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Temps Gelé – Thierry Acot-Mirande

 

Temps GeléGenre :  nouvelles, fantastique
Auteur : Thierry Acot-Mirande
Année :  2009
Nombre de pages : 267

Résumé : Comme indiqué sur la couv’, il s’agit de nouvelles, plus ou moins longues. « Distorsions » ouvre le bal, avec une rencontre avec quelqu’un dont les tartines tombent toujours du bon côté (si, si, celui qui n’est pas beurré). Dans « Temps gelé », des geleurs fixent certaines personnes à des moments donnés de leur vie pour une durée indéterminée, comme si on prenait une photo et que plus personne ne bouge après ça. « 5 W Club » est une sorte de Rotary Club, un peu particulier… Bref, tout se déroule dans un univers bien fantastique, avec des sensations de mondes parallèles, situations dérangeantes et autres joyeusetés.

Ce que j’ai aimé : Le livre en tant qu’objet. L’éditeur soigne bien son lecteur, et ça fait plaisir. D’ailleurs, si vous jetez un œil à toutes les critiques all around ze web, on ne vous parle que de ça : c’est un pur produit bien chiadé. La couverture est en relief, avec des arabesques argentées, l’association du bleu et du gris te met dans l’ambiance du « Temps gelé ». Le papier est d’une douceur à tomber par terre, tu as juste envie de te frotter les joues avec de bonheur. Bref, pour tous ceux qui conchient les liseuses, c’est l’objet à avoir dans votre biblio, pour vous la péter sur les sensations livresques que la technologie ne pourra jamais égaler.
Ce que je n’ai pas aimé : Qu’est-ce que je me suis ennuyée! J’ai eu du mal à rentrer dans les histoires, à tel point que je pense que je n’y suis pas parvenue. Entre la fin de la lecture et l’écriture de ma chronique, il ne s’est passé que quelques jours, mais il a fallu que je relise quelques passages pour vous pondre un résumé. Je pense qu’il ne me reste plus rien que la sensation de l’objet. Oubliable, et oublié!

Note : 2/5
Nancy
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Les marteaux de Vulcain – Philip K. Dick

lesmarteauxdevulcainTitre Original : Vulcan’s Hammer
Genre :
 
roman, science-fiction, fantastique
Auteur : Philip K. Dick
Année :  1960
Nombre de pages : 221

Résumé : C’est mon deuxième Philip K. Dick (le premier : Ubik) et là encore, quand je me suis plongé dans son univers, je n’ai pas dé-scotché du bouquin tellement ses concepts sont démentiels. Là, on a les humains qui se font diriger par un super ordinateur : Vulcain III. L’idée, c’est que cet ordi est enterré loin sous terre et que les dirigeants humains (en réalité « sous-dirigeants » car celui qui dirige le monde est notre Vulcain de l’histoire) lui apportent des questions (par l’intermédiaire d’un gus qui est un des protagonistes principaux). Le Vulcain, il enregistre la question et il pond une réponse. Ses réponses sont de tout ordre et ordonnent les choix politiques ou moraux de la planète. Pour alimenter sa base de connaissance, l’ordi pose également des questions et l’on doit y répondre, c’est de cette façon qu’il construit le mode de pensée à appliquer. Tout va donc presque bien dans le meilleur des mondes sauf que, bien sûr, un regroupement – « Les Sauveurs » – n’entend pas d’un bon œil un contrôle de la vie par un ordinateur.
Le livre a été écrit en 1960 et pour moi, il s’agit clairement un romain d’anticipation : le monde entier pose des questions à la même machine. Cette machine répond selon un ordonnancement de l’information qui lui est propre et qui nous est inconnu. Et ce même monde entier prend des décisions suite à ses réponses. Ça ne vous dit rien ?
Ce que j’ai aimé : L’écriture, le rythme, les concepts.
Ce que je n’ai pas aimé : La fin happy end (pas de spoil donc je m’arrête la.)

Note : 4/5
Tristan

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Mémé Goes To Hollywood – Nadine Monfils

Mémé Goes To HollywoodGenre :  roman, humour, action
Auteur : Nadine Monfils
Année :  2014
Nombre de pages : 228

Résumé : Bon ben c’est le retour de la vengeance de la mort qui tue la vie de Mémé Cornemuse. Si tu sais, la vieille cinglée des vacances du Serial Killer.
Mémé, elle a pour objectif de rencontrer Jean-Claude Vandamme à Hollywood et de se marier avec lui. Rien que ça, la folie des grandeurs…
Comme elle n’a pas le sou et que l’Amérique, elle veut l’avoir. Elle passe donc à la téloche pour se faire adopter. Elle se retrouve donc dans une famille Néchinoise, qu’elle se fait un plaisir de plumer pour partir dans un fourgon baraque à frites. Et patati, et patata.
Ce que j’ai aimé : Ca se lit très vite.
Ce que je n’ai pas aimé : Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais j’ai eu envie de le lire. J’ai encore du succomber aux sirènes de la caravane en couv’. Ca n’a ni queue ni tête, mais ça n’est pas drôlement absurde. mais bon, j’ai déjà conchié à plusieurs reprises la Nadine. Impossible de faire une chronique digne de ce nom, j’oubliais le paragraphe lu une fois passé au suivant. J’ai du en reprendre des pages. Heureusement, il n’y en a pas trop, Belfond nous gratifie de nombreuses pages blanches, comme d’habitude. Le matin, je ne pars jamais sans une bonne centaine de pages devant  moi, au risque de tomber en rade, sinon, je pars avec un autre livre. Ben là, j’avais la dose requise (normalement) mais ça n’a pas suffit. Next.

Note : 1/5
Nancy
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Fahrenheit 451 – Ray Bradbury

 

Fahrenheit 451Titre Original : Fahrenheit 451
Genre :
 
roman, science-fiction, dystopie
Auteur : Ray Bradbury
Année :  1953
Nombre de pages : 213

Résumé : Dans quelques siècles, les maisons seront ignifugées. Mais le métier de pompier ne disparaîtra pas. Ils seront recyclés en brûleurs de livres, parce que, tu comprends, c’est pas possible des trucs qui disent quelque chose et son contraire, qui amène les gens à s’interroger…
Et bien justement, nous allons suivre Montag, un de ces néo-pompiers. Il a réussi à sa manière, il est marié, a un bon taf d’avenir dont il est fier, bref, tout va pour le mieux, il pourra même bientôt peut-être se payer le quatrième mur-écran, pour avoir une méga-téloche. Mais à un moment, au boulot, le limier, sorte de chien robot commence à le renifler bizarrement et il ne comprend pas pourquoi.
Et puis à la fin de la nuit, quand il rentre chez lui, il rencontre Clarisse, une toute jeune fille, un peu hors norme dans cette société : elle kiffe un peu tout, comme se promener (truc incongru dans ce monde), ou s’interroger sur sa vie, son oeuvre, la mort, l’existence. Montag est charmé (de manière tout à fait platonique, je vous rassure) par cette jeune fille, qui lui apporte une bouffée d’air frais dans son monde pas si bienheureux que ça. Il commence donc à se poser des questions lui aussi, sur sa vie, son œuvre, et son existence…
Un soir, au cours de l’une de ses missions, une femme qui a été dénoncée décide de mourir brûlée avec ses livres. Cet événement va être la dernière goutte qui va faire basculer Montag, et lui faire voler un livre… La curiosité devient trop grande…
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Ce que j’ai aimé : Attention, classique, que dis-je? Monument! Bon, la toute première chose que j’ai aimé dans ce roman, c’est le côté nocturne de l’intrigue. Montag se demande à un moment donné pourquoi les pompiers agissent toujours de nuit : parce que les flammes sont plus spectaculaires… Ca donne une ambiance très particulière au roman.
J’avais lu ce roman au lycée (merci d’ailleurs à M. Aubanelle, où qu’il soit, pour sa géniale fuckin’ liste de lecture du programme de 2e), mais pour moi, il prend toute son ampleur aujourd’hui. Entre les deux époques, vingt ans entre les deux lectures, les écrans et les divertissements se sont multipliés, la société de loisirs et de l’image également. Je ne vais pas tomber dans la rengaine de « les gens ne lisent plus et ne réfléchissent plus, SAYMAL ». Mais c’est juste un peu flippant de voir comment ta société commence à ressembler à celle que les grands auteurs d’anticipation envisageaient dans leurs (nos) pires cauchemars. Pas de « c’était mieux avant », juste que ma relecture prend une autre dimension. Et c’est encore un livre choc qui nous tombe entre les mains, on n’en ressort jamais vraiment pareil.
Et puis j’aime toujours autant ces vieux romans toujours déniché avec plaisir au fin fond du bouquiniste… A lire à la lampe de poche!
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, à lire et à relire…

Note : 5/5
Nancy
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Le vieil homme et la guerre – Le vieil homme et la guerre 1 – John Scalzi

levieilhommeetlaguerreTitre Original : Old man’s war
Genre :
 
roman, science-fiction, space opéra, militaire
Auteur : John Scalzi
Année :  2005
Nombre de pages : 265

Résumé : Le vieil homme et la guerre nous raconte l’engagement d’un homme de 75 ans dans l’armée. A cette époque, l’homme a colonisé un certain nombre de planètes et a pactisé ou est en guerre avec des populations extraterrestres. Cet homme va se retrouver à commander une troupe militaire et à élaborer des stratégies de batailles sur le terrain. L’action est bien écrite, les protagonistes sont attachants et les scènes crédibles.
Contrairement aux autres romans SF space op militaires, l’auteur ne fait pas passer par ce roman des messages sur sa vision de la société : il n’est pas question ici de management d’équipe ni de féminisme ou de politique. L’histoire est vraiment centrée sur cet homme, ses sentiments et les relations qu’il va se faire au sein de son activité militaire. Le roman peut paraître donc plat du fait d’un manque d’engagement de la part de l’auteur sur les sujets clés du genre mais en réalité, c’est par ce style que le côté « tranche de vie » ressort et reste quand même agréable à lire.
Un détail m’a déplu ans ce livre : le « saut »  ne correspond pas au voyage interstellaire mais au voyage entre plusieurs dimensions. Ce qui m’a déplu est qu’à chaque fois que l’auteur en parle, il utilise le même champ lexical et les mêmes références que le saut traditionnel qui consiste à voyager en vitesse supraluminique dans l’espace. Je dois être bourré de principes mais je trouve que ce détail affecte le réalisme du livre.
Ce que j’ai aimé : Le style d’écriture « tranche de  vie ».
Ce que je n’ai pas aimé : Le côté un peu « plat » du roman.

Note : 3/5
Tristan

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Maus – Art Spiegelman

 

MausTitre Original : Maus
Genre :
 
BD, biographie, historique
Auteur : Art Spiegelman
Année :  1991
Nombre de pages : 295

Résumé : Art Spiegelman, auteur de BD, se met en scène et à nu ici. Il est le fils d’un couple de survivants de l’Holocauste. Il entretient une relation difficile avec son père, pure caricature du juif : avare et intolérant envers les autres communautés. Sa mère, Anja, s’est suicidé quelques années auparavant, sans même laisser une lettre. Art doit donc renouer avec son père pour retrouver le journal intime d’Anja, écrit pendant la guerre.
Art commence donc à rendre visite un peu plus régulièrement à son père, bien qu’à son corps défendant, pour commencer la série d’entretiens préalable à la réalisation de sa bande dessinée. Durant ces entretiens, le père raconte son expérience d’avant la guerre en Pologne, sa débrouillardise, ses épousailles avec une fille de riche, le début des ghettos, et pour finir l’argent qui ne les sauvera pas de finir à Auschwitz.

Ce que j’ai aimé : Bouleversant. Mais rien de ce que je pourrais dire ne saura retranscrire ce que cette BD a provoqué comme émotions. Oui, je sais, je ne serais que la millionième personne a faire une chronique élogieuse sur Maus. Parce qu’il faut l’avoir lue. Et c’est quelqu’un qui n’est pas forcément une fana des histoires de guerre, et encore moins de Shoah.
En fait, je suis admirative devant le monstre duquel a accouché l’auteur. Parce que c’est bien de ça dont il s’agit : il a réussi à extérioriser bon nombre de ses démons.
Il est le fils d’un survivant, quoiqu’il fasse, non seulement, il ne sera jamais à la hauteur de l’épreuve qu’a subi sa famille, mais il ressent de la culpabilité à avoir « une vie meilleure » : ses soucis ne seront jamais que des broutilles au regard de l’Holocauste. Et c’est une chose que son père aime lui rappeler au quotidien. La plus célèbre citation de l’œuvre, du père à son fils, enfant : « Des amis ? Tes amis ? Enfermez-vous tous une semaine dans une seule pièce sans rien à manger… Alors tu verras ce que c’est, les amis… »
Art Spiegelman doit également vivre en se sentant le rival de Richieu, son grand frère, qu’il n’a connu qu’à travers le portrait qui trône dans la chambre. Ses parents l’avaient confié à une tante en espérant le sauver. Cette dernière a empoisonné ses enfants et son neveu plutôt qu’ils soient déportés. Ce fantôme le hante, et Art ne se sent également pas à la hauteur, parce que Richieu, lui a connu l’horreur.
Et enfin, ce père, détestable en tous points… Art aimerait pouvoir communiquer avec lui. Il essaye à sa façon, mais ce père est trop marqué par les évènements qui ont jalonné sa vie, a subi trop de choses. Le père essaie également de communiquer avec son fils, il essaie de partager des choses avec lui, mais il est trop maladroit. C’est aussi pour ça qu’il accepte de revenir sur les douleurs du passé, la guerre, Richieu, Anja. Et je pense que c’est ça qui m’a le plus touché dans ce livre. Auschwitz c’est terrible, je crois qu’on est tous d’accord là-dessus et qu’on n’a pas besoin d’y revenir… Mais cette guerre qui a transformé ce jeune homme ambitieux, à qui la vie souriait, en cette caricature de ce que pourquoi il a été pourchassé. Cette relation père-fils qui n’arrive pas à se nouer, c’est tellement douloureux.
Bref, comme je vous l’ai dit précédemment, Maus est un monstre, qu’il n’est pas innocent d’ouvrir, mais on doit le faire. Votre vie ne sera définitivement plus jamais la même.
Ce que je n’ai pas aimé : Je suis tellement triste de ne pas pouvoir vous retranscrire correctement l’océan d’émotions que j’ai traversé lors de cette lecture, et même après. Et pourtant j’ai accouché de cette chronique dans la douleur, je n’ai pas pu le faire immédiatement après la lecture.

NDLR : Un immense Merci à Madame Zinzin pour cette lecture. Tu m’avais prévenue, mais je crois que rien ne peut prévenir à ça.
Note : 5/5
Nancy
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Le filet d'Indra – Juan Miguel Aguilera

 

Le filet d'indraTitre Original : La Red de Indra
Genre :
 
roman, science-fiction
Auteur : Juan Miguel Aguilera
Année :  2009
Nombre de pages : 377

Résumé : Grâce à leurs satellites tout-puissants, les ricains découvrent une grosse géode de deux kilomètres de diamètres bien enfoncée dans le granit canadien. C’est trop bizarrement parfait pour que ce soit quelque chose de naturel. Ils constituent donc une bonne grosse équipe internationale de scientifiques, tout ça supervisé par l’armée of course.
Ils font leur petite base secrète, creusent, et tombent sur la géode, constituée de diamant noir. Leur analyse révèle qu’elle ne contient qu’un truc au beau milieu, qui ressemble fortement à un trou noir. Aller voir, ne pas aller voir? Bien sûr, les scientifiques se tâtent, parce que si c’est bien ce qu’ils pensent, le trou noir risque de bouffer la Terre toute crue. Mais le gouvernement pousse au cul, parce que la situation politique au Canada commence à puer du bec pour les you-essai.
Pot de terre contre pot de fer, les militaires réussissent à pousser les scientifiques à ouvrir. A ce moment-là, la géode « se défend » et crée un dôme invisible qui les enferme tous. Déjà qu’il ne fait pas bien chaud au Canada, mais là, la température continue de chuter et en plus, ils ont extrêmement peu de réserves d’eau et de nourriture. Leur seule solution consiste à essayer de passer par le trou noir. Ouais…
Ce que j’ai aimé : Putain j’ai adoré ce roman, malgré tout ce que j’ai trouvé de critiques négatives all around ze web. Pour moi, c’est une chouette découverte. Neko, un des personnages principaux, est un geek suprême, alter ego de Sheldon Cooper. D’ailleurs, je pense que c’est une source d’inspiration pour l’auteur, qui décline un beau melting-pot de toutes ses références SF : du Dôme de Stephen King, à Stargate pour le côté « Porte des Etoiles », puis à H.G. Wells pour les civilisations rencontrées, que ce soient des gentilles, comme dans la Machine à Explorer le Temps, ou bien les vilaines comme dans la Guerre des Mondes. D’ailleurs, vers la fin, les confontrations avec les méchants ne sont pas sans rappeler Starship Troopers. Bref que du bon, englouti en deux jours! Une belle découverte de mon challenge « je me fais le rayon SF de ma biblio par ordre alphabétique »!
Ce que je n’ai pas aimé : Que ça se termine!

Note : 5/5
Nancy
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Le choix du courage – Confédération 1 – Tanya Huff

lechoixducourageTitre Original : A Confederation of Valor
Genre :
 
roman, science-fiction, planet opera, militaire
Auteur : Tanya Huff
Année :  2006
Nombre de pages : 300

Résumé : En plein dans mon trip space opéra militaire, je me fais conseiller « le choix du courage » de Tanya Huff, ça tombe bien c’est le premier tome d’un cycle (Confédération) donc si j’accroche l’univers, je peux continuer. Eh bien en fait non, ça n’est pas un space op militaire, c’est un planet opéra militaire et moi, si j’ai pas quelques vaisseaux spatiaux qui se tirent la bourre, je m’ennuie.
Bon, ça ne m’a pas empêché de le lire et ça en va pas m’empêcher non plus de vous faire le pitch : c’est l’histoire d’une petite garnison plutôt orientée « missions musclées » qui se tape de faire de la figuration style garde d’honneur pour une mission politique sur une autre planète. Forcément, ils s’ennuient tous à mourir et – on ne s’y attendait pas du tout – ils finissent par se retrouver dans leur élément naturel favori, à savoir dans la jungle contre des hordes d’autochtones et donc à reprendre sérieusement du service.
L’univers est bien construit, chaque personnage à son petit background, plusieurs races extraterrestres sont présentes avec leurs caractéristiques propres du style mandibules et compagnie et on s’y attache facilement. Les scènes d’action sont bien écrites et la lecture est fluide.
Ce que j’ai aimé : Le background, les descriptions des extraterrestres, la fluidité de lecture.
Ce que je n’ai pas aimé : Sur la deuxième moitié du livre, on est au même endroit avec la même action qui se répète, et même si ça tire dans tous les coins, on a envie que ça bouge un peu plus ailleurs.
Note : 3/5
Tristan

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Ténèbres sur Sethanon – Chroniques de Krondor 4 – Raymond E. Feist

Ténèbres sur SethanonTitre Original : A darkness at Sethanon
Genre :
 
roman, fantasy
Auteur : Raymond E. Feist
Année :  1986
Nombre de pages : 608

Résumé : Les Faucons de la nuit et autres sbires de Murmandamus sont de retour de la vengeance de la mort qui tue la vie (mais pas vraiment). Arutha, qui selon la prophétie, est le dernier rempart à Murmandamus, décide de feinter et se faire passer pour mort. Il prend ses cliques et ses claques et se barre dans le Nord avec Martin, Jimmy Les Mains Vives, Roald et Laurie. A Armengar, il va falloir se battre contre les méchants, mais surprise, il trouve le traître Guy du Bas-Tyra à la tête de la ville. Il va devoir décider s’il se bat avec ou contre lui.
En parallèle, Pug retrouve Tomas. Ils vont appeler Ryath, un dragon et voyager à travers les cieux, les mondes et les dimensions pour retrouver Macros le Noir. Ils sont persuadés que celui-ci détient la clef des événements qui sont en train de se dérouler, et eux aussi veulent  faire la peau à Murmandamus et ce qui se cache potentiellement derrière.

Ce que j’ai aimé : Ah, enfin le big boss de fin de niveau! Nous avons une bonne bataille « Gouffre de Helm-esque » bien haletante. Ça taille dans le vif et j’aime ça!
Ca fait également plaisir de voyager avec Pug et Tomas, les deux copains d’enfance avec qui le cycle avait commencé. Tout le monde a bien changé, il s’en est passé des choses dans leur vie. Feist nous boucle bien la boucle et c’est une sacrée bonne fin de cycle.
Ce que je n’ai pas aimé : La fin est clairement bâclée, tout se goupille dans les dernières dizaines de pages, et il se passe un peu trop de choses un peu trop vite. Dommage, c’est un peu comme quand tu te casses la gueule dans la dernière marche de l’escalier.

Note : 4/5
Nancy
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Autour du livre

[Expo] Sade – Marquis de l'ombre, prince des Lumières – L'éventail des libertinages du XVIe au XXe siècle

Sade - Marquis de l'ombre, prince des Lumières - L'éventail des libertinages du XVIe au XXe siècleSi tu te souviens bien, on avait ouvert les portes du WC avec ma chronique sur les 120 journées de Sodome : j’avais conchié le livre mais je lui avais quand même donné un 5/5 parce que quand t’as du mythe devant toi, ça te remue les tripes, et c’est un peu ce que ça m’avait fait, même si c’était pour une légendaire diarrhée.
En tout cas, il s’agit du maître à penser de mon keum, donc, pour son anniv’ je l’ai trimbalé à l’une des expos commémoratives du 200e anniversaire de sa mort.
Tout le monde te rebat les oreilles avec le Musée d’Orsay, t’inquiète, on y va bientôt. Là, il s’agit de l’institut des Lettres et des Manuscrits (et non pas le Musée des Lettres et des Manuscrits, te fais pas avoir, comme nous) qui nous présente plein, plein de manuscrits et d’édition originales : forcément, c’est carrément leur rayon. Leur pièce maîtresse, c’est THE rouleau du manuscrit des 120 journées. L’objet est entouré de toute une mythologie : enfermé pour la énième fois à la Bastille, sans jamais avoir été jugé, Sade, au fond de sa folie, avait rédigé cette compil’ best touffe des perversions et horreurs et a pleuré des larmes de sang en croyant le rouleau perdu lors de la chute de la Bastille. Forcément retrouvé, caché, sulfureux à souhait, objet de batailles juridiques incessantes, il est aujourd’hui à la vue de tous pour la modique somme de 5 euros. Alors forcément, tout pauvres qu’on est, on s’est quand même pas privés.
L’expo nous présente, au travers d’un couloir rouge (un boudoir sexy de bordel? un vagin ragnagneux?) jalonné de rideaux hymenesques à traverser, nous présente le libertinage, plus des idées que sexuel, même si forcément tout est lié.
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Ce qui m’a le plus ému quand même, c’était de voir un écrit de Molière, me demande pas pourquoi, et celle de Casanova. Pour mon mec, c’était de lire les ratures de Gainsbourg. J’ai également bien aimé comment l’expo conchie un peu l’idée 2.0 du libertinage à coup de chanteuses rousses et de clubs échangistes.
Conclusion, tu peux traîner tes guêtres Rive Gauche sans problème, pour 5 euros, ça vaut le coup!
En souvenir, j’ai quand même ramené ça, coming soon aux WC:
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