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Play-back – Didier Daeninckx

Play-backGenre :  roman, polar, littérature française
Auteur : Didier Daeninckx
Année :  1992
Nombre de pages : 240

Résumé : Ce livre m’est tombé dessus par-hasard (entre autres), et à la vue du nom de l’auteur, je me suis vaguement souvenu que Kwaite m’en avait parlé sur les bancs de la fac (autant vous dire, ça pique, il y a une quinzaine d’années). Donc bon, comme c’est quand même un ponte frônçais de la littérature noire, fallait quand même qu’on vienne en parler au WC.
Mais revenons à l’histoire : Patrick Farrel, un écrivaillon en mal de publication, voit un jour débouler un ancien copain de régiment, qui lui propose d’être nègre chez Noséné, une boîte d’édition qui ne marche qu’au scandale. Son job, s’il l’accepte, sera de faire une biographie de Bianca B., La chanteuse à succès du moment. Pas de la grande littérature, un bouquin presque prémâché. Farrel, qui est quand même consciencieux demande à la rencontrer. Pour cela, il se rend dans une petite ville de l’Est, Longrupt, où la chanteuse se terre.
Il va découvrir une région sinistrée depuis la fermeture de l’industrie sidérurgique, des êtres abîmés par l’alcool et la misère chez qui il n’y a plus trop de place pour rêver. Et forcément, à peine Farrel arrivé dans le coin, Prima Piovani, l’ex meilleure amie de Bianca B. va être trouvée morte. L’écriture du bouquin va se compliquer.

Ce que j’ai aimé : Ca se lit vite, pour un roman de gare, c’est un roman de gare… Et puis c’est assez marrant de se replonger dans le monde de la starlette des 80’s.
Ce que je n’ai pas aimé : Malheureusement, ça a un peu trop vieilli et c’est un peu kitsch. J’aurais cru que je le lirais plus vite, mais j’ai un peu galéré quand même.

Note : 2/5
DianaCagothe
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L'Ile des Gauchers – Alexandre Jardin

L'Ile des gauchersGenre :  roman, utopie, littérature française
Auteur : Alexandre Jardin
Année :  1995
Nombre de pages : 342

Résumé : Lord Cigogne est un lord un peu fantasque des années folles. Un peu, beaucoup, à la folie, passionnément… Jérémy, de son prénom, rencontre une fille qui le rend absolument fou. Évidemment, il fait une piètre première impression. Pour impressionner son Emily, il traverse même l’Europe à vélo, mais arrive trop débraillé pour réussir. Amoureux jusqu’au bout de lui-même, il devient reclus, se travaille et se taille en beau diamant pendant 14 ans, tant et si bien qu’il finit arriver au bout de ses rêves et à déclencher une fougueuse passion dans le cœur de son Emily. Mais le temps passe et passe, et force est de constater qu’il n’ont pas réussi à passer le cap d’amants à amoureux.
Cigogne est pourtant un mec qui n’en a pas que dans le falzard, et ne compte pas se laisser embourber dans une fin de vie amoureuse comme il y en a tant, pathétique et pitoyable. Il décide de tout quitter pendant qu’Emily est en train de le quitter, et d’emmener sa belle sur un petit bout de terre, en plein milieu du Pacifique, peu cartographié : c’est l’Ile des Gauchers.
Au départ, les gauchers ont fondé cette société pour ne plus vivre dans un monde qui marchait à l’envers pour eux. Petit à petit, ils ont décidé de fonder une communauté utopiste, où le calendrier tourne autour de l’amour en général, le vrai, pas une partouze de hippies. Tout y est fait pour y vivre le grand voyage initiatique de l’amour.

Ce que j’ai aimé : Au départ, ça m’a vraiment fait marrer, c’est joliment raconté. Et puis, au fil du temps, je me suis laissée emporter, parce que c’est la vraie recette de l’amour, j’y ai vu défiler mes (presque) dix années de couple : et vu qu’aujourd’hui, j’aime encore plus mon mec qu’au premier jour, je me dis, que, c’est un vrai roman initiatique, à mettre entre les mains de tous ceux qui se demandent comment réussir leur vie de couple, c’est largement bien mieux que les sombres bouses qu’on nous vend. Et puis, merde, comme le dit Jardin, on est tellement cernés par les histoires d’amour qui finissent mal en général, qu’on en est venu à se laisser berner et à croire que toute belle amourette est vouée à la flétrissure. Bref, c’est une vraie bouffée d’air frais.
Ce que je n’ai pas aimé : Bon, bon, l’Ile des Gauchers, l’Ile des Gauchers, mouais, l’Ile des amoureux, oui!

Note : 5/5
DianaCagothe
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Kinderzimmer – Valentine Goby

KinderzimmerGenre :  roman, historique, littérature française
Auteur : Valentine Goby
Année :  2013
Nombre de pages : 254

Résumé : Suzanne, ancienne déportée, fait le tour des lycées pour raconter son histoire, effectuer le travail de mémoire. Une adolescente lui pose une question simple, mais pour Suzanne, habituée à dérouler son récit, cela va remettre en question toute sa chronologie. Elle rentre chez elle, et nous déroule tout son récit à elle. Elle commence par son passé de résistante et de vendeuse dans un magasin de musique. Elle ignore tout de sa vie de femme, sa mère s’étant suicidée quand elle avait sept ans. Au moment où elle se fait toper par les nazis pour être déportée, elle est enceinte mais ne le sait pas. Suzanne, devenue Mila dans le camp de Ravensbrück, fait tout pour le cacher, pour ne pas devenir une charge et survivre. Au camp, Mila se retrouve confrontée à tout, au milieu de 40000 autres femmes : la mort omniprésente, la saleté, la faim, la torture physique et mentale. Mais dans tout ça, elle va lier de solides amitiés, des jolies choses vont permettre à Mila de garder espoir quand elle ne l’a plus : l’humanité existe toujours même dans l’horreur la plus absolue. Et contre toute attente, elle découvre qu’il y a bien des enfants qui naissent dans le camp, et la Kinderzimmer, la chambre des nourrissons, vont alimenter son espoir à elle.

Ce que j’ai aimé : C’est un point de vue original, et pour une fois, on a plutôt un point de vue sur les détenus politiques que sur les juifs et Auschwitz, qui plus est, un point de vue sur un camp de femmes, avec le quotidien des femmes, et des histoires de femmes. Il en est de même pour ces bébés, je n’aurais jamais cru que des femmes pouvaient aller à leur terme dans ces conditions. Ça ramène un peu d’émotions tout de même. Et puis j’ai aimé Mila qui code des messages avec des notes de musique, et qui finit par tout coder pour se raccrocher à la vie.
Ce que je n’ai pas aimé : Le ton d’écriture est absolument imbitable. J’ai l’impression que ça a été écrit pour être déclamé à haute voix, une main sur le front et avec des fin de phrases soupirantes.  Et puis la fin est un peu bâclée.

Note : 3/5
DianaCagothe
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Cress – Chroniques Lunaires 3 – Marissa Meyer

CressTitre Original : Cress
Genre : dystopie, jeunesse, littérature américaine, roman, science-fiction
Auteur : Marissa Meyer
Année :  2014
Nombre de pages : 658

Résumé : Cinder, Thorne, Scarlett et Loup sont dans l’espace, en se planquant de tout le monde. On se fait un peu chier dans le vaisseau, alors Loup  entraîne Cinder à exercer son magnétisme lunaire. On fait aussi connaissance avec Cress, une coquille enfermée dans un satellite, aux ordres de Sybille, une des thaumaturges de Levana. Cress est une ado un peu débilette (âge tendre et tête de bois), mais hackeuse hors pair. Elle bosse pour les lunaires, mais sa rock star à elle, c’est le Capitaine Caswell Thorne : alors tu penses bien qu’elle n’y est pas pour rien dans le fait qu’on ne retrouve pas les fugitifs… Une nouvelle venue dans la bande, cela va-t-il suffire pour déjouer les plans machiavéliques de la reine Lunaire?

Ce que j’ai aimé : Pour l’instant, c’est le tome qui m’a le plus emballé dans la saga : il y a de l’action, des revirements de situation. Il y a beau y avoir plein de pages, ça passe vite et bien.
Ce que je n’ai pas aimé : Je suis un peu trop vieille pour ces conneries, mais tant que ça me fait marrer. Bon, mais j’aimerais bien que ça s’arrête cette saga. J’ai l’impression qu’à un moment il va y avoir la saison de trop.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Intrigues à Port-Réal / Les Brigands – Le Trône de Fer 6 – George R.R. Martin

Intrigues à Port-RéalTitre Original : Song of Ice and Fire, book 3 : A Storm of Swords
Genre :
 
fantasy, littérature américaine, médiéval fantastique, politique, roman
Auteur : George R.R. Martin
Année :  2000
Nombre de pages : 345

Résumé : La bataille est finie, et contre toute attente, la flotte de Stannis est défaite, surtout grâce aux idées machiavéliques de Cersei et de Tyrion, mais ce ne sera pour leur plus grand bonheur. Eh oui, papa Tywin est là pour prendre les choses bien en main et régner, à défaut d’être sur le Trône de Fer, d’une main de fer. Le royaume tente tant bien que mal de se composer une nouvelle face, ou au moins de reprendre des forces, pour rebâtir un nouvel échiquier politique. Davos, le chevalier Oignon, se donne un but dans la vie. Chez les Stark, ça sent le sapin, sauf pour Sansa qui voit une lueur d’espoir quand l’union de Joffrey et de Margaery Tyrell se concrétise (mais il ne faut pas oublier que cette famille a un karma de shit). On passe aussi un peu plus de temps de l’autre côté du Mur, avec les Autres, et on fait enfin connaissance avec Mance Rayder, ce frère noir félon.

Ce que j’ai aimé : Ce tome est assez court, et un nouvel échiquier se met en place. Il a au moins le mérite de nous donner envie de continuer. L’univers est vraiment très très bien, c’est le point fort de la saga.
Ce que je n’ai pas aimé : Quand est-ce que ça avance? Quand est-ce qu’il se passe un truc bien pour les Stark?

Note : 4/5
DianaCagothe
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La Promesse de l'Aube – Romain Gary

La Promesse de l'aubeGenre :  biographie, littérature française
Auteur : Romain Gary
Année :  1960
Nombre de pages : 464

Résumé : Romain Gary, moi, c’est un gars que je ne connaissais pas. Si, je savais juste que c’est le gars qui a fait la nique au prix Goncourt (et tu sais que ce prix me tient à cœur) en le gagnant deux fois, la seconde fois avec un pseudo et un emberlificotage. A le voir me cligner de l’œil avec son beau manteau de cuir dans mes suggestions Booknode, j’ai dit « bingo, chalumeau! ».
Le gars, il est fils unique, avec un papa qui s’est un peu fait la malle mais qui envoie un peu de pognon de temps en temps. Il grandit donc avec une maman, vraiment, mais alors vraiment rocambolesque. C’est une ancienne actrice qui a des rêves de grandeur pour son fiston : elle a tout donné pour lui, vraiment. Comme son fils doit être un grand homme, elle l’essaie à différents talents, pour lesquels La promesse de l'aube citation 1visiblement Romain n’a aucun don, si ce n’est peut-être la peinture. Mais comme en général ils ne connaissent la gloire qu’après la mort, c’est moyennement intéressant. Alors, au final, ça se termine par l’écriture. A part sa passion incommensurable pour son fils, cette mère ne rêve que d’un Éden, la France. Le bouquin parle surtout de cette relation mère-fils, comme elle laisse peu de place aux autres, même quand chacun d’eux essaie et comme ils donnent tout l’un pour l’autre, mais sans pour autant que cette relation les étouffe (même si parfois…)

Ce que j’ai aimé : Cette mère absolument rocambolesque, ancienne actrice dont le grand rôle de sa vie consiste à faire de son fils un héros. Elle fume des clopes à longueur de journée, a un sacré caractère, roublarde mais pas malhonnête au fond, et qui se donne les moyens de ses ambitions. Romain Gary a une vraie jolie plume et même si on sent bien qu’il y a beaucoup d’embellissement pour cette maman juive, on se laisse prendre au jeu et on se laisse emporter. En plus, on se marre, parce qu’en guise de vie de héros, c’est surtout une histoire de destinée, parce que v’là quand même le pied nickelé que ce petit Romain. Et il y a beaucoup de pointes d’humour, qui dédramatisent bien ce grand personnage qu’est la Mamma. Bref, on pleure, on rit, et c’est un bouquin qui fait le job!
la promesse de l'aube citation 2
Ce que je n’ai pas aimé : Cette mère, au départ est bien trop étouffante, j’ai eu du mal à rentrer dans le bouquin. Et puis j’ai du mal à saisir cet Oedipe des mères et de leurs fils.

Note : 4/5
DianaCagothe
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Miss Peregrine et les Enfants Particuliers – Miss Peregrine et les Enfants Particuliers 1 – Ransom Riggs

Miss Peregrine et les Enfants ParticuliersTitre Original : Miss Peregrine’s Home for Peculiar Children
Genre :
 
roman, jeunesse, fantastique, littérature américaine
Auteur : Ransom Riggs
Année :  2011
Nombre de pages : 432

Résumé : Jacob est un ado américain de base, un peu solitaire. Il fait son premier job d’été dans la chaîne de pharmacies familiales, tant bien que mal, en attendant que les jours s’égrennent. Son grand-père l’appelle souvent. Il commence un peu à péter les câbles, le vieux, mais Jacob l’adorait quand il était gamin, parce qu’il avait plein d’histoires rocambolesques à raconter. En vieillissant, Jacob a arrêté d’y croire, comme on arrête de croire au père Noël. Un jour de folie paranoïaque, Abe, le papet, l’appelle au secours. Jacob court voir s’il va bien et le découvre semi-mourant et tout déchiqueté dans le bois à côté de chez lui. Abe lui sort des phrases énigmatiques, meurt dans ses bras, et quand Jake lève la tête, il aperçoit un des monstres dont lui avait tant parlé son grand-père.

Ce que j’ai aimé : Au départ, la couverture. Ça faisait un moment que cette petite fille m’intriguait, et me faisait penser au sublime film, « Les Autres ». J’ai fini donc par céder à l’appel de mini-sirène et je n’ai pas eu tort. C’est un chouette roman initiatique, un « feel good book », que j’ai dévoré. Bon, j’aurais aimé qu’il soit un peu plus sombre encore et un peu plus torturé, mais je ne savais pas que c’était un roman « jeunesse ». De plus, le roman est jalonné de photos anciennes, à partir desquelles l’auteur a brodé l’histoire. Et ça je trouve que c’est une vraie bonne idée.
Miss Peregrine_photos
Ce que je n’ai pas aimé : Que l’auteur nous foute un tome 2. Ça sent l’exploitation du filon…

Note : 4/5
DianaCagothe
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L'invincible Forteresse – Le Trône de Fer 5 – George R.R. Martin

L'invincible ForteresseTitre Original : A Clash of Kings
Genre :
 
fantasy, littérature américaine, médiéval fantastique, politique, roman
Auteur : George R.R. Martin
Année :  1999
Nombre de pages : 351

Résumé : Renly décédé, une partie des troupes se rallie à Stannis. Robb n’étant pas pour l’instant une menace, même s’il a remporté quelques victoriettes, Stannis Baratheon va se lancer dans la bataille contre Joffrey et attaquer Port-Réal. Tout devient déliquescent, heureusement Tyrion et son imagination, ainsi que son courage sont un atout précieux pour les Lannister. De son côté, Theon Greyjoy, en quête de gloriole et pour espérer conquérir un tant soi peu le coeur de fer de son papa, va mener une prise pathétique de Winterfell, et se mettre à dos et ceux qui l’ont vu grandir et sa patrie. Quant à Daenerys, elle est encore embourbée dans sa tentative de redorer le blason familial : on n’en veut qu’à ses nichons et ses dragons. Jon, lui, poursuit sa quête au-delà du Mur.
Et les mères, Cersei et Catelyn, celles qui ont le pouvoir, sont encore trop aveuglées par l’amour filial pour prendre de justes décisions.
Ce que j’ai aimé : Enfin! La grande baston, ce qu’on attendait tant!
Ce que je n’ai pas aimé : Dommage qu’elle soit quasiment éludée. Bien des choses se mettent encore en place, encore au bout de ce cinquième tome. Fin de la deuxième intégrale, j’avoue que je suis un peu essouflée. J’espère que ça va repartir un peu.

Note : 2/5
DianaCagothe
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L'armée de la Reine – Chroniques Lunaires 2,5 – Marissa Meyer

L'armée de la ReineTitre Original : The Queen’s Army
Genre :
dystopie, jeunesse, littérature américaine, roman, science-fiction
Auteur : Marissa Meyer
Année :  2012
Nombre de pages : 47

Résumé : On se retrouve encore pour un inter-cycle. Cette nouvelle développe surtout les origines de Loup, un nouveau personnage qu’on a vu apparaître dans le précédent tome.
A la base, il s’appelle Ze’ev et c’est un petit garçon normal, avec des parents et un petit frère. Un soir, dans sa douzième année, des thaumaturges viennent le chercher pour l’incorporer dans la nouvelle armée de la reine.
On vit ses opérations et ses modifications génétiques, ainsi que sa vie dans sa nouvelle meute, où il ne vaut mieux pas être l’Oméga, le souffre-douleur.

Ce que j’ai aimé : Contrairement à la précédente nouvelle inter-cycle, celle-ci a un véritable intérêt. Autant, on croyait qu’à la fin du premier tome le monde était mis en place, autant pas du tout. Du coup, c’est une bonne extension sur l’univers développé par Marissa Meyer. Et puis, bon, ça reste du feel-good, c’est de la jeunesse.
Ce que je n’ai pas aimé : Ça me saoule toujours un peu ces interludes.

Note : 4/5
DianaCagothe
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La conquête de Plassans – Les Rougon-Macquart 4 – Emile Zola

La conquête de PlassansGenre :  roman, classique, littérature française
Auteur : Emile Zola
Année : 1874
Nombre de pages : 440

Résumé : Après avoir fait un tour chez les riches Parigots et la bouffe Parigotte, Mimile is back à Plassans! On est chez les Mouret : Marthe, la Rougon et Mouret, le Macquart. Oui, un couple consanguin, elle est belle la cousinade! C’est un gentil petit couple quand même, mais gentil, hein? Deux garçons, une fille, simplette, une mère discrètos et un père gouailleur. Bon, ils ont pas trop de thunasse, et mettraient bien un peu de beurre dans les épinards, si en plus ils pouvaient en prime choper un sourire de la crémière, ce serait taupe moumoute. C’est là que déboule le père Fourras, euh pardon, Faujas, avec sa daronne. Eux sont près de leurs sous, la soutane élimée et tout le toutim. Ils commencent à louer le dernier étage de la casbah. Au départ, on ne les voit pas trop, on se méfie d’eux, mais petit à petit, ils commencent à gagner leur place dans le coeur de la famille, surtout de la daronne, qui se découvre bigotte. Le père Mouret, ça le rend complètement fadasse ces néo-bondieuseries.
Les Faujas, en même temps qu’ils gagnent le coeur de Marthe, commencent à prendre leur place et leurs aises, à la maison, comme à la ville. Si bien, que la frangine de l’Abbé, finit par venir avec son mec aussi. Ce couple d’escrocs à la petite semaine, copains copinent avec la bonne. Tout ce beau monde, en accrochant le cœur de Marthe, finissent par chasser le père Mouret, qui prend trop de place pour leurs ambitions personnelles.

Ce que j’ai aimé : Rhoooo mais que de bassesse, j’adore! On va toujours plus loin, toujours plus fort dans la mesquinerie et le côté vil de l’humain. Ce bouquin est à emmener dans vos sorties chez le coiffeur, c’est bien mieux que Voici ou Closer.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, et pour l’instant, cette saga familiale décroche vraiment la palme (au grand dam de mon compère Tristan 😉 ). Oubliez vos traumatismes scolaires, plongez-vous-y!

Note : 5/5
DianaCagothe