mission du côté de Lucifer. Évidemment, suite à un détournement de navette, le petit-fils et ses co-équipiers se crashent sur Europe et papy, qui fait de la résistance, doit aller le sauver.

Ce que j’ai aimé : Clarke me fait toujours marrer, avec ses pointes d’humour, comme lorsqu’il sort son pénétromètre. Ça se lit très vite, on ne voit pas le temps passer.
Ce que je n’ai pas aimé : Mais pourquoi ce roman? Il y avait absolument une commande à remplir? Parce que bon, Floyd et ses potes artistes qui font du tourisme sur Halley, c’est sympa, mais on s’emmerde autant qu’eux, parce qu’il n’y a pas grand chose à faire. Et il faut attendre les derniers chapitres pour que l’intrigue avance… Je finirai quand même, mais j’ai un doute : Clarke serait-il devenu gâteux sur ses vieux jours?

Note : 2/5
DianaCagothe
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Cinder – Chroniques Lunaires 1 – Marissa Meyer

 

CinderTitre Original : Cinder
Genre :
 
roman, science-fiction, dystopie, jeunesse, littérature américaine
Auteur : Marissa Meyer
Année :  2013
Nombre de pages : 412

Résumé : Cinder, c’est une cyborg adoptée. Son papa étant décédé, elle se tape sa vilaine belle-mère, Adri, et ses deux demi-soeurs, même si la petite, Peony, est sympa. Son job, c’est la mécanique, elle répare tout et n’importe quoi. C’est pourquoi, un jour, déboule à son atelier le prince Kai : son robot de compagnie Nainsi (sic!) doit être réparé. Evidemment, ils se kiffent à mort, mais c’est une histoire d’amour impossible. D’une parce qu’elle est cyborg, donc sous-humaine, et que lui, il va devoir se farcir la reine Levana, la dirigeante de la Lune, pour épargner à la Terre d’atroces souffrances, soit à cause d’une cinquième guerre mondiale, soit parce que l’humanité aura été décimée par la létumose, une néo-peste. Et puis bon, l’adversité fait que Cinder va en découvrir, des vertes et des pas mûres, sur ses propres origines.

Ce que j’ai aimé : C’est une Cendrillon revisitée de manière assez marrante. Évidemment, ça se lit vite, parce que c’est pour les « djeuns ». Je croyais que ça allait moins tenir la route que ça.
Ce que je n’ai pas aimé : C’est ma première immersion dans la littérature « Young Adult » qui marche du tonnerre ces dernières années et je trouve que cette qualification est un peu abusive, parce que je classe vraiment ce roman dans la catégorie jeunesse, et est tout à fait adapté à votre ado, limite votre pré-ado. La vieille bique que je suis ne continuera sans doute pas cette saga, sauf évidemment si ça me tombe entre les mains, mais certainement pas au prix fort.

NDLR : Je remercie vivement Moody du blog Take A Book et les éditions Pocket Jeunesse pour m’avoir fait gagner ce bouquin.
Note : 3/5
DianaCagothe
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22/11/63 – Stephen King

 

221163Titre Original : 11/22/63
Genre :
 
roman, fantastique, littérature américaine
Auteur : Stephen King
Année :  2011
Nombre de pages : 930

Résumé : Jack, un petit prof d’anglais, vit une vie pépère de prof d’anglais, divorcé d’une alcoolo, mais avec son con de chat. Pour arrondir ses fins de mois, il file des cours du soir. Il aime enseigner, bien sûr, mais ce cours ne le transcende pas vraiment. Jusqu’à ce qu’il lise les copies d’une rédac dont le sujet était de raconter le jour qui avait changé votre vie. Harry, le concierge du lycée, boiteux et n’ayant pas un esprit trop fulgurant, y raconte comment son père a déboulé un soir à la maison, a buté sa mère, ses deux frères et sa sœurn avec un marteau et comment il l’a salement amoché. Forcément, Jack, qui ne reverra jamais une copie comme ça, lui met la meilleure note. A la remise de diplômes, pour fêter ça, Jack paie un petit repas à George dans la gargote déserte où il a ses habitudes.
Le lendemain, Jack reçoit un coup de fil d’Al, le patron de la baraque à frites qui lui demande de venir tout de suite. Le cuistot, qui allait très bien la veille, a prix dix ans dans la nuit. Il a un cancer du poumon, et ses jours sont comptés. Mais avant de se retrouver de l’autre côté, Al confie à Jack l’existence d’une faille temporelle dans sa remise qui renvoie toujours à la même date, en 1958. Dans l’autre sens, quel que soit le temps resté dans le passé, le retour en 2011 se fait systématiquement deux minutes plus tard et chaque voyage remet les compteurs à zéro. Al a essayé de rester cinq ans dans le passé pour empêcher l’assassinat de Kennedy avant que ce foutu crabe ne le choppe. Ce n’est pas un hasard, le passé ne tient pas trop à être modifié.
Jack décide de la jouer petit pour commencer en essayant de sauver Harry, le concierge, de cette folle nuit d’Halloween 1958. Il foire à moitié son coup mais après son retour en 2011, il y retourne, pour sauver Harry et Kennedy, pour terminer le travail d’Al.
Le roman est composé de trois grosses parties qui s’imbriquent les unes dans les autres : le départ, que je vous ai résumé ci-dessus, les cinq ans à tirer avant l’attentat, où King nous dépeint de manière assez réaliste la société de cette époque, les difficultés d’un homme du XXIe siècle à s’y adapter, et la dernière partie consistant en la traque de Lee Harvey Oswald.
Ce que j’ai aimé : Pfiou, ça a été dur de refermer la dernière page, parce que ça veut dire que ça se termine. J’ai aimé le retour de George Amberson, le pseudo de Jack dans le passé, à Derry. Georgie à Derry, ça ne vous rappelle rien? Un indice : « Viens, tout le monde flotte ici... »
Bon, au départ, je n’étais pas très emballée par le sujet. Ici en France, l’assassinat de Kennedy ne revêt pas l’importance qu’il a de l’autre côté de l’Atlantique et on ne fantasme plus dessus depuis longtemps; d’autres « théories du complot » ont coulé sous les ponts depuis longtemps. Pourtant, le bouquin fait l’objet d’une très bonne documentation, et le côté historique passe sans qu’on s’en rende compte, si ce n’est le côté moite et poisseux volontairement instillé par King.
Le vrai bon truc du roman, c’est le côté « Feel Good » des cinq ans vécus par Jack/George. Même s’il garde un côté lucide sur cette époque qui n’était pas si reluisante que ça, on s’y sent quand même bien avec lui, à vivre ses petites  aventures et sa grande histoire d’amour.
Un autre truc vraiment bon, c’est comment King joue avec l’effet papillon.
Bref, je n’ai pas pu décrocher du bouquin, et je vous parle en direct de ma nuit blanche, parce qu’il fallait que je termine mes 300 dernières pages absolument. Et si comme moi, vous le lisez, n’hésitez pas à prolonger le plaisir sur le site oueb qui est vraiment très bien, mais qui spoile un peu.
Ce que je n’ai pas aimé : Ça va être dur de commencer un autre livre maintenant.

Note : 5/5
DianaCagothe
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Le Salaire de la Peur – Georges Arnaud

Le salaire de la peurGenre :  roman, aventures, littérature française
Auteur : Georges Arnaud
Année :  1949
Nombre de pages : 186

Résumé : Au Guatemala, les ricains exploitent les locaux pour pomper tout le pétrole qu’ils peuvent. Forcément, de nombreux hommes viennent de ce côté du Pacifique, une nouvelle ruée vers l’or, mais noir cette fois-ci.
Après un énième incident de forage et de nombreux morts, un incendie se déclare dans le puits de pétrole. Pour l’éteindre, il va falloir tout faire péter à la nitroglycérine.
Évidemment, acheminer cette matière si sensible à tout ne va pas être une mince affaire, surtout que le coin ne comporte pas vraiment d’autoroutes longilignes sans nids de poules.
La compagnie pétrolière va faire convoyer deux chargements et payer à prix d’or quatre hommes pour cette mission quasiment vouée à l’échec, car la moindre ornière, le moindre caillou, où le moindre rayon de soleil tapant trop fort peut te transformer en chair à pâté.
Ce que j’ai aimé : Vivre dans une cabine, fumer des clopes et boire du café avec les chauffeurs. Hit the road Jack! Et puis ça sent le bonhomme tout ça, de la sueur et de la virilité.
Ce que je n’ai pas aimé : J’ai eu un peu de mal à accrocher, surtout que ça démarre vraiment à la moitié du bouquin. Les personnages sont un peu trop stéréotypés, et le scénario est un peu trop téléphoné, surtout la fin.

Note : 2/5
DianaCagothe
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L'Encyclopédie de la Fantasy – Jacques Baudou

 

L'encyclopédie de la fantasyGenre :  encyclopédie, fantasy
Auteur : Jacques Baudou
Année :  2009
Nombre de pages : 175

Résumé : Jacques Baudou nous parle des origines de la fantasy, des contes populaires en passant par Lewis Carroll et son Alice au Pays des Merveilles. Il fait une part belle à l’oeuvre de J.R.R. Tolkien puis nous décrit les divers genres de fantasy : héroïque, épique, arthurienne, humoristique, urbaine… L’ouvrage accorde un dernier chapitre aux jeux sous toutes leurs formes.

Ce que j’ai aimé : Ça parle de fantasy, un de mes genres chouchous en littérature.
Ce que je n’ai pas aimé : L’auteur spoile sans hésiter les œuvres dont il parle, ce qui est très dommage, parce que si tu acquiers ce genre d’ouvrages, c’est pour élargir tes horizons, entre autres. Cela manque également de profondeur. Baudou dresse une sorte de catalogue, surtout d’œuvres archi-connues du grand public. J’aurais aimé qu’il sorte un peu des sentiers battus. D’autre part, il s’agit surtout d’une encyclopédie de la littérature. Le cinéma, les jeux de rôle et de plateau, la bande dessinée et l’illustration, qui sont les principaux médias vecteurs de ce genre aujourd’hui, sont survolés. Bref, une encyclopédie qui n’en a que le nom.

Note : 1/5
DianaCagothe
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Plaisirs coupables – Anita Blake 1 – Laurell K. Hamilton

 

plaisirscoupablesTitre Original : Guilty Pleasures
Genre :
 
 Roman, Bit-Lit, fantastique, littérature américaine
Auteur : Laurell K. Hamilton
Année :  1993
Nombre de pages : 350

Résumé : C’est l’histoire d’Anita Blake, une nana chasseuse de vampires qui bosse avec la police – mais dans une division spéciale qui s’occupe du surnaturel – et qui mène des enquêtes. Dans ce premier opus, suite à des assassinats un peu trop répétés de maîtres vampires hyper puissants, elle va côtoyer les bas-fonds surnaturels de la ville de Saint Louis. Au cours de son enquête elle découvre un milieu vampire hyper organisé ainsi que des zombies, des goules, des hommes rats et j’en passe. 

On découvre une nana hyper girly qui a des problèmes de fille, qui se pose beaucoup de questions sur les garçons, qui a des meilleurs copains et des meilleures copines, un univers très bien calqué sur celui de Buffy contre les vampires … sauf que toi lecteur, tu ne connais pas cette série mythique parce que le public visé a à peu près une vingtaine d’années, tu naissais donc à peine lorsque ça passait à la téloche.
L’écriture est très réussie, Anita parle à la première personne et s’adresse à un public adolescent plutôt féminin au travers duquel elle transmet les petits malaises de cet age avec les garçons sans tomber non plus dans quelque-chose de niais : on a bien sur le droit à pas mal de bagarres, on ne s’ennuie jamais.
Même si j’ai passé un excellent moment et si j’ai pris du plaisir pour ma première fois dans le bit-lit, je ne lirai pas les numéros suivants : je ne suis pas vraiment le lectorat visé.
Ce que j’ai aimé : Le côté girly, les problèmes de fille d’Anita, les scènes d’action.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien mais je ne suis pas le public visé.

Note : 4/5
Tristan
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Pontesprit – Joe Haldeman

 

PontespritTitre Original : Mindbridge
Genre :
 
roman, science-fiction, militaire, space opéra, littérature américaine
Auteur : Joe Haldeman
Année :  1976
Nombre de pages : 296

Résumé : Dans le courant du XXIe siècle, on découvre un cristal qui permet la téléportation. Enfin de manière temporaire, puisque les objets et gens reviennent systématiquement à leur lieu d’origine au bout d’un certain temps.
Ce cristal, une fois maîtrisé, permet de commencer pour de vrai l’exploration spatiale. Jacque Lefavre, suisse-allemand, mi-brute, mi-surdoué, deviendra un de ces explorateurs, nommé maîtriseurs. Lors d’une de ses expéditions, Jacque et ses collègues découvrent une bestiole qui, tue la première personne qui la touche, mais qui permet un contact télépathique entre les suivants qui entrent en contact. Les humains se serviront de cette bestiole pour tenter de communiquer avec une autre espèce intelligente qu’ils découvriront plus tard, mais qui est très, très méchante.

Ce que j’ai aimé : La construction du roman, émaillée de tableaux, rapports, graphiques. C’est très original.
Ce que je n’ai pas aimé : L’omniprésence de tableaux, rapports, graphiques. C’est marrant au départ, mais ils sont vraiment trop nombreux, on s’en lasse vite. Surtout que ça prend vachement de place par rapport à l’histoire. J’ai aussi détesté la quatrième de couverture, qui spoile complètement la fin du livre dès la première phrase. Du coup, j’ai trouvé que ça mettait vachement de temps à démarrer. Bref, je me suis vraiment ennuyée, surtout que j’avais bien aimé auparavant le même auteur avec Rêves Infinis.

Note : 1/5
DianaCagothe
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2010 : Odyssée deux – Les Odyssées de l'Espace 2 – Arthur C. Clarke

2010 Odyssée deuxTitre Original : 2010, Odyssey Two
Genre :
 
roman, science-fiction, littérature anglaise
Auteur : Arthur C. Clarke
Année :  1983
Nombre de pages : 279

Résumé : Pas facile de faire un résumé sans spoiler le volume 1. Bref, neuf ans plus tard après le pétage de plombs de Hal 2000, le super ordi, on décide d’organiser une expédition pour analyser le vaisseau Discovery et en savoir un peu plus sur AMT-2. Les Russes et les Amerloques travaillent de concert pour construire le Leonov. Parmi les membres de l’équipage, on retrouve Heywood Floyd, un des gars qui était là le jour où on a déterré AMT-1. Au bout de quelques temps de voyage, le Leonov se fait doubler par les Chinois, qui eux aussi ont construit un super vaisseau.

Ce que j’ai aimé : Les paysages. Franchement, je ne regarderai jamais plus le ciel de la même façon. Clarke arrive à me faire voir Jupiter et ses satellites. Le livre se lit également très rapidement et d’une traite. On ne quitte pas le Leonov.
Ce que je n’ai pas aimé : La fin est un peu, comment dire… What the fuck? Mais ça ne m’empêchera pas de me plonger avec plaisir dans le volume 3.

Note : 4/5
DianaCagothe