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Hard – Raffaëla Anderson

HardGenre :  biographie, littérature française
Auteur : Raffaëla Anderson
Année :  2001
Nombre de pages : 220

Résumé : Raffaëla est une petite banlieusarde. Elle veut se faire un peu de pognon. Une annonce assez banale l’interpelle, elle appelle. C’est un petit bout de bonne femme, mais apparemment le physique importe peu. Raffaëla s’y rend : il s’agit d’un casting pour un film X. Elle est vierge, tant pis, elle perdra sa virginité sur le tournage. L’auteure nous raconte ses années dans le milieu, avec ses belles rencontres et ses plans foireux, le plaisir parfois pris, mais aussi les moments pénibles et douloureux. Raffaëla n’omet pas de nous raconter son viol, juste parce que des gars avaient reconnu l’actrice, et la manière dont elle s’est fait traiter par l’appareil judiciaire, en raison de son métier.

Ce que j’ai aimé : La plongée dans le milieu : sans concessions, sans complaisance, mais également sans aigreur. Le style d’écriture est cru, ce qui accentue le réalisme pour le lecteur.
Ce que je n’ai pas aimé : Rien, c’était parfait.

Note : 5/5
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Courir avec des ciseaux – Augusten Burroughs

Courir avec des ciseauxTitre Original : Running with scissors
Genre :
 
roman, biographie, littérature américaine
Auteur : Augusten Burroughs
Année :  2006
Nombre de pages : 317

Résumé : Présenté comme une autobiographie de petit garçon, ce livre est en fait l’observation a posteriori de ce qu’a été l’enfance d’Augusten Burroughs.
Même si l’auteur oscille entre la biographie et le roman, les autres œuvres de l’auteur (et sa « vraie » vie) indiquent que la ressemblance avec la vérité est loin d’être fortuite 🙂
On peut le dire : le livre est drôle. Parfois à hurler de rire même. Mais derrière le monde psychédélique (psychotique ?) et les situations cocasses, on trouve vite une vraie problématique et des questions pas toujours faciles. L’écriture est enlevée et l’auteur fait preuve d’un cynisme tout à fait succulent.

Ce que j’ai aimé : encore un livre qui mérite une belle place dans la collection des romans contemporains. Léger, facile à lire, hilarant mais tout de même suffisamment profond pour laisser un petit arrière gout amer : sweet and sour…..
Ce que je n’ai pas aimé : on sent parfois que le trait est grossi pour ajouter de l’incroyable à l’invraisemblable, du coup, on se demande quel est la part de la biographie… et les questionnements posés par certains passages (la pédophilie notamment) en sont un peu décrédibilisés.

Note : 4/5
TheSeb
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Histoire d’un Allemand, Souvenirs (1914-1933) – Sebastian Haffner

Résumé : Sebastian Haffner, journaliste, raconte sa vision de l’Allemagne entre la première et la seconde guerre mondiale. Le manuscrit, rédigé en 1939, est paru à titre posthume. L’auteur, ayant grandi dans une classe bourgeoise, nous raconte comment il devient adulte dans une société un peu folle, tout d’abord celle de l’après-guerre, et comment, de manière un peu folle l’Allemagne cède au nazisme.

Ce que j’ai aimé : Quand l’auteur nous raconte ses tranches de vie, l’émotion et son incompréhension devant le monde qui l’entoure, on est vraiment plongé dedans. J’aime beaucoup l’histoire et ses petites arcanes, mais j’avoue que la seconde guerre mondiale, ça va, on en a bouffé à longueur de scolarité(surtout, si tu as grandi dans l’Est comme moi). Mais, ne gardant aucun souvenir de mes cours d’Histoire sur la before, je me suis plongée dedans, Histoire de me faire un refresh.

Ce que j’ai moins aimé : Quand l’auteur se met à politico-philosopher, ça devient chiant. Ça va, on a assez vite compris ses opinions, pas la peine de passer la moitié des pages à rabâcher. Et puis, je n’ai toujours pas compris comment un peuple a pu se laisser embrigader comme ça, par un type qui était déjà considéré comme taré par ses contemporains. C’est un peu dommage, parce que c’était le but du livre…

Titre Original : Geschichte eines Deutschen
Genre :
  biographie, littérature allemande
Auteur : Sebastian Haffner
Année :  2000
Nombre de pages : 229

L’âme collective et l’âme individuelle réagissent de façon fort semblable. Les idées avec lesquelles on nourrit et ébranle les masses sont puériles à ne pas croire.