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Soie – Alessandro Baricco

SoieTitre Original : Seta
Genre : 
roman, littérature italienne, romance
Auteur : Alessandro Baricco
Année :  1996
Nombre de pages : 142

Résumé : L’histoire se passe en 1861. Hervé Joncour voyage souvent de l’autre côté de la Méditerranée pour se procurer des œufs sains afin d’alimenter les filatures de soie de Lavilledieu.
Une maladie décime hélas les élevages et il faut aller s’en procurer un peu plus loin. Ca tombe bien, le Japon commence un peu à s’ouvrir commercialement parlant. Les filatures de Lavilledieu financent alors une première expédition pour Joncour. Là-bas, il noue un partenariat avec Hara Kei. Mais il tombe amoureux de sa femme (maitresse?), une orientale qui n’a pas les yeux en amande.
Ce que j’ai aimé : Ca se lit vite (en deux bains, je dirais). Le bouquin est plein de belles images romantiques et romanesques.
Ce que je n’ai pas aimé : Je pense que l’auteur a clairement travaillé son bouquin pour que celui-ci en devienne un film. Bien qu’il y ait peu de dialogues, on a l’impression de lire un scénario, tellement tu dis « ah ouais! Ca, ça ferait un beau plan dans un film ». Et puis moi j’aime bien les livres qui durent longtemps. Dans le même genre, j’avais préféré Geisha, d’Arthur Golden. Là, tu as à peine le temps de t’attacher aux personnages que le bouquin est déjà fini.

Note : 2/5

DianaCagothe
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La Source Vive – Ayn Rand

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La Source ViveTitre Original : The Fountainhead
Genre :
 
roman, littérature américaine, philosophie, politique
Auteur : Ayn Rand
Année :  1943
Nombre de pages : 686

Résumé : On est à New York dans les années 20, la ville change de visage et commence à s’élever dans les hauteurs. Le livre s’axe surtout au départ sur deux personnages, étudiants en architecture. Le premier est Howard Roark, un brillant étudiant, un génie visionnaire, mais dont les œuvres ne sont comprises que par peu de monde. Il est intransigeant et est capable de crever de faim pour ses idéaux. Le deuxième est Peter Keating, son camarade. Lui, il est bon mais pas top. Sa qualité principale est sa capacité à se frayer un chemin dans un monde de requins et il y arrive plutôt brillamment, ce qui fait qu’il gravit rapidement les échelons et devient très vite l’associé de Guy Francon, Le Top Of The Pops de l’architecture. La fille de ce dernier, Dominique, est une créature un peu surréaliste, adulée par tous mais comprise par personne. Elle est journaliste et tient une rubrique dans l’Etendard, la feuille de chou populaire du moment. Un de ses collègues, Ellsworth Toohey, est le chroniqueur star, communiste à souhait, qui ne croit qu’au collectivisme et à la collectivité. Dans les faits, c’est le manipulateur de l’histoire, il tire les ficelles de tout le monde pour toujours parvenir à ses fins. Leur Big Boss, c’est Gail Wynand, le patron de l’Etendard, qui est parti de rien du tout, mais qui est l’incarnation de l’American Dream et sa feuille de chou a un peu pouvoir de vie ou de mort sur tous.
L’action se déroule principalement entre ces personnages et leurs interactions, on passe une petite dizaine d’années à les voir monter et tomber ou vice-versa.

Ce que j’ai aimé : Ayn Rand s’est vraiment fait chier à nous décrire le petit monde tragique de l’architecture, avec ses grandes œuvres, ses habitations bon marché, ses marchés privés et publics. Bref, ce petit monde de requins.
Ce que je n’ai pas aimé : Les personnages sont vraiment trop stéréotypés et coincés dans leurs idéaux, ce qui les rend presque sans âme, alors qu’elle a voulu en faire des passionarias, chacun dans leur combat. Du coup, leurs interactions sont presque plates. Seul le personnage de Gail Wynand arrive bien à se sortir de tout ça, alors que finalement, c’est lui qui risquait de tomber le plus dans le stéréotype.
Ensuite, ce n’est pas super bien écrit. Et puis c’est long, mais alors looooong, comme un jour sans pain. Et pour un bouquin « philosophique », il y a un peu trop de place à la romance. D’ailleurs, la romance prend une place prépondérante dans le bouquin, avec ses bons gros moments de WTF : à un moment, deux persos se retrouvent après une très longue séparation, il la prend dans ses bras, et l’assoit sur ses genoux. A ce moment-là, tu te dis que ça va niquer (ça nique toujours dans les bouquins, quelle que soit l’époque) : eh ben nan, elle se laisse glisser par terre, pose sa tête sur ses genoux et ils se regardent, yeux dans les yeux. D’ailleurs, leur histoire commence par le fait qu’il la viole, et qu’elle aime ça -_-. Ayn Rand réussit à faire passer son message : le capitalisme nous viole tous et on aime ça…
Bref, les capitalistes y voient sûrement du génie dans cette œuvre; moi, je trouve que c’est largement oubliable.

Note : 2/5
DianaCagothe
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Ca swing – Edika

Ca swingueGenre :  BD, humour, littérature française
Auteur : Edika
Année :  2001
Nombre de pages : 51

Résumé : Il s’agit ici d’une succession de petites histoires comico-absurdes de quelques pages, parues ou pas dans le célèbre magazine Fluide Glacial. Le dessin est en noir et blanc, pas franchement élaboré. Et c’est assez bite-couille-nichon. Bref, on reconnait bien la patte de l’auteur. Bref, on reconnait bien la BD franchouillarde.
Il faut dire que je ne suis pas très bande-dessinée. Je n’en achète jamais, parce que je trouve que le ratio prix/temps de lecture ne vaut pas beaucoup le coup. Mais comme je me suis fraîchement inscrite à la médiathèque, je me suis dit, pourquoi pas?
Ce que j’ai aimé : J’ai ri sur l’histoire du mec qui a un plâtre à la bite.
Ce que je n’ai pas aimé : Je me suis fort ennuyé sur le reste. Voilà, voilà, ma fiche qui ne sert à rien.

Note : 2/5

DianaCagothe
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La patrouille du temps – La patrouille du temps 1 – Poul Anderson

lapatrouilledutempsTitre Original : Guardians of time
Genre :
  roman, science-fiction
, time opera, littérature américaine
Auteur : Poul Anderson
Année :  1960
Nombre de pages : 288

Résumé : C’est l’histoire de Manse Everard qui trouve un taf de « patrouilleur du temps », le style de taf hyper secret qui ne se trouve pas à tous les coins de rue. L’idée est simple, le voyage dans le temps a été découvert dans un futur très lointain et dans ce job, Manse doit faire en sorte qu’aucune modification du passé n’arrive afin de préserver le futur. Pour chacune de ces quatre nouvelles, Manse est transporté dans une autre époque avec un collègue à lui , il analyse la situation, se retrouve piégé, emprisonné, bref en difficulté et par une pirouette, retrouve son vélo à voyager dans le temps et parvient enfin à ses fins.
A l’instar du Doctor Who, on a plusieurs nouvelles qui mettent en scène le héros dans différentes époques du temps et qui a une mission à remplir à chaque fois. L’auteur écrit plutôt bien même si l’organisation du bouquin laisse à désirer : les chapitres sont très longs, il est donc un peu difficile de saisir le rythme de l’histoire.
Autant vous prévenir, je suis fan de science fiction alors quand j’attaque un bouquin, c’est ce que j’attends. Et là, je déchante, l’univers n’a rien à voir avec cela. Le time opéra n’est qu’une simple succession de nouvelles à des époques différentes. Les questions relatives aux paradoxes sont écartées et le voyage dans le temps en lui-même n’est pas techniquement expliqué. Ces histoires sont divertissantes pour un amateur de nouvelles d’aventures, mais pas vraiment de science-fiction dedans à mon gout. A réserver à quelqu’un qui veut se mettre à la SF mais qui n’ose pas trop de peur de tomber dans quelque chose de trop technique.
Ce que j’ai aimé : la clarté du bouquin, la facilité de lecture
Ce que je n’ai pas aimé : peu crédible car l’auteur évince d’entrée de jeu la technique du voyage dans le temps ainsi que les problématiques inhérentes au voyage dans le temps (paradoxes, …).

Note : 2/5

Tristan

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Neuromancien – La Trilogie Sprawl 1 – William Gibson

neuromancien-roman-4749345whsnaTitre Original : Neuromancer
Genre :
  roman, science-fiction, cyberpunk
, littérature américaine
Auteur : William Gibson 
Année :  1984
Nombre de pages : 300

Résumé : C’est l’histoire d’un type qui s’appelle Case et dès les premières pages, on a un peu pitié de lui : le pauvre bonhomme est drogué, un peu mal en point et n’a plus de taf parce qu’il lui a été injecté une neurotoxine qui ne lui permet plus de se connecter aux ordinateurs. C’est ballot parce qu’il est un hacker hyper fort mais c’est quand même tant pis pour lui parce qu’il a cherché à doubler son ancien employeur qui lui a fait payer sa fourberie par la neurotoxine. Bref, heureusement, un autre employeur pointe le bout de son nez et lui permet de rempiler.
L’univers est absolument génial, hyper avant-gardiste (écrit en 1984), des ordinateurs par lesquels on se connecte par des électrodes branchées à la tête, un monde virtuel remplis de firewalls, des intelligences artificielles, des organes bioniques … on se dit que l’auteur à tout compris et le bouquin mérite sont statut de roman fondateur du mouvement cyberpunk. On n’a pas de mal à imaginer que les frères Wachowski ont largement puisé là-dedans, ils sont donc démasqués.
Mais, et oui il y a un mais, l’écriture est à vomir, c’est très brouillon. Les protagonistes sont nombreux, William les appelle parfois par leur nom, parfois par leurs surnoms, les lieux, pareil et du coup, il faut lire le livre d’un trait. Donc, si comme moi, vous êtes un être humain et que vous ne pouvez par lire 300 pages d’un coup d’un seul sans manger, ni dormir ni avoir une vie sociale, vous êtes perdus à chaque réouverture de page. Les pages se lisent, se relisent et se rerelisent encore pour pouvoir suivre le fil du scénario, c’est long, long long.
Ce que j’ai aimé : Le scénario, l’univers.
Ce que je n’ai pas aimé : L’écriture horrible, 300 pages interminables.

Note : 2/5
Tristan

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Destination vide – Programme Conscience 1 – Frank Herbert

destinationvideTitre Original : Destination : Void 
Genre :
  roman, science-fiction
, littérature américaine
Auteur : Frank Herbert
Année :  1966
Nombre de pages : 294

Résumé : C’est l’histoire d’un groupe de scientifiques / ingénieurs qui sont en route vers le système de Tau Ceti dans un vaisseau spatial avec 3000 clones qui pioncent et qu’ils sont censés réveiller une fois arrivés à destination. Jusque la c’est plutôt bateau, l’ami Frank ne nous sert pas le scénar du siècle. Sauf que – ben oui quand même il y’a un truc – cette expédition est une vaste supercherie, à Tau Ceti, y’a aucune planète habitable, les pannes à l’intérieur du vaisseau sont déjà programmées depuis le départ. Ils vont donc, pour pouvoir remettre le bousin en route créer une conscience artificielle qui va manager les ordinateurs de bord. Mais pourquoi tant de haine ? Parce que le patron sur terre s’est mis en tête que ça ne peut être que dans des conditions aussi désastreuses qu’ils peuvent créer un truc aussi énorme.
Tout au long du bouquin, au travers de nos joyeux drilles, l’auteur philosophe sur la notion de conscience sur fond de science fiction. Tout y passe, la religion, la mort, la frustration, bref c’est très psychanalytique.
La mise en scène est très bonne au début, le vaisseau est très bien foutu on s’y croirait mais le huis clos n’en termine pas et on se lasse assez vite d’être dans la même cabine de pilotage sans aucune action. Les 294 pages auraient pu tenir en 150 pages et on ne se serait pas ennuyé. À réserver donc à un public amateur d’essais sur la psychanalyse plutôt qu’à des amateurs de science fiction ou ça tire dans tous les coins et ou on visite pleins de planètes.
Ce que j’ai aimé : la mise en scène, l’idée de base du bouquin
Ce que je n’ai pas aimé : trop long

Note : 2/5 

Tristan

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Pour le Meilleur et pour l'Empire – James Hawes

Pour le Meilleur et pour l'EmpireTitre Original : Speak for England
Genre :
 
roman, littérature anglaise, humour
Auteur : James Hawes
Année :  2007
Nombre de pages : 403

Résumé : C’est l’histoire d’un prof d’anglais, Marley, un peu (beaucoup) looser qui, pour offrir un meilleur futur, à son fils participe à un jeu de téléréalité dont le but est d’être le dernier survivant dans la jungle. Marley va vivre des trucs pas sympas dans la jungle et finit par être recueilli par une tribu de « bons anglais » alors qu’il est à l’article de la mort. Cette tribu est constituée des survivants et descendants de jeunes anglais victimes d’un accident d’avion lors de la Guerre Froide. Ils ont survécu toutes ces années avec la conviction que l’Empire britannique et ses règles étaient la panacée. S’ensuit un choc des générations et des convictions, un retour au pays loin des illusions de la jungle.

Ce que j’ai aimé : A posteriori, ce livre est plutôt intéressant concernant l’histoire de l’empire britannique. J’ai bien aimé aussi la question sous-jacente qui est de savoir qui, finalement, est le sauvage dans l’histoire. C’est toujours sympa de voir les méandres de la pensée humaine.

Ce que je n’ai pas aimé : En revanche, je n’ai pas aimé le style de l’auteur: il m’aura fallu plus d’un an pour le lire tellement j’avais du mal à accrocher! Je n’ai pas aimé du tout les scènes un peu dégueux de bestioles dans la jungle (ça c’est mon côté bébètophobe). Surtout, je n’ai pas aimé la publicité mensongère de ma libraire, à qui j’avais demandé un livre léger et drôle… c’est sans aucun doute pour ça que j’ai eu tant de mal à le lire!

Note : 2/5Cél